Le Contrôle Fiscal D'une Société
Le Contrôle Fiscal D'une Société
Le Contrôle Fiscal D'une Société
Thème
Le contrôle fiscal d’une société : recherche - intervention au
niveau d’un établissement touristique
« Hôtel- Restaurant-Salle des fêtes »
Membres de jury :
Président :
Examinateur :
Rapporteur :
Promotion
2016/2017
Avant tout, nous remercions le dieu le tout puissant qui nous a donné le courage, la
force et la volonté pour bien mener ce modeste travail.
Que tous ceux qui m’ont aidé, de près ou de loin, à réaliser ce modeste travail trouvent
ici l’expression de ma profonde gratitude.
Nous adressons mos sincères remerciements À Monsieur IFOURAH HOCINE, docteur
à l’université de A/Mira Bejaia, pour avoir accepté de diriger ce modeste travail, pour son
aide, ses conseils et ses orientations qui sont très bénéfiques.
Enfin nous tenons à remercier toute personne ayant contribuée de prés ou de loin à
l’élaboration de ce travail.
A vous
Madani Omar
A vous
RAHMANI A/NOUR
Liste des abréviations
Abréviations Désignations
Art Article
BIC Bénéfice industriel et commercial
BRMI bureau de recherches de la matière imposable
CA Chiffres d’affaires
CDI centre des impôts
CID Code des impôts directs
CITCA Code des impôts et taxe sur chiffres d’affaires
CPF Code des procédures fiscales
DGE direction des grandes entreprises
DGI direction générale des impôts
DIW Directions des Impôts de Wilaya
DRI directions régionales des impôts
DRV Direction des Recherches et Vérification
IBS Impôts sur le bénéfice
IRG Impôts sur le revenu global
PME Petit et moyen entreprise
PV Procès verbale
SCF Système comptable et financier
SDCF La Sous Direction des Contrôles Fiscaux
SDCX sous direction des contentieux
SDH la sous direction des hydrocarbures
SDP Sous Direction de la Programmation
SDR sous direction des recouvrements
TAP Taxe sur l’activité professionnelle
TCA Taxe sur chiffres d’affaires
CR Comptes de résultat
TVA Taxe sur chiffre d’affaire
VASFE vérification approfondie de situation fiscale d’ensemble
Liste des tableaux
N° du tableau Désignation Pages
Tableau n°01 Rectification des chiffres d’affaires facturés 47
Tableau n°02 Rectification des chiffres d’affaire encaissée 47
Tableau n°03 Taxe sur la valeur ajoutée 48
Tableau n°04 Taxe sur l’activité professionnelle 48
Tableau n°05 Rectification des bénéfices 49
Tableau n°06 Calcul de L’IRG 49
SOMMAIRE
Introduction générale………………………………………………………………………….01
Chapitre I: L’organisation du contrôle et intervention fiscal…….………….............................04
Section 1 : Les organes à compétence nationale……………………………………………...04
Conclusion générale….….....………………………………………………………………....54
Bibliographie.
Annexes
Tables de matières
Introduction générale
Le système fiscal Algérien est un système déclaratif repose sur les déclarations
souscrites, par les contribuables sous leur responsabilité et implique au profit de
l’administration fiscale, un pouvoir de contrôle, visant la recherche des redevables défaillants
et l’analyse des éléments déclarés dans l’assiette et la liquidation de l’impôt. Les déclarations
spontanées des contribuables sont présumées exactes, sincères et les comptabilités régulières
jusqu’à ce que, l’administration fiscale apporte la preuve de contraire, à travers la mise en
œuvre du contrôle fiscal conformément à la législation fiscale en vigueur.
En réalité, et pour certains contribuables, l’impôt n’est qu’une contrainte à leur liberté,
et de ce fait, ils essayent par tous les moyens de le fuir, ce qui engendre une moins- value
pour le trésor car la fraude fiscale traduit le réflexe habituel du contribuable qui se croit
surimposer.
Le fraudeur doit donc être rappelé à l’ordre ; c’est l’enjeu de contrôle fiscal ; de ce fait
l’administration est dotée d’un pouvoir de contrôle général qui comprend l’analyse et la rectification
des déclarations déposées et de veiller au bon respect de la législation fiscale en vigueur.
1
Introduction générale
Enfin, l’administration dispose d’un ensemble de sanction fiscales et de plusieurs moyens destinés à
corriger les infractions aux dispositions de la législation fiscale et d’assurer le recouvrement des droits
non acquittés dans les délais prévus par la loi.
Le contrôle fiscal joue un rôle très important dans la lutte contre la fraude fiscale, puisqu’elle
exige des recherches très poussées tant sur les déclarations souscrites par les contribuables,
que sur tout autres renseignements susceptibles, A cet effet, la vérification parait être le
moyen le plus efficace pour la détection des ‘irrégularités.
Le contrôle peut s’exercer sur toutes les catégories socio- professionnelles et sur les
différents impôts, à travers ses différentes formes, à savoir :
la vérification de comptabilité, elle suppose une approche globale aux plans financiers,
professionnels et comptables de l’activité.
la vérification approfondie de situation fiscale d’ensemble (VASFE), elle permet de
comparer les revenus déclarés à l’utilisation de ses revenus, elle exige l’utilisation
d’une procédure appropriée pour cerner le revenu global du contribuable vérifié.
Le contrôle approfondi des déclarations ;
Contrôle sommaire.
Nous allons nous intéresser tout au long de ce travail au contrôle fiscal et aux
techniques de vérification en traitera les différentes structures chargées du contrôle dont
dispose l’administration pour organiser et de gérer le contrôle fiscal. (Chapitre I).
Nous présenterons ensuite le contrôle fiscal et les raisons du contrôle ainsi son aspect
juridique. Ce dernier est favorisé par des moyens essentiellement d’ordre juridique,
notamment les différents types de contrôle et les pouvoirs de l’administration (chapitre II).
2
Introduction générale
Dans le dernier chapitre, nous allons exposer le déroulement de la vérification dont les
travaux consistent à l’examen des documents comptable, ainsi que les opérations
d’investigations et de contrôle de la vérification de comptabilité à travers un cas pratique.
3
Chapitre I : L’organisation du contrôle et intervention fiscal
Introduction :
Afin de présenter les organisations du contrôle et intervention fiscal à compétence
nationale, on donnera l’organigramme de la direction du contrôle et de vérification qui se
trouve au niveau de la direction générale des impôts, en plus on va donner l’organigramme du
bureau des interventions fiscales au niveau de la direction des grandes entreprises, qui est un
service extérieur de la DGI mais à compétence nationale.
Pour la DRV, elle se compose de 3 (trois) sous directions qui sont :
- Sous Direction des enquêtes et de la recherche de l'information fiscale
- La Sous Direction de la Programmation
- La Sous Direction des Contrôles Fiscaux
- La Sous Direction des Normes et des Procédures
En plus, la DRV comprend des Services de Recherches et Vérifications
En ce qui concerne Le bureau des interventions au niveau de la DGE, il est composé
des deux services et il est le seul chargé des interventions sur place.
1
Arrêté N° 009 du 1997 Fixant les attributions de la DGI, Article 27.
2
Arrêté N° 009 du 1997 Fixant les attributions de la DGI, Article 28.
4
Chapitre I : L’organisation du contrôle et intervention fiscal
Il est chargé :
-De constituer le fichier des collectivités, administrations, organismes, entreprises et
personnes susceptibles de détenir les informations pouvant intéresser l'assiette ou le
recouvrement de l'impôt;
-De mettre en place le fichier des contribuables susceptibles de faire l'objet d'une vérification
de comptabilité ou d'un contrôle approfondi de la situation fiscale sur la base des critères et
normes arrêtés par l'administration;
-De faire toutes propositions et suggestions tendant à améliorer la collecte, la conservation et
l'exploitation de l'information fiscale.
3
Arrêté N° 009 du 1997 Fixant les attributions de la DGI, Article 29.
5
Chapitre I : L’organisation du contrôle et intervention fiscal
-D'approuver les programmes annuels de vérification proposés par les Directions des Impôts
de Wilaya et validés par les Directions Régionales des Impôts.
6
Chapitre I : L’organisation du contrôle et intervention fiscal
-D'évaluer les activités des brigades de vérification, de déterminer les causes des
insuffisances et des faiblesses éventuellement constatées et de proposer toutes mesures
susceptibles d'améliorer leur action;
-D'analyser les rapports de synthèse établis par les services concernés des Directions
Régionales des Impôts, relatifs aux rapports de vérification émanant des DIW
-De suivre le bon déroulement des vérifications fiscales entreprises par les services du
contrôle fiscal des Directions des Impôts de Wilaya.
1-1-3-2 Le bureau du suivi des V.A.S.F.E. et du contrôle des prix et des évaluations:
Il est chargé:
-De suivre la réalisation des programmes de vérification approfondie de situation fiscale
d'ensemble exécutées tant au niveau des services de recherche et des vérifications que des
Directions des Impôts de Wilaya;
-De mettre en œuvre les instruments de développement de cette forme de contrôle fiscale
-De veiller à un suivi rigoureux de la réalisation du contrôle des prix déclarés à l'occasion
des transactions immobilières par la mise en œuvre de moyens assurant leur prise en charge
efficace.
5
Arrêté N° 009 du 1997 Fixant les attributions de la DGI, Article 31.
7
Chapitre I : L’organisation du contrôle et intervention fiscal
-D'initier et de coordonner les actions de lutte contre la fraude et les pratiques frauduleuses
avec les autres administrations et institutions chargées de cette mission.
A cet effet, elle est composée:
Il est chargé:
-D'étudier et de proposer les normes et les techniques visant à mieux appréhender; contrôler et
évaluer la matière fiscale et mettre en œuvre des procédures rationnelles d'assiette et de
recouvrement de l'impôt.
-D'élaborer et d'actualiser les guides, brochures, fiches méthodologiques, et monographies se
rapportant au contrôle et aux vérifications;
-La mise en œuvre de tout procédé tendant à rationaliser les méthodes utilisées par les
services chargés du contrôle fiscale;
-D'aménager et de proposer tous imprimés liés au contrôle et à la vérification fiscale.
Il à pour mission:
-De développer toutes formes d'actions communes à engager avec toutes institutions
habilitées dans le cadre de la lutte contre la fraude et les pratiques frauduleuses;
-De suivre le fonctionnement des comités locaux de coordination et des brigades mixtes-
impôts-Douanes- Commerce et d'en évaluer les résultats.
6
Manuel final de la DGE 2006.
8
Chapitre I : L’organisation du contrôle et intervention fiscal
Le bureau des interventions, composé des deux services, est seul chargé de la
réception et de l’envoi des informations à caractère fiscal. Il est chargé également de
l’exploitation des états ou déclarations des entreprises nécessitant une saisie importante.
Ce bureau est chargé également des constats de l ‘existence des locaux pour les
nouvelles activités créées auprès de la DGE.
Par ailleurs, il a pour mission la gestion du fichier des grandes entreprises et le
contrôle de l’éligibilité des entreprises à la DGE.
L’organisation et l’établissement du programme de travail de ce bureau sont arrêtés
conjointement avec les bureaux de gestion de la fiscalité ordinaire et de la fiscalité pétrolière,
sous l’autorité des deux sous directeurs concernés. Ces bureaux expriment leurs besoins en
interventions auprès des entreprises ainsi que les éléments de recherche ou de contrôles
souhaités. Ces besoins sont notifiés au début de chaque mois ou trimestre selon l’urgence de
l’intervention.
Exécution des interventions : Les interventions doivent se faire par
équipe de deux agents, munis de leurs commissions d’emploi.
L’absence du responsable de l’entreprise ou d’un interlocuteur mandaté doit donner
lieu à l’établissement d’un avis de passage.
En outre, l’intervention est sanctionnée par un procès verbal indiquant :
l’objet de l’intervention ;
la date de l’intervention
les nom et prénom et grades des intervenants ;
la raison sociale et l’adresse de l’entreprise ;
la contre signature du responsable de l’entreprise ;
la signature des agents intervenants.
Tout incident survenu lors de l’intervention doit faire l’objet d’une indication précise
et suffisamment détaillée des faits constatés.
Saisie et exploitation des états salaires :
Le bureau est chargé par ailleurs de la saisie des états annexes aux déclarations
annuelles notamment l’état des clients, l’état des salaires, qui peut être fourni sur support
magnétique.
L’exploitation des états « clients » donne lieu à l’édition des bulletins de recoupement
qui doivent être adressés aux services extérieurs concernés au fur et à mesure de l’achèvement
de l’exploitation. L’envoi de ces bulletins se fait globalement à la Direction de l’Organisation
et de l’Informatique mais établi par Wilaya.
9
Chapitre I : L’organisation du contrôle et intervention fiscal
1-2-2- Liaisons internes : sous direction des hydrocarbures SDH, recette, contrôle fiscal
et contentieux :
Relation avec SDH :
Les rapports établis par les agents des interventions sont transmis à la sous direction des
hydrocarbures après avoir fait l’objet de saisie dans la fiche unique de l’entreprise.
Liaisons DIW-DGE
Envoi par les bureaux des fichiers des résultats de l’exploitation des états (clients) à la
DGE en ce qui concerne les entreprises gérées par la DGE et vice versa.
Communication des informations relatives à la situation fiscale des unités des grandes
entreprises en matière de TAP.
Liaison avec Ministère Énergie :
Communication des prix des hydrocarbures et autres informations8.
7
Manuel final de la DGE 2006.
8
Manuel final de la DGE.2006.
10
Chapitre I : L’organisation du contrôle et intervention fiscal
Introduction :
Les services extérieurs sont principalement les directions régionales des impôts, les
directions des impôts des wilayas et les inspections.
Ces organismes contiennent des services spécialisés en matière de contrôle,
vérification et toute sorte des constats fiscaux ou interventions sur
su place.
La sous direction du contrôle au niveau de la DRI se compose de 3 (trois) bureaux qui sont :
- Le bureau du suivi des programmes de recherches et de vérifications fiscales
- Le bureau de l'analyse des rapports de vérifications fiscales
- Le bureau du contrôle du contentieux
En ce qui concerne La sous direction du contrôle au niveau de la DIW, elle se compose de
3 (trois) bureaux qui sont :
- Le bureau de la recherche de l'information fiscale
- Le bureau des fichiers et des recoupements
- Le bureau des versificatrices
ificatrices fiscales
2-1 Au niveau de Laa direction régionale des impôts (DRI) :
direction du contrôle : elle comprend trois (3) bureaux9 :
2-1-1 La sous-direction
9
Arrêté du 12 juillet 1998 fixant la consistance territoriale et l'organisation des DRI et DIW, Article 24.
10
Arrêté du 12 juillet 1998 fixant la consistance territoriale et l'organisation des DRI et DIW, Article 25.
11
Arrêté du 12 juillet 1998 fixant la consistance territoriale et l'organisation des DRI et DIW, Article 26.
11
Chapitre I : L’organisation du contrôle et intervention fiscal
De s'assurer à travers cette analyse, que les procédures légales, les droits et garanties
reconnus aux contribuables, vérifiés ont été respectés et que les intérêts du Trésor ont été
sauvegardés;
De notifier aux directions de wilaya concernées les observations
observations éventuelles relevées lors
de l'examen des rapports de vérification et de veiller à ce que les mesures induites par ces
observations soient effectivement appliquées dans les vérifications ultérieures.
2-1-1-3 Bureau
ureau du contrôle du contentieux :
Il est chargé12:
De veiller au respect de la législation et de la réglementation à l'occasion du traitement du
contentieux par les directions de wilaya;
D’assister les directions de wilaya dans les instances devant la chambre administrative des
cours et de la Cour suprême;
D’étudier, pour avis, à la demande des directions de wilaya tout dossier contentieux soumis
à la décision de ces dernières;
de recevoir, d'instruire et de soumettre à la commission régionale de recours gracieux les
demandes relevant de sa compétence, formulées par les receveurs des impôts et tendant soit à
l'admission en non valeurs de cotes d'impôts et taxes non recouvrables, soit à la décharge de
responsabilité ou au sursis de versement des cotes d'impôts et taxes non apurés dans les délais
fixés par la loi;
de recevoir, d'instruire et de soumettre à la commission régionale de recours gracieux les
demandes relevant de sa compétence
compétence tendant à la modération ou la remise d'impositions
assises par les inspections des impôts ou à l'occasion de vérifications de comptabilités et de
contrôle des évaluations ou de remise de majorations de pénalités ou d'indemnités de retard
appliquées en matière d'assiette, de contrôle et de recouvrement de l'impôt;
D’évaluer la situation du contentieux des directions de wilaya, d'analyser les conditions et
les délais de son traitement et d'en rendre compte à l'Administration Centrale.
12
Arrêté du 12 juillet 1998 fixant la consistance
consistance territoriale et l'organisation des DRI et DIW, Article 27.
12
Chapitre I : L’organisation du contrôle et intervention fiscal
13
Arrêté du 12 juillet 1998 fixant la consistance territoriale et l'organisation des DRI et DIW, Article 52.
14
Arrêté du 12 juillet 1998 fixant la consistance territoriale et l'organisation des DRI et DIW, Article 53.
15
Arrêté du 12 juillet 1998 fixant la consistance territoriale et l'organisation des DRI et DIW, Article 54.
13
Chapitre I : L’organisation du contrôle et intervention fiscal
Il est chargé16:
De constituer et de gérer le fichier des entreprises et des personnes physiques susceptibles
de faire l'objet d'une vérification ou d'un contrôle approfondi de la situation fiscale sur la base
de normes arrêtées par l'administration
'administration centrale;
De programmer les affaires à vérifier annuellement et de suivre la réalisation du programme
dans les délais impartis;
De suivre, de contrôler le travail des brigades de vérification et de veiller, à l'occasion des
interventions,, au respect de la législation et de la réglementation en vigueur, des droits des
contribuables vérifiés et à la sauvegarde des intérêts du trésor;
De veiller à la mise en recouvrant des impôts et taxes issus des vérifications et à la
transmission régulière
re des rapports de vérification à l'administration centrale;
de programmer les contrôles des prix déclarés en matière de transactions portant sur des
immeubles, des droits immobiliers, sur des fonds et des éléments de fonds de commerce, des
actions ou parts
ts sociales, ainsi que sur les évaluations de tous actes assujettis à la formalité de
l'enregistrement.
En ce qui concerne les inspections des impôts, il existe un service des interventions
qui s’occupe de tout ce qui nécessite les visites des lieux et les constats sur place.
16
Arrêté du 12 juillet 1998 fixant la consistance territoriale et l'organisation des DRI et DIW, Article 55.
14
Chapitre II : le contrôle fiscal : aspect conceptuel et juridique
Le contrôle fiscal permet à l’administration fiscale de contrôler l’exactitude des déclarations
souscrites, et leur sincérité, de traduire le principe de l’égalité devant l'impôt, et encore de respecter
le principe de l’équité devant l'impôt.
Celui-ci peut prendre plusieurs formes et s’exercer dans un cadre organisé fortement
réglementé, tendant à assurer le respect des règles fiscales à l’effet d’éviter tout dépassement ou
exagération.
Avant de procéder à la présentation des différents types de contrôle fiscal, il est important de
préciser ses principales causes.
Section 1 : la notion et les formes du contrôle fiscal
L’appréhension de ce phénomène conduit la direction générale des impôts, d’une part, à une
réorganisation de ses services afin d’accroître leur efficacité, mais aussi à adapter et à affiner ses
méthodes de contrôle.
Cet examen peut avoir divers aspects. Mais dans certains cas, un examen approfondi
est nécessaire pour s’assurer de la sincérité des déclarations.
15
Chapitre II : le contrôle fiscal : aspect conceptuel et juridique
Pouvoir de contrôle qui s’exerce, par différentes techniques, sur différents catégories
socioprofessionnelles.
Le renforcement du contrôle fiscal s’avère aussi indispensable puisqu’il constitue un des
moyens pour garantir des intérêts du trésor public.
(17)
Art 187 du CID.
16
Chapitre II : le contrôle fiscal : aspect conceptuel et juridique
(18)
Article 20, du code des procédures fiscales, DGI, édition 2006.
(19)
Article 21, du code de procédures fiscales, DGI, édition 2006.
17
Chapitre II : le contrôle fiscal : aspect conceptuel et juridique
La situation de la trésorerie ;
Les dépenses personnelles, ostensibles ou notoires ;
L’accroissement du patrimoine, etc.…
(20)
Thierry LAMBERT, contrôle fiscal, droit et pratique, PUF, 1990, p.96.
18
Chapitre II : le contrôle fiscal : aspect conceptuel et juridique
demande est considérée comme un refus de répondre à tout ou partie des points à éclaircir, l’agent de
fisc doit renouveler sa demande par écrit. Les demandes écrites doivent indiquer explicitement les
points sur lesquels l’inspecteur juge nécessaire d’obtenir des éclaircissements ou des justifications et
assigner au contribuable, pour fournir sa réponse, un délai qui ne peut être inférieur à trente (30) jours.
(21)
. Le défaut de réponse dans ce délai équivaut à une acceptation tacite.
Lors du contrôle des déclarations ainsi que les actes utilisés pour l’établissement de tout impôt,
droit, taxe et redevance, l’administration fiscale est en droit de remettre en cause la sincérité des actes
ou des conventions, conclus par des contribuables, dissimulant la portée véritable d’un contrat à
l’aide de clauses tendant à éluder ou atténuer les charges fiscales.
Ce droit dont dispose l’administration entraîne la nécessité de « dialogue » avec le
contribuable, pour obtenir de ce dernier le complément d’information afin de fixer les bases
d’imposition de manière correcte ou d’éclaircir des anomalies apparentes ou de procéder à des
redressements des éléments déclarés.
L’administration a néanmoins la possibilité de procéder à des redressements de manière
contradictoire et sous le contrôle de juge de l'impôt.
C’est une procédure très contraignante pour le contribuable car elle peut déboucher sur une
rectification d’office, qu’il s’agisse d’une demande d’éclaircissements ou d’une demande de
justification.
(21)
Article 19 du code de procédures fiscales, DGI, édition 2016.
19
Chapitre II : le contrôle fiscal : aspect conceptuel et juridique
moyens de transport et leur chargement. L’enquête débute par la remise d’un avis d’enquête et se
termine par un procès verbal. Les enquêteurs y consignent les manquements constatés à l’inventaire
de documents remis par le contribuable(22), selon l’article 33 du CPF.
Le droit d’enquête se distingue du droit de communication dont il n’a pas le caractère passif
et du droit de visite et de saisie dans les mesures où il ne permet pas d’accéder aux domiciles et la
saisie des documents.
La visite et la saisie des documents et biens constituant la preuve de manœuvres frauduleuses sont
effectués sous l’autorité et le contrôle du juge. A cette fin, le Procureur de la République désigne un
officier de la police judiciaire et donne toutes instructions aux agents qui participent à cette opération
Les opérations de visite ne peuvent être réalisées avant six (6) heures du matin ni après vingt (20)
heures et doivent être effectuées en présence de la personne concernée, de son représentant ou tout
occupant des lieux.
(22)
Thierry LAMBERT, op.cit.p.96.
20
Chapitre II : le contrôle fiscal : aspect conceptuel et juridique
(23)
Article 41 du code de procédures fiscales. p.13.
21
Chapitre II : le contrôle fiscal : aspect conceptuel et juridique
détenues par des administrations publiques, entreprises privées, institutions financière et des tiers et
l’autorité judiciaire.
(24)
Article 10 du code de commerce
(25)
Article 16 du code de commerce
22
Chapitre II : le contrôle fiscal : aspect conceptuel et juridique
Lorsque l’assujetti possède en même temps que son établissement principal une ou plusieurs
unités, il doit souscrire une déclaration d’existence globale au titre du siège de l’entreprise à
l’inspection des impôts directs compétente.
2-2-1-2-2 Déclaration mensuelle du CA
. Les sociétés relevant de la gestion de la DGE (direction des grandes entreprises), de CDI
(centre des impôts) doivent déposer leurs déclarations, au moyen de la déclaration série GN°50, au
plus tard le 20 du mois qui suit celui au cours duquel est réalisé le chiffre d’affaires.
2-2-1-2-3 Déclaration annuelle
Les contribuables relevant du régime du réel de l’IBS et l’IRG/BIC doivent souscrire au plus
tard le 30 avril de chaque année, une déclaration du montant du bénéfice imposable de l’entreprise,
se rapportant à l’exercice précédent, auprès de l’inspection des impôts du lieu d’implantation de
siège social ou de l’établissement principal.
Les contribuables relevant de l’IRG sont aussi tenus de souscrire une déclaration globale de
leurs revenus ( Les Bénéfices industriels et commerciaux et artisanaux et le bénéfices des profession
non commerciales, Bénéfices des exploitations agricoles, le revenus fonciers, revenus des capitaux
mobiliers, Traitement salaires, les plus values de cession à titre onéreux d’immeubles ) et bénéfices
au plus tard le 1er avril de chaque année auprès de l’inspection des impôts dont ils relèvent, le
modèle est fourni gratuitement par l’administration fiscale.
2-2-1-2-4 Déclaration de cession, cessation ou décès
Dans les cas de cession ou de cessation en totalité ou en partie d’une entreprise, le
contribuable est tenu de souscrire une déclaration globale de ses revenus et une autre spéciale de ses
revenus catégoriels et cela dans un délai de dix (10) jours à compter de la date de cession ou
cessation. (26)
Dans le cas de décès de l’exploitant soumis au régime du réel, les ayants droits du défunt
doivent fournir les renseignements pour l’établissement de l'impôt dans les 6 mois qui suit la date
du décès.
2-2-2 Les droits et les garanties du contribuable
Le législateur fiscal, a encadré l'exercice de la vérification par des dispositions précises,
stipulées dans l'article 20 et 21 du CPF, et portent principalement sur l'obligation de l'information
du contribuable du début de l'exercice du contrôle, son lieu et sa durée et les formes et procédures a
respecter en cas de rectification des bases d'impositions déclarées par le contribuable.
2-2-2-1 Information préalable et délai de préparation
Sous peine nullité de la procédure, une vérification ne peut être entreprise sans que le
contribuable ait été préalablement informé par l’envoi ou la remise avec accusé de réception d’un
(26)
Article .195 du CID, et l’article, 57 du CTVA.
23
Chapitre II : le contrôle fiscal : aspect conceptuel et juridique
- Les entreprises de prestations de services, lorsque leur chiffre d’affaires annuel n’excède pas
1.000.000 DA pour chacun des exercices vérifiés ;
27
Article 20 du CPF, édition 2016.
(28)
Article 20 du code de procédure fiscal, édition 2016.
24
Chapitre II : le contrôle fiscal : aspect conceptuel et juridique
- Toutes les autres entreprises, lorsque leur chiffre d’affaires n’excède pas 2.000.000 DA, pour
chacun des exercices vérifiés.
Ce délai est porté à six (6) mois pour les entreprises ci-dessus, lorsque leur chiffre d’affaires annuel
n’excède pas respectivement 5.000.000 DA et 10.000.000 DA pour chacun des exercices vérifiés.
Dans tous les autres cas, la durée de la vérification sur place ne doit pas dépasser neuf (09) mois. La
fin des travaux de vérifications sur place doit être constatée par un procès verbal, que le contribuable
vérifié est invité à contresigner.
Ces délais ne sont pas applicables dans le cas de manœuvres frauduleuses dûment établies
ou lorsque le contribuable a fourni au cours de la vérification des renseignements incomplets ou
inexacts ou n’a pas répondu dans les délais aux demandes d’éclaircissements ou de
justifications.
2-2-2-4 Assistance d’un conseil
Une mention obligatoire que doit contenir, non pas uniquement l’avis de vérification, mais
aussi la notification de redressement sous peine de nullité de la procédure, la notification de
redressement doit mentionner que le contribuable a la faculté de se faire assister d’un conseil de son
choix pour discuter les propositions de rehaussement ou pour y répondre.
2-2-2-5 Lieu de vérification :
En principe, et selon les termes du CPF, le lieu de vérification est les locaux du domicile
fiscal, du siège social ou du principal établissement des contribuables personnes physique ou
morales. Toutefois, et notamment pour les PME, ce contrôle s'exerce couramment dans les locaux
des cabinets comptables chargés de la tenue ou la supervision de la comptabilité du contribuable,
sans que cela ne porte atteinte à la régularité de la procédure du contrôle.
25
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
Introduction
La vérification approfondie joue un rôle très important dans la lutte contre la fraude fiscale,
puisqu’elle exige des recherches très poussées tant sur les déclarations souscrites par les
contribuables, que sur tout autres renseignements susceptibles d’éclairer l’administration fiscale sur
les revenus non déclarés par les contribuables.
A cet effet, la vérification parait être le moyen le plus efficace pour la détection des procédés
frauduleux comparé avec le contrôle sommaire qui peut être inefficace pour détecter ces procédés
souvent très astucieux.
La vérification approfondie peut s’exerce sur toutes les catégories socioprofessionnelles et
sur les différents impôts, à travers ses deux formes, à savoir :
o la vérification de comptabilité, elle suppose une approche globale aux plans financiers,
professionnels et comptables de l’activité.
o La vérification approfondie de situation fiscale d’ensemble (VASFE), elle permet de
comparer les revenus déclarés à l’utilisation de ses revenus, elle exige l’utilisation d’une
procédure appropriée pour cerner le revenu global du contribuable vérifié.
Nous allons traiter dans ce chapitre, les différentes étapes de réalisation de la vérification. La
première section sera consacrée à la programmation de la vérification, la seconde portera sur
l’engagement et le déroulement de la vérification et la troisième illustration avec un cas pratique.
26
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
Pour que la vérification fiscale soit en mesure d’être un moyen efficace servant à détecter les
anomalies et les manœuvres frauduleuses utilisées par les contribuables, elle doit être précédée par
une planification rigoureuse et rationnelle, et une programmation objective établée selon des
critères très significatifs loin de l’arbitraire et de la subjectivité dans la sélection des dossiers à
vérifier.
1-1 : Les critères de sélection des dossiers à vérifier
Les contribuables qui sont susceptibles d’être vérifiés font l’objet d’un programme de
vérification. Ce dernier est établi en tenant compte d’un certain paramètre et objectifs qualificatifs.
Ces critères de sélection sont généralement les suivantes :
critères se rapportant à l’importance des entreprises à vérifier ;
critères géographiques ;
critères d’activités.
27
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
28
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
(29)
Guide du vérificateur de comptabilité, DGI, édition 2001.p.29.
29
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
Un relevé de comptabilité
C’est un état retraçant le TCR par lequel le vérificateur procède à l’examen des comptes des
résultats. Il s’agit d’un imprimé établi pour la même durée que l’état comparatif des bilans qui
permet de suivre l’évolution du CA comparativement aux consommations, aux charges...etc.
(30)
Guide du vérificateur .op. cit p.30.
(31)
Guide du vérificateur. op.cit.p.32.
30
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
Le vérificateur doit intervenir sur place dés l’expiration du délai de dix (10) jours indiquée
sur l’avis de vérification. Cette première prise de contact est d’une extrême importance pour la suite
du déroulement de la procédure de vérification. Elle aboutir à l’instauration d’un climat de
confiance avec le contribuable de manière à obtenir son concours indispensable.
Le vérificateur mener la conversation de telle façon que le contribuable sera amené à faire
part de ses problèmes et des difficultés qu’il rencontre par exemple au plan d’approvisionnement.
Le vérificateur retiendra l’essentiel de cet entretien sans prendre aucune note immédiatement. Il en
fera le résumé par la suite.
Donc, quelque soit l’interlocuteur, le vérificateur s’abstenir lors de ce premier jour de faire
part de toute allusion à d’éventuels redressements même ceux découlant de l’étude du dossier fiscal.
L’aspect rationnel prévaloir durant cette première entrevue, le vérificateur laisser ce premier
jour l’impression d’un visiteur aimable et ouvert et d’éviter toute atmosphère tendue, ce qui sera
capital par la suite du contrôle.
Après l’expiration du délai de dix (10) jours accordés au contribuable vérifié, le vérificateur
procède à l’examen de la comptabilité.
(32)
Article 20-4 du code des procédures fiscal, Edition 2016, p 6.
31
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
33
Le contrôle fiscal au Maroc : Organisation et pratique de la vérification de comptabilité, par Saïd OURCHAKOU,
Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne - Master Droit et gestion des finances publiques
32
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
(34)
Guide du vérificateur de comptabilité..p.64.
33
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
B- les stocks
Au niveau de ce compte, le vérificateur examine les quantités et les valeurs que contient le
livre d’inventaire en les comparants avec l’inventaire réel lors de la vérification sur place. Le
vérificateur s’assurer que les factures d’achat ont bel et bien été comptabilisées pour détecter les
irrégularités, le vérificateur doit :
étudier le mouvement des stocks.
S’assurer du montant des provisions pour dépréciations de stocks.
S’assurer de l’évaluation des stocks qui doit être au prix de revient.
L’importance de ce compte, la vérification est généralement imbriquée avec le contrôle des
consommations. Néanmoins, un inventaire physique des éléments de stock être effectué. Celui-ci
permettra de rejeter les transactions dans la mesure où il est constaté que le stock final réel ne
correspond pas à celui inscrit en comptabilité.
(35)
Idem, p 65.
34
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
C- les créances :
Les créances sont l’ensemble des droits acquis par l’entreprise par suite de ses relations avec
des tiers. Elles figurent dans le compte de tiers.
Le vérificateur doit faire un approchement entre le journal auxiliaire des ventes et les
comptes de disponibilités (caisse, banque, CCP) pour s’assurer de la conformité des soldes d’une
part, et procéder à des recoupements auprès des clients pour vérifier la véracité de la créance d’autre
part, pour les créances irrécouvrable, le vérificateur doit s’assurer de l’insolvabilité des clients et
qu’elle n’a pas fait l’objet d’un encaissement personnel par l’exploitant, le dirigeant ou l’associé.
Selon le SCF, cette classe comprend les moyens de financement apportés ou laissés à la
(36)
disposition de l’entreprise de façon durable par le ou les propriétaires. Ce compte est soumis à
deux mouvements qui sont l’augmentation ou la réduction du capital. De ce fait, le vérificateur
devra vérifier que les augmentations de capital ont bien supporté des droits d’enregistrement et les
réductions du capital ne s’analysant pas par une distribution de revenus tout en examinant les pièces
justificatives.
Pour les entreprises individuelles, le vérificateur chercher si le contribuable a effectué les
prélèvements lui permettant d’assurer son train de vie. Il fait donc se rapprocher les opérations de
crédit, correspondantes à des comptes de trésorerie.
B. Les réserves
Selon le SCF, les réserves représentent les bénéfices de l’entreprise non distribués aux
associés et non incorporés au fond social. L’examen de ces comptes permet au vérificateur de suivre
les variations subies par ces comptes, au cours des exercices précédents et faire la différence entre
les réserves légales qui sont obligatoires et les réserves facultatives.
Le vérificateur doit s’assurer que les réserves n’englobent pas des provisions sans objet ou
des profits exceptionnels qui n’apparaissent pas au compte des résultats.
En plus, vérifier minutieusement les comptes de réserves réglementées notamment :
Le cas des plus – values de cession à réinvestir, il vérifie si le montant de plus –value a
bel et bien fait l’objet d’un réinvestissement dans un délai ne dépassant pas les (03) ans.
(36)
Guide du vérificateur de comptabilité .p.80.
35
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
D. Les dettes
Les « dettes » englobent l’ensemble des obligations contractées par l’entreprise à la suite de
ses relations avec les tiers. (39) L’examen des comptes relatifs aux dettes passe par la vérification des
montants enregistrés dans ces comptes en les comparants avec les sommes réelles par le biais des
recoupements chez les différents partenaires.
Outre cette comparaison, le vérificateur procède à la vérification des emprunts effectuée par
l’entreprise pour s’assurer qu’ils n’ont pas de fictif.
Des remboursements d’emprunts pour s’assurer de la concordance entre les balances des
comptes particuliers et le compte des achats, d’autre part, il dispose des bulletins de recoupements
tout comme pour les comptes clients, ces bulletins peuvent constater des avoirs que ces derniers ne
figurent pas à la comptabilité.
(37)
Guide du vérificateur .op .cit.p.81.
(38)
P .COLIN, la vérification fiscale. économica. Paris, 1979.p.55.
(39)
Guide du vérificateur de comptabilité .p.84.
(40)
Idem, p 85.
36
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
B. Les consommations
Les vérificateurs procèdent au pointage des factures d’achats avec les écritures comptables
au journal, ensuite ils relèvent par exercice et par fournisseur, le montant des achats afin de les
confronter avec ceux communiqués par lesdits fournisseurs dans les recoupements.
Lorsqu’il s’agit d’un redevable de la TVA, les vérificateurs s’assurant que lesdits achats sont
comptabilisés en hors taxe et si la TVA déduite a été régulièrement opérée.
37
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
G. Amendes et pénalités
Les amendes et pénalités mises à la charge des contrevenants aux dispositions légales sont
exclues des charges déductibles. IL s’agit notamment de :
a) Pénalités fiscales d’assiette ou recouvrement.
b) Pénalités payées à la caisse de sécurité sociale.
c) Amendes sanctionnant les infractions au code de la route.
E. Report déficitaire
Le déficit subit pendant un exercice est considéré comme une charge de l’exercice suivant.
Lorsque ce déficit n’a pas été intégralement absorbé, le reliquat sera imputé successivement jusqu’à
la quatrième année qui suit l’exercice déficitaire.
Dans le cas ou les résultats de plusieurs exercices sont déficitaires, le report est effectué
déficit par déficit en reportant en premier lieu les déficits les plus anciens.
B. Du chiffre d’affaires
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Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
C. Résultat fiscal
Le bénéfice imposable est arrêté après réintégration au bénéfice net comptable de
certaines charges non déductibles fiscalement, à savoir :
L’impôt sur le bénéfice lui-même.
Les amortissements non déductibles ou exagérés.
Les provisions non déductibles devenues sans objet.
Les intérêts non déductibles.
Les cadeaux ou dons déductibles.
Les frais de réception non déductibles.
Les amendes et pénalités.
Les charges des immeubles non affectés directement à l’exploitation.
En outre ,il est clairement établi que les produits entrant dans la constitution du bénéfice
imposable doivent être non seulement les ventes de marchandises, la production vendue et les
prestations fournies mais également tous les produits accessoires à l’exploitation ou exceptionnel
(dégrèvements d’impôts , vente de déchets, cession d’un élément de l’actif, remboursement d’un
sinistre………).
39
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
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Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
formuler ses observations, lorsque les observations du contribuable sont rejetées par le vérificateur,
celui-ci doit l’informer par une correspondance également motivée et détaillée.
L'administration est tenue également de répondre aux observations du contribuable.
La notification d’office
C’est le droit de l’administration de rectifier unilatéralement les déclarations de l’activité
professionnelle du contribuable en raison des irrégularités graves justifiant le rejet de la
comptabilité.
41
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
42
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
43
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
4-3-1 En la forme
Exercice 2012
1. L’exploitation des registres de police par chambre a fait ressortir un nombre de nuitées de
6834.
Apres application d’un prix de 2500DA hors taxe tiré de vos factures de ventes de
prestations, il est déterminé un chiffre d’affaire de (6834 X 2500) = 17.085.000DA, alors que,
vous avez déclaré un chiffre d’affaire de 4.558.178DA, soit un écart de 12.526.824DA
2. La taxe de séjour n’a pas été entièrement déclarée, et séparément dans sa propre rubrique.
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Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
La taxe de séjour est calculée à concurrence de 50DA par personne et par nuitée, conformément
aux dispositions de l’article 26 de l’Ordonnance n° 08-02 du 24 juillet 2008, portant loi de
finances complémentaire pour 2008. À savoir :
- Nombre de personnes à soumettre à la taxe de séjour est de 8.864 déterminé selon le
registre de police. Ce qui donne une Taxe de séjour reconstituée de 8.864 X 50DA =
443.200DA
- Taxe séjour payée = 39.370DA, déterminée d’après les G50 dans la rubrique de droits de
timbre, après soustraction des droits de timbre suivant les factures établies en espèce, car
ceux ci ont été déclares ensemble dans la même rubrique.
Taxe de séjour à rappeler = 443.200 - 39.370 = 403.830 DA
Pénalité (25%) = 100.957DA
Total à payer = 504.787DA
Exercice 2013
1. L’exploitation des registres de police par chambre a fait ressortir un nombre de nuitées de
6579.
Apres application d’un prix de 2500DA hors taxe tiré de vos factures, il est déterminé un
chiffre d’affaire de (6579 X 2500) = 16.447.500DA, alors que, vous avez déclaré un chiffre
d’affaire de 8.785.022DA, soit un écart de 7.662.478DA.
La taxe de séjour n’a pas été entièrement déclarée, et séparément dans sa propre rubrique.
2. La taxe de séjour est calculée à concurrence de 50DA par personne et par nuitée,
conformément aux dispositions de l’article 26 de l’Ordonnance n° 08-02 du 24 juillet 2008,
portant loi de finances complémentaire pour 2008. À savoir :
- Nombre de personne à soumettre a la taxe de séjour 8.864 personnes déterminé selon le
registre de police.
- Taxe séjour reconstituée est de 8.608 X 50DA = 430.400DA
- Taxe séjour payée = 38.880DA, déterminée d’après les G50 dans la rubrique de droits de
timbre, après soustraction des droits de timbre suivant les factures établies en espèce, car
ceux ci ont été déclares ensemble dans la même rubrique.
- Taxe de séjour à rappeler = 430.400 - 38.880 = 391.520 DA
Pénalité (25%) = 97.880DA
Total à payer = 489.400DA
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Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
Exercice 2014
1. L’exploitation des registres de police par chambre a fait ressortir un nombre de nuitées de
5185.
Apres application d’un prix de 2500DA hors taxe tiré de vos factures, il est déterminé un
chiffre d’affaire de (5185 X 2500) = 12.962.500DA, alors que, vous avez déclaré un chiffre
d’affaire de 2.110.399DA, soit un écart de 10.852.101DA.
La taxe de séjour n’a pas été entièrement déclarée, et séparément dans sa propre rubrique.
2. La taxe de séjour est calculée à concurrence de 50DA par personne et par nuitée,
conformément aux dispositions de l’article 26 de l’Ordonnance n° 08-02 du 24 juillet 2008,
portant loi de finances complémentaire pour 2008. À savoir :
- Nombre de personne à soumettre a la taxe de séjour 8.864 personnes déterminé selon le
registre de police.
- Taxe séjour reconstituée est de 7.136 X 50DA = 356.800DA
- Taxe séjour payée = 17.867DA, déterminée d’après les G50 dans la rubrique de droits de
timbre, après soustraction des droits de timbre suivant les factures établies en espèce, car
ceux ci ont été déclares ensemble dans la même rubrique.
- Taxe de séjour à rappeler = 356.800 - 17.867 = 338.933DA
Pénalité (25%) = 84.733DA
Total à payer = 423.666DA
Après avoir effectué tous les contrôles possibles et que l’examen minutieux de la comptabilité
est achevés, l’équipe de vérification peut ce prononcer et porter un jugement sur la sincérité de la
comptabilité du contribuable.
Les vérificateurs ont jugé que, malgré les insuffisances relevées, comptabilité est présumée
régulière. Par conséquent, la méthode contradictoire sera suivie pour la rectification des nouvelles
bases d’imposition et ce conformément à l’article 42 du CPF.
46
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
Le chiffre d’affaires restaurant est rectifié à partir des factures de ventes
Tableau n°01 Rectification des chiffres d’affaires facturés
Libellé Exe 2012 Exe 2013 Exe 2014
Chiffres d’affaires rectifiées -hôtel 17.085.000 16.447.500 12.962.500
Chiffres d’affaires rectifies-salle des fêtes 300.000 785.470 500.000
Chiffres d’affaires rectifiées restaurant 998.383 1.744.815 22.428
Chiffres d’affaire totale rectifiée 18.383.383 18.977.785 13.484.928
Chiffres d’affaires hôtel déclaré 4.558.176 8.785.022 2.110.399
Chiffres d’affaires salle des fêtes 300.000 785.470 500.000
Chiffres d’affaires restaurant déclaré 998.383 1.744.815 22.428
Total Chiffres d’affaires déclarées 5.856.559 11.315.307 2.632.827
Rehaussement 12.526.824 7.662.478 10.852.101
Source : réalisé par nos soins à partir des documents de l’entreprise
Chiffre d’affaire déclarés restaurant et hôtel sont pris suivant les facturations comptabilisées car
ceux-ci n’ont pas été comptabilisés séparément.
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Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
Tableau n°03 : taxe sur la valeur ajoutée
Libellé Exercice 2012 Exercice 2013 Exercice 2014
Chiffre d’affaires rectifiées encaissé à 7% 18.460.499 16.984.112 12.984.948
Chiffre d’affaires rectifiées encaissé à 17% 300.000 816.718 500.000
Chiffre d’affaires total rectifiées encaissé 18.760.499 17.800.830 13.484.948
Chiffre d’affaires déclaré à 7% G50 5.933.675 9.321.634 2.132.847
Chiffre d’affaires déclaré à 17%G50 300.000 816.718 500.000
Chiffres d’affaire totale déclarée G50 6.233.675 10.138.352 2.632.847
CA Rehaussé à 7% 12.526.824 7.662.478 10.852.101
TVA à rappeler 876.877 536.373 759.647
Pénalité 219.219 134.093 189.911
Total 1.096.096 670.466 949.558
Source : réalisé par nos soins à partir des documents de l’entreprise
48
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
Tableau n°05 : rectification des bénéfices
libellé Exercice 2012 Exercice 2013 Exercice 2014
bénéfice déclaré (déficit) -7.465.731 -1.247.414 -9.000.469
Rehaussement du chiffre d’affaires 12.526.824 7.662.478 10.852.101
TAP rappelée à déduire 250.536 153.249 217.042
L’écart de Taxe de séjour à déduire 403.830 391.520 338.933
bénéfice reconstitue 4.406.727 5.870.295 1.295.657
Rehaussement du bénéfice 4.406.727 5.870.295 1.295.657
Source : réalisé par nos soins à partir des documents de l’entreprise
4-5-1 Calcul de l’IRG : les revenus sont imposables à l’IRG au taux de 20% libératoire,
conformément à l’article 104 et 20bis du CID car il est suivi au régime simplifie.
Tableau n°06calcul de L’IRG
libellé Exercice 2012 Exercice 2013 Exercice 2014
Bénéfice reconstitué 4.406.727 5.870.295 1.295.657
Revenu global reconstitué 4.406.727 5.870.295 1.295.657
Revenu global déclaré 0 0 0
rehaussement revenu 4.406.727 5.870.295 1.295.657
IRG du 881.345 1.174.059 259.131
IRG payé 5.000 5.000 5.000
IRG rappelé 876.345 1.169.059 254.131
Pénalité 219.086 292.264 63.532
Total à payer 1.095.431 1.461.323 317.663
Source : réalisé par nos soins à partir des documents de l’entreprise
49
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
4-7 la notification du résultat (primitive)
50
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
Exercice 2013
Selon la réponse il conteste le nombre de nuitées reconstituées au motif que, plusieurs personnes
peuvent séjourner dans une même chambre mais inscrites individuellement sur le registre de police
et ne paient que le prix d’une seule chambre, aussi, l’établissement offre des chambres
gracieusement à des clients.
Après réexamen des registres de polices, il s’avère qu’effectivement certaines chambres sont
occupées parfois par plusieurs personnes dans la même nuit et pour cela il sera procédé à la
rectification des nombres de nuitées retenus en tenant compte des observations et des erreurs de
calcul :
Nombre de nuitée retenus initialement 6579
Nombre de nuitée à retenir est de 6083 nuitées selon les registres de police
Apres application d’un prix de 2500DA hors taxe tiré des factures, il est déterminé un chiffre
d’affaire de (6083 X 2500) = 15.207.500DA, alors que, il a déclaré un chiffre d’affaire de
8.785.022DA, soit un écart de 6.422.478DA.
Exercice 2014
Selon la réponse il conteste le nombre de nuitées reconstituées au motif que, plusieurs personnes
peuvent séjourner dans une même chambre mais inscrites individuellement sur le registre de police
et ne paient que le prix d’une seule chambre, aussi, l’établissement offre des chambres
gracieusement à des clients.
Après réexamen des registres de polices, il s’avère qu’effectivement certaines chambres sont
occupées parfois par plusieurs personnes dans la même nuit et pour cela il sera procédé à la
rectification des nombres de nuitées retenus en tenant compte des observations et des erreurs de
calcul :
Nombre de nuitée retenus initialement 5185
Nombre de nuitée à retenir est de 4793 nuitées selon les registres de police
Apres application d’un prix de 2500DA hors taxe tiré des factures, il est déterminé un chiffre
d’affaire de (4793 X 2500) = 11.982.500DA, alors que, il a déclaré un chiffre d’affaire de
2.110.399DA, soit un écart de 9.872.101DA.
51
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
4-9-1 L’envoi de la deuxième notification :
Après rectification de certaines observations le vérificateur procède à l’envoi de la notification
définitive. Les mentions « contribuable dispose, à compter de la réception de la présente
notification, d’un délai de quarante (40) jours ……………………..dans ce délai vaudra accord
tacite de votre part. (Art. 20-6 du Code des procédures fiscales). »
« Sous peine de nullité, la notification doit indiquer que le contribuable à la faculté de vous faire
assister par un conseil de votre choix pour discuter les présentes propositions ou pour y répondre
(Art 20-4 du Code des procédures fiscales) »
« Dans le cadre du débat contradictoire, le contribuable a la possibilité de solliciter dans son
réponse l’arbitrage de monsieur le directeur des impôts de la wilaya de Bejaia, conformément à
l’article 20-1 du CPF., modifié par l’article 31 de la loi de finances pour 2012 ».
Sont supprimés de fait du caractère définitif de la notification. Cette dernière traduit la véritable
situation fiscale de l’entreprise « Hôtel-restaurant » à cet effet, les vérificateurs rempli une fiche de
fin des travaux de vérification. (Annexe 01)
52
Chapitre III : Techniques et procédures de vérification comptable et fiscale
4-12 Emission du rôle
A l’issu de l’opération du contrôle fiscal, le vérificateur a dressé un rôle et un avertissement
d’imposition sur le quel il a reprit le redressement arrête d’une part au nom de l’établissement de
tourisme « hôtel restaurant salles des fêtes ».
Le rôle établi est adressé au chef d’inspection des impôts pour prise en charge qui le transmettra
au directeur des impôts de la wilaya pour homologation et notification au contribuable par le bais de
la recette des impôts territorialement compétente.
53
Conclusion générale
Bien évidemment personne n’aime payer l’impôt et même s’il le fait, il tentera de se dérober à
l’impôt en totalité ou en partie, d’où la nécessité de l’intervention de l’administration fiscale par un
contrôle rigoureux et efficace qui permet de dissuader chaque tentative de fraude par la bonne
application de la législation fiscale en vigueur.
Les pratiques frauduleuses présentent des risques certains, tout pour les ressources de
l’Etat que pour le développement d’une véritable économie de marché dont une saine
concurrence constitue l’élément fondamental.
Tout au long de ce travail pendant lequel nous avons tenté de mettre en lumière le
système du contrôle fiscal, nous avons constaté que ce dernier constitue réellement un
instrument substantiel de contrôle pour faire ramener les contribuables à respecter leurs
obligations.
Pour ce faire, nous avons l’important de connaître les causes et les raisons qui
poussent le contribuable à fuir l'impôt puis s’intéresser davantage à l’élimination de ces
causes, chose qui est devenus pour l’administration une priorité pour laquelle elle doit axer
tous ses efforts au moment ou la fraude fiscale prend de plus en plus des proportions
alarmantes surtout avec l’ouverture du marché extérieur.
54
Conclusion générale
55
Référence Bibliographiques
Ouvrages
- Alain BURNARD, Comptabilité et droit comptable, GUALINO édition, 1998 ;
- Bernard ESNAULT, Comptabilité financière, 3ème édition, economica, 2001 ;
- Jaques Bruron , « le contrôle fiscal » Edition 1999 ;
- J.P.CASIMIR, Le contrôle fiscal et Georges RENNE, Reduciaire, paris, 2000
- J-P DELGADO, G MELYON et J-L SEGWANT, Comptabilité approfondie et
révision, édition Louis Jean, 2000 ;
- Maurice COZIAN, Précis de la fiscalité de l’entreprise, LITEC, 1990 ;
- M. COZIAN, Précis de fiscalité des entreprises, édition librairies technique, 1982;
- Mohamed Ali Omri, « Principes élémentaire de fiscalité » ; Edition 2000 ;
- NATHAN, Francis MISSLIN Faire face à un contrôle fiscal, édition Marie-Odile
marin, Paris, ISBN 1993.
- Noureddine FERIAA, Contrôle et techniques de vérifications fiscales, IORT, 1999 ;
- Philippe COLIN, La vérification fiscale, éditions economica, 1979 ;
- Remi MOZAN, Contrôle fiscal des sociétés, édition LITEC, 1990 ;
- Thiery LAMBERT, Contrôle fiscal, édition PUF, 1991 ;
- Thierry LAMBERT, Le contrôle fiscal, droit et pratique, PUF, 1990.
Revus et Guides :
- Charte du contribuable, publiée par la D.G.I. 2016
- Guide du vérificateur de comptabilité, direction des recherches et des vérifications,
édition 2001 ;
- Guide pratique du contribuable, édition SAHEL, 2001 ;
- La pratique de la vérification de la comptabilité, les éditions Francis LEFEBRE,
1997 ;
- Mémento pratique, le comptable, 21ème édition, FL ,2002 ;
- Manuel final de la DGE 2006.
Testes législatifs et réglementaires :
- Arrêté N° 009 du 1997 Fixant les attributions de la DGI
- Arrêté du 12 juillet 1998 fixant la consistance territoriale et l'organisation des DRI et
DIW.
- Code des impôts indirects. « CID » DGI, Edition 2016;
- Code des procédures fiscales. « CPF » DGI, Edition 2016 ;
- Code de la taxe sur la valeur ajoutée « CITCA » DGI, Edition 2016
- Code de commerce, Edition 2016.
Mémoires :
- Le contrôle fiscal au Maroc : Organisation et pratique de la vérification de
comptabilité, par Saïd OURCHAKOU, Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne -
Master Droit et gestion des finances publiques.
Sites Internet :
- www.profiscal.com
- www.fiscalité.fr
- www.DGI.DZ.com
- www.controlfiscal.free.fr
Liste des annexes
Annexe n°01 : fiche de fin des travaux de vérification
Annexe n°02 : avis de vérification de comptabilité ;
Annexe n°03 : procès verbal de constat ;
Annexe n°04 : fiche récapitulative TAP ;
Annexe n°05 : fiche récapitulative TVA ;
Annexe n°06 : relevé de comptabilité ;
Annexe n°07 : état comparatif des bilans ;
Annexe n°08 : demande de renseignement ;
Annexe n°09 : fiche de début des travaux de vérification ;
Annexe n°10 : entête notification définitive ;
Annexe n°11 : décharge document ;
Annexe n° 12 : invitation au débat contradictoire ;
Annexe n°13 : attestation décharge
Annexe n°14 : entête notification primitive ;
Annexe n°15 : dossier de vérification de comptabilité
Annexe n°16 Rapport de vérification
MINISTERE DES FINANCES
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION REGIONALE DES IMPOTS DE SETIF
DIRECTION DES IMPOTS DE WILAYA DE BEJAIA
SDCF/BVF DE BEJAIA
BRIGADE DE VERIFICATION N° …../
N° /DIWB/SDCF/BVF/17
ATTESTATION DE DECHARGE
Je, soussigné(s),
FONCTION : vérificateurs de comptabilité
Auprès de la sous direction du contrôle fiscal de la wilaya de Bejaia, attestons avoir reçu
ce jour de :
M. le chef d’inspection des impôts …………………………………………………………….
Les documents ci-énumérés :
Dossier fiscal (activité) concernant : …………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Fait à Bejaia le :
Remerciement
Dédicace
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Sommaire
Introduction générale…...………………………………………… ….……………………………01
Chapitre I : L’organisation du contrôle et intervention fiscal……..….…...………………….…….04
Section 1 Les organes à compétence nationale………………………………………….....04
BIBLIOGRAPHIE.
ANNEXES
Résumé
Dans ce travail nous avons essayé de discuter de la problématique de contrôle
fiscal d’une société, et de développer les mesures par le qu’elle l’administration fiscale va
sauvegarder les intérêts du trésor public et nous avons assai de mettre en lumière les
techniques et procédures de vérification comptable et fiscale.
Dans cette étude nous avons tenté de présenter l’importance du contrôle fiscal
dans la lutte contre les contribuables défaillants pour les ramener à respecter leurs
obligations, et structures chargées du contrôle dont dispose l’administration pour organiser
et de gérer le contrôle fiscal, à l’aide d’un cas pratique mené auprès de la direction des
impôts de la wilaya de Bejaia. Nous a conduits à relever, que Le contrôle fiscal et comptable
consiste à vérifier l’accomplissement par le contribuable de ses différentes obligations et de
s’assurer de la sincérité et de l’exactitude de ses déclarations, pour cela les agents vérificateurs
doivent s’assurer de la régularité, la sincérité et du caractère probant de la comptabilité
avancée par le contribuable lors du contrôle de son dossier fiscal. La mission du
vérificateur ne peut être seulement limitée au contrôle pour assurer les redressements
nécessaires, mais il nous semble qu'un rôle de conseil et d'assistance sera important.
Avant d’avoir abouti à cette conclusion, nous avons dû revisiter les différentes
structures chargées du contrôle et les raisons du contrôle ainsi son aspect juridique. Ce
dernier est favorisé par des moyens essentiellement d’ordre juridique, notamment les
différents types de contrôle et les pouvoirs de l’administration, l’idée principale qui se
dégage des résultats de cette recherche est qu’il est important de connaitre les causes et
les raisons de qui incitent les contribuables à fuir l’impôt. La lourdeur du système fiscal et
le manque de civisme fiscal, certaines anomalies sont tellement maquillés qu'il est difficile,
voir même impossible de les détecter. Ainsi il faut améliorer les techniques de recherche
afin de rendre efficace le système actuel de la vérification comptable.