Contrôle Et Redressement Fiscaux
Contrôle Et Redressement Fiscaux
Contrôle Et Redressement Fiscaux
redressement fiscaux
Le Boogeyman des entreprises
Mouhieddine Afdel
Étudiant en M1 à l' ISCAE Casablanca
POINTS
MAJEURS 100 %
La controle et le
1 % redressement
Intoduction
INTRODUCTION
Le système fiscal marocain est essentiellement déclaratif,
les contribuables, notamment les entreprises, doivent
déclarés spontanément leurs bénéfices et revenus et le
contrôle de l’administration est souvent s’effectue à
postériori.
Il s’agit de s’assurer, d’une part, que toutes les obligations déclaratives ont
été remplies par les contribuables, dans les formes et délais prévus par la
loi et d’autre part, que les déclarations souscrites ne comportent pas
d’erreurs ou incohérences.
Le contrôle sur place est défini, comme étant un ensemble d'opérations, effectuées
dans les locaux professionnels de l'entreprise, qui ont pour but d'examiner la
comptabilité et de la confronter à certaines données matérielles ou de fait, en vue
de s'assurer de l'exactitude des déclarations souscrites et de l'existence matérielle
des éléments déclarés.
1 - Avis de vérification :
3 - Durée de la vérification :
Plus de six (6) mois pour les entreprises dont le montant du chiffre
d’affaires déclaré au compte de produits et charges, au titre de l’un
des exercices soumis à vérification, est supérieur à cinquante (50)
millions de dirhams hors taxe sur la valeur ajoutée;
Article 212.- Vérification de comptabilité
4- Lieu de vérification :
Les documents comptables sont présentés dans les locaux, selon le cas,
du domicile fiscal, du siège social ou du principal établissement des
contribuables personnes physiques ou morales concernés, aux agents
de l’administration fiscale qui vérifient la sincérité des écritures
comptables et des déclarations souscrites par les contribuables et
s'assurent, sur place, de l'existence matérielle des biens figurant à
l'actif.
5 - Clôture de la vérification :
5 - Clôture de la vérification :
Dans ce cas, l’administration notifie aux contribuables, durant les trois (3)mois qui
suivent la date de la fin du contrôle fiscal et dans les formes prévues à l’article 219 les
élements suivants :
Elle doit exprimer son accord sur la nouvelle base notifiée ou son désaccord total ou partiel
sur les chefs des redressements proposés.
// L’administration peut être amenée à rectifier en matière d’impôt sur les sociétés, d’impôt sur le
revenu et de taxe sur la valeur ajoutée :
Du résultat fiscal de la dernière période d’activité non couverte par la prescription en cas de
cession, cessation totale, redressement ou liquidation judiciaire ou transformation de la forme
juridique d’une entreprise entraînant, soit son exclusion du domaine de l’impôt sur les sociétés ou
de l’impôt sur le revenu, soit la création d’une personne morale nouvelle ;
les déclarations déposées par les contribuables qui cessent d’avoir au Maroc un domicile fiscal ;
le résultat fiscal et le chiffre d’affaires de la période non couverte par la prescription, en cas de
cessation temporaire d’activité;
Phase de la procédure accélérée
Dans ces cas, l’administration notifie aux contribuables dans les trois (3) mois qui suivent la date de la
fin du contrôle fiscal et dans les formes prévues à l’article 219 , les motifs, le montant détaillé des
redressements envisagés et la base d’imposition retenue.
Les intéressés disposent d'un délai de trente (30) jours suivant la date de la réception de la lettre de
notification pour formuler leur réponse et produire, s'il y a lieu, des justifications. A défaut de réponse
dans le délai prescrit, l'imposition est établie et ne peut être contestée que suivant les dispositions de
l’article 235 du CGI .
Suite à la réponse de la société à la première lettre de notification, lorsque l’inspecteur estime non
fondées en tout ou en partie les observations de celui-ci, il notifie à l’intéressé dans les formes prévues
à l’article 219 du C.G.I. et dans un délai de soixante (60) jours suivant la date de réception de la réponse
du contribuable :
Ils sont invités par lettre notifiée, dans les formes prévues à l’article 219 , à
déposer des déclarations rectificatives selon le régime qui leur est applicable
dans un délai de trente (30) jours suivant la date de réception de ladite lettre.
les éléments qui 1.4 produit une déclaration incomplète ou un acte sur
lesquels manquent les renseignements nécessaires pour
permettent de calculer l’assiette, le recouvrement de l’impôt ou la liquidation des
les taxes sur le chiffre droits ;
d'affaires, les droits
d'enregistrement ou 1.5 n’effectue pas ou ne verse pas au Trésor les retenues à la
autres taxes source dont il est responsable
assimilées; 1.6 Si le contribuable ne dépose pas ou ne complète pas sa
déclaration ou son acte ou ne verse pas les retenues à la
source précitées dans le délai de trente (30) jours prévu
La taxation d'office
concerne :
2- Taxation d’office pour infraction aux dispositions
les revenus ou relatives à la présentation des documents comptables et
bénéfices imposables ; au droit de contrôle :
«La Société reste fermement convaincue que les charges restantes résultent d'une
interprétation erronée par l'administration fiscale marocaine de l'entrée du nouvel
accord», indique Sound Energy dans un communiqué.
En août 2021, la société gazière britannique Sound Energy PLC avait annoncé que
l’administration générale des impôts du Maroc a réévalué la demande d’imposition de sa
filiale Sound Energy Morocco East Ltd. Après plusieurs consultations du comité chargé de
la fiscalité locale, l’administration fiscale a abandonné son action contre l’acquisition
gratuite d’actifs incorporels entre 2016 et 2018.
Cependant, lors des délibérations qui ont eu lieu, il a été déterminé que l’administration
générale marocaine des impôts ayant déjà déposé une plainte contre la société mère Sound
Energy, taxer sa filiale était redondant et ne pouvait être répété à cet égard, avait estimé
l’entreprise.
Ainsi, la société britannique a confirmé avoir reçu de l’administration fiscale marocaine la
notification d’un redressement à 100% du dossier relatif à sa filiale SEME, pour les impôts
et taxes de la période 2016-2018, conformément au contrôle fiscal effectué en 2020.
Et en septembre, Sound Energy a révélé que sa filiale avait déposé auprès du tribunal
marocain sa contestation des charges restantes.
En 2018, Sound Energy avait signé un accord pétrolier pour l’exploitation du Grand
Tendrara pour une durée de huit ans. L’accord avait été signé avec Schlumberger et
l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), ainsi les ministères marocains
en charge de l’Energie et celui de l’Economie et des finances.
L’accord prend en compte les zones couvertes par l’accord d’exploration de Tendrara, le
permis de reconnaissance Matarka et la demande de concession de production relative à
la découverte de Tendrara.
Par ledit accord, Sound Energy détient 47,5% des deux concessions, lesquelles couvrent
une superficie globale de 14.500 kilomètres carrés dans la région de l’Oriental. Quant aux
parts restantes, 27,5 % elles sont détenues par Schlumberger partenaire de Sound Energy
et le reste, 25%, sera détenu par l’ONHYM.
Selon le directeur général délégué de
Sound Energy, il s’agit d’une “stratégie de
développement rapide” pour commencer à
rentabiliser les ressources de Tendrara en
attendant un plan de développement
complet “en temps opportun”.
«La confusion est survenue en raison d’une notification précédente de la société le 23
juillet 2018, par laquelle un entrant dans le permis de Tendrara Lakbir a été postulé.
Cette transaction n’a jamais eu lieu. Le permis d’exploration du Grand Tendrara n’est pas
la continuation du permis d’exploration de Tendrara Lakbir», relève Graham Lyon.
Sound Energy Morocco East Ltd (SEME), filiale de la société d’exploitation pétrolière Sound
Energy a déclaré en juillet 2022 que le tribunal marocain avait rejeté son recours contre
une décision de l’administration fiscale marocaine.
Contestant ce redressement, la société compte faire appel afin de «défendre ses droits».
FACTEURS SUSCEPTIBLES DE
DÉCLENCHER UN CONTRÔLE
FISCAL
(i) Programmation sectorielle
— Philippe Bouvard
CONTRÔLE FISCAL AU LA PERFORMANCE DU
MAROC : CONTROLE FISCAL AU
CONSTATS, CRITIQUES MAROC - Mme Ikram
& SUGGESTIONS- Mr Gheriss
Brahim JBARA
BIBLIOGRAPHIE