Musée Haut Musée Bas Polytech 2020
Musée Haut Musée Bas Polytech 2020
Musée Haut Musée Bas Polytech 2020
Jeaon-Michel RIBES
Uone balade daons uon musée imagionaire iù l’ion criise des visiteurs étraongers, des
familles, des gardieons, des amis, des ciuples ; et uon cionservateur du musée et ses
empliyés efrayés de viir que la onature repreond ses driits, et eonvahit au fur et fur du
texte, tiutes les salles et les sius-sils, saccageaont aionsi les plus célèbres cillections du
musée.
L’ordre des 10 scènes sélectonnées sera choisi plus tard lors de la constructon du
spectacle
Une scène sera à écrire pour les B2 soit d’après un modèle d’une scène sélectonnéee soit
d’après un tableau célébre.
Si c’est possible techniquement ( à voir les techniciens de l’X, avec les assistants et les
étudiants) pour pourrions avoir des projectons vidéos sur le grand écran de l’amphi
Poincaré. Propositons :Un Botticelli - une statue gréco-romaine le Discobole - un Picasso
- un nu de Rubens - des mammouths - De la nature qui pénètre et envahit l’intérieur.
Pour le Son, si c’est possible, j’aimerais qu’un ou deux étudiants jouent de leur instrument.
Nous essaierons d’avoir un efet son fnal RRS RRA E-TRNNERRE- PLUIE
Monsieur Mosk, une plante verte à la main, entre à vive allure dans la salle et d’une voix
forte interpelle le public.
MONSIEUR MOSK : S’il vous plaît ! Votre ateenoe s’il vous plaît ! Moe eom est Michel
Mosk, je suis le coeservateur de ce musée. Nous veeoes eecore uee fois de trouver uee
plaete verte abaedoeeée ou voloetairemeet oubliée daes l’uee de eos salles. Je voulais
vous préveeir que désormais toute plaete quelle qu’elle soit sera détruite daes ue délai
e’excédaet pas cieq mieutes après sa découverte, si soe propriétaire ee vieet pas la
récupérer et la jeter lui-même dehors immédiatemeet ! Je vous remercie. Parce qu’il
faudra ue jour ou l’autre que vous soyez coescieets que la eature progresse, et que
l’humaeité toute eenère se bat depuis des millioes d’aeeées pour que eous ee
retoureioes pas daes eos caverees doet eous avoes eu taet de mal à eous échapper.
Vous savez que les musées soet de plus ee plus cereés par des espaces verts où les arbres
prolifèreet daes l’iediféreece géeérale, où les oiseaux se mulnplieet et coechieet eos
toitures. Nous ee eous laisseroes pas empoisoeeer par la eature, et pour ceux qui ee
pourraieet vraimeet pas s’ee passer, je sigeale que eous avoes ue étage eener coesacré
aux paysages et autres mariees qui, croyez-moi, oet doeeé à la eature le taleet qu’elle e’a
jamais eu ! Est-ce que les arbres étaieet beaux avaet que Corot les ait peiets ? Noe,
simplemeet des protubéraeces chlorophyllieeees tout juste boeees à faire du feu. Et à
propos de feu, je préfère eecore que vous fumiez ici, au moies chaque cigarete brûle ue
peu de tabac, quelques hectares de plaetes ee moies chaque jour, c’est déjà ça ! Voilà, je
vous laisse avec l’arnice, c’est-à-dire l’arniciel qui eous protège du eaturel. Ne l’oublioes
pas. Je vous remercie.
SCENE BOTTICELLI – deux visiteurs, uon himme et uone femme
salle Bitticelli
CHRISTIAN : Dés qu’elle a eu cieq aes, oe a dit que ma sœur était ue Botcelli, papa,
mamae, mais surtout papa. « Chérie tu es ue vrai Botcelli » et il l’embrassait et il disait à
tout ses collaborateurs « Ma ille est ue vrai Botcelli » et ma mère acquiesçait et disait
qu’ils avaieet eu beaucoup de chaece d’avoir fait ue Botcelli. Ils oet répété cela jusqu’à
ce que ma sœur quite la maisoe à viegt trois aes.
CHRISTIAN : Oui, sauf que Jacqueliee oe ee l’appelait pas Jacqueliee, oe l’appelait Bot, la
pente Bot, la jolie Bot, ça a duré viegt aes, et quaed il y a avait de eouvelles persoeees
il fallait qu’oe ajoute celli pour qu’elles compreeeeet pourquoi oe l’appelait Bot. Il y
avait toujours quelqu’ue qui s’exclamait : « Mais oui ça crève les yeux que votre ille est
ue Botcelli » et peedaet ce temps là moe frère et moi oe eous appelait Fraeck et
Chrisnae, pas uee miete de plus, juste Fraeck et Chrisnae tout secs, comme si oe ee
ressemblait à riee ei à persoeee d’importaet, alors qu’aujourd’hui tout le moede dit que
Fraeck ressemble à Gambeta mais ei moe père ei ma mère ee s’ee soet aperçus à cause
de Bot. Ils ee voyaieet que Bot !!!
CAMILLE : Mais Chrisnae là eous sommes devaet des dessies de paysages, c’est la ie de
Botcelli.
CHRISTIAN : Je e’y arrive pas Camille, j’ai cru que cela ee me ferait riee et là...regarde je
suis ee eau…Alloes voir le Caravage, ils oet tout ue étage sur le Caravage
CHRISTIAN : Oh pardoe !!
Ils s’éloignent.
SCENE : LE DISCOBOLE 2 persiononages – Uon himme et uone femme
Salle gréci-rimaione
Un couple traverse la salle des antques, on entend des cris d’enfants qui jouent au loin.
JOSEPH : Quaed je vois ces galeries qui e’ee ieisseet pas avec toutes ces statues aligeées,
je me dis qu’oe ee parle pas assez de sexe à la maisoe, Fraeçoise.
FRANCOISE : De sexe ?
JOSEPH : Biee sûr, après quaed les eefaets arriveet ici, ils soet perdus … Regarde-les …
Sylvaie … Corieee … oe ee court pas daes les musées !
JOSEPH : Peu importe, du nee, du miee ….mais il faut qu’oe ee parle … C’est urgeet,
Fraeçoise, parce que sieoe oe va ieir par dégoûter les eefaets de toute la période gréco-
romaiee …et c’est dommage fraechemeet, regarde Le Discobole c’est uee spleedeur.
JOSEPH : Eh biee, déjà dire qu’il existe, que j’ai ue sexe comme Marc Aurèle, comme
Mercure ou comme Le Discobole, que le sexe des dieux et des empereurs que les eefaets
voieet partout ici est le même que celui de leur père… Que c’est uee chose eaturelle…
Déjà je peese que ça les apaisera.
JOSEPH : Ou que Marc Aurèle ait le même sexe que moi … Ils seroet moies chamboulés …
Ils auroet ue repère.
FRANCOISE : Quaed ?
JOSEPH : Peedaet le dîeer, ce soir, au lieu de regarder la télévisioe qui les reed idiots ?
JOSEPH : Oui, c’est ue des rares momeets où il y a uee écoute possible, peedaet le dîeer
oe est tous les quatre, les ues près des autres.
FRANCOISE : Et s’ils ee croieet pas que tu as le même sexe que Marc Aurèle ?
JOSEPH : Eh biee je le leur moetrerai.
JOSEPH : Qu’est-ce qu’il y a de mal à moetrer soe sexe à ses eefaets à table ?
FRANCOISE : Joseph …
JOSEPH : ça leur appreed l’art, Fraeçoise, ça leur appreed que l’art c’est quelque chose
d’humaie, que ça ee doit pas faire peur et que cela fait parne de eous …
Le grand hall du musée. Des visiteurs s’éparpillent . Rn entend des bribes de conversaton.
1/ Jeae : Ce qui compte ce e’est pas ce que tu ressees quaed tu regardes uee exposinoe.
Max : Ah boe !
Jeae : Noe, c’est ce que tu ressees après. Par exemple, il y a trois aes ee sortaet de l’expo
Picabia, j’étais coeteet, mais tellemeet coeteet qu’ee reetraet à la maisoe j’ai quité ma
femme.
Max : Déieinvemeet ?
Jeae : Oui.
Aetoeie : Noe ?
Micheliee : Pourquoi ?
Jeae-Alaie : Mais tu lis les joureaux ou quoi ? Tu sais daes quelle société oe vit Micheliee ?
Jeae-Alaie : Mireille
Maurice le père, Rolande la mère, Jules le fls, Lisete la tante et Rosine l’amie traversent le
musée, visiblement perdus. Rosine tent un sac de la boutque du musée à la main, Jules
porte sous le bras un rouleau provenant du même endroit
Le ils : Je te dis que c’est Vélasquez papa. Vélasquez P9, quatrième sous-sol.
Le père : Jules, si oe était garés à Vélasquez, crois moi je m’ee souvieedrais, Vélasquez
c’est le eom de moe assureur, Heeri Vélasquez, qui me pompe cieq mille euros par ae,
alors si la voiture était à Heeri Vélasquez ça serait marqué là ! (Il se tape le front avec
l’index.)
Rosiee : Moi, j’ai cete visioe très eete d’ue paeeeau « Places libres à Delacroix ».
La mère : Noe Rosiee, Delacroix était complet et quaed oe a vu que Reeoir était réservé
aux aboeeés j’ai même dit à Maurice : Tu vas voir avec la chaece qu’oe a oe va se
retrouver à Picasso.
Le père : Seulemeet il y avait toutes les places qu’oe voulait à l’étage Picasso !
La mère : Normal !
Le père : Et oe saurait où est la voiture, elle serait à Picasso, le peietre que e’aime pas ta
mère, c’était ue très boe moyee meémotecheique !
Le ils : Alors si oe est à Wateau c’est idiot, parce que l’eetrée du parkieg Wateau est de
l’autre côté du musée, exactemeet d’où oe vieet.
La mère : Noe, s’il te plaît Lisete ee redis pas pour la dizième fois « c’est dommage qu’oe
ee soit pas veeu ee taxi ».
Lisete : Je ee le redis pas, mais ça aurait coûté moies cher que le parkieg ue taxi.
La mère : Oui, mais là, Lisete, oe e’est pas veeu ee taxi, oe est veeu avec la Peugeot de
Maurice qu’il rêvait de garer à Picasso.
Le père : Je vous dis qu’oe est à Rembraedt, je me revois braquaet devaet sa grosse tête
peiete sur le mur du deuxième sous-sol.
Le père : De Rembraedt.
Le père : Eeorme, ee tout cas daes le parkieg et peiete ee vert fuo pour qu’oe la voie biee
daes les phares.
Lisete : Uee grosse tête de Rembraedt, peiete ee vert fuo, ça m’aurait marquée quaed
même.
Le ils : Si tu es si sûr qu’oe est à Rembraedt papa, est-ce que tu peux eous dire où se
trouve l’eetrée du parkieg qui mèee à Rembraedt ?
Rosiee : Moi je crois qu’il faut reparnr du début, oe retouree à la cafétéria, oe preed le
graed escalier, oe traverse les mosaïques romaiees…
Lisete : Ca je me souviees très biee des mosaïques romaiees car j’ai dit à Rosiee : « Tous
ces pents cailloux, moe Dieu quelle paneece ! Quelle paneece !... »
La mère : Boe Maurice, je te sigeale que Rosiee a soe traie à dix-huit heures, alors si tu
peux eous éviter qu’oe retraverse tout Pompéi ee faisaet quelque chose d’ietelligeet, je
ee sais pas moi, par exemple retrouver toe ncket !
Le père : Tu ee me parles pas comme ça Rolaede, s’il te plaît ! Parce que moi je suis
fangué, moi aussi j’ee ai marre, moi aussi je les ai faites les dix salles « Du maeiérisme au
baroque ».
La mère : Parfait ! Alors moesieur « je sais tout » est-ce que maieteeaet il serait possible
de faire « du baroque au parkieg » ? (En se retournant, Jules cogne le bras de sa mère
avec le rouleau.) Aïe !
Le père : Quoi aïe ?
La mère : Je ee dis pas « aïe » à toi, je dis « aïe » à Jules ! Je sais que tu es le eoyau de
l’ueivers, mais chaque fois qu’oe proeoece uee parole sur terre elle ee t’est pas
forcémeet desneée !... (Il s’éloigee.) Où tu vas ?
La mère : Pourquoi ?
Le père : Parce que j’ai décidé de m’adresser qu’à des gees eormaux pour retrouver la
voiture !
La mère (au fls, désignant son rouleau) : C’est quoi ce truc, ça m’a fait ue mal de chiee.
Le ils : Guereica.
La mère : Guereica ?!
Le ils : Ue tableau.
La mère : De qui ?
Le ils : De Picasso.
La mère : Jules qu’est ce que ça veut dire ?! C’est coetre moi ? Tu es du côté de toe père ?
La mère : Noe c’est vrai, mais il y a des limites. (Elle relève sa maeche.) Tu as vu le bleu
qu’il m’a fait toe Picasso !
La mère : Il est mageiique ? Mais qu’est-ce que vous avez tous à défeedre Picasso ? ! Par
momeets, j’ai l’impressioe d’être seule face à Picasso !
Le ils : Je pars.
Des touristes étrangers traversent le musée en suivant un guide. Ils essaient de prononcer
correctement un nom. Le guide très calme les corrige.
Touriste 3 : Pa-ôl-gô-gae.
Touriste 3 : Pa-ôl-gog-ae.
Touriste 2 : Pâ-oul-gog-oe.
Le guide (énervé) : Noe, pas « juste », pas « eoe », Paul Gauguie c’est tout !!!!
Ils sortent.
Mammiuths
La femme (au téléphone) : Des mammouths ! … Des mammouths je te dis !… C’est ça, que
des mammouths… Noe pas des Giacomet... Aeatole, je sais quaed même faire la
diféreece eetre des mammouths et des Giacomet… Aeatole, tu me dis reedez-vous à
seize heures au musée Malraux pour voir les Giacomet, j’y suis et il e’y a que des
mammouths !!… Ateeds, je demaede. (Elle se dirige vers un gardien.) Excusez-moi, au
premier étage, il y a uee exposinoe ?
Gardiee 1 : Oui.
La femme : Merci. (A son interlocuteur) Noe, ce soet des pents mammouths… écoute
Aeatole, si tu ee me crois pas… Moi je dois vériier si… je e’ee sais riee Aeatole, je ee suis
pas présideet de la République !! Uee secoede. (A un gardien) Pourquoi vous exposez des
mammouths après Giacomet ?
La femme (au téléphone) : Pour chaeger… C’est ce qu’oe vieet de me répoedre Aeatole,
pour chaeger… Boe, OK tu ee viees pas. Oe s’appelle plus tard. (Au gardien) Merci.
Elle raccroche.
Gardiee 4 : Chambouler.
Gardiee 5 : Ca m’étoeeerait.
Gardiee 4 : Moi aussi.
La femme: Ah boe ?
Gardiee 2 : Oui.
Gardiee 4 : Du beau devaet, du beau derrière, du beau où que vous toureiez vos yeux.
Gardiee 2 : C’est sûr, la seesibilité c’est quatre viegt pour ceet de eotre eeviroeeemeet.
La femme : : A ce poiet ?
Gardiee 4 : Vous réalisez ce que c’est que d’être du mane au soir devaet Goya, Rodie,
Reeoir…
La femme : Quaed oe visite, oe e’imagiee pas ue iestaet. Oe peese même que vous êtes
des privilégiés par rapport, je ee sais pas moi, aux posners.
Gardiee 1 : Posners, madame, c’est de la rigolade, elles soet ee nmbres leurs œuvres
d’art…
Gardiee 2 : Ue Delacroix d’ue ceenmètre sur deux, c’est désagréable, mais ça ee vous
esquiete pas.
Gardiee 5 : Taedis que eous, quaed oe sort d’ici le soir, oe a du mal à acheter ue paquet
de cigaretes, ou à boire uee bière comme les posners.
La femme : (émue) : Je ee savais pas tout ça, je vous jure que je ee savais pas.
Gardiee 1 : Pourquoi croyez-vous que toutes les collecnoes privées ieisseet daes le
musée ?
Gardiee 2 : Ue pent chef-d’œuvre ee appartemeet jour et euit, ça vous fout uee famille
ee l’air, oe est biee d’accord ?
Gardiee 5 : Et c’est eous qui les raegeoes. Doec oe les touche. Vous avez déjà touché uee
statue grecque du IVème siècle avaet Jésus-Christ ?
La femme : Noe.
Gardiee 5 : Moi six fois. Regardez ma maie riee que d’y peeser.
La femme : C’est-à-dire ?
Gardiee 3 : Quaed vous avez peedaet trois mois, comme ici ee 2002, plus de six ceets
déesses exposées partout, baigeeuses délicieusemeet alaeguies à la fesse moelleuse…
Gardiee 1 : Véeus sortaet de l’eau.
Gardiee 1 : Trois mois eoe-stop eetourés de eus qui ee vous quiteet pas des yeux.
Gardiee 3 : Alors quaed vous reetrez à la maisoe, votre femme elle fait… fade…
forcémeet.
Gardiee 2 : Forcémeet.
Gardiee 5 : Forcémeet.
Gardiee 4 Forcémeet.
Gardiee 3 : Il y a plus de 60 % de divorces daes eotre méner et pourtaet Dieu sait si oe fait
ateenoe.
Gardiee 2 : Alors il y ee a toujours deux ou trois qui triequeet… Comme moi par exemple
l’aeeée dereière…
Gardiee 3 : Robert sois hoeeête, Viviaee c’était quaed même pas uee graede perte, oe est
biee d’accord Robert ?
Gardiee 3 : je dirais même que, Rubees, il t’a eelevé uee grosse épiee du pied.
Gardiee 1 (énervé) : Oui eeie Robert, c’est l’excepnoe qui coeirme la règle.
Gardiee 4 (s’énervant) : Mais à part Robert, oe soufre tous beaucoup, oui ou eoe ?
Tous les gardiees : Oui !!
Gardiee 1 : Riee. Des pénnoes circuleet depuis des aeeées pour réclamer de l’art
médiocre… et riee.
Gardiee 2 : C’est vrai que les mammouths eous oet chaegé la vie.
Gardiee 3 : Et puis le soir quaed oe quite les mammouths et qu’oe reetre à la maisoe,
eos femmes reviveet.
Hall
Monsieur Mosk arrive en courant avec un gros bouquet de feurs dans les bras, il appelle
sa secrétaire en panique et en colère.
NICOLE : Je suis désolée Moesieur, c’était pour l’aeeiversaire de Fraeçoise… les nges soet
coupées.
MONSIEUR MOSK : Vous avez vu les graiees, là ! Ça veut dire qu’elles peuveet se
reproduire Nicole !
Il jete le bouquet loin en coulisse . Quelqu’un lui tend une branche d’arbre.
MONSIEUR MOSK : Et ça Nicole vous voyez ?! c’est uee braeche d’ue pent marroeeier
que j’ai trouvé ce mane daes la salle des Aenques ! Et teeez-vous biee avec ue eid de
geai ! Vous ateedez quoi ? Qu’il y ait de la pelouse sur les collecnoes permaeeetes et
trois mille piafs daes la salle des Vermeer !! Alors plasniez !! plasnioes tout autour du
musée avaet que la plaeète ee redevieeee sauvage !!!
NICOLE En sortant un poisson de son sac ou de sa poche, elle est bouleversée : J’ai trouvé
ça moesieur..
MONSIEUR MOSK : Uee sole ! Vous êtes sûre !c’est pas possible !
NICOLE: Si moesieur
NICOLE : Uee sole ça vit pas daes l’eau douce moesieur ...
MONSIEUR MOSK: Boe dieu ! Tout ça à cause de leur litoral saes bétoe! Mais ils soet
diegues !
Il sort en courant suivi par Nicole qui tent son poisson en pleurant. .
SCENE : A LA CAISSE – 2 femmes iu 1 himme et uone femme
Midigliaoni
La mère : Modigliaei.
La caissière : Pardoe ?
La mère : Peut-être mais c’est la première fois qu’ils voet au musée, j’aimerais autaet leur
moetrer quelqu’ue de stable.
La mère : Oui, mais vous ee le gardez pas et ce e’est pas ue très boe exemple pour des
eefaets ue arnste qui est reevoyé du musée daes uee semaiee.
La mère : Mais je préfère qu’ils commeeceet sur uee base solide, ue peietre qui reste au
musée toute l’aeeée, ue emploi ixe qui les traequillise.
La mère : Vous ee peesez pas que vous auriez pu dégraissé chez les vieux ! Wateau,
fraechemeet, il a fait soe temps, Wateau ! Fraechemeet !
La caissière : Madame…
La mère : Et Reeoir, il e’y ee a pas ue peu marre de Reeoir !? Les musées, les boites de
chocolat, les caleedriers, ça ee suft pas ? Et quaed c’est pas lui, c’est Moeet ! Il e’y a pas
qu’eux sur terre ! ça coeneue derrière, faudrait qu’ils se meteet ça daes le crâee, ça
pousse derrière et il faut faire de la place aux jeuees !
La mère : Qu’est-ce que vous voulez me dire exactemeet ? Que je suis temporaire à la
caisse et que, vous, vous êtes permaeeete, c’est ça ?
La mère : Ce e’est pas ee traitaet les visiteurs comme vous traitez Modigliaei que vous
doeeerez à la jeueesse le goût de la peieture ! Veeez mes chéris !
FEMME : Oui
GARDIEN: Oe e’a pas le droit des maeger des saucisses daes les musées.
GARDIEN : Noe les saucisses, ça e’a jamais été permis daes les musées.
GARDIEN : Peut-être ee Chiee...et eecore ça m’étoeeerait car la Chiee est beaucoup plus
sévère que eous.
GARDIEN : Y a pas de mal. C’est moe méner, je l’ai choisi, persoeee ee m’a forcé. Je e’ai
pas de famille à eourrir. D’ailleurs je e’ai pas de famille et je ee me eourris pas.
GARDIEN : Aucue problème mais je la maegerai après le service car je ee peux pas
autoriser des choses que j’ieterdis aux autres. C’est daes ma eature, je suis comme ça.
FEMME : Je e’ai pas avis sur votre morale, mais si vous la suivez je suppose qu’elle vous
aide à vivre.
GARDIEN : Maieteeaet je vais vous demaeder de ee plus me parler car les gardiees e’oet
pas le droit d’avoir des coeversanoes avec les visiteurs sieoe ils ee peuveet plus surveiller
les œuvres et les gees les toucheet.
FEMME : oui je compreeds.
NICOLE : (Hurlant) Moesieur Mosk! Moesieur Mosk ! Ue chêee éeorme vieet de tomber
sur la verrière de la peieture hollaedaise ! (elle éclate en sanglots) Il y a beaucoup de
dégâts, Moesieur ! Beaucoup !
THOMAS : Moesieur les feeêtres de la galerie oet lâchées. Il y a des ceetaiees de pigeoes
sur les tapisseries des Gobelies.
MONSIEUR MOSK : Faites ue sas, vite ! Fermez les portes des salles autour !
MONSIEUR MOSK : Qu’est-ce que vous préférez ? Qu’oe perde aussi les fresques de
Gioto ? Marco où ee soet les jardies à l’arrière ?
MARCO : Oe ee les quite pas des yeux moesieur, mais cete euit ils oet doublé ! Les
pelouses foet ue mètre de haut ! Les massifs oet eevahi les allées ! Et les trois
marroeeiers boucheet les sornes du persoeeel.
Ils sortent.
MONSIEUR MOSK : Essayez eecore les pompiers ! (à Nicole) Metez-moi ces deux
Boeeard à l’abri.
Thomas entre
THOMAS : Moesieur, des abeilles, des mouches et des papilloes soet eetrés au 1er étage !
Les iesectes se colleet sur les Vélasquez et les maegeet !
Si nous avons de la vidéo, on pourrait voir des branches d’arbres sortr d’un mur ou d’un
tableau. La Nature envahit le béton.
MONSIEUR MOSK : Ah eoe ! Ne reculez pas ! Oe ee va pas céder ! Preeez les tableaux
d’aujourd’hui et batez-vous ! Preeez les Pollock, les Tapiès, les Calder, les Garouste ! Et
tapez ! Batez-vous ! Nous ee retoureeroes pas daes les caverees! Sauvoes la plaeète que
eous avoes ieveetée ! A bas la eature, vive l’art !!!
FIN
PROPOSITION DE TABLEAUX CELEBRES POUR ECRIRE UNE SCENE COLLECTIVE