Rapport Audit Des Stocks

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RAPPORT DE STAGE DANS LE CADRE DE LA

PREPARATION DU DIPLOME NATIONAL D’EXPERT COMPTABLE

PARTICULARITE DE L’AUDIT DES STOCKS


ETABLIS EN COUTS STANDARDS

DANS UNE SOCIETE DE PRODUCTION

Nom du stagiaire : Hamid ATIDE

Nom du maître de stage : M. Abdelaziz ALMECHATT

Lieu du stage : Coopers & Lybrand Maroc (SA)


DIPLOME NATIONAL D’EXPERTISE COMPTABLE

RAPPORT SEMESTRIEL DU CONTROLE DE STAGE

Période du 1er janvier 2000 au 30 juin 2000

Stagiaire : Hamid ATIDE


Maître de stage : M. Abdelaziz ALMECHATT
Contrôleur de stage : M.

I- Identification du stagiaire
Nom : ATIDE
Prénom : Hamid
Date de naissance : 11 – 10 – 1973
Situation familiale : Célibataire
Adresse
- Domicile : Lot Al FADL, 79, N° 18 – 20 150 Casablanca
- Profession : 101, Bd Al Massira – 20 000 Casablanca
Téléphone : 022 50 35 19
Fax :
Diplômes : ISCAE (1996)
Expériences professionnelles : Analyste financier ( Groupe BCM 1996/1997)
Auditeur (Coopers & Lybrand 1998/2001)

II- Déroulement du stage


- Date d’inscription à l’ISCAE : Juillet 1998
- Date de démarrage effectif du stage : 1er septembre 1998
- Avez vous rencontré des difficultés
pour trouver un maître de stage ? : Non
- Avez vous changé de maître de stage ? : Non
Si oui, pour quelles raisons ? :
- Avez vous rencontré des difficultés
pour suivre les cours de l’ISCAE ? Non
Si oui, de quel ordre ? :
- Avez vous rencontré des difficultés
pour effectuer les travaux qui vous ont Non
été confiés par votre maître de stage ? :
Si oui, de quel ordre ? :
- Vos remarques et observations concernant le déroulement de votre stage durant ce semestre :
Expérience enrichissante dans tous les secteurs d’activité économique

III- Travaux effectués

Nature des travaux Nature de dossiers


Nombre
d’heures
1- Pratique de la tenue des comptes ou --------
centralisation.

2- Etablissement de projets de bilan et de


comptes de résultats après contrôle.
Déclarations fiscales liées au bilan. --------

3- Pratique de l’organisation comptable. 200


Manuels d’organisation
comptable, contrôle interne
4- Pratique de contrôle de gestion. ---------

5- Pratique de la révision des comptes. 1500


Industrie, finance, services
6- Pratique de l’expertise judiciaire. --------

7- Pratique du droit des affaires. Revue juridique en rapport avec les 50


diligences de CAC

8- Informatique. Revue informatique des systèmes de 300


gestion, informatisation, audit
informatique

9- Travaux divers. 200


Retraitement de consolidation
selon la norme IASC, Formation
en interne
10- Vie du cabinet. 150
Développement d’outils
informatiques de travail d’audit
Signature du stagiaire :

IV- Appréciation du maître de stage


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Signature :

V- Appréciation du contrôleur de stage

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VI- Rapport semestriel

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INTRODUCTION

Les stocks sont un composant souvent considérés comme difficiles et


appellent de ce fait une attention tout à fait minutieuse de la part du
commissaire aux comptes, tenu à ce propos par l’obligation de mettre en
œuvre un jugement professionnel dans le cadre de sa mission de certification.

L’importance de le composante stock dans les entreprises de production et de


distribution en particulier a fait que les stocks soient au centre des approches
d’audit, au risque d’altérer de façon significative l’information financière
contenue dans les états financiers. Ceci est dû en partie à la part de
subjectivité incluse dans la notion des stocks en terme notamment de
valorisation.

Nous nous limiterons dans le présent rapport à axer notre analyse sur ce point
particulier qui incarne à notre avis les risques majeurs spécifiques à l’audit
des stocks. Mais ceci ne limite pas pour autant l’importance des autres aspects
de l’examen des comptes de stocks, à savoir l’inventaire physique et le
provisionnement des stocks à rotation lente, points qui à notre avis devraient
faire l’objet d’un développement séparé.
1 OBJECTIFS ET ETENDUE DES TRAVAUX

Notre propos a pour objectif de mettre en exergue les points clés nécessaires
pour la conduite d’une mission d’audit des stocks :

 l'importance du composant stocks dans les entreprises de production, les


difficultés techniques et la part de subjectivité incluse dans l'audit des
stocks

 les facteurs de risques spécifiques et leurs implications pour l'audit des


stocks

 les principales méthodes de valorisation des stocks et leur fondement


économique

 les types de coûts à inclure dans les stocks et la manière de les inclure

 la démarche d'audit des stocks tenus en coûts standards


2 RAPPELS DES CONCEPTS DE BASE

2.1 Qu'est-ce qu'un stock ?


Biens destinés à être vendus en l'état ou au terme d'un processus de
production à venir ou en cours.

On distingue les marchandises (revente en l'état), les matières premières et


consommables, les encours et produits intermédiaires et les produits finis.

2.2 Distinction immobilisations / stocks


L'intérêt de la distinction est d'ordre fiscal. Doivent être immobilisés des biens
acquis par l'entreprise pour être utilisés de façon durable.

2.3 Aspects comptables


Les stocks sont une composante fondamentale de l’actif et peuvent avoir un
impact non négligeable dans la détermination du résultat de l’entreprise. Ci-
après le jeu d'écritures en comptabilité générale faisant intervenir de façon
concomitante les comptes de bilans et le compte de résultat :

- Matières premières, autres approvisionnements, marchandises :

Annulation du stock initial (débit du compte de charge « variation de


stocks »)

Constatation du stock final (crédit du compte de charges « variation de


stocks »)

- En-cours et stocks de produits (finis, résiduels, intermédiaires) :

Stock de clôture – stocks d’ouverture = Production stockée (compte de


produit)

les stocks sont en fait régis par la relation de base suivante :


quantité * coût = valeur

2.4 Détermination des coûts

2.4.1 Rappel des différentes méthodes de valorisation des stocks

 Coût moyen pondéré :

1. utilisé lorsque les éléments en stock sont interchangeables (choses de


genre ne pouvant pas être unitairement identifiées). A titre d’exemple :
Calcin ou sable dans la production de bouteilles, chaînes stéréos...
généralement lorsqu’il y a beaucoup de référence à rotation rapide.

1. il est égal au rapport entre le total des coûts d’acquisition (ou de


production) et les quantités acquises (ou produites).

 FIFO :

1. également utilisé lorsque les éléments en stock sont interchangeables


(choses de genre ne pouvant pas être unitairement identifiées). A titre
d’exemple : pianos à queue chez un importateur/distributeur,.....
généralement lorsque le stock à une rotation plus lente.

2. Les sorties sont valorisées au coût de l’article le plus ancien dans le


stock. Ainsi, les stocks sont évalués aux derniers coûts d’acquisition
ou de production.

 Coût réel unitaire

1. utilisé lorsque les éléments sont identifiables : articles ou catégories


individualisables de chose de genre qui ne sont pas interchangeables,
ainsi que ceux qui sont matériellement identifiés et affectés à des
projets spécifiques - corps certains - dont le coût d’entrée peut être
déterminé article par article ou catégorie par catégorie. Par exemple :
voiture chez un producteur, traduction d’un livre, bouteilles chez un
producteur,... il s’agit habituellement d’articles qui font l’objet d’un
processus de fabrication « complexe », à la commande,...

1. des coûts standards sont habituellement utilisés en cours d’année. Ils


doivent être ramenés au réel en fin d’année.

 Autres méthodes :

Ces autres méthodes ne sont pas admises par les règles comptables pour
l’établissement des comptes annuels (idem pour l’administration fiscale).
Leur utilisation en gestion et en comptabilité analytique implique donc des
" retraitements " pour la valorisation des stocks devant figurer au bilan.

1. Coût standard : voir coût réel unitaire. Possible si l’entreprise à une


comptabilité analytique fiable.

2. NIFO (valeur de remplacement) : les stocks sont évalués à leur valeur


de remplacement. Il correspond au montant que le chef d’entreprise
aurait accepté de payer pour acquérir un bien de substitution
permettant d’assurer un flux identique de biens et services dans les
mêmes conditions d’exploitation.

3. LIFO : les sorties des articles sont valorisées au prix de l’article le


plus récent. Le principe de la méthode est que le revenu est mieux
déterminé lorsque l’on associe aux ventes de l’exercice le coût de
remplacement des marchandises vendues.
Finalement, que ce soit l’une ou l’autre méthode, notre but d'audit est de
déterminer que la méthode retenue par la société que nous auditons est EN
ACCORD AVEC LA LOI, RAISONNABLE ET COHERENTE D'UNE
ANNEE SUR L'AUTRE.

2.4.2 Elaboration des coûts des stocks

2.4.2.1 coûts d'acquisition des matières premières pour sa production

Il s’agit du prix d’achat en DH des matières premières. Sont déduits les


taxes légales récupérables et les RRR sur factures d’achats. Les
escomptes de règlement constituent un produit financier et ne réduisent
pas la valeur des achats.

Formule de base :

Coût d’acquisition Matières premières et autres approvisionnements

= Prix d’achat + Frais accessoires d’achats

1. exemples de frais accessoires :

 Commissions et courtages sur achats.

 Frais de transit.

 Assurances sur le transport.

 Frais de transport des marchandises achetés

 Droits de douane à l’importation à inclure.

 TVA non récupérable.


NB : ne sont pas inclus les frais ultérieurs de stockage, les frais de la
fonction approvisionnement, les frais financiers, les frais de
distribution engagés avant la production.

2.4.2.2 Coût d’entrée des en-cours de production et produits finis :

Le coût de production des biens, ou des services en stock est formé de :

1. coût d’acquisition des matières consommées pour sa production : il s’agit


des coûts d’acquisition des matières premières précédemment définis.

2. charges directes de production :

charges directement affectées : charges opérationnelles ou variables

Il s’agit à titre d’exemple :

 personnel de production rattachés à une production précise,

 l’énergie utilisée pour la fabrication (ie le gaz qui sert à chauffer


les fours pour les bouteilles, les verres de lunettes,...)

charges rattachées sans ambiguïté

Il s’agit à titre d’exemple :

 dépenses d’entretien des machines de production.

 les amortissements des immobilisations de production.

 contrôles qualités sur la chaîne de production.

 loyers de l’usine.

3. charges indirectes de production dans la mesure où elles peuvent être


raisonnablement rattachées à la production du bien.
Il n’y a pas de liste exhaustive de ces charges. A priori seules les
charges d’exploitation sont incorporables dans la valeur des stocks.

A titre d’exemple :

 les frais financiers ne peuvent pas être pris en compte sauf si le


cycle de production est > 12 mois ,

 les frais de recherche sont exclus sauf s’il s’agit de frais de


recherche engagés à l’occasion d’une commande spécifique ,

 charges de congés à payer de la main d’œuvre de production


sont incorporables,

 charges (et produits) à caractère social obligatoire peuvent


être incorporées : indemnités de licenciement, salaires en cas de
chômage technique temporaire

 l’intéressement : dépend de la base de calcul pour le personnel


affecté à la production (si lié au CA ou résultat net : non
incorporable ; si lié à la productivité du personnel productif :
incorporable).

 frais administratifs : généraux : non incorporable ; de structure


opérationnels : incorporable selon les cas. Ainsi, les frais du
siège refacturés à une filiale ne sont pas incorporables alors que
les frais administratif de production peuvent être incorporés (à
titre d’exemple : salaire du directeur technique d’une usine et de
sa secrétaire). A indiquer en annexe aux états financiers.

 frais de stockage : incorporables et à mentionner en annexe aux


états financiers.
 frais d’assurance : cela dépend de la nature des biens couverts
(matière premiére : incorporable ; transports des biens :
incorporables ; produits finis : non incorporable).

 sous-activité : le principe est simple, si l’on se place dans le


cadre d’une structure identique, la baisse du niveau d’activité
implique une surpondération des coûts fixes intégrés dans le
coût de production, or ces coûts supplémentaires ne confèrent
aucune valeur ajoutée au produit fabriqué, d’où l’intérêt de les
éliminer du coût de production.

Exemple : en moyenne une machine produit 100 unités par an


pour un coût fixe de 100 DH sur l’année (soit 1DH par unité).
En n, la machine ne produit que 5 unités pour un coût fixe de
100 DH (soit 20 DH par unité). Ainsi, la valeur du stock
augmente de 19 DH à cause des problèmes de quantités
produites (et donc d'un problème d'absorption des coûts) et non
par une amélioration de la valeur ajoutée. Ainsi, la valeur du
stock doit être corrigée pour éliminer l’impact de la sous
activité et se conformer à la réalité économique (soit 19DH par
unité en stock à la clôture).

NB : cette correction n’a lieu que si l’entreprise est en coût réel et non
en coût standard.

3 STRATEGIE D'AUDIT ET OBJECTIFS D'AUDIT

3.1 OBJECTIFS D'AUDIT


Nous rappelons ci-après les objectifs d’audit liés à l’audit des stocks :
 Exhaustivité (Eh) : toutes les transactions et événements qui se sont
produits et qui auraient dû être enregistrés l'ont bien été.

 Exactitude (Ea) : les transactions enregistrées sont arithmétiquement


correctes

 Séparation des exercices (SE) : les transactions ont été enregistrées dans
la bonne période.

 Existence (Ei) : les actifs et les passifs existent à la date de clôture

 Occurrence : les transactions enregistrées au compte de résultat


correspondent à des événements économiques qui se sont produits pendant
la période

 Valorisation (V) : les éléments financiers sont correctement évalués

 Droits et obligations (DO) : les actifs et les passifs de l'entreprise


correspondent respectivement aux droits et obligations de l'entreprise à la
date de clôture

 Présentation et information (PI) : les états financiers sont correctement


présentés (y compris l'information en annexe)

3.2 STRATEGIE D'AUDIT


L'objectif n'est pas de reprendre ici toute la théorie sur la stratégie d'audit
selon les standards internationaux d’audit et de révision. Il s'agit seulement de
situer l'audit des stocks dans la cadre des outils de contrôles de pilotages mis
en place par les organes de gestion, étant donné que cette composante est
d’une importance telle qu’elle est au cœur de l’activité de l’entreprise d’où
l’intérêt qu’y portent les directions et les organes de pilotage.
On parlera de contrôles de pilotage ou de monitoring controls (MC).

Monitoring controls : La détermination de la stratégie d'audit dépend


notamment de l'évaluation des Monitoring Controls (Peut-on oui ou non
s'appuyer sur les Monitoring Controls ?)

Les monitoring controls sont les moyens que le management d'une entreprise
utilise pour piloter le business et en contrôler les risques, soit de façon
continue tout au long de l'année, soit de façon ponctuelle. Ils sont un
préalable à la présomption de la bonne qualité et de la fiabilité des
contrôles informatiques généraux et des contrôles sur les applications.

Les principales caractéristiques des monitoring controls sont les suivantes :

 ils doivent s'apprécier au niveau d'un cycle

 ils sont détectifs plutôt que préventifs et s'apparentent à des contrôles de


cohérence, de vraisemblance, des procédures analytiques, revue par
exception …

 les objectifs des MC sont variés et ne visent pas nécessairement des


objectifs financiers. Ils fournissent une assurance indirecte sur
l'environnement de contrôle mais ne fournissent pas un niveau de
confiance aussi élevé que les contrôles d'application.

 un niveau de confiance très variable car cela dépend de la qualité de


l'information utilisée, de l'utilité réelle du contrôle effectué, de la personne
qui effectue ce contrôle …

Exemples de monitoring controls sur le cycle stocks :

 Comparaison mensuelle du niveau de stocks de produits finis par rapport


au budget et à l'année précédente
 Analyse du niveau de stock par rapport à un effet saisonnalité (si
applicable)

 Comparaison des coûts de revient mensuels des produits finis pour les
références significatives par rapport à l'exercice précédent …

Aussi importants soient-ils, les monitoring controls ne devraient pas faire


perdre de vue les autres aspects de contrôles, à savoir les contrôles applicatifs
et les contrôles informatiques :

Contrôles d'application : il s'agit des procédures mises en œuvre pour


s'assurer de la fiabilité des enregistrements comptables.

Contrôles informatiques généraux : il s'agit des procédures relatives à (au)

 la maintenance des systèmes

 développement de nouveaux systèmes ou à la modification de systèmes


existants

 la sécurité de l'information

 opérations informatisées

Parmi les contrôles mis en place par l'entreprise, seuls nous intéressent les
contrôles clés qui :

 sont la combinaison des 3 types de contrôles mis en œuvre par les


entreprises

 permettent d'atteindre les objectifs de contrôle

 peuvent être testés (le commissaire aux comptes)

 permettent d'alléger les contrôles du réviseur


En définitive, les grandes étapes de la stratégie applicable à l’audit des stocks
se résument comme suit :

 Identification et évaluation des monitoring controls ;

 détermination de la stratégie d'audit sur le cycle stocks par objectif d'audit


en fonction du niveau d'appui sur les contrôles ;

 les options stratégiques possibles se positionnent de Faible à Fort ;

 l'appui sur les contrôles nous autorise à alléger les travaux de détail (si les
contrôles sont testés et jugés performants.
4 MISE EN ŒUVRE DE l’APPROCHE AUDIT DES STOCKS DANS
LE CAS D’UNE SOCIETE DE PRODUCTION

4.1 Présentation de la société XXXX

XXXX sa est une société anonyme filiale à 100% d’une société


allemande. Son activité est la fabrication de moules en plastique injecté.
La société existe depuis une trentaine d’années et le système comptable a
évolué en un système assez sophistiqué.

La société fait des bénéfices et offre des gammes de produits s’adressant


à différents marchés :

 Caisses de transport et d’entreposage

 Produits pour l’horticulture

 Produits pour animaux domestiques

 Ameublement

 Poubelles

Tous les produits sont fabriqués par la société, à l’exception de ceux


destinés à l’ameublement et des poubelles, achetés pour une grande part
auprès de fournisseurs étrangers, italiens et allemands.

Le cycle de production est tel que les opérations de finition sont très peu
importantes et que par conséquent, il n’y a pas d’en-cours en fin de mois.

La société utilise deux coûts standards par an, au 1 er janvier et au 1er


juillet.
4.2 Notes sur le système de coûts relatif aux stocks

1. Matières premières et marchandises :

 valorisées au FIFO,

 incorporation des frais de transport pour les matières premières,

 incorporation des droits de douane pour les marchandises,

2. Produits finis

 valorisées au coût standard,

 les standards sont révisés tous les 6 mois, notre intervention sur les

standards élaborés au 1er juillet N, n’a révélé aucune anomalie d’ordre


significatif.

4.3 Travaux suggérés sur l’audit de l’élaboration des coûts

Général

1. Effectuer une revue analytique globale des stocks par nature et produits
et expliquer les variations par rapport à l'année précédente. (en valeur et
quantité).

2. Comparer les coûts standards de cette année par rapport à ceux de


l'année dernière pour les 10 plus gros montants en stocks pour vérifier la
cohérence des valorisations et leur caractère raisonnable.

3. Vérifier que le principe d'incorporation des coûts de main d'oeuvre et de


frais généraux dans les stocks est en accord avec la loi et que ce principe
est correctement appliqué.
4. Revoir le niveau des écarts générés dans l'année pour déterminer le
caractère raisonnable des standards.

5. Vérifier que les standards ont été élaborés de manière cohérente avec les
années passées.

6. Vérifier qu'il n'y a pas de coûts de sous-activité dans les stocks.

Matières premières et Marchandises

7. Pour 10 articles, vérifier à partir des dernières factures d’achat. que les
quantités en stock au 31 décembre sont correctement valorisées.

8. Par cohérence, valider le taux d’incorporation des frais de transport.

9. S’assurer que l’incorporation des droits de douane n’a été réalisée que
pour les seules marchandises achetées à l’étranger

Produits finis

11. Pour 10 articles en stock, vérifier que le coût standard utilisé est celui
déterminé au 1er juillet.

12. En utilisant les comptes rendus de production, calculer le nombre de


mois de production en stocks de produits finis au 31 décembre.

13. En utilisant l'étape précédente, calculer le montant des écarts de


production (inclus dans le compte en-cours) qui devrait être réintégré en
stock au 31 décembre.

14. Calculer le montant d'écart sur prix de matières premières qui devrait
figurer en stock de produits finis au 31 décembre.
4.4 Audit des standards élaborés par la société

Dans ce qui suit, nous nous proposons :

 d’auditer le coût standard et proposer des ajustements éventuels ;

 expliquer les différences entre le coût standard et le coût réel.

Pour rappel, un coût standard n’est rien d’autre que :

 la somme des éléments incorporables dans le stock

 évalués sur une base prévisionnelle

 ramenée sur une base unitaire

 utilisé de façon standardisée durant toute l’année

 cette méthode permet un suivi fiable à moindre coût (car simplificatrice)

Notre intervention s’est déroulée en 2 temps :

Phase 1 : préfinal

Une revue analytique a déjà été réalisée sur les stocks (quantités, standards
n/n-1,....) et a révélé une incohérence sur le coût standard des « Caisses de
Transport » et sur le coût standard « Animaux domestiques ».

Phase 2 : final

Au cours de votre revue analytique le directeur de la production nous informe


que seules 1,8 millions d’unité de « Caisses de transport » ont été produites
contre une capacité normale de 2 millions d’unités.
XXXX SA - Valorisation des stocks

Ci-dessous

 Extrait de la balance générale de XXXX SA sur les stocks de produits finis


ainsi que sur certains autres comptes de résultat.

 Informations sur des éléments se rapportant à la société (Annexe 1 au 31


octobre ; Annexe 2 : 31 décembre).
ANNEXE 1 : au 31 octobre

 Extrait de la balance générale K DH

3111 Caisses de transport 2 004


3112 Horticulture 287
3113 Animaux domestiques 129
3114 Ameublements 205
3115 Poubelles 654
3 279

6112 Achats de carton 2 555

61212 Transports sur Carton 262

61911 Dotation aux amortissements


outils de productions des cartons 3 526

 Méthodes de valorisation des coûts standards pour les Caisses de transport est la
suivante :

Unités Valeur DH

Caisses de transport 299 104 6,70

Ouvrier 1 mn 1,33
Carton 1 m² 2,50
Transport carton - 0,25
Amortissement base 2 millions unités 2,12
Frais administratifs usine base 2 millions unités 0,50

 La masse salariale se décompose de la façon suivante : K DH

Salaires administratifs 1 420


Salaires production « Caisses de transport » 2 100
Salaires production « Horticulture » 550
Salaires production « Animaux domestiques » 435
Salaires production « Ameublement » 176
Salaires production « Poubelles » 798
Charges diverses exceptionnelles 755
6 234
 Il y a 25 salariés productifs rattachés à la production des caisses de transport. Les
salaires sont versés sur 12 mois. Le nombre d’heures dans un mois est de 160.

 XXXX SA n’utilise pas de sous-traitants ni d’intérimaires.

 Les dernières factures d’achat de carton se décomposent de la façon suivante :

m² Prix unitaire TTC rrr Prix Total TTC DH

50 000 2,49 15 % 105 825


35 000 2,52 10 % 79 380
80 000 2,50 23 % 154 000

 La comptabilité analytique nous indique que le coût administratifs de la production de


caisses de transport s’élève à 840 K DH.

 La base de calcul des coûts fixes est de 2 millions d’unités produites.


ANNEXE 2 : au 31 décembre

 Extrait de la balance générale K DH

3111 Caisses de transport 1 650


3112 Horticulture 256
3113 Animaux domestiques 133
3114 Ameublements 201
3115 Poubelles 703
2 943

61912 Dotation aux amortissements


outils de productions des cartons 4 231

 Production réel est de 1,8 million d’unité contre 2 millions de production « normale ».

 La comptabilité analytique nous indique que le coût administratifs de la production de


caisses de transport s’élève à 1 008 K DH.

 La masse salariale production « caisses de transport » est de 2 580 K DH.

 Méthodes de valorisation des coûts standards pour les Caisses de transport est la
suivante :

Unités Valeur DH

Caisses de transport 298 372 5,76

Ouvrier 1,1 mn 0,98


Carton 1 m² 1,70
Transport carton - 0,17
Amortissement base 1,8 million unités 2,35
Frais administratifs usine base 1,8 million unités 0,56

NB les coûts standards obtenus à partir de l’annexe 1 pour les cartons et les coûts de
transport sont égaux aux coûts réels de fin d’année
STOCKS - COUTS STANDARDS

Phase 1 : Préfinal

 Coût d’un ouvrier pour 1 minute de production : DH

Masse salariale Caisses de transport 2 100 000 A


Nombre de salarié moyen 25 B
Nombre de mois 10 C
Nombre d’heures 160 D
Nombre de minute 60 E
Coût 1 minute A/(B*C*D*E) 0,88

 Coût du m² de carton
Moyenne pondérée des achats HT après rrrr : DH

Achat 1 105 825


Achat 2 79 380
Achat 3 154 000
Total TTC 339 205 A
TVA 1,206 B
Total HT A/B 281 265 C
m² achetés 165 000 D
Prix au m² C/D 1,70

 Coût unitaire du prix de transport : DH

Charges de transport du carton 262 A


Achats de carton 2 555 B
Taux coût de transport A/B 10 % C

Coût unitaire d’un m² 1,70 D


Coût de transport à incorporer D*C 0,17

 Coût de l’amortissement du matériel productif DH

Dotation aux amortissements 3 526 000 A


Nombre d’unités « normalement » produites
proraté (2 000 000 * (10/12)) 1 666 667 B
Coût unitaire (A/B) 2,12
 Coût des frais administratifs DH

Frais administratifs 840 000 A


Nombre d’unités « normalement » produites
proraté (2 000 000 * (10/12)) 1 666 667 B
Coût unitaire (A/B) 0,50

 SYNTHESE EN DH
XXXX CAC Ecart

Ouvrier 1 mn 1,33 0,88 0,45


Carton 1 m² 2,50 1,70 0,80
Transport carton - 0,25 0,17 0,08
Amortissement base 2 millions unités 2,12 2,12 0,00
Frais administratifs usine base 2 millions unités 0,50 0,50
0,00
Ecart calcul Plastiproduits en calcul CAC 1,33
Nombre d’unité en stock 299 104
Ajustements à proposer 397 804

Le stock est surévalué de K DH 397.

Phase 2 : final

 Comparaison des coûts standards aux coûts réels

CAC XXXX Ecart

Ouvrier 1 mn / 1,1 mn 0,88 0,98 0,10


Carton 1 m² 1,70 1,70 0,00
Transport carton - 0,17 0,17 0,00
Amortissement - 2,12 2,35 0,23
Frais administratifs usine - 0,50 0,56
0,06
Ecart unitaire 0,39
Nombre d’unité en stock 298 372
Ecart total 116 365

 Explications :
En période de sous-activité le coût unitaire augmente sans pour autant que la valeur
ajoutée soit plus importante. Il convient donc d’annuler l’effet de la sous-activité dans
les stocks. Ainsi, la valeur des stocks au 31 décembre doit être réduite de KDH 116.

 Le coût d’un ouvrier augmente puisque en moyenne il a passé plus de temps par
produit (1,1 minutes au lieu de 1 minute). Compte tenu de l’absence d’ouvrier
intérimaire, le coût de la main d’œuvre est fixe. Ainsi, en période de sous-activité
le coût horaire/unitaire d’un ouvrier augmente.

 Il en est de même pour les autres coûts fixes incorporés dans le prix unitaire
(dotations aux amortissements de l’outil de production, frais administratifs).

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