Les Ordures
Les Ordures
Les Ordures
2 ème a n n é e d u B a c c a l a u r é a t
Partie 2 : Évaluation
Exercices : Restitution des connaissances.................................................................................... 26
Exercices : Raisonnement et communication ............................................................................ 28
Corrigé : Restitution des connaissances.......................................................................................... 36
Corrigé : Raisonnement et communication ...................................................................................37
3
3
Unité
L’utilisation des matières
organiques et inorganiques
Chapitre Titre Cadre de référence pour l’examen national
· Les ordures ménagères et leurs natures ;
· Les moyens d’élimination des ordures
ménagères et leur traitement : Le tri, le
recyclage, la méthanisation et l’incinération
1 Les ordures ménagères (Gestion des déchets ménagers) ;
· L’impact des ordures ménagères sur
l’environnement, la santé et l’économie ;
· Mesures visant à réduire les impacts négatifs
des déchets ménagers.
4
Partie I
Résumé de cours
Chapitre 1 :
Les ordures ménagères
5
Fiche
de révision 1 Les ordures ménagères :
définition et nature
Selon une loi marocaine relative à la gestion des déchets et à leur élimination (Loi n° 28-00),
on retient les définitions suivantes :
Déchets :
Tous résidus...ou objet et matière abandonnés ou que le détenteur doit éliminer pour
ne pas porter atteinte à la santé, à la salubrité publique et à l’environnement.
Déchets ménagers :
Tout déchet issu des activités des ménages.
Déchets assimilés aux déchets ménagers :
Tout déchet provenant des activités économiques, commerciales ou artisanales et
qui par leur nature, leur composition et leurs caractéristiques, sont similaires aux
déchets ménagers.
Les ordures ménagères sont des déchets produits et déposés chaque jour par les ménages
dans leurs poubelles. On en distingue trois catégories de déchets :
les déchets ménagers solides : papiers (journaux, magazines, imprimés), cartons (em-
ballages), plastiques, déchets textiles (sacs, vêtements, lingerie), déchets fermentes-
cibles (déchets alimentaires, déchets végétaux), etc.
Les déchets ménagers liquides, exemple les eaux usées ménagères.
Les déchets ménagers gazeux, il s’agit des fumées provenant des ménages, du
groupe électrogène, de mise à feu des ordures ménagères à ciel ouvert, des émis-
sions de gaz issues des décharges des déchets solides en décomposition, etc.
6
2
Unité 3 : L’utilisation des matières organiques et inorganiques
• Conséquences :
Formation d’un lixiviat qui s’infiltre dans le sol le recevant et les eaux
souterraines provoquant la destruction de la faune et de la flore du sol
et entraînant un déséquilibre des écosystèmes ainsi que la contamina-
tion des eaux souterraines ;
Le brûlage de déchets ménagers est à l’origine de la libération de gaz
toxiques, polluant l’environnement en causant un accroissement de l’ef-
fet de serre, la diminution de l’épaisseur de la couche d’ozone et la
formation de pluies acides.
7
Fiche
de révision 3 La valorisation des déchets ménagers
et réduction de leurs impacts négatifs
Afin de réduire la gravité et la nuisance des ordures ménagères, l’Homme a développé diffé-
rents procédés visant à valoriser ces ordures.
Tri et recyclage
Compostage
Biométhanisation
Incinération contrôlée
…….etc.
Tri sélectif
Avec le tri sélectif, les déchets sont triés par ceux qui les produisent, ou par des or-
ganismes spécialisés, en fonction de leur nature (métaux, verre, papier, végétaux, etc.),
pour faciliter leur recyclage.
Recyclage
Le recyclage des déchets désigne l’ensemble des techniques de transformation des dé-
chets après récupération, visant à en réintroduire tout ou partie dans un cycle de pro-
duction.
Compostage
Opération de traitement biologique des déchets organiques, qui permet sous l’action de
la microflore, micro-organismes du sol, la décomposition des matières organiques et leur
minéralisation.
Compost
Produit issu du compostage des déchets. Il peut être utilisé comme amendement orga-
nique, améliorant la structure des sols, ou comme engrais nourrissant les plantes.
Biométhanisation
En conditions anaérobies, dans des « digesteurs », et sous l’action de bactéries (me-
thanobacteiurm) , les matières organiques des ordures ménagères sont utilisées pour
produire un biogaz, mélange gazeux dont le méthane utilisé comme source énergétique.
Le résidu organique est utilisé comme compost.
Incinération contrôlée
• Combustion aérobie des ordures ménagères dans un four, sous une haute tempéra-
ture (800°C à 1000°C).
• Elle réduit le volume des déchets de 90% et permet une production d’énergie.
8
Unité 3 : L’utilisation des matières organiques et inorganiques
Résumé de cours
Chapitre 2 :
Les pollutions liées à la consommation des matières
énergétiques et à l’utilisation des matières organiques
dans les industries chimiques et minérales
9
Introduction
Les activités industrielles et agricoles génèrent des substances polluantes qu’elles rejettent
dans les différents naturels et entraînent la dégradation des écosystèmes (milieux naturels).
La dégradation ou pollution des milieux naturels a d’importants effets négatifs sur la santé,
l’environnement et l’économie.
Alternatives pour réduire les impacts négatifs de la pollution des milieux naturels :
• Utilisation des énergies renouvelables moins polluantes (énergie solaire, énergie
éolienne, ..)
• Lutte contre l’eutrophisation des lacs (introduction d’espèces animales comme
les poissons, utilisation rationnelle d’engrais naturels en agriculture, diminution de
l’utilisation de polluants eutrophisant comme les nitrates et phosphates.
• Procéder l’alternance des cultures pour préserver les sols.
• Mettre en place des stations d’épuration des eaux usées et des rejets industriels
pour les traiter avant leur déversement dans les cours d’eau.
• Construction d’unités industrielles loin des fleuves.
• Construction de réserves naturelles pour protéger certaines espèces animales et
10 végétales menacées de disparition.
1
Unité 3 : L’utilisation des matières organiques et inorganiques
• Les polluants primaires (NO , SO , CO, COV, etc.) sont directement issus
X X
des sources de pollution, soit par les activités anthropiques soit par des
sources naturelles comme l’érosion ou le volcanisme.
11
Fiche
de révision 1 La pollution de l’air
et ses impacts
Impacts de la pollution atmosphérique
L
Impacts pa
Polluants Impacts sur la santé
sur l’environnement im
Dioxyde de Irritation des muqueuses et des voies
Pluies acides
soufre (SO2) respiratoires
- Irritation des bronches
- Pluie acides
- Favorise les infections pulmonaires chez les
Dioxyde - Formation d’ozone
enfants
d’azote - Effet de serre
- Augmente la fréquence et la gravité des
(indirectement)
crises chez les personnes asthmatiques
- Effet néfaste sur la - Toux
végétation - Altération pulmonaire
Ozone (O3)
- Contribue indirectement - Irritations oculaires
à l’effet de serre
Particules en - Salissures des bâtiments - Altération de la fonction respiratoire
suspension - Retombées sur les - Propriétés mutagènes et cancérogènes
< 10 µm cultures
- Affecte le système nerveux, les fonctions
rénales, hépatiques et respiratoires
Métaux lourds - Retombées toxiques
- Effets toxiques à court et / ou à long
terme
- Irritations et diminution de la capacité
Composés
- Formation d’ozone et
Organiques respiratoire
gaz à effet de serre
Volatiles - Certains composés sont considérés comme
(indirect)
(COV) cancérogènes (par exemple le benzo(a)pyrène)
Effet de serre
L’effet de serre est un phénomène naturel qui permet à la Terre de retenir la chaleur
solaire dans l’atmosphère et de maintenir une température acceptable pour entretenir la
vie. Sans cela la température de la Terre serait d’environ -18 °C.
12
Unité 3 : L’utilisation des matières organiques et inorganiques
Pluies acides
• À l’état naturel, la pluie traversant l’atmosphère est légèrement acide (pH environ égal à 5). La
pollution atmosphérique peut rendre des pluies ordinaires des pluies acides (pH inférieur à 5).
• La principale cause des pluies acides est le rejet dans l’atmosphère de dioxyde d’azote
L’utilisation de(NO2) et deorganiques
matières dioxyde deetsoufre (SO2) paraules
inorganiques industries
niveau ou les voitures,
des ménages mais certaines
est accom-
conditions naturelles peuvent aussi rendre l’eau de pluie acide.
agnée de la production de déchets ménagers qui sont à l’origine de polluants dont les
• àAu
mpacts sont contact
trois de l’eau de pluie, le dioxyde de soufre et le dioxyde d’azote de la pollution
niveaux:
atmosphérique forment de l’acide sulfurique (H2SO4) et de l’acide nitrique (HNO3). C’est
Impacts surcel’environnement :
qui rend les pluies acides.
• Les déchets ménagers
• Ces pluies accumulés
endommagent dans des
surtout décharges publiques
les écosystèmes, non contrôlées
en particulier sont
la flore et les écosystèmes
aquatiques.
exposés à leur infiltration par les eaux de pluie et à des brûlages (incinérations non
contrôlées).
Couche d’ozone
• Conséquences : d’ozone est la partie de l’atmosphère située entre vingt et cinquante
• La couche
kilomètres d’altitude
Formation d’un(stratosphère).
lixiviat qui s’infiltre dans le sol le recevant et les eaux
• L’ozonesouterraines provoquant
de la stratosphère la destruction
absorbe de des
la plupart la faune et de
rayons la flore dudommageables
ultraviolets sol
(rayonsetUV-B) sur le plan biologique.
entraînant un déséquilibre des écosystèmes ainsi que la contamina-
• Sans l’action
tion desfiltrante de la couche
eaux souterraines ; d’ozone, les rayons UV-B pénétreraient librement
l’atmosphère et atteindraient la surface
Le brûlage de déchets ménagers est de laà Terre provoquant
l’origine des effets
de la libération néfastes liés
de gaz
à l’exposition excessive aux rayons. Les UV-B altèrent l’ADN et s’avèrent à ce titre
toxiques,
fortement polluant
mutagène sur l’environnement
les plantes et lesenanimaux.
causant un accroissement de l’ef-
fet dedeserre,
• Sous l’effet la diminution
polluants riches en de l’épaisseur
chlore, la couche ded’ozone
la couche d’ozone
subit et la
une détérioration d’où
formation
la diminution de pluies
de son acides.
épaisseur.
14
3
Unité 3 : L’utilisation des matières organiques et inorganiques
Pollution du sol :
Les principales origines de la pollution du sol :
• L’utilisation excessive des engrais et des pesticides dans le domaine agricole: elle
entraine l’accumulation des sels et des métaux lourds dans le sol ce qui peut la rendre
toxique pour divers êtres vivants.
• Les pluies acides : elle infiltrent dans le sol de grandes quantités d’acide sulfurique et
d’acide nitrique, ce qui augmente son acidité ;
• Les déchets ménagers et industriels : ils passent des canalisations des eaux usées
vers le sol et qui contiennent beaucoup de polluants tels que le lixiviat chargé de
métaux lourds et de microbes.
• Les produits radioactifs : qui sont retournés de l’air au sol par les pluies,ce qui entraine
la pollution du sol et l’accumulation de la radioactivité dans les maillons des chaines
alimentaires.
15
Résumé de cours
Chapitre 3 :
Les matières radioactives
et l’énergie nucléaire
16
1
Unité 3 : L’utilisation des matières organiques et inorganiques
• Toute la masse est concentrée dans le noyau, les électrons ayant une masse
négligeable.
• La masse atomique d’un atome est donc donnée par la masse du noyau, soit le nombre
de protons + le nombre de neutrons.
• Chaque atome possède un numéro atomique qui est donné par le nombre de protons.
17
Fiche
de révision 1 La radioactivité naturelle
et notions connexes
Définition de la radioactivité naturelle
• Il s’agit d’un phénomène naturel par lequel des noyaux atomiques instables se trans-
forment spontanément en d’autres atomes en émettant simultanément des parti-
cules de matière et de l’énergie.
• Notez que la radioactivité modifie la composition du noyau atomique et, par consé-
quent, la nature de l’atome.
• Pour quantifier la radioactivité d’une source radioactive, on mesure son activité,
c’est-à-dire le nombre de désintégrations qu’elle produit par unité de temps. Une
unité d’activité est le Becquerel, noté Bq. Un Becquerel correspond à une désinté-
gration par seconde, quelle que soit la nature de cette désintégration (alpha, bêta,
gamma, …).
• Le radon 222 peut être inhalé (poumons) ou ingéré s’il est dissous dans certaines
eaux minérales (activité de 10 Bq/L).
• Pour le carbone 14 et le potassium 40, ces éléments radioactifs sont ingérés, car
présents dans les aliments consommés. On parle de contamination lorsque les ra-
dioéléments sont absorbés par l’organisme et se désintègrent en son sein.
18
Unité 3 : L’utilisation des matières organiques et inorganiques
• Les différents types d’atomes d›un même élément qui se distinguent seulement par
leur nombre de neutrons s’appellent des isotopes.
• Les isotopes d’un même élément gardent en effet le même nombre de protons et
d›électrons. Ils possèdent aussi les mêmes propriétés chimiques.
• Ainsi, par exemple, deux isotopes du carbone que sont le carbone 12 (12C) et le car-
bone 14 (14C) comportent, pour le premier, 6 neutrons et pour le second, 8 neutrons.
• Le carbone 12 est stable. C’est celui que l’on a l’habitude d’appeler tout simplement
« carbone ». Quant au carbone 14, c’est un isotope radioactif - on le qualifie de fait de
« radionucléide » ou de « radio-isotope ».
• Si l’on observe un échantillon de matière radioactive, au bout d’un temps T1/2, cet
échantillon aura (par définition) perdu la moitié de sa matière, et il ne restera plus
que la moitié de la matière initiale. Mais au bout de deux fois ce temps, la perte de
matière supplémentaire ne porte plus que sur la moitié restante et non sur le total
initial ; au bout de deux fois T1/2 il restera donc la moitié de la moitié de la matière
initiale, c›est-à-dire le quart et ainsi de suite.
19
Fiche
de révision 2 La radioactivité artificielle
et ses domaines d’application
Découverte de la radioactivité artificielle
En 1934, en bombardant une feuille d’aluminium avec des noyaux d’hélium, Frédéric et Irène
Joliot Curie synthétisent un isotope radioactif du phosphore (Phosphore 30).
Alors que l’isotope naturel (Phosphore 31) est stable, le phosphore 30 a une faible durée de
vie, de quelques minutes. Il émet en se désintégrant une particule alors inconnue à l’époque,
le positon (ou positron, ou anti-électron).
Ces deux découvrent ainsi la radioactivité artificielle. De manière générale, la radioactivité
artificielle consiste à synthétiser des noyaux radioactifs de durées de vie trop courtes pour
exister dans la Nature. Souvent, ces radionucléides sont émetteurs de positons.
Utilisations des produits radioactifs
21
Fiche
de révision 4 Problématique des déchets
nucléaires
Classification des déchets nucléaires
Les déchets nucléaires sont classés, selon l’intensité de leur activité nucléaire et la durée de
cette activité, en quatre catégories :
Catégories
Leurs caractéristiques Leurs origines
des déchets
Radioactivité très faible et durée de Réacteurs nucléaires
Type TFA
vie courte (inférieure à 300 ans)
Radioactivité faible à moyenne et Laboratoires de recherche
Type A duré de vie courte (inférieure à 300 scientifique, hôpitaux et
ans) industries
Radioactivité faible et duré de vie Traitement de l’uranium dans
Type B
longue (supérieure à 300 ans) les stations nucléaires
Forte radioactivité et longue durée Déchets issus du cœur des
Type C
de vie réacteurs nucléaires
Nature des
déchets Procédés de leur gestion
nucléaires
- si leur âge est court, on les accumule dans des récipients en plastique
Déchets à ou en verre et on les laisse jusqu’à ce que leur radioactivité baisse au-
bas niveau de dessous du niveau normal, puis on les rejette dans la nature ;
radioactivité - si leur âge est long, on les soumet à un traitement chimique dans des
réservoirs pour diminuer le niveau de leur radioactivité.
- les déchets à moyenne radioactivité sont soumis à un emballage dans
des moules en acier ou en béton inoxydables, puis on les laisse jusqu’à
ce que leur radioactivité baisse à un niveau tolérable qui permet de les
Déchets à évacuer dans la nature ;
haut niveau de - les déchets à forte radioactivité et dangereux sont soumis à une fusion
radioactivité avec des matières de verre pour limiter la possibilité de leur réaction
avec le milieu naturel, puis enterrés dans des endroits sécurisés et
stables géologiquement et hydrologiquement pour empêcher toute
diffusion de la radioactivité.
22
Résumé de cours
Chapitre 4 :
Le contrôle de la qualité et de la salubrité
des milieux naturels
23
Fiche
de révision 1 Le contrôle de la qualité
des milieux aquatiques
Le contrôle de la qualité des milieux aquatiques reposent sur l’exploitation de deux types de
critères : des critères physicochimiques et des critères biologiques
Les critères physicochimiques.
Ces critères se basent sur la quantité d’oxygène dissous dans l’eau :
Critère de DBO5 : ou la demande biologique en oxygène pendant 5 jours: c’est la quantité
d’oxygène nécessaire pour la dégradation de la matière organique contenue dans l’eau
par les bactéries pendant 5 jours, à une température de 20° et dans l’obscurité.
Critère de DCO : ou demande chimique en oxygène; c’est la quantité d’oxygène nécessaire
pour oxyder chimiquement tous les produits oxydables contenus dans l’eau dans les
conditions précitées (produits dégradés par les bactéries en présence d’oxygène).
2DBO5 + DCO
Critère de la matière oxydable MO : MO =
2
• Autres critères physiques : la couleur, le goôt, l’odeur, le PH et la température ;
• La concentration de quelques constituants chimiques tels que : NH4 , NO2 , NO.
Le tableau ci-dessous présente les valeurs qui caractérisent le degrés de qualité des eaux :
PH 6,5 73 83 93 >10
D’après le tableau, on remarque que plus le DBO5 et le DCO sont grands, plus l’eau est mauvaise.
Elle se fait en se basant sur la diversité des êtres vivants qui peuplent le sol. qui constitue
un indicateur de la qualité du sol: cette biodiversité est estimée grâce au coefficient
biologique de la qualité du sol IBQS.
25
Exercices
Restitution des connaissances
Exercice 1
Définissez les notions suivantes :
Lixiviat - Fertilisant organique. - Effet de serre. - Eutrophisation.
Exercice 2
Pour chacune des propositions numérotées de 1 à 4, une seule suggestion est correcte.
Recopiez les couples (1 ; ...) (2 ; ...) (3 ; ...) (4 ;...) et écrivez dans chaque couple la lettre cor-
respondante à la suggestion correcte.
1- L’effet de serre est le résultat de la pollution de l’air par :
a. les rayonnements radioactifs. b. le méthane (CH4).
c. l’azote N2. d. l’hydrogène H2.
Exercice 3
Reliez chaque élément du groupe 1 à la définition qui lui convient du groupe 2. Recopiez les
couples (1 ;...) ; (2 ;...) ; (3 ;...) ; (4 ;...) et adressez à chaque numéro la lettre correspondante.
Groupe 1: Groupe 2 :
1- DB05 a- indicateur de l’état du sol basé sur le peuplement des macro-invertébrés.
2- IB b- indicateur qui exprime la demande en oxygène nécessaire pour l’oxydation biolo-
gique de la matière organique dans un litre d’eau pendant cinq jours en obscurité.
3- IBQS c- indicateur qui exprime la demande en oxygène nécessaire pour l’oxydation
chimique de la matière organique dans un litre d’eau.
4- DCO d- indicateur d’estimation de la pollution des eaux basé sur son peuplement
26 en invertébrés aquatiques.
Unité 3 : L’utilisation des matières organiques et inorganiques
Partie 2
Exercice 4
Pour chacune des données numérotées de 1 à 4, une seule pro- position est correcte.
Recopiez les couples suivants, et choisissez pour chaque couple la lettre correspondante
à la proposition correcte. (1 ;...) ; (2 ;...) ; (3 ;...) ; (4 ;...).
1.L’infiltration du lixiviat dans le sol provoque :
a- la production du méthane. b- l’effet de serre.
c- les pluies acides. d- la pollution des nappes phréatiques.
2.Le tri des déchets est une opération qui se déroule selon les étapes suivantes :
E1 : transport des colis de déchets triés vers les unités de recyclage.
E2 : collecte des déchets.
E3 : tri des déchets à la mai- son.
E4 : déchargement des dé- chets au niveau des centres de tri.
E5 : tri au niveau des centres de tri.
La succession de ces étapes est:
a-E3→E2→E4→E5 →E1 b-E3→E5→E4→E1→E2 c- E3→ E4→ E1→E2→E3 d-E3→E1→E2 →E5→E4
3. L’augmentation de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre résulte
de l’utilisation de l’énergie : a- éolienne. b- fossile. c- géothermique. d- L’hydraulique.
4. Le contrôle de la qualité des milieux aquatiques se base sur :
a- l’indice biotique IBQS, b- les indices DCO et DBO5.
c- la concentration du méthane. d- la densité de la macroflore.
Exercice 5
Recopiez le numéro de chacune des propositions suivantes, puis écrivez «vrai» ou «faux» .
1. La désintégration des noyaux atomiques des substances radioactives s’accompagne par
la production d’une énergie exploitable.
2. Les activités agricoles et industrielles excessives participent à la stabilité du taux at-
mosphérique du dioxyde de carbone.
3. Les pluies acides résultent de l’augmentation du taux des oxydes d’azote et des oxydes
de soufre dans l’atmosphère.
4. L’amincissement de la couche d’ozone résulte de la réaction de l’ozone avec le dioxyde
de carbone.
5. Le biogaz résulte de l’oxydation des déchets organiques en anaérobie sous l’action des
microorganismes.
6. Les pluies acides résultent de l’interaction de l’eau atmosphérique avec le complexe CFC.
7. L’amincissement de la couche d’ozone résulte de l’interaction des oxydes du soufre
avec les molécules d’ozone.
8. La demi-vie est le temps au bout duquel toute la matière radioactive est désintégrée.
Exercice 6
Citez :
1. Deux domaines d’utilisation des substances radioactives.
2. Deux procédures permettant la valorisation de la matière organique des déchets ménagers
27
Exercices
Raisonnement et communication
Exercice 1
La baie d’Agadir s’ouvre sur la plaine de Souss au sud du Maroc, où s’est développée
une agriculture moderne de type industriel. Pour accroître le rendement et protéger les
cultures, cette apiculture a été accompagnée d’une utilisation excessive des pesticides.
Ces pesticides ont des effets néfastes sur la santé humaine et environnementale.
Afin d’évaluer le niveau de contamination par les pesticides dans les écosystèmes de la
baie d’Agadir, des chercheurs ont réalisé des analyses chimiques sur des échantillons d’eau
prélevés de deux stations S1 et S2 (document 1) durant les années 2009 et 2010. Les résul-
tats de ces analyses sont présentés dans les graphiques du document 2.
Remarque : l’année 2010 a connu des précipitations importantes qui ont favorisé une
activité agricole intense.
document 1 document 2
document 3
2. En vous basant sur le document 3, Comparez la concentration de pesticide enregistrée
dans les eaux à celle enregistrée dans les tissus du mollusque bivalve durant l’été et
l’automne de l’année 2010, puis expliquez la différence observée.
29
Exercices
Exercice 2
La région de M’nasra dans les environs de Kénitra est connue par une activité agricole
importante surtout l’élevage des bovins et des cultures sur des sols fertilisés par le fu-
mier des bovins riche en ammoniac NH+ 4 avec un volume estimé à 80.106 m . Les eaux
3
document 1
normes d’eau
Les puis Les paramètres P1 P2 P3 P4
potable
Ammoniac NH+4 en mg/L 0,00 0,00 0,28 0,00 ≤ 0,5mg/L
Nitrites NO-2 en mg/L 0,007 0,003 0,004 0,002 ≤ 0,1mg/L
Nitrates NO-3 en mg/L 26,16 107,76 114,47 198,46 ≤ 50mg/L
Nombre des CF dans
380 57 120 0 0
100mL
Nombre des SF dans 100mL 1250x103 8x103 5,8x103 2,5x103 0
30
Unité 3 : L’utilisation des matières organiques et inorganiques
document 3
document 1
document 2
32
Unité 3 : L’utilisation des matières organiques et inorganiques
Métaux lourds Hg Pb Cd
Concentration dans les organes d’Aiguille de Sebou (ug/gPf*) 0.58 0.51 0.16
Concentration normales selon OMS (pg/g Pf) 0.5 0.4 0.1
33
Exercices
Exercice 4
Dans la région de Taourirt – Zaio, le fleuve de la Moulouya est af fecté par les rejets do-
mestiques et par l’activité industrielle. Pour mettre en évidence l’impact de ces actions sur
les eaux de la Mou- louya, on propose les données suivantes :
Oued Za (avec ses affluents : oued Al-Kariyane et oued Et-tyour) est l’un des principaux
affluents de la Moulouya de la région de Taourirt. La démographie croissante et le déve-
loppement continu du secteur industriel ont un impact direct sur les cours d’eau d’oued Za.
Dans le but d’évaluer la qualité de ces eaux, une étude a été menée en 2010 au niveau de
trois stations :
Le document 1 montre la localisation d’oued Za et ses affluents et des trois stations d’étude
(la station 1 est considérée comme station de référence). Le document 2 présente les résul-
tats de mesure de quatre critères de la qualité des eaux des trois stations. Le document 3
donne des informations sur la nature des activités industrielles dans la région de Taourirt
et sur l’état de sa station d’épuration.
document 1
document 2
34
Unité 3 : L’utilisation des matières organiques et inorganiques
...Le secteur industriel de Taourirt renferme 75 unités industrielles dont 67 sont des
conserveries d’olives. Il génère 2321 m3/an de déchets qui sont déversés sans trai-
tement préalable dans Oued Al-Kariyane. Les eaux usées de la ville de Taourirt sont
déversées dans oued Et-tyuor, seuls 65% de ces eaux sont traitées au niveau de la
station d’épuration depuis 2005, mais son efficacité et son rendement ont chuté du
fait de la croissance du volume des rejets de l’industrie d’olives et des conserveries
(poisson, olives, abricot...) document 3
1. En exploitant les documents 1, 2 et 3 :
a - Comparez les valeurs des mesures réalisées dans les stations 2 et 3 aux valeurs de la
station 1.
b -Expliquez les résultats enregistrés dans la station 2 en précisant son impact sur les eaux
du fleuve Moulouya.
La zone industrielle de la ville de Zaio renferme une usine de sucrerie qui déverse ses
rejets industriels, constitués principalement de matière organique et chimique, directe-
ment dans oued Sebra (affluent de Moulouya). Cet oued reçoit aussi les rejets domes-
tiques de la ville de Zaio.
En 2011 les rives de la Moulouya de la région ont jeté des tonnes de poissons morts.
Pour déterminer la cause de la mort de ces poissons, une analyse d’échantillons d’eau
(juillet 2011) a été réalisée dans trois stations S1, S2 et S3 représentées sur la carte du
document 4 (la station S1 est considérée comme station de référence). Le document 5
présente les résultats de cette analyse.
document 4
Exercice 2
( l, b); (2 , c) ; (3 , a) ; (4 , d)
Exercice 3
(1 ;b) ; (2 ;d) ; (3 ;a) ; (4 ;c)
Exercice 4
(1, d) ; (2 , a); (3 , b) ; (4 , b)
Exercice 5
1-Vrai 2-Faux 3-Faux 4-Faux 5-vrai 6-faux 7-vrai 8-faux
Exercice 6
1- Diagnostic des maladies : domaine médical.
- Production de l’énergie : station nucléaire.
- Stérilisation des aliments.
2- Incinération - Production du biogaz - Compostage
36
Unité 3 : L’utilisation des matières organiques et inorganiques
Raisonnement et communication
Exercice 1
1.a- Description correcte,à titre d’exemple :
- En 2009 cm constate une légère augmentation de la pollution des eaux de la baie d
Agadir au niveau de la station S1 par les pesticides dont leur concentration ne dé-
passe pas 50ng/L...
- En 2010 la pollution des eaux de la baie d’Agadir par les pesticides au niveau de la
station SI a subit une augmentation importante avec un maximum au printemps qui
dépasse 300ng/L puis elle a diminuée durant l’été et l’automne pour atteindre une
concentration
1.b- Comparaison : le degré de la pollution des eaux de la station SI est plus élevé que celui
de la station S2 durant toute l’année 2010.
Explication : La station SI se situe au voisinage de la zone agricole et vue l'utilisation
excessive des pesticides et les précipitations importantes qu’a connues cette région,
les eaux d’oued massa se trouve chargées de pesticides, ce qui augmente le degré de
pollution des
2. Comparaison : la concentration des pesticides enregistrée dans les tissus du mollusque
bivalve est plus élevée que celle enregistrée dans les eaux de la plage d’Anza durant le
printemps et l’été de l’année 2010
Explication : Le mollusque bivalve se nourrit par filtration des eaux de mer ce qui en-
traine l’accumulation des pesticides dans ses tissus (bioaccumulation)
3.a- Le traitement le plus efficace durant la période 1 : l’utilisation de pesticide chimique
(DDT) → diminution rapide du nombre des cochenilles en comparaison avec la lutte
biologique
- Le traitement le plus efficace durant la période2 : la lutte biologique
→ le nombre des cochenilles continu de diminuer avec le temps par contre dans le cas
de traitement par pesticide on observe une augmentation du nombre de cochenilles
au cours de la période 2 malgré l’utilisation de DDT
3.a- Explication : L’augmentation du nombre de cochenilles au cours de la période 2 malgré
l’utilisation de la DDT. est expliquée par le développement des cochenilles d’une résis-
tance contre DDT.
4. Le traitement convenable pour traiter les orangers et préserver les écosystèmes au
niveau de la baie d'Agadir est :
la lune biologique qui permet la continuité de l’élimination des cochenilles sans polluer
l’environnement.
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Corrigé des exercices
Exercice 2
1. Comparaison : La concentration du nitrate dans l’eau du puits P1 est inférieure à celle de
la norme d’eau potable alors que cette concentration est supérieure à la norme dans les
autres puits .
- Dans les eaux des puits P1, P2 et P3 le nombre des conformes fécaux dépasse la norme
d’eau potable, alors que les eaux du puits P4 restent dans la norme (absence des
coliformes fécaux).
- Dans les eaux des quatre puits le nombre des streptocoques fécaux dépasse la norme
d’eau potable
Déduction : les eaux des quatre puits étudiés sont polluées donc imbuvables par l’homme
(non potable)
2 Calcul du rapport CF/SF :
P1 → 0.0003 P2 → 0,006 P3 → 0,02 P4 → 0
Déduction : le rapport calculé pour les quatre puits est inférieur à 0,7 ce qui juge l’origine
animale (et non humain) des CF et SF détectées dans les eaux des puits étudiés
3 Explication de la pollution des eaux souterraines de la région M’nasra :
Utilisation intensive du fumier des bovins → enrichissement du sol par l’ammoniac→trans-
formation de l’ammoniac en nitrate au niveau du sol →infiltration du nitrate sous l’action
des eaux de pluies vers les eaux souterraines → augmentation de la concen- tration du
nitrate et pollution des eaux souterraines de M’nasra
4 Description de la variation de la teneur en nitrate des eaux souterraines en fonction
des pratiques agricoles
- Dans le sol non cultivé et le sol cultivé en rotation avec la féve role, la concentration
en nitrates des eaux souterraines est inférieure à 50mg/L (reste dans la norme de
portabilité)
L’utilisation des matières organiques et inorganiques
- La fertilisation du sol par le fumier des bovins engendre une forte augmentation de
la teneur en nitrate des eaux souterraines qui atteint 120 mg/L (dépasse la norme de
portabilité)
- L’arrêt de l’utilisation du fumier de bovins dans la fertilisation de sol est accompagné
par une diminution progressive de la teneur en nitrate des eaux souterraines qui se
rapproche de la norme de portabilité
Proposition d’une solution appropriée pour l’amélioration de la qualité des eaux sou-
terraines de M’nasra :
La culture de la fève en alternance avec d’autres cultures et la rationalisation de fertili-
sation du fumier des bovins comme fertilisant du sol de la région M’nasra.
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Unité 3 : L’utilisation des matières organiques et inorganiques
Exercice 3
1. De 1992 à 1994, on observe une forte augmentation de la productivité annuelle des An-
guillules, elle passe de 40 t à environ 83 t
- De 1994 à 1997 on enregistre une forte diminution de la productivité annuelle des An-
guilles, elle atteint 20 t;
- À partir de 1997, on observe une stabilité relative de la productivité annuelle des an-
guilles dans une valeur de 20 t à 30 t
Explication :
On explique l’augmentation des concentrations des métaux lourds par rapport aux
concentrations normales définies par l’OMS par le fait que ce poisson vit dans des eaux
contaminées par des polluants résultants d’activités industrielles.
- Traitement des eaux usées générées par les activités industrielles avant de les déver-
ser dans le fleuve de Sebou
Exercice 4
1. a- Par rapport à la station 1 (référence), les résultats de mesure relevés au niveau des
stations 2 et 3 sont plus élevés sauf le taux d’O2 dissout dans l’eau qui est plus faible
b- La station 2 se situe dans le croisement d’oued Al-Kariyane (qui reçoit les rejets in-
dustriels notamment l’industrie d’olives) et oued Et-Tyuor qui reçoit les eaux usées de
la ville de Taourirt → Chute de l’efficacité et du rendement de la station d’épuration
du fait de la croissance du volume des rejets industriels → Réception d’oued Za d’une
grande quantité de matières organiques et chimiques → Diminution du taux d’O2 dis-
sout dans l’eau, et augmentation du DBO5, et la concentration des matières en sus-
pension et des produits chimiques (NH+4) → Déversement des eaux polluées d’oued
Za dans la Moulouya → Pollution des eaux de la Moulouya.
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Corrigé des exercices
2. Par rapport à la station S1, on note au niveau de S2 et S3 une diminution du taux d’O2
dissout dans l’eau, et une augmentation du DBO5, et de la concentration de la matière
en suspension, d’où la pollution des eaux au niveau de S2 et S3
- La diminution du taux d’oxygène dissout dans l’eau est la cause de la mort des poissons
- Traitement des rejets industriels et des rejets domestiques avant de les déverser
dans la Moulouya.
- Installation des décharges et des stations de traitement des re- jets industriels.
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Association CHARIF AL IDRISSI
POUR LE SOUTIEN SCOLAIRE
ET LE DEVELOPPEMENT CULTUREL ET SOCIAL