Memoire William
Memoire William
Memoire William
Introduction
Le français n’est ni une langue facile, ni une langue difficile. C'est une langue vivante, une langue
d’aujourd’hui, présente dans les médias, parlée par des êtres humains qui communiquent,
s'aiment, se disputent, écrivent, commercent, négocient, voyagent entre autre. La langue est un
instrument de communication. L’enseignement du lexique versus vocabulaire est alors
d’apprendre aux élèves à saisir avant tout les actes de communication, la capacité d’utiliser d’une
façon créatrice les moyens linguistiques pour satisfaire les besoins de communication. Il ne
consiste pas seulement à augmenter le volume du bagage lexical d’un apprenant, mais aussi la
profondeur de la connaissance qui débouche sur l’analyse grammaticale et qui englobe toutes les
facettes de la compétence lexicale. Les items lexicaux doivent être choisis prioritairement pour
leur fréquence, leur utilité et leur disponibilité dans les situations de la vie courante et être saisis
en contexte.
Cette expérience nous a été très profitable en ce qu'elle nous a permis de comprendre à quel point
les apprenants de l’école secondaire de Muatala ressentent la nécessité d'un enseignement
systématique du lexique/vocabulaire et à quelles difficultés ils se heurtent. Notre travail aura
donc pour objectif d’inciter des enseignants à jeter un regard sur les descriptions théoriques les
plus répandues du lexique, de la connaissance lexicale et de l’enseignement/apprentissage du
lexique/vocabulaire.
nous voyons alors qu'une bonne acquisition du lexique/vocabulaire permet d'explorer la langue
dans toute sa profondeur, dans ses aspects pragmatiques aussi bien que linguistiques. Apprendre
une langue, c'est essentiellement apprendre le lexique/vocabulaire de cette langue.
Notre mémoire se compose de trois chapitres. Dans le premier chapitre, nous présenterons le
cadre théorique de l’enseignement du lexique/vocabulaire intégré dans l’enseignement de la
langue : le concept du terme lexique /vocabulaire, un aperçu général de la didactique de
5
Dans le dernier chapitre, analyse et interprétation de données ; nous allons envisager les résultats
de l’enquête faite à l’école Secondaire de Muatala sur le problème en étude. Nous présenterons le
modèle de quelques fiches pédagogiques dans l’enseignement du lexique/vocabulaire et quelques
conseils pour apprendre une langue. Finalement nous apporterons les propositions envisageables ;
sur les démarches méthodologiques pour améliorer l’enseignement du français ainsi que sur les
suggestions d’amélioration et de perfectionnement de l’aptitude linguistique des enseignants dans
l’enseignement du lexique/vocabulaire. Pour réaliser notre travail de recherche, nous utilisons les
deux méthodologies de recherche principales suivantes :
Pour aboutir aux visées de cette étude, nous nous sommes appuyés sur la recherche explicative
en vue d’exposer la pertinence du lexique/vocabulaire et ses effets dans l’enseignement du FLE.
En plus, l’appropriation à la recherche bibliographique nous a été utile pour le recueil
d’informations à propos de notre sujet d’étude et la formulation de bases théoriques.
Pour ce qui est de méthodologies de recueil de donnés, nous nous sommes appuyés sur
l’observation directe et l’enquête par questionnaire. Ces deux techniques, ont été, à notre avis,
propices à la réussite d’informations indispensables pour notre recherche.
Les constats en classe de FLE pendant notre stage de PP III nous ont orientés à la recherche
d’outils méthodologiques pour l’enseignement du lexique/vocabulaire. Assurément, nous
espérons que cette recherche contribue pour le traitement didactique et enfin, nous espérons vos
contributions et critiques, pour l’amélioration de ce travail.
6
Thème
La recherche que nous envisageons entreprendre est subordonnée au thème :
L’enseignement/apprentissage du Lexique versus vocabulaire en Contexte du FLE :
Etude de cas en onzième (11eme/A3) classe à l’école Secondaire de Muatala
(Nampula /Mozambique), 2013.
Justification
Pendant nos stages, nous avons eu l’occasion d’observer certaines leçons de
l’enseignement/apprentissage du FLE, alors nous y avons pris goût. Il devient alors intéressant
d’observer l’enseignement/apprentissage, de réfléchir à des problèmes rencontrés lors de
pratiques de classe.
Il est clair que de nombreux problèmes ont surgi, divers et variés, couvrant différents domaines et
qui auraient pu constituer des sujets de mémoire. Pour citer quelques exemples : l’enseignement
de la grammaire est très intéressant, car la conceptualisation prônée par l’approche
communicative devient difficile à mettre en pratique, les règles de base étant connues bien que
pas toujours appliquées ; la remédiation aux erreurs fossilisées nous semble aussi pertinente ; le
travail sur les genres de texte devrait occuper plus de place que cela se fait dans la pratique ; la
correction phonétique que les enseignants ont tendance à abandonner passé un certain niveau,
entre autres.
Nous avons souhaité traiter dans ce projet un aspect précis de la langue qu’est le lexique pour
deux raisons:
La première relève de la conscience que nous avons de l’importance du lexique dans
l’apprentissage d’une langue étrangère. Car le lexique constitue un noyau dur aussi bien dans
la production que dans la compréhension d’une langue.
La faiblesse de l’étendue du lexique compris, enregistré, et mémorisé est une cause essentielle de
l’échec scolaire, par ses retentissements graves sur les difficultés de production langagière orale
et écrite, et parce que c’est une des causes des difficultés de lecture. (GRIMALDI, 2008 :25)
Il s’agit donc d’un aspect essentiel dans la réflexion sur l’enseignement/apprentissage du lexique,
si les mots sont enseignés dans une manière isolé, ce la est une cause de blocage dans production
langagière des apprenants, d’une autre part constitueront un blocage de compréhension dans
l’échange communicatif, une fois ils ne sauront pas capables de les employés dans le situation de
communication.
Par ailleurs, l'apprentissage d'un mot d'une langue étrangère ne se limite pas simplement à
connaître sa forme et ses significations mais encore à apprendre plein d'éléments importants qui
le concerne tels que des mots de même famille, ses possibilités d'associations avec d'autres mots,
ses constructions syntaxiques, des réseaux lexicaux dont il est un adhérent dans le discours,
connaissance de ses références qui sont dans certains cas trop loin de l'environnement de vie des
apprenants (traits culturels des mots), sa valeur stylistique etc.
8
Dans la perspectives d’obtenir les meilleurs solutions possibles, nous espérons que, nos
recherches visent la conception des actions en contexte environnant l’apprenant, permettant un
apprentissage du lexique, c’est-à-dire favorisant la compréhension, la mémorisation et le
réemploi des connaissances lexicales, afin de mettre en place un environnement favorisant le
développement des compétences lexicales de l’apprenant, c’est-à-dire l’acquisition de savoirs et
savoir-faire lexicaux.
Présentation de Problème
La présente constatation fonde la réflexion sur l’enseignement du lexique à l’école secondaire de
Muatala. Nous constatons que l’enseignement du lexique dans à l’école secondaire de Muatala,
quel que soit le niveau d’enseignement de 11 emeA /3, le lexique retient très peu l’attention des
enseignants du FLE. . Au cours de notre descente au terrain (aux écoles secondaires) nous avons
constatés à des multiples difficultés de l’enseignement de FLE dans lesquelles nous ne pouvons
pas entrés en détail car il y a eu une, qui nous a beaucoup préoccupé, celle de l’enseignement du
lexique/vocabulaire, laquelle vous verrez en détail dans ce travail. A l’école secondaire de
Muatala surtout 11eme A/3, l’enseignement du lexique/vocabulaire se limite généralement à la
compréhension du lexique, et n’apporte pas le lexique/vocabulaire dans le contexte. Pour ces
enseignants l’essentiel est de garantir la fixation des connaissances chez les apprenants.
Au cours des différentes méthodologies du FLE, depuis la grammaire- traduction jusqu’à l’approche
communicative, l’apprentissage du lexique a été traité inégalement. Il n’y a pas eu de méthode
d’enseignement/apprentissage précise et adaptée aux difficultés du lexique. En effet, le lexique reste
souvent à la charge de l’apprenant, et ne répond pas aux besoins de ce dernier, notamment parce que l’usage
En partant des idées de ces deux auteurs cité ci-haut, nous dirons que dans l’école secondaire de
Muatala, le constat est semblable ; les tâches proposées dans l’enseignement du lexique se
limitent généralement à la compréhension du lexique, et elles n’apportent pas le lexique dans le
contexte, c’est-à-dire les enseignants se limitent à traduire les mots en pensant qu’ils les
enseignent en contexte. Partant de ces constatations sur cet enseignement, nous a beaucoup
préoccupés en se posant des multiples et diverses questions à propos de l’enseignement de
9
lexique en générale. C’est à partir de ces constatations relevées ci-haut, que, nous sommes
arrivés à nous poser la question :
Comment pouvons-nous enseigner et consolider le lexique acquis et l’installer de façon qu’il
soit disponible chez l’apprenant lors de l’enseignement/apprentissage d’une langue étrangère,
cas du FLE ?
A cet apprentissage ne peut se satisfaire d’une présentation faite à la légère, sans lien ou
progression pédagogique. Il doit être enseigné afin de permettre à l’apprenant une mémorisation,
une reconnaissance, un accès et un réemploi.
Objectifs
Objectif général :
Analyser le type d’enseignement /apprentissage du lexique/vocabulaire dans le contexte
du FLE à l’école secondaire de Muatala.
Objectifs spécifiques :
Identifier les difficultés qui poussent les enseignants à ne pas privilégier la consolidation
du lexique/vocabulaire chez l’apprenant en contexte.
Hypothèses
10
La question du lexique est une préoccupation importante pour un enseignant de langue. Car si
parler c'est autre chose que communiquer une information, alors il faut beaucoup de lexique. Pour
essayer de consolider le lexique acquis de façon qu’il soit disponible. Nous avons formulé les
hypothèses telles que :
L’enseignement des mots pris dans une manière organisée, structurée, où le mot ne s’égare
pas comme un objet mal identifié permet de situer la consolidation des mots dans un réseau
morphologique ou dans un réseau de sens soutenu par des mots déjà connus ;
Une relance pratique régulière de ces mots en contexte, permet leur utilisation dans diverses
exercices lexicales où ils seront mis en scène de façon diverse ;
CHAPITRE I
11
REFERENCES THEORIQUES
Les références théoriques sont des bases sur lesquelles, les travaux seront inspirés et qu'ils
appuieront les pensées et les conclusions de la recherche elle-même. Dans cette partie nous allons
mettre en scène les différentes approches conceptuelles des principaux mots et faire référence sur
les différentes théories des auteurs qui ont parlé sur le même thème. Alors combe à nous de
conceptualiser les termes basiques qui composent notre thème de recherche.
1.1. Le Lexique :
Le terme lexique (du grec «lexis », « mot ») signifie pour WAGNER (1967 : 17) « L’ensemble
des mots au moyen desquels les membres d’une communauté linguistique communiquent entre
eux. »
En partant de cette citation, nous constatons que le lexique constitue le point de départ d’une
communication, il constitue aussi, donc, la source commune à partir laquelle les individus,
parlants la même langue, puisent les mots ou les unités lexicales, afin de les utiliser pour des fins
communicatives. Pourtant la maîtrise d’une langue passe par le fait de s’approprier son lexique,
sa grammaire et de savoir placer les actes de paroles dans les contextes appropriés, en effet s’il
est important de maîtriser une langue pour pouvoir communiquer, il est essentiel d’avoir une
bonne connaissance du lexique.
Une personne qui apprend sa langue maternelle intériorise sa structure intuitivement à force de
l’entendre. Lorsqu’il entend un mot, il l’entend dans un contexte bien particulier. Donc, il
n’intériorise pas seulement le mot mais aussi la situation de communication dans laquelle ce mot
a été prononcé. Il apprend quand, où, avec qui il prononce tel ou tel autre mot. Ainsi,
l’appropriation du lexique passe par le fait de s’approprier le mot et son usage.
Dans le cadre de l’enseignement, nous pouvons dire que le lexique est le fondement de
l’acquisition d’une langue étrangère autour duquel s’organise la syntaxe et, plus tard la
morphosyntaxe par le fait qu’il est le premier vecteur d’information, et qu’il contribue à donner
rapidement aux apprenants l’accès à la communication. Le lexique occupe une place centrale
dans la langue. Plusieurs auteurs ont d’ailleurs très bien isolé la spécificité du lexique par rapport
à la grammaire.
12
« La grammaire d'une langue est faite d'un ensemble limité de règles, mais une personne est
improbable de courir jamais hors de mots pour apprendre » (Schmitt, 2000:4). 1
Nous comprenons par la que la connaissance approfondie du système des mots est une condition
préalable pour une communication efficace, or pour communiquer il ne suffit pas de connaître
des mots mais plutôt de les utilisés dans le contexte pour qu’ils aient un sens ou porter une
signification. Alors l’effet d’énumérer ou de mettre une liste des mots au tableau ne signifie pas
enseigner le lexique dans le contexte enfin que de pouvoir le construire chez l’apprenant lors de
l’enseignement/apprentissage en classe du FLE.
Nous parvenons à comprendre que ce type du lexique construit des mots qu’une personne
n’utilise pas régulièrement mais qu’elle est capable d’utiliser et de comprendre si cela est
nécessaire. En Outre ce type de lexique apporte chez l’apprenant des connaissances de mots
qu’ils utilisent dans leurs échanges communicatifs, en augmentant au plus grand nombre possible
de mots, qu’ils puissent comprendre et connaître leurs formes et leur sens d’emploi.
Nous comprenons que ce lexique cible aussi l’enrichissement des mots employés par des
apprenants dans ses propres communications. Certes, ce type de lexique permet la réalisation des
actes de parole et l’usage des mots qui conviennent dans la production de son propre discours.
1
N.T: The grammar of a language is made of a limited set of rules, but a person is unlikely to ever run out of words
to learn (Schmitt, 2000:4).
13
Nous notons aussi qu’en effet que ce type du lexique se rapporte à l’ensemble des mots qu’une
personne utilise pour ses fins propres dans la communication spécifique.
Le lexique est l’ensemble indéterminé des éléments signifiants d’une langue, constitué d’unités
virtuelles, les lexèmes; on parle également de lexique lorsque plusieurs mots sont regroupés dans
un recueil. (Galisson, Coste [dir.] 1976)
Le terme du vocabulaire présente, dans sa part, l’ensemble des mots qu’un locuteur donné
puisent de son lexique individuel, afin de les employer dans une communication spécifique. Ce
qui fait que le vocabulaire est la réalisation d’une partie précise du lexique individuel. (Picoche,
1987 : 44)
Cela montre que le vocabulaire fait partie du lexique, et qui est des mots effectivement employés
par le locuteur dans un acte de parole précis ou dans une situation donnée. Ces deux termes sont
indissociables car ils cheminent ensembles du fait que le vocabulaire est la réalisation du lexique.
C’est-à-dire le lexique transcende les vocabulaires mais il n'est accessible que par eux, un
vocabulaire suppose l'existence du lexique dont il est un échantillon.
14
Dans le Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, (Cuq, 2003 : 246)
nous dit que : du point de vue linguistique, le vocabulaire renvoie au discours, alors que le
lexique renvoie à la langue.
Ces concepts nous montrent que les deux termes sont différents, mais également liés. En effet, les
lexèmes, unités virtuelles du lexique, deviennent des vocables ou mots lorsqu’ils sont actualisés
dans le discours, et forment ainsi le vocabulaire. Nous pouvons considérer le lexique comme plus
général que le vocabulaire, le vocabulaire étant un sous-ensemble du lexique. L’étendue du
lexique ne peut être qu’estimée, contrairement au vocabulaire, dont l’étendue peut être comptée.
« Il est souhaitable d’utiliser le mot lexique quand on se place du point de vue de la langue et le
mot vocabulaire quand on se place du point de vue du discours ». ( JEAN TOURNIER 1991 :
183)
’’Le lexique ne doit pas être réduit à une simple liste de mots ni au contenu de notre dictionnaire
préféré : Le lexique est un ensemble complexe mais structuré. Le lexique fonctionne comme un
réseau où les lexies sont connectées entre elles par une foule de liens formels’’ (Rey-Debove,
1993 : 81).
À notre avis, il n’en reste pas moins que l’étude du lexique implique autre chose que la simple
acquisition de nouveaux mots de vocabulaire, soit la connaissance de différentes propriétés
15
comme la synonymie, la polysémie, les liens lexicaux, etc. Portant un des objets du cours de
français est de transmettre des connaissances sur le lexique, sur son fonctionnement, sur certaines
de ses caractéristiques.
En effet, l’enseignement du lexique ne vise pas prioritairement l’acquisition de mots, mais plutôt
une éducation au langage à travers les mots ; réflexion et l’analyse de la formation des mots.
Le Cadre Européen Commun de Référence des Langues (CECRL) : C’est un ouvrage, publié en
2001, par le Conseil de l’Europe a emportée ces dernières années des méthodes, d’approches
concernant l’enseignement des langues. De l’approche par objectifs, l’approche par compétences
et l’approche par les situations. Dans le cas de figure et contrairement à l’enseignement du
lexique, la méthode la plus efficiente pour cet enseignement, est celle de l’approche par
compétence.
Cette approche est rentable car elle permet de situer le fait de langue à étudier dans le contexte
global. Le support choisi doit contenir le point de la langue ciblé comme le point pertinent
(CECRL, 2001). Cette approche permet donc de dévoiler l’encrage du fait lexical étudié, de le
situer dans son contexte, de l’inscrire dans une sémantique qui peut permettre à l’apprenant de
tirer des conclusions et de comprendre la leçon qui lui est proposée.
16
Dans l’apprentissage/enseignement des langues, on pense souvent que les mots sont des données
incontestables et qu’il n’est nul besoin de les expliquer (Bogaards, 1994 :45).
Dans le même cadre de l’auteur, il ne suffit pas non plus de traduire les mots de la langue
étrangère dans la langue maternelle de l’apprenant pour qu’il y ait effectivement apprentissage.
L’apprentissage n’est pas non plus une simple mémorisation de listes de mots. En effet, il faut
tenir compte d’éléments essentiels à l’apprentissage de ces mots : la signification des mots, le
contexte, les rapports de sens entre les mots de deux langues et entre les mots d’une même
langue, la culture, la forme orale, écrite et syntaxique, ainsi que le registre de langue. On peut
également ajouter à ces éléments les liens thématiques entre les mots et les dérivés. Ces éléments
ne sont pas classés par ordre d’importance : chacun est essentiel pour l’apprentissage du lexique.
En définitive enseigner le lexique, il s’agit dans tous les cas de ne pas en rester à l’étude de la
langue pour elle-même, le fait de rendre en compte le contexte situationnel, du fait lexical permet
à coup sur de donner à l’apprenant le pouvoir non seulement sur la langue, mais sur les
différentes situations ou elle s’emploi.
’’L’étude du vocabulaire de la langue cible est associé à l’acte de parole qui acquiert une
déterminée fonction à partir de la situation de communication fait qui justifie la pertinence
d’utilisation du vocabulaire en contexte.’’ ( DUQUETTE & TREVILLE, 1996 : 12)
il convient de revenir au contexte sur lequel nous avons identifié le problème ou l’enseignant
assisté au lieu d’enseigner le vocabulaire en contexte à partir de structuration logique et cohérente
des mots à partir des liste des mots pour faciliter le processus de repérage du lexique en contexte,
il donnait une liste des mots isolés comme les noms de matériels scolaires, objets scolaires et les
intervenants scolaires.
Face à cette situation qu’on vient de décrire DUQUETTE, (1996 :15) affirme qu’en classe de
FLE, l’étude du vocabulaire ne doit pas se limiter au mot en tant qu’unité discrète ou isolé.
Améliorer l’enseignement et l’apprentissage n’est pas une tâche aisée. Il s’agit d’une expérience
éducative qui se déploie au fil du temps. Il n’existe aucune recette-miracle. Les établissements
scolaires et les enseignants doivent l’élaborer eux-mêmes en fonction de leur contexte propre.
Au fil du temps, ces connaissances acquises peuvent être intégrées dans n’importe quelle salle de
classe. Cependant, il faut du temps pour comprendre, mettre en pratique et maîtriser toute
nouvelle méthode d’enseignement. Pour cela, le gouvernement a mis en vigueur des
programmes bâtis sur les principes théoriques de l’approche par compétences. S’intéresse à
l’apprenant et à la manière la plus efficace dont l’apprenant acquiert les connaissances exposées.
Définir l’apprentissage du lexique revient à se poser un certain nombre de questions qui sont liées
à l’apprentissage du lexique : qu’est-ce qu’apprendre un mot ? Qu’est-ce qu’un lexique acquis ?
À quel moment considère-t-on qu’un mot est acquis ? Concernant l’apprentissage, de manière
plus générale, nous pouvons dire qu’il existe un processus d’apprentissage des mots, et un
résultat de ce processus. Le résultat de ce processus est l’acquisition du mot c’est-à-dire le mot
est acquis.
Dans le cadre l’enseignement / apprentissage du FLE, il est tout d’abord nécessaire de définir un
ou plusieurs objectifs, puis de procéder à des vérifications suivant ces objectifs. Pour un mot
particulier, on définira un objectif qui concernera un ou plusieurs éléments liés à ce mot. Par
exemple, un objectif d’apprentissage peut être la signification du mot et ses synonymes. Une
autre vérification peut permettre de savoir si le mot est assimilé suivant les objectifs fixés au
départ. Dans l’exemple choisi, on considèrera donc que les objectifs sont atteints si un apprenant
est capable de comprendre et de réemployer le mot et ses synonymes. Il est nécessaire, pour
compléter cette définition, d’observer le processus d’apprentissage des mots, c’est- à-dire
comprendre comment un mot et ses caractéristiques peuvent être mémorisés.
19
En partageant la même idée de l’auteur, nous dirons que cette approche explique que
l’apprentissage sera plus favorable, si les activités et les leçons nécessitent la participation de
l’apprenant. En lui donnant des tâches à faire, nous créons des situations d’apprentissage
(situations problèmes) qui incorporent l’apprenant dans la construction de ses savoirs.
Portant cette de l’approche considèrent l’apprenant comme un centre d’intérêt. Ils accordent une
grande importance à tout ce qui est lié à ses activités et ses comportements lors de ses
apprentissages.
Alors, l’enseignant doit proposer des activités impliquant l’apprenant au milieu des tâches. Ces
activités sont l’échange des interactions. L’apprenant va réutiliser ses connaissances construites
soit par ses expériences de vie, soit par l’enseignement. Ce qui veut dire qu’il va réemployer le
lexique appris et connu en suivant les règles repérer afin de réaliser sa tâche.
Ce que l’apprenant veut, doit, acquérir, c’est la capacité de comprendre, oralement et/ou à l’écrit,
d’utiliser dans ses productions orales et/ou écrites, de traduire éventuellement, les mots qu’il va
rencontrer ou dont il aura besoin dans les situations de communication particulières où il aura à
assumer des rôles discursifs. Ce qui est visé, par conséquent, c’est l’acquisition de compétence
lexicale (composante de la compétence communicative).
20
Le problème du lexique versus vocabulaire doit donc être posé en termes de compétence (savoir
et savoir-faire) et non simplement en termes de connaissance (savoir). Cela a de multiples
implications. En premier lieu, dans la mesure où ce sont des savoir-faire qui sont visés en dernier
ressort, l’acquisition lexicale est, de fait, une acquisition de compétences plurielles : les savoir-
faire qui constituent une capacité de compréhension sont différents de ceux qui sont mis en œuvre
en expression ou en traduction.
Pour conclure, nous pouvons dire que l’approche par compétence n’a pas seulement le but de
l’appropriation de la langue, mais aussi, elle veut habituer l’apprenant à profiter et à développer
ses savoirs à partir des situations très différentes comme celles qui ont été rencontrées lors de
l’apprentissage. Elle pousse l’apprenant à être plus autonome.
‘’Le contexte est la situation(ou ensemble de circonstances) dans laquelle s’insèrent des faits, et
qui influence l’interprétation. Il est essentiel dans la compréhension et l’apprentissage du
vocabulaire.’’ (Calaque, 2002).
Cet auteur veut nous dire que, pour comprendre le lexique/vocabulaire, le contexte est un élément
primordial pour rendre plus facile l’interprétation ou la signification d’un mot où il est inséré.
21
Ce la veux dire que la signification d’un mot est en effet liée au contexte. Par ailleurs, le contexte
rend les mots plus faciles à comprendre par les apprenants, de plus, l’interprétation est également
influencée par le contexte.
Pourtant REZEAU (1997) nous dit que le contexte ne peut être négligé car le sens d’un message
est le résultat d’une construction étroitement dépendante du contexte.
Cet auteur souligne combien de fois le contexte est-il importante à mesure où le sens d’un
message ou sa construction dépendent du contexte, étant donné que les énoncés que les
apprenants apprennent et/ou produisent s’inscrivent tous dans un contexte communicationnel sur
lequel ils agissent et avec lequel ils interagissent. Ce contexte est fondamental pour comprendre
ce qui est dit. C’est pour cela qu’il est préconisé de proposer une présentation du lexique en
contexte le plus souvent possible. L’enseignant peut proposer des activités de déplacement entre
contextualisation, décontextualisation (recherche de sens hors contexte) et recontextualisation des
mots à travers d’autres exemples.
Tout au long de l'apprentissage, la langue doit être manipulée dans ses aspects usuels, pratiques et
fonctionnels. Les items lexicaux seront choisis prioritairement pour leur fréquence, leur utilité et
leur disponibilité dans les situations de la vie courante. Ces mots doivent être saisis en contexte.
On ne peut pas mémoriser des mots à vide, il faut les rattacher à quelque chose. Mais il ne s'agit
pas d'un contexte riche qui permettrait à l’apprenant d’en dégager le sens lui-même. Si le
contexte est assez explicite, le mot n'a pas besoin d'être enseigné en classe. Le contenu lexical
sélectionné consistera en mots utiles pour la communication en situation authentique. Il faut
rappeler que l'utilité n'est pas nécessairement liée à la fréquence. En gros, nous pouvons dire que
le contexte est un facteur très important dans l'apprentissage d'une langue.
22
Les problèmes surviennent parce que le choix des mots est dépendant du contexte et que ces
contraintes contextuelles opèrent différemment d’une langue à l’autre. Les limites de notre
mémoire, ajoutées au fait que les occurrences d’un mot ou d’une locution donnée sont souvent
éparses, font que nous avons du mal à identifier l’environnement qui conviendrait à cet élément.
Pour répondre au mieux aux difficultés de l’apprentissage lexical, il est nécessaire de s’interroger
sur le processus même d’apprentissage, mais aussi sur les caractéristiques du vocabulaire.
Cependant FAYOL, (1990 : 128), dit que, l’apprentissage lexical n’est pas une simple mise en
contact avec la langue, il s’agit d’un ensemble d’étapes, c’est-à-dire la rencontre dans un
contexte, la compréhension, la mémorisation et le réemploi des connaissances lexicales.’’
Nous soutenons à dire que la construction de la compétence lexicale consiste en effet en une
sélection d’informations associées ensuite aux connaissances de ces étapes citées ci-haut, à
mesure que ces épates nous conduisent tout droit à l’apprentissage lexicale de communication
dans lequel l’apprenant pourra intégrant dans tout acte ou situation de communication plus
adéquat en l’utilisant dans le contexte communicationnel.
L’organisation
L’organisation est essentielle car « le moteur de l’apprentissage est l’organisation, c’est-à-dire la
création d’unités significatives grâce aux connaissances déjà enregistrées en mémoire à long
terme » (Lieury, 1998 : 97).
Pour accéder à une connaissance significative, notre enseignement doit pendre en compte
l’organisation puisque c’est un élément moteur qui favorise l’apprentissage afin de pouvoir
enregistrer la création des unités qui donneront la signification des informations d’un mot dans
l’apprentissage. Bref l’organisation consiste à faire des phrases significatives en liant les mots à
apprendre, c’est-à-dire, nous créons donc des liens entre les mots à apprendre à leurs sens
significatif.
La compréhension
Il est préférable de comprendre plutôt que d’apprendre par cœur lorsque l’on apprend, puisque, il
semble donc plus important de demander à l’apprenant de lire un texte en cherchant des
synonymes pour certains mots, car ces mots sont analysés sur le plan sémantique, plutôt que de
demander de repérer des fautes d’orthographe (Lieury, 1998 :107 )
.
En tenant compte de cet argument, la compréhension est un élément base qui nous aides à
l’interpréter des mots dans un énoncé, pour accéder à la signification ces mots, c’est-à-dire ces
mots doivent être prisent dans un point sémantique(le domaine de signification, par mot ou
groupe des mots de la langue.) et aussi cet auteur souligne que la compréhension est élément clé
d’une activité de lecture. Bref la compréhension doit cependant être faite de façon organisée,
c’est-à-dire, en liant les mots, pour être efficace. Nous pouvons pour cela recourir au processus
d’organisation que nous avons vu précédemment.
L’intérêt et l’émotion
L’être humain retient mieux les choses qui lui plaisent pour deux raisons : l’émotion et l’intérêt.
Il semble que les événements se rattachant à des émotions sont mieux retenus. (Lieury,
1998 :111).
24
L’émotion est ce « par quoi un acteur social réagit malgré lui. C’est une sensation affective et
irrationnelle qui provoque, par exemple, la sympathie ou l’antipathie pour un cours, un aspect de
l’enseignement ou de l’apprentissage, une découverte, etc. » Cuq, 2003 : 80).
A suivant le postulat ci-haut, nous dirons que l’émotion peut ainsi aider à l’apprentissage ou au
contraire l’entraver, car l’auteur montre qu’elle est composée d’une sensation affection et
irrationnelle c’est-à-dire dans un apprentissage, peut y avoir la sympathie (affectivité) ou
l’antipathie (irrationnelle); cependant à son tour Cuq, (2003 :85) dit que le terme « affectivité »
est plus général et représente l’ensemble des sentiments qui jouent un rôle essentiel dans
l’apprentissage.
Nous pouvons donc dire qu’un climat positif est préférable pour favoriser l’apprentissage, et que
les thèmes qui suscitent un intérêt particulier chez l’apprenant, c’est-à-dire connus et choisis
librement, favorisent l’apprentissage. Il est à noter que des étudiants retiennent un plus grand
nombre d’informations concernant des documentaires proches de leur spécialité. Il sera donc
préférable de présenter à l’apprenant des activités susceptibles de l’intéresser, et de le laisser
choisir l’activité qu’il voudra réaliser. Il est aisé de mettre en place des thèmes intéressants dans
un cours du FLE, visant un public précis. Cela est moins évident dans un module ne se destinant
pas à des apprenants d’un domaine particulier. Une solution consisterait à proposer un nombre
varié de thèmes.
La motivation de l’apprenant
La motivation est une part très importante de l’enseignement / apprentissage. MONIQUE
Lambert (1994 :81) explique ainsi que la motivation à apprendre est l’un des éléments qui
conditionne l’apprentissage d’une langue étrangère.
La motivation peut être définie de manière générale comme "l'ensemble des mécanismes
biologiques et psychologiques qui permettent le déclenchement de l'action, l'orientation (vers un
but, ou à l'inverse pour s'en éloigner) et enfin l'intensité et la persistance de l'activité. (LIEURY,
1996 : 249).
Dans une assertion basée sur les réflexions qui nous venons de citer, nous pouvons dire que la
motivation c’est une force interne et/ou externe à l’individu qui lui permet de s’engager dans une
25
telle ou telle activité ou fait. Dans le cadre d’enseignement du vocabulaire, la motivation est
envisagée ou renforcée par le plaisir suscité par la pratique des activités impliquant l’apprenant à
la participation dans une leçon de FLE. La présence de la motivation déclenche l’attitude
participative, créative aux tâches ou aspects d’apprentissage.
D'abord, nous observons les aspects essentiels qui conditionnent le niveau de maîtrise lexicale
des locuteurs. Sophie Moirand (1982) a fait état de quatre composantes de la compétence de
communication : linguistique, discursive, référentielle, socioculturelle.
A leur tour, Marie-Claude Tréville et Lise Duquette ( 1996) ont repris cette description complétée
pour définir un facteur peu étudié et enseigné de la compétence langagière globale : la
compétence lexicale. D'après elles, la capacité à manipuler les mots appelée la compétence
lexicale est constituée aussi de composantes indiquées ci-haut et elles y ont ajouté une
composante stratégique. De cette réflexion nous pouvons abstraire que toute ses composantes
communication convergent dans un seul but de faire accéder à une compétence langagière
globale(compétence lexicale)
Dans le cadre de cette mémoire, il ne nous semble pas nécessaire de décrire de manière détaillée
chaque composante de la compétence lexicale. Nous ne voulions souligner ici que pour bien
effectuer les actes de langage, une des conditions décisives est d'acquérir une certaine
compétence lexicale en fonction de besoins langagiers et communicatifs.
26
Selon les tenants de l’approche communicative citée par PUREN Christian (1988 :212) : La
fonction essentielle d'une langue, est de communiquer.
Si nous apprenons les mots dans une phrase ou une locution, sont premier statut est de nous servir à
communiquer, surtout les actes de parole au lieu d'enseigner les mots isolés. C’est qui est essentiel
dans un enseignement du lexique/vocabulaire est donc d’apprendre aux apprenants à comprendre
que ce qui est important pour les destinateurs, soit les locuteurs, c'est de bien utiliser et bien
choisir le mot afin de communiquer, soit les auditeurs ou les lecteurs, c'est de bien comprendre le
sens du mot. L'apprenant doit savoir réaliser toutes ces deux fonctions. Une fois que l'apprenant
possède une bonne connaissance lexicale, il pourrait finir toujours par se débrouiller dans beaucoup
de cas difficiles. L'apprenant peut s'en servir dans les situations de communication.
Puisque le processus d'enseignement est centré sur l'apprenant, la sélection du contenu lexical ne
peut pas se faire sans tenir compte des besoins des apprenants et des buts qu'ils cherchent à
atteindre. Il faut enseigner d'abord le vocabulaire répondant aux besoins des apprenants, quitte à
l'élargir par la suite. Au début de l'apprentissage, l'enseignant n'a pas le choix. La sélection
résultera donc d'une analyse de leurs besoins langagiers qui sont souvent pré-déterminés en
fonction des situations de communication ou des cadres professionnels particuliers Les mots
devraient être présentés dans un contexte connu pour l'apprenant. Il est important de faire deviner
à l'apprenant le sens du mot en écoutant, en lisant pour développer chez lui la capacité
hypothétique qui constitue une des stratégies clef dans l'apprentissage.
27
CHAPITRE II
CADRE METHODOLOGIQUE
Dans ce chapitre, nous allons faire référence aux méthodes, les méthodologies, les instruments et
toutes les démarches suites pour la concrétisation de cette recherche. Nous ferons davantage
référence à une brève description historique et géographique du lieu de la recherche et quelques
autres aspects complémentaires.
L'école travaille officiellement depuis 2006, il s'agit donc d'une école encore en implantation et
au début du projet de sa construction elle était conçue comme étant des salles annexe à l'école
Secondaire de Nampula mais plus tard et après la fin du processus de construction le
gouvernement a décidé de la donner un statut autonome. Comme nous l'avons dit ci haut elle est
une école nouvelle, pour l’onzième année il y a toutes les sections donc les sciences et les lettres
mais c'est avec la section de lettres que nos activités de PP III et IV ont pu avoir lieu.
En fait nous avons préféré ou choisit de travailler dans cette école parce que tout d'abord c'est ici
où nous avons fait les PP III et ensuite parce que nous avions des liens professionnels ainsi
qu'amicales avec l'école, la direction de l'école, les professeurs voire les élèves et d'ailleurs
n'oubliez pas que notre sujet de recherche est résultat d'un constat apparu à l'issue de notre
présence dans cette école.
Donc parmi d'autres motifs nous avons voulu travailler sur un constat que nous avons un certain
bagage de connaissance et non pas travailler un sujet à travers un entendre dire. Dernièrement
28
c'est parce que nous avons trouvé que les liens que nous possédions avec les membres de cette
école nous faciliteraient pour l'acquisition des informations nécessaires.
A propos de caractéristiques d'un public nous allons emprunter les avis de HALTZER et de
TANGLIANTE sur la caractérisation d'un public.
Selon HALTZER (1989:23) un public est une réunion d'individu ayant en commun le fait
d'effectuer un apprentissage donné par exemple un apprentissage linguistique. Cet auteur
distingue deux types de public : un public homogène que d'après lui c'est un public composé
d'individus ayant tous les mêmes caractéristiques, sociales économiques, culturelles, et un public
hétérogène celui qui est composé d'individus ayant chacun ses caractéristiques et ses
particularités que le diffèrent d'autrui.
Et à son tour TANGLIANTE (2001:62 ) distingue deux types de public : un public captif et un
public non captif, d'après cet auteur un public actif est décrit entant que celui qui est soumis dans
le processus de l’enseignement d’une langue étrangère à partir d’une imposition, c’est- à-dire
que l’apprenant n’a pas la chance de choisir les matières à apprendre, donc il va apprendre la
langue étrangère même en dehors de sa volonté.
Autrement dit, un individu qui n'a pas la liberté de choisir ce qu'il veut ou il ne veut pas suivre
comme matière; en principe certains apprenants que en classe n’avait pas l’idée et même le
courage d’apprendre le français car pour eux, cette langue était une bête noire, ce cours leur
semblait être imposé par les autorités scolaire, ils ont fait un mauvais choix de suivre la section
29
dont le cours de français fait partie. Ces apprenants voient le français comme un cours ennui à
mesure où ils apprennent le français par hasard.
Et ensuite nous dit qu’un public non actif est celui qui apprend la langue étrangère avec un but
de se protéger dans la vie future de façon à acquérir une position professionnelle souhaitable
donc ça dépend du choix du sujet qui s’incère dans une situation d’apprentissage.
En d’autre terme l’auteur veut que ce type de public est celui qui suit un apprentissage par une
question de choix et de volonté personnelle, donc il est libre de choisir ce que lui est intéressant et
ce qui est important pour lui. Pourtant dans une classe nous trouvons un certains nombres des
apprenants qui ont le souci d’apprendre le français dans le but de connaitre cette langue dans des
fins professionnelles, pas seulement connaître à parler mais aussi à écrire, ce groupe était celui
des apprenants qui participaient au cours, ils n’avaient le temps de sortir n’ importe comment et
n’importe quand, étaient attentifs en suivant chaque leçon proposée par le professeur de français.
En se basant sur ces deux réflexions sur les caractéristiques d'un public nous pouvons nous
permettre d'affirmer que le public de la 11ème année A/3 de l'école secondaire de Muatala face à
l'apprentissage du FLE est un public Hétérogène et Captif. Hétérogène parce que les salles de
classes sont composées d'individus fortement différents au niveaux de la culture, de l'âge, du
genre, voire même des intentions et des intérêts, et dernièrement par des apprenants Captifs parce
que comme nous l'avons dit ci-dessus les apprenants de cette école apprennent le français par
une imposition et obligation institutionnelle, donc qu'il ne l'apprennent pas parce qu'il veulent
l'apprendre mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'élèves ayant la volonté d'en apprendre.
Nous avons choisi de travailler avec ce public parce que notre sujet de recherche se rapporte à
l'enseignement de Français et ce n'est que ce public qui a le français comme matière
d'apprentissage et parce que il s'agit d'un public que nous connaissons à partir du moment de nos
pratiques pédagogiques III.
6. Univers et Echantillon
“Le “qui interroger?” n’est pas une étape indépendante des autres. L’échantillonnage ne doit
pas être précisé que lorsque l’objet de l’enquête est suffisamment défini, construit. En effet, une
30
partie des hypothèses peut contribuer à définir les personnes à interroger, dans le cas où on est
réticent à la technique de l’échantillon à quotas” (Singly, 1992 : 41).
Comme nous l’avons mentionné précédemment, notre constat se situe du côté des enseignants,
donc, les difficultés de l’enseignement du lexique. Mais, nous envisagerons de trouver des
explications à ce comportement du côté des enseignants car, cela correspond bien à notre
parcours personnel et professionnel (étudiant en FLE et futur enseignant).
Nous regroupons comme univers, tous les enseignants de FLE du matin de l’école Secondaire de
Muatala et tous les apprenants de la 11ème classe A3, une classe composée de 88 apprenants. Ces
personnes seront choisies suivant la méthode de l’échantillonnage probabiliste. Cette dernière
donne à chaque personne incluse à l’intérieure d’une population la chance d’être sélectionnée, ce
qui n’est pas le cas pour un échantillonnage non- probabiliste. Dans cette recherche, notre
échantillon sera constitué de trois enseignants de français fréquents dans la période du matin, dont
deux hommes et une femme. Nous nous approprierons à travailler spécifiquement avec vingt
(20) apprenants de français de la 11eme A/3 classes de l’école secondaire de Muatala, dont aussi
dix(10) garçons et dix (10) filles.
Le problème sur lequel s'assoit notre recherche est le fruit d'un constat qu'on a eu au cours de nos
pratiques pédagogiques pendant le quatre (4) années de formation et surtout les deux dernières
années, cela veut dire qu'il vient à partir d'une situation vécue. Dans cette période nous avons vu
que dans le processus d’enseignement/apprentissage d’une langue étrangère comme le français,
nous trouvons des difficultés de l’enseignement du lexique dû à des aspects sa construction.
Comme l’on a vu ci haut cette technique nous permettra de vivre, sentir et comprendre la
situation dans le lieu de production, en nous donnant ainsi une possibilité d’analyser et d’étudier
un sujet de notre connaissance et expérience à fin de présenter des informations réelles et
crédibles. Nous avons utilisé l’observation comme outil de recueil de données parce que nous
permettra de vivre les évènements sur le terrain, là où ils se déroulent, sans manipulation, sans
réduction et sans ajout à fin de rapporter des faits réels. A partir de cette observation nous
pourrons faire un pont entre les références théoriques et les opinions des acteurs du Processus
d’enseignement apprentissage qui seront possible de cueillir en faisant recours au questionnaire.
32
Ainsi, nous avons consulté les ouvrages existants dans la bibliothèque du cours de français. Nous
avons également consulté les ouvrages dans la bibliothèque générale de l’UP à Nampula, aussi
bien que les ouvrages d'autres langues dans les autres endroits.
Comme notre objectif est de tenter de comprendre et d’expliquer un phénomène social qui est, les
mauvaises causes qui sont à l’origine de l’enseignement du lexique, qui est les pratiques des
enseignants et leurs représentations, l’enquête par questionnaire. En revanche, nous avons choisi
d’utiliser uniquement l’enquête par questionnaire pour les raisons suivantes:
Compte tenu du temps et des moyens dont nous disposons, l’enquête par questionnaire
nous semble la plus adaptée car elle est moins exigeante en terme de temps et de
logistique par rapport à l’entretien.
Elle permet d’obtenir des informations quantifiées.
Elle est utile pour faire des comparaisons entre les opinions.
Elle permet de toucher un grand nombre de personne
33
2.2.1. Questionnaire
Questionnaire est une technique de recherche composée par le nombre des questions à l’écrit
ayant l’objectif de connaître des opinions, des sentiments, des croyances, et d’autres situations
de la vie. (De Singly, 1992 : 22)
Le questionnaire a été dressé aux apprenants et aux enseignants où ils vont répondre aux
questions posées à l’écrit. Cette méthode est considérée comme efficace parce qu’elle rend
possible l’obtention des données crédibles, donc les personnes questionnées peuvent répondre
aux questions sans s’identifier.
Le questionnaire a mérité notre utilisation parce qu’il nous permet d’avoir des traces de
sentiments et d’opinions des apprenants et des enseignants sur notre sujet. Nous voulons avec
ceux-ci vérifier les déductions que nous avons fait lors de l’observation parce que nous acceptons
que les opinions sont relatives, autrement dit, ce qui est bien pour un peut être mauvais pour
quelqu’un d’autre.
Nous voulons donc avec cet instrument savoir qu’est-ce que les élèves et les enseignants pensent
de ces activités afin de vous présenter un travail avec une rigueur scientifique et basé sur la
réalité. De l’autre coté, c’est parce que cet instrument laisse le sujet libre de répondre une fois que
nous l'avons laissé avec eux pour le répondre avec du calme et concentration. Grâce à cette façon
de le faire répondre nous constatons qu’il permet d’avoir les avis de plusieurs individus et des
réponses crédibles où le chercheur n’intervient pour rien différemment à l’observation qui dépend
essentiellement de ce que le chercheur voit.
En plus le choix de cet outil se justifie du fait qu’il nous consentait de recueillir des données
d’une façon systématisée pour une étude plus minutieuse de notre sujet. Les opinions que nous
avons pu obtenir à travers cet instrument nous ont pu permettre l’organisation et structuration des
résultats dans notre travail. Nous avons, en outre, préféré cet outil car il nous est plus commode,
dans le sens qu’il nous a été moins dispendieux.
34
2.2.2. Enquête
C’est une opération consistant à sonder et à prospecter un échantillon social valable, et « témoin » en vue
de connaître les opinions des membres qui en font partie et qui sont représentatifs de leurs concitoyens ou
partenaires, dans le but de dégager des avis ou aspects dominantes et d’arriver grâce à leur participation
à des conclusions significatives. BELLENGER et PIGALLET (1996 : 106).
En fait, cette opération nous a permis de retrouver avec grand assurance, des opinions relevant
au sujet qui nous exposons. Ce sont ces informations qui nous ont permis de vérifier la validité
de nos hypothèses.
D'après les résultats d'une enquête auprès des enseignants et des apprenants de français à l'École
secondaire de Muatala portant sur l'enseignement/ apprentissage du lexique, la plupart des
enseignants enquêtés sont conscients de l'importance de la compétence lexicale pour le
développement de tous les quatre compétences de communication et de la nécessité de donner
des indications sur les stratégies d'apprentissage du lexique aux apprenants. Par contre, les
enseignants regrettent que la contrainte temporelle et la composition des manuels en usage ne
favorisent pas beaucoup l'enseignement du lexique. Quant aux apprenants, ils trouvent nécessaire
d'apprendre à apprendre le lexique, ils sont désireux de suivre un cours pratique d'entraînement
lexical. De plus, ils révèlent qu'ils se sentent souvent confus et peu assurés dans la pratique de
langue et ceci en grande partie dû à la pauvreté de leur lexique et à leur maladresse dans
l'utilisation des mots connus.
4. Type de Recherche
Le type de recherche peut être déterminé en fonction des objectifs et en fonction de l’approche.
Donc, en fonction des objectifs visés par cette recherche elle est explicative et en fonction de
l’approche elle est qualitative.
En accord avec nos objectifs, cette recherche est explicative une fois qu’elle a l'intention
d’identifier le problème de l’enseignement/apprentissage du lexique dans cette école; Vérifier les
impacts et les dangers créés par ce problème; et finalement chercher à Proposer quelques mesures
pour la mitigation de ce problème et montrer à quoi sert de travailler lexique en classe et
35
expliquer comment procéder pour une bonne administration et exploitation des activités lexicales
en classe de langue. Le choix de la recherche explicative est justifié pour avoir un besoin
d’expliquer la réalité visant approfondir la connaissance de la réalité parce qu’elle explique la
raison et le pourquoi des choses, l’interprétation et élucidation des donnés obtenus au terrain, et
des résultats envisagés en avance, et par le fait que nous avons fait le stage dans cette école et
aussi le choix qui nous suscite d’ affirmer que cette recherche est qualitative est excité de fait que
nous interpréterons les réponses et les manifestations des interviewés sans faire appel à une
approche chiffré ou statistique (en pourcentage).
36
CHAPITRE III
PRÉSENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DE DONNÉES
Dans ce chapitre nous allons présenter les résultats de l’enquête auprès des apprenants et des
enseignants de l’école en étude, pour après en faire une analyse et dernièrement une interprétation
de ce que nous avons constaté dans les différentes réponses. Ce chapitre constitue la base de ce
travail dans la mesure où c’est dans ce chapitre où nous allons rapporter ce qui se passe sur le
terrain tout en ayant comme base les traces de sentiments et d’opinions des acteurs du processus
d’enseignement apprentissage du Français langue étrangère au Mozambique, dans le cas
particulier des apreanants et des enseignants de l’école secondaire de Muatala.
Dans ce chapitre nous allons présenter les résultats de l'observation que nous fait dans les trois
classes de la 11ème A/3 de l'école Secondaire de Muatala et puis nous allons faire le dépouillement
du questionnaire. Nous espérons atteindre l’objectifs général visé par ce travail. Il est important
de souligner que nous avons conçu un questionnaire mixte où il y a des questions fermées et des
questions ouvertes, donc pour présenter les résultats des questions fermées nous utilisons une
approche statistique et pour les questions ouvertes ses réponses nous présentons sous forme de
petits texte qui nous avons élaboré tout en faisant une synthèse des réponses diverses.
Dépouillement du questionnaire.
Ensuite nous procédons le dépouillement du questionnaire. Pour ce faire nous allons dépouiller
question par question, pour permettre une bonne compréhension de ce que nous avons eu comme
résultats de réponses obtenus aux questions posés auprès des enseignants et apprenants de l’école
secondaire de Muatala. Ce questionnaire était composé de dix-sept (17) questions fermées. Ces
questions sont subdivisées en deux groupes, nous avons neuf (9) questions pour les enseignants et
huit (8) pour les apprenants. Pour permettre un bref contact avec le questionnaire nous présentons
ci-dessous l'exemplaire du même.
37
1. A votre avis vous, un bon enseignement du lexique est celui qui se repose sur les structures
des mots dont les apprenants ont besoin dans leur communication quotidienne, ce qui les
aidera de communiquer, de s’exprimer en contexte ?
Nous avons adressée cette question aux enseignants dans l’intention d’obtenir les informations
concernant les principaux apports de l’enseignement du lexique pour leurs apprenants en classe
du FLE.
Les réponses obtenus montrent 100% des enseignants (les trois enseignants) affirment qu'ils
trouvent l’apport bénéfique qu’apporte l’enseignement/apprentissage du lexique versus
vocabulaire auprès de leurs apparents. Ceux-ci affirment que ce type d’apport permettent leurs
apprenants de s’exprimer à l’orale et à l’écrit et ils vont plus loin en disant les avantages de ces
activités de jeux sont plus notables dans les classes à mesure où les jeux linguistiques et
communicatifs présentent des avantages incontestables dans l’acquisition d’une langue. Ils
reposent sur l’emploi répété et organisé d’un lexique ou de certaines structures lexico-
grammaticales, ce qui les rend susceptibles d’assurer la systématisation de la matière acquise.
Description Nombre oui % non %
Hommes 2 2 66.7
Femmes 1 1 33.3
Total 3 3 100
Comme conclusion les enseignants trouvent l’apport bénéfique qu’apporte l’enseignement du
lexique aux apprenants, car leur permettent de s’exprimer à l’oral et à l’écrit, être actifs pendant
le cours et créer des activités et des jeux
2. Etez-vous d’accord que l’explication d’un mot doit être pris dans un sens isolé peut
consolider l’acquisition du lexique/vocabulaire chez l’apprenant en classe du FLE ?
En posant cette question aux enseignants nous prétendons savoir s’ils sont conscients que
l’explication d’un mot ne doit pas être prise dans un contexte isolé car il faut savoir qu’une
explication d’un mot dans un contexte isolé jette la confusion dans l’esprit de l’apprenant pour
qu’un mot prenne le sen, il suffit d’être inséré dans une phrase ou avec les autres mots.
A cette question trois enseignants(3) soit 100% de notre échantillon ont répondus non tout en disant que, le choix des
mots lexicaux doit être soumis aux exigences imposées par le contexte vu qu’un mot pris isolément, hors contexte,
ne donne qu’une information partielle et d’une justesse approximative.
38
Comme conclusion l’explication d’un mot pris isolément, hors contexte, ne donne qu’une
information partielle et d’une justesse approximative cela montre que l’explication d’un mot
lexicale doit être soumise aux exigences imposées par le contexte pour donner le sens au mot.
Comme conclusion la mise en place de l’enseignement du lexique dans un contexte aide aux
apprenants à surmonter le problème du manque d’interaction chez l’apprenant et ainsi facilite à
développer la compétence de communication dans un contexte, en classe du FLE.
Nous avons posés cette question dans le but de savoir si le lexique/vocabulaire peut constituer
une leçon en soi ou doit être toujours accompagné par une autre de façon à éviter un
enseignement isolé.
A cette question trois (3) enseignants soit 100 % de notre échantillonnage ont répondus oui tout
en disant que le lexique/vocabulaire est toujours en interaction avec la grammaire. En effet,
l’enseignement du lexique/vocabulaire est étroitement lié à celui de la grammaire parce que la
régularité d'une règle grammaticale ne peut se vérifier qu'en faisant varier un grand nombre d'entrées
lexicales dans la structure syntaxique considérée et parce que, inversement, les régularités dans le
vocabulaire ne peuvent se vérifier qu'en faisant varier les structures syntaxiques susceptibles de
l'accueillir. De plus, l'étude du vocabulaire est une porte ouverte sur la découverte de la grammaire au
niveau de la phrase et au niveau du discours.
Description Nombre oui % Non %
Hommes 2 2 66.7
Femmes 1 1 33.3
Total 3 3 100
5. Admettez-vous que la mise en place des exercices lexicaux en classe du FLE peut être source
d’interaction pour l’apprentissage du lexique en classe du FLE ?
La question avait comme objectif de vouloir savoir si la mise en place des exercices lexicaux en
classe du FLE peut être source d’interaction pour l’apprentissage du lexique en classe du FLE
La question posée relève que trois(3) enseignants, qui correspondent 100% de notre
échantillonnage ont répondu affirmativement c’est-à-dire oui à cette question en affirmant que la
mise en place des exercices lexicaux en classe du FLE une source d’interaction pour
l’apprentissage du lexique en classe du FLE, car ils permettent chez les apprenants d’accéder et
s’approprier cette langue dans leurs fins communicationnels en contexte.
40
Comme l’objectif ou but de l‘enseignement du lexique/vocabulaire dans une classe de langue est
le développement des compétences de communications chez les apprenants.
41
7. Estimez-vous que l’enseignement du lexique basé sur la structure des mots, permet ou
facilite à vos apprenants à accéder rapide à la compréhension du sens de mot nouveau dans
une phrase où il est inséré pour le développement de sa compétence de communication en
classe du FLE ?
La question avait comme objectif comprendre si un enseignement du lexique basé sur la
structure des mots, peut faciliter aux apprenants à accéder rapide à la compréhension du sens de
mot nouveau dans une phrase.
Ainsi les données relevés sur la question posée aux enseignants nous montre que les deux
enseignants, correspondant 66.7 % ont répondu affirment la question et un enseignement qui
corresponde à 33.3 % a répondu non.
Description Nombre oui % non %
Hommes 2 1 33.3 1 33.3
Femmes 1 1 33.3
Total 3 2 66.7 1 33.3
Nous pouvons conclure alors qu’un enseignement du lexique basé sur la structure des mots,
facilite aux apprenants à accéder rapide à la compréhension du sens de mot nouveau dans une
phrase peut en classe.
8. Pensez-vous que l’approche par compétence est-elle efficace pour enseigner le lexique en
classe du FLE ?
Cette question était destinée à vouloir savoir si l’approche par compétence est la seule approche
efficace pour l’enseignement du lexique/vocabulaire en classe du FLE qui peut aider aux
apprenants à la compréhension des sens des mots et des contenus envisagés en classe de FLE.
Sur cette question deux (2) enseignants soit 66.7 %% ont répondu affirmativement en disant que
cette approche traduit le souci de privilégier une logique d’apprentissage centré sur l’apprenant,
sur ses actions et réactions face à des situations problèmes, par rapport à une logique
d’enseignement basée sur les savoirs et sur les connaissances à faire acquérir. Et un(1)
enseignant est contre, soit 33.3% qui a répondu négativement en reposant que pour qu’un bon
enseignement du lexique soit efficace il est question d’adopter plusieurs approches pendant le
déroulement d’une leçon lexicale.
42
1. A votre avis, trouvez-vous les difficultés quand vous apprenez le lexique/ vocabulaire de la
langue française auprès de vos professeurs ?
En posant cette question notre intention général visait à savoir les majeures difficultés que les
apprenants confrontent dans l’apprentissage de français vis-à-vis à l’apprentissage de lexique.
Sur les vingt (20) apprenants enquêtés ont répondus affirmativement qui correspondent à 100 %
de notre échantillonnage en disant qu’ils trouvent des énormes difficultés quand ils apprennent le
lexique/ vocabulaire de la langue française auprès de leurs professeurs vu les mots de la langue
française sont difficiles pour prononcer et écrire.
Description Nombre oui % Non %
Hommes 10 10 50
Femmes 10 10 50
Total 20 20 100
3. Etez-vous d’accord que l’utilisation fréquente des exercices lexicales en contexte dans la
classe du FLE peut vous motiver et vous amener à interagir en classe du FLE ?
Comme vous pouvez le constater cette question a été adressée aux apprenants, en leur posant
cette question nous prétendions savoir si l’utilisation fréquente des exercices lexicales en
contexte leurs permettent ou facilitent la motivation et les amener à interagir en classe du FLE.
Dix-huit apprenants(18), qui équivalent à 90 % affirment que l’utilisation fréquente des
exercices lexicales en contexte est l’un des moyens le plus efficace qui leurs permettent ou
facilitent d’être motivé et ainsi les amener à interagir en classe. Par contre deux apprenants ont
répondus négativement, qui équivalent à 10 % en disant l’utilisation fréquente des exercices
lexicales en contexte ne leurs amènent à interagir en classe car parler français est difficile.
Description Nombre oui % non %
Hommes 10 8 40 1 10
Femmes 10 10 50
Total 20 18 90 1 10
Avec cette réponse les apprenant veulent nous apprendre que la conversation est l’un des moyens
le plus efficace qui leurs permettent ou facilitent d’acquérir les nouveaux mots utilisés en
contexte
4. Pensez-vous qu’un enseigne du lexique/vocabulaire pris dans un contexte isolé peut vous
amener à communiquer en FLE ?
En posant cette question nous aimerons savoir aux apprenants si leurs professeurs fait un
enseignement du lexique/vocabulaire dans contexte isolé peuvent les amener à une
communication. Tous les apprenants enquêtés ont répondus non, qui représente 100% de notre
échantillonnage en justifiant que ce type d’enseignement ne favorise pas la communication en
classe du FLE une fois il faut que l’explication d’un mot dans un contexte isolé jette la confusion
dans leurs esprits une fois que un mot est polysémique c’est-à-dire a plusieurs sens et le sens d’un
mot est déterminé lorsqu’un ce mot est inséré dans une phrase (contexte).
Total 20 20 100
Comme conclusion ce type d’enseignement ne favorise pas la communication en classe du FLE,
une fois que un mot est polysémique c’est-à-dire a plusieurs sens et le sens d’un mot est
déterminé lorsqu’un ce mot est inséré dans une phrase (contexte).
5. A votre avis les exercices lexicales vos permet ou facilite l’échange communicative en
classe de FLE ?
Avec cette question nous visons pratiquement connaître chez les apprenants si les exercices
précis du lexicale assure ou facilite l’échange communicative en classe du FLE.
Les vingt apprenants qui correspondent 100% affirment que les exercices lexicales permet les
échanges communicatives en classe à mesure où ils nous motivent et suscitent aussi la volonté
d’apprendre cette langues, en même moment ces exercices nous amènent à discuter entre nous et
notre enseignant pendant leurs réemplois en l classe, ce la montre que les exercices lexicale est
une source qui nous permet ou facilite l’échange communicative en classe de langue.
Description Nombre oui % non %
Hommes 10 10 50
Femmes 10 10 50
Total 20 20 100
Comme conclusion l’exercice lexical permet les échanges communicatifs en classe du FLE.
6. Estimez-vous que l’enseignement du lexique basé sur la structure des mots, peut vos
permettre ou faciliter à accéder rapide à la compréhension du sens de mot nouveau dans une
phrase où il est inséré pour le développement de ta compétence de communication en classe du
FLE ?
La question avait comme objectif comprendre si un enseignement du lexique basé sur la
structure des mots, peut faciliter aux apprenants à accéder rapide à la compréhension du sens de
mot nouveau dans une phrase.
Ainsi les données relevés sur la question posée aux enseignants nous montre que les deux
enseignants, correspondant 66.7 % ont répondu affirment la question et un enseignement qui
corresponde à 33.3 % a répondu non.
Description Nombre Oui % non %
46
Nous pouvons conclure alors qu’un enseignement du lexique basé sur la structure des mots,
facilite aux apprenants à accéder rapide à la compréhension du sens de mot nouveau dans une
phrase peut en classe.
Hypothèse I. L’enseignement des mots pris dans une manière organisée, structurée, où le mot ne
s’égare pas comme un objet mal identifié permet de situer la consolidation des mots dans un
réseau morphologique ou dans un réseau de sens soutenu par des mots déjà connus;
Les questions 2,3 et 4 posées aux enseignants et les questions 2, 3 et4 posées aux apprenants se
rapportent indéniablement à cette première hypothèse. Les données relevées de ces
questionnements confirment respectivement 100%, 66.7% et 100% d’enseignants qui ont
répondu affirmativement. Nous avons donc une moyenne de 88.9 % du cas des enseignants.
De l’autre côté, nous avons les questions 2 et 4, ainsi nous avons confirmé 100%, et 100% des
apprenants qui ont répondu affirmativement à ces deux respectives questions. Ainsi la moyenne
est de 100%.
Bref : en fonction des données que nous venons de présenter, se confirme valide notre hypothèse
selon laquelle L’enseignement des mots pris dans une manière organisée, structurée, où le mot ne
s’égare pas comme un objet mal identifié permet de situer la consolidation des mots dans un
réseau morphologique ou dans un réseau de sens soutenu par des mots déjà connus ;.
Hypothèse II : La Pratique d’une relance régulière de ces mots en contexte, permet leur
utilisation dans diverses exercices lexicales où ils seront mis en scène de façon diverse ;
Pour cette hypothèse, nous avons proposé les questions 5 et 6 aux enseignants. Nous avons relavé
100% et 66.7, nous obtenons la moyenne de 88.35% cas des enseignants.
En outre, nous avons posée les questions 3 et 5 aux apprenants, la question 5 des apprenants est
une question inverse qui visée avoir une réponse négative pour validé notre hypothèse, ainsi nous
avons obtenus 100%. Et 90 % des apprenants qui ont répondu favorables à ces questions. Nous
avons en effet retrouvé une moyenne de 95 % des apprenants qui ont répondu favorablement à
ces deux questions. Face à cette description, il n’en reste pas moins affirmer catégoriquement
que la Pratique d’une relance régulière de ces mots en contexte, permet leur utilisation dans
diverses exercices lexicales où ils seront mis en scène de façon diverse.
Hypothèse III Un enseignement des mots qui s’appuie sur la découverte, la compréhension et
l’intériorisation des structures lexicales. Donc, c’est en reliant ces mots nouveaux à des
48
structures stables qu’ils prennent sens et trouvent une place légitimée dans la mémoire de
l’apprenant qui se construit.
Les questions 1 et 7 posées aux enseignants et la question 1 posées aux apprenants. Ainsi à partir
des opinions favorables des enseignants nous avons eu les suivants pourcentages: question 1–
100%; question 7–66.7% et question La moyenne des ces pourcentages est de 83,35%.
Pour les apprenants, nous avons eu les suivants pourcentages qui nous sont favorables : question
1:100% et faisant une moyenne de 100%.
Ces données confirment incontestablement valide cette hypothèse puisque les acteurs des classe
concerné par notre recherche sont d’avis qu’un enseignement des mots qui s’appuie sur la
découverte, la compréhension et l’intériorisation des structures lexicales. Donc, c’est en reliant
ces mots nouveaux à des structures stables qu’ils prennent sens et trouvent une place légitimée
dans la mémoire de l’apprenant qui se construit.
Propositions
Il nous semble avoir formulé les lignes dont l’enseignement du lexique versus vocabulaire
s’affirme indispensable dans l’enseignement/apprentissage en classe du FLE. Certes, nous ne
49
nous laisserons d’ailleurs pas enfermer dans cette expectative puisque nous risquons de
sauvegarder une réflexion qui s’estime péremptoire dans la recherche d’options méthodologiques
d’enseignement du lexique versus vocabulaire en classe du FLE.
Inévitablement au cours de notre abordage, nous avons envisagé un problème détecté au sein des
acteurs de la classe. Il s’agit d’une question comment enseignement le lexique versus vocabulaire
en classe de FLE. Bref, dans l’expectative de bien en affranchir sur l’enseignement du lexique
versus vocabulaire en classe de FLE, nous proposons aux enseignants les suivantes démarches :
Il faut tout d’abord faire comprendre à l’apprenant que le vocabulaire d’une langue est un
ensemble organisé. Pour cela, il convient de n’est jamais enseigner un mot isolement, mais
toujours en contexte.
Il apparaît évident que nous devons éviter les exercices vides de sens ou en dehors de tout
contexte signifiant. De tels exercices semblent jouer un rôle très limité dans l’apprentissage
de la langue et peuvent même nuire à la motivation des jeunes apprenants. Ainsi nous
pouvons proposer à l’apprenant des activités qui l’amèneront à utiliser la langue étrangère
aux mêmes fins que sa langue maternelle, c'est-à-dire pour échanger de l’information, pour
exprimer ses sentiments et ses besoins, pour s’amuser et discuter.
De plus, nous pouvons réaliser en classe, par des jeux de rôle, des activités de communication
semblables à celles que l’apprenant peut être appelé à vivre à l’extérieur de la classe. Les
interactions d’apprenant à apprenant et le travail d’équipe devraient être favorisées afin de
varier les différents types d’interactions. Pour ne pas ennuyer les apprenants, pour que
l’apprentissage soit efficace, il faut apporter de la variété dans l’enseignement du FLE.
Plus des activités orales et écrites tracées, nous pouvons remarquer quelques procédés, autrement
dit, des pratiques renforçant la maîtrise du lexique chez les apprenants exigent que l’acquisition
du lexique soit en contexte. Ce qui veut dire que les apprenants découvrent et acquièrent les
nouveaux mots dans le déroulement des pratiques de classe et à travers l’échange des interactions
avec leur enseignant. Les élèves acquièrent le lexique par la rencontre en contexte avec :
50
Un vocabulaire relatif aux thèmes des projets proposés et qui tournent toujours autour les actes de
parole. L’enseignant doit inviter par ses explications, pour apprendre le lexique, l’apprenant à
constituer des hypothèses par l’observation des mots. Puis, comparer entre les uns et les autres.
Ensuite, arriver à formuler des résultats ou des connaissances finales par la déduction.
L’explication des mots repose sur l’interaction.
Cela veut dire que l’explication des mots dans la classe doit se baser sur l’échange de
communication entre l’enseignant et ses apprenants. Dans l’échange entre l’enseignant et
l’apprenant, ce premier doit utiliser des mots simples, employer tous les moyens facilitant l’accès
au sens, comme l’illustration par des exemples concrets, gestes, etc., puisque, à ce niveau,
l’apprenant ne possède guère beaucoup de connaissances sur la langue cible. Les mots des
consignes orales, propre à l’enseignant, par lesquels elle ordonne aux élèves d’accomplir une
tache donnée :
« Ouvrir, sortir, effacer, recopier,….. » ;
Dans, par exemple :
« Ouvrez vos livres de lecture. » ;
« Effacer les écris au tableau » ;
« Recopiez la phrase sur le cahier. »
Conclusion
51
Depuis quelques années, le lexique retrouve sa place au sein de l’enseignement du FLE. Il a trop
longtemps été considéré comme un domaine difficilement enseignable car vaste et illimité. Ce
n’est toutefois pas une raison pour l’éviter ou en tout cas minimiser son importance dans la
communication langagière. L’enseignant doit faire des choix afin d’imposer un enseignement
systématique du lexique/vocabulaire. Nous croyons que ce n’est pas tant l’approche miracle la
solution mais la prise en compte d’objectifs dans l’enseignement du lexique. Rencontrer et
comprendre un mot est rarement suffisant : comme dans une rencontre avec quelqu’un, il faut une
certaine profondeur et quelque interaction pour qu’une telle rencontre reste dans la mémoire. »
C’est la raison pour laquelle il faut favoriser plusieurs approches dans l’enseignement du lexique.
L’idée n’est pas de changer à tout prix et tout le temps mais d’utiliser les outils disponibles pour
aider à construire un enseignement qui aide les apprenants à rentrer dans la structure pour la
comprendre et la reproduire.
Il faut surtout leur donner un rôle dans une salle de classe. L’enseignant a le rôle d’enseigner non
seulement des savoirs et des savoir-faire mais aussi des savoirs stratégiques. Sans oublier
l’importance de l’affectivité qui contribue de façon indéniable au rendement de l’apprentissage.
En classe de français, l’étude du vocabulaire ne doit pas se limiter au mot en tant qu’unité
discrète (simple, dérivé ou composé). Il ne s’agit pas tant d’accumuler sans cesse de nouveaux
mots que de découvrir de nouvelles combinaisons syntagmatiques (de nouveaux emplois) pour
les formes déjà connues partiellement. Connaître un mot, ce n’est pas seulement être capable d’en
donner une définition, des synonymes, des antonymes, etc. C’est aussi connaître les propriétés
distributionnelles des mots du point de vue de leur combinatoire sémantique, syntaxique,
discursive. Les cours de français sont orientés vers un enseignement pratique de la langue où
l'auto-apprentissage a une importance cruciale. Les méthodes pédagogiques mises en œuvre par
les formateurs ont pour objectifs de rendre les étudiants responsables, inventifs et de stimuler
leurs facultés d’analyse.
Le rôle de l’enseignant ne se limite donc pas à exposer l’apprenant à une profusion de documents
authentiques et à l’engager dans des situations de communication réelles. Face à une dose
massive de mots nouveaux, l’apprenant doit être amené à une réflexion d’ordre métalinguistique
et entrainé dans une variété d’exercices et de pratiques qui lui donnent les moyens de s’emparer
des mots.
52
On peut déterminer les besoins langagiers des apprenants en fonction des actes de parole qu’ils
auront à accomplir dans certaines situations et tout dépend des besoins langagiers des apprenants.
La langue est conçue comme un instrument de communication ou d’interaction sociale.
L’étude présentée montre la nécessité, mais aussi la possibilité, d’apporter des aides variées au
processus d’apprentissage du vocabulaire dans l’environnement des nos apprenants. Se pose
toutefois la question de l’efficacité de ces tâches et aides lexicales, en effet, nous pouvons
s’interroger sur la correspondance des aides aux besoins réels des apprenants.
Donc la finalité de l’enseignement est de modifier le potentiel de comportement des apprenants.
Il faut donc spécifier ce que les apprenants seront capables de faire et non la quantité des
connaissances. En fait, posséder la compétence communicative, c’est non seulement être capable
de comprendre et de produire des énoncés acceptables (compétence linguistique) mais aussi et
surtout de comprendre et de produire des énoncés adéquats aux situations communicationnelles
en contexte qui les sous-tendent.
Bibliographies
BELLENGER, Lionel et PIGALLET, Philippe. Dictionnaire de la Formation et du
53
CUQ Jean-Pierre (dir.): Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, Clé
International, Paris. (2003)
FAYOL, Michel. Psychologie cognitive et apprentissage, les processus cognitifs en jeu dans
l’activité d’apprentissage, CDDP de la Haute-Marne, Association Forum de la pédagogie,
Réseau international d’échanges culturels, coll. « Espace de Formation ». (1990).
GALISSON Robert & COSTE Daniel (dir.): Dictionnaire de la didactique des langues, Hachette,
Paris. (1976)
PUREN, christian ; La didactique des langues à la croisée des méthodes. Essai sur l’éclectisme,
(CRÉDIF-Didier, coll. « Essais »,) Republication en ligne pour APLV-LanguesModernes.org
(1994).
PUREN, Christian ; Histoire de la didactique des langues-cultures et histoire des idées. In:
Quadernos de Filología Francesa, No 18, octobre. (2007)
PUREN Christian: Histoire des méthodologies de l’enseignement des langues, CLE International,
Nathan, Paris. (1988)
REY - DEBOVE Josette: Le petit Robert grand format, dictionnaires, Le Robert,Paris. (1993)
Sitographie :
55
BENZERARI, A., L’ « approche par compétence », ses fondements et les moyens de la rendre
féconde, consulté le05 Dec 2013 à l’adresse :http://www. El Waean.com/
CONSEIL DE L´EUROPE, 2001. Cadre européen commun de référence pour les langues.
Apprendre, enseigner, évaluer. Strasbourg, Didier. [En ligne] consultée le 12 /12/2013 à l’adresse
http://www.coe.int/T/DG4/Portfolio/documents/cadrecommun.pdf
REZEAU Joseph (1997) : « L’apprenant, l’enseignant et la machine: triangle d’or ou triangle des
Bermudes? ». Communication au XIXème congrès de l’APLIUT, IUT de Nancy.
Consulté le 17 Février 2014 à l’adresse : http://www.uhb.fr/~rezeau_j/aplicut97.htm