Ce document décrit les différentes fonctions que peuvent avoir les incipits de romans, notamment donner des codes de lecture, informer le lecteur, le lancer directement dans l'action ou le captiver dès le début.
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Ce document décrit les différentes fonctions que peuvent avoir les incipits de romans, notamment donner des codes de lecture, informer le lecteur, le lancer directement dans l'action ou le captiver dès le début.
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Synthèse
(séquence
1)
Les
fonctions
des
incipit
Les
incipit
de
romans
peuvent
avoir
plusieurs
fonctions
:
! Donner
des
codes
de
lecture
L’incipit
définit
le
genre
dans
lequel
s’inscrit
le
roman
et
les
procédés
narratifs
choisis
(focalisations,
rythmes
du
récit,
description,
etc.).
Créant
ainsi
un
horizon
d’attente,
l’auteur
noue
avec
le
lecteur
ce
que
l’on
appelle
un
«
pacte
de
lecture
».
Ex
:
Dans
Germinal,
Zola
offre
une
lecture
à
la
fois
réaliste
et
symbolique
du
roman.
Tous
les
thèmes
développés
dans
le
livre
(face
à
face
du
héros
avec
la
mine
(=
dualité
monde
ouvrier
/
Capitalisme
qui
dévore
les
hommes)
;
révolte
en
germe
(arrivée
en
mars,
mois
de
la
germination
-‐))
sont
déjà
mis
en
place
dès
le
début
du
roman.
!
Informer
(incipit
informatif)
Repoussant
le
moment
d’entrer
dans
le
récit,
l’incipit
plante
le
décor
de
l’histoire
–
le
lieu,
mais
aussi
les
contextes
historique,
politique
et
social
–
et
décrit
précisément
les
personnages.
Il
suscite
l’intérêt,
provoque
la
curiosité
du
lecteur.
Certains
incipit
viennent
cependant
contredire
cette
affirmation
Ex
:
…………………………………………………………………………………………………………………
Le
«
héros
»
du
roman
se
reconnaît
à
l’importance
de
ses
apparitions,
de
ses
actions,
à
son
caractère
exceptionnel.
Souvent
désigné
explicitement
comme
le
personnage
principal,
il
apparaît
sous
des
traits
codifiés
(Ex
:
Dans
La
Princesse
de
Clèves,
l’héroïne
n’apparaît
pas
tout
de
suite
mais
elle
appartient
bien
à
l’aristocratie
décrite
au
début
du
livre
;
dans
Germinal,
le
narrateur
nous
présente
le
héros
de
manière
indéterminée
:
«
un
homme
».
Toutefois,
son
identité
se
précise
progressivement
puisque
l’on
sait
qu’il
s’agit
d’un
ouvrier
«
sans
travail
et
sans
gîte
»
qui
vient
à
Montsou
pour
chercher
du
travail.
Seuls
deux
incipit
se
démarquent
des
deux
autres
par
leur
originalité
:
Jacques
le
Fataliste
de
Diderot
et
La
Modification
de
Michel
Butor.
! Rentrer
dans
l’action
(incipit
in
medias
res,
«
au
milieu
des
choses
»)
Le
lecteur
est
lancé
directement
dans
l’action,
sans
aucune
information.
C’est
le
cas
de
Germinal
et
de
La
Modification.
! Captiver,
séduire
le
lecteur
en
le
déconcertant,
en
l’interrogeant,
en
le
séduisant
par
une
écriture
agréable
ou
bien
en
par
l’utilisation
d’un
ton
plaisant
ou
dramatique.
L’incipit
est
une
étape
clef
du
roman.
Il
convient
de
la
soigner.
En
règle
générale,
le
début
de
roman
a
été
écrit
et
réécrit
par
l’auteur.