Rapport KPMG
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Rapport KPMG
I- La fiche signalétique
IV- L’organigramme
COMITE DE DIRECTION
Structure Structure
Administrativ Technique
e
Managers
Assistante de Assistante de
direction 1 direction 2
ENCGT -2- Mission d’audit
Assistants
Adjoint Chargé de de conception
Rapport Chargé de
respnsable Taxe mission 1 mission 2
& légal
Sénior
consultant
Auditeurs Consultants
Les managers, quant à eux, aident les associés à remplir les fonctions qui nécessitent
un niveau important d’expérience et de jugement : stratégie, budget, planification,
programmes de travail, supervision, revue …, ils affectent l’équipe aux travaux de la mission.
Par ailleurs, leur rôle vis-à-vis du client est important car ils assurent une liaison
permanente avec la direction du client et résolvent les problèmes éventuels.
Les seniors et les chargés de mission sont responsables des missions sur le terrain, ils
préparent notamment la planification et le plan d’intervention, répartissent et supervisent le
travail, veillent au bon déroulement de la mission.
Ils identifient les questions qui nécessitent l’intervention du Manager ou de l’associé.
Les assistants débutants puis confirmés, aident à l’exécution de la mission, préparent
les papiers de travail et informent le senior des problèmes techniques rencontrés.
En ce qui concerne la gestion administrative du cabinet, c’est les associés qui s’en
chargent.
Ils accueillent et intègrent les auditeurs. D’une manière générale, ils suivent leur
développement professionnel en s’assurant que leur planning est équilibré et leurs missions
variées. Ils supervisent la formation interne qu’ils reçoivent et identifient les candidats pour
une formation spécialisée (banque, assurances…).
Ils assurent en outre le rôle d’information avec le personnel. Ils organisent des
réunions régulières afin de fournir des informations relatives au cabinet et de répondre aux
questions techniques ou plus générales.
La notion d’« audit » connaît depuis quelques années une ferveur croissante et le terme s’est
progressivement vu appliqué à toute une série de domaines. Outre l’audit financier, on parle
ainsi d’audit marketing, d’audit d’environnement ou d’audit social. Le point commun à toutes
ces approches est la vérification du respect de normes ou de critères définis dont une
démarche critique d’évaluation doit s’assurer de la correcte mise en œuvre.
Cependant, les approches sur lesquelles se basent les divers types d’audits apparaissent
comme suffisamment différentes pour refuser toute assimilation trop étroite entre eux. Ainsi,
l’audit financier – qui est le domaine dans lequel le terme d’audit a été utilisé à l’origine – est
le résultat d’une évolution historique qui a entraîné l’émergence d’une activité bien définie se
distinguant d’autres activités voisines.
de la taille et de la complexité des entreprises, les auditeurs ont peu à peu assimilé
l'intérêt de la qualité des procédures internes pour s'assurer de la fiabilité des
informations produites par le système comptable.
Le rôle de l’audit moderne, résultat de cette évolution historique, est aujourd’hui
suffisamment stabilisé aux yeux de la profession pour qu’elle puisse en proposer une
définition précise à la lumière des pratiques constatées.
La définition de l'audit telle qu'elle est proposée par la profession comptable exprime de façon
simple sa finalité : « L'audit financier est l'examen auquel procède un professionnel compétent
et indépendant en vue d'exprimer une opinion motivée sur la régularité et la sincérité des
comptes d'une entreprise donnée » (Raffegeau et al. 1994). Il consiste en un examen critique
des états financiers qui comprennent le bilan, le compte de résultat et l'annexe afin d'émettre
un jugement à leur sujet. L’objectif attendu du processus d'audit est la « certification » des
comptes annuels de l'entreprise, c'est-à-dire – si l'on se place dans le contexte terminologique
français – la reconnaissance de leur « régularité » et de leur « sincérité » afin de fournir une «
image fidèle » des opérations de l'exercice écoulé et de la situation financière à la fin de cet
exercice (Mikol 1999) :
• La régularité est la conformité des comptes à la réglementation et aux principes
comptables généralement admis. La réglementation se compose des textes législatifs
ou réglementaires, mais aussi des règles fixées par la jurisprudence et des normes
élaborées par les organisations professionnelles ;
• La sincérité est l'application de bonne foi des règles et des procédures comptables en
fonction de la connaissance que les responsables des comptes ont de la réalité. Elle
implique l'évaluation correcte des valeurs comptables et une appréciation raisonnable
des risques et des dépréciations ;
• Le respect de l'image fidèle consiste à choisir, parmi les méthodes de présentation ou
de calcul envisageables, les mieux adaptées à la réalité de l'entreprise et à fournir les
informations nécessaires à leur compréhension, en particulier dans le cadre de
l'annexe.
Dans les pays étrangers, les objectifs assignés à l’audit sont généralement similaires à ceux
que nous connaissons en France. Aux Etats-Unis, par exemple, « l’objectif de l’examen des
états financiers par l’auditeur est la formulation d’une opinion sur l’image qu’ils donnent de la
situation financière, des résultats des opérations, de l’évolution de la situation financière eu
égard aux principes comptables généralement admis » (AICPA).
On remarque que, dans la plupart des pays, la détection de la fraude ne fait pas partie des
objectifs demandés explicitement à un audit dans le contexte réglementaire actuel. En
particulier, l’auditeur ne doit pas supposer la malhonnêteté des dirigeants de l’entreprise
contrôlée. Cependant, on considère souvent au niveau de la profession que les procédures
d'audit doivent être en mesure de détecter la fraude si elle est significative et a un impact sur
les comptes (Carpenter & Dirsmith 1993).
Contrairement à la comptabilité dont les règles sont souvent intimement liées aux contextes
nationaux, l'audit apparaît – au moins du point de vue conceptuel – comme largement
indépendant des contingences locales dans ses démarches, au point que l'on a pu avancer que
« l'audit a ses principales racines non pas dans la comptabilité soumise à son examen, mais
dans la logique, où il puise largement pour ses idées et ses méthodes » (Mautz & Sharaf
1961). Le développement de l’audit contemporain apparaît comme le résultat des efforts des
praticiens pour aboutir à une conceptualisation rigoureuse de leur approche qui puisse
Phase de préparation
Phase d’exécution
La phase d’exécution de la mission d’audit est l’étape centrale, c’est le noyau du travail des
auditeurs. Cette phase se déroule en deux sous étapes: l’évaluation du système de contrôle
interne et l’examen des comptes.
Evaluation du système de contrôle interne
Avec la multiplication des opérations effectuées par des entreprises de plus en plus grandes. Il
est devenu impossible de programmer dans le cadre des missions des auditeurs le contrôle
exhaustif de l’ensemble des comptes.
L’évaluation du système de contrôle interne est une étape préliminaire. Lorsque l’analyse de
ce système donne des appréciations favorables, l’auditeur peut réduire l’étendu de ses
examens directs des comptes. Au cas contraire, l’auditeur doit approfondir l’examen des
comptes.
Phase de conclusion
C’est la phase ultime de synthèse. A ce niveau, l’auditeur termine ses travaux et doit
effectuer deux grandes tâches. Tout d’abord, il doit faire la synthèse de l’ensemble de ses
travaux et rédiger le rapport d’audit dans le respect des normes en vigueur. Dans ce rapport
l’auditeur s’exprime par rapport à l’état des documents. Il peut exprimer quatre types
d’opinions
• Certification sans réserves.
• Certification avec réserves.
• Impossibilité de certifier.
• Refus de certifier.
De ce qui précède la phase de conclusion comporte les deux étapes suivantes:
1 - Synthèse des travaux d’audit
2 - Rapport d’audit et opinion de l’auditeur
L'auditeur va s'attacher à dégager de sa revue les points forts et les faiblesses du contrôle
interne. Le programme de contrôle des comptes sera alors éventuellement modifié pour tenir
compte des risques liés aux faiblesses relevées. Par exemple, si l'auditeur a relevé des
faiblesses dans les procédures de suivi des comptes clients de l'entreprise, il renforcera ses
vérifications des comptes clients en fin d'exercice pour déceler d'éventuels impayés
significatifs. Les points forts vont quant à eux permettre de diminuer éventuellement les
contrôles effectués sur un cycle. Par exemple, si l'entreprise dispose d'un bon système
d'inventaire permanent du stock, l'auditeur pourra – après avoir validé le fonctionnement du
système – s'abstenir d'un contrôle d’inventaire de fin d'année.
• Evaluation du contrôle interne : identification des points forts et des points faibles
dans l’enjeu du risque d’audit (les points forts sur lesquels on peut s’appuyer font
l’objet de tests de permanence visant à s’assurer que leur caractère est maintenu),
détection des possibilités de fraudes et erreurs,
• Exploitation de l’évaluation du contrôle interne : par la réalisation d’une connexion
entre l’évaluation du contrôle interne et le programme de contrôle des comptes qui
vient compléter la mesure du risque.
Les diligences conduites à l'appui de la prise de connaissance sont de deux ordres :
• Tests de conformité, visant à s'assurer que la réalité est conforme à la description qui
en a été faite,
• Tests de procédures, visant à s'assurer que l'application des procédures apporte bien
les résultats escomptés en terme de sécurité.
Le contrôle des comptes est la dernière phase de l'audit, celle durant laquelle les équipes
effectuent les tests et contrôles substantifs jugés nécessaires. Lors de cette phase,
l’encadrement des travaux des auditeurs de terrain est assuré par les programmes élaborés lors
de la planification. En effet, même s’il est supposé devoir s’adapter aux situations
rencontrées, le cadre représenté par le programme de travail est tel qu’il constitue
nécessairement une référence structurante de chaque auditeur (McDaniel 1990). Les étapes
d’un programme de travail d’audit consistent en la réalisation successive de procédures
destinées à recueillir des éléments de preuve. Cette collecte de preuves est effectuée par les
auditeurs de terrain ou – de plus en plus pour certaines catégories de preuves – par des
logiciels d’audit informatique qui recherchent l’information directement dans les systèmes des
clients.
En fait, la recherche de preuves fait appel à un certains nombres de techniques dont les plus
utilisées sont ceux détaillées ci-dessous. Aucune preuve n'étant irréfutable a priori, c'est leur
combinaison et leur recoupement qui va produire une démarche d'audit de qualité.
L’examen analytique peut être défini comme étant un ensemble de techniques consistant à:
- Faire des comparaisons entre des données résultant des comptes annuels et des données
antérieures, postérieures et prévisionnelles de l'entreprise ou d'entreprises similaires et établir
des relations entre elles,
- Analyser les fluctuations et les tendances,
- Etudier et analyser les éléments inhabituels résultant de ces comparaisons.
Examen analytique est un outil d'identification des domaines significatifs pour l’auditeur.
b- Seuil de signification
Définition des critères d'identification des éléments anormaux: déterminer à partir de quel
seuil une variation devient anormale.
L’examen analytique n’en demeure pas moins un outil insuffisant en lui-même, notamment
dans les situations suivantes :
- capacité à déceler les variations inhabituelles : la fiabilité de cet outil repose sur la
comparabilité et l'homogénéité des données analysées ;
- objectif de la procédure : cet outil est plus utilisé pour la recherche des termes
significatifs que pour démontrer la fiabilité d'une information à lui seul ;
- nature des éléments analysés : cet outil peut s'avérer insuffisant lorsqu'il porte sur des
postes sujets par nature à des variations intrinsèques importantes amenées à se
compenser (ainsi par exemple dans les rubriques de stocks) ;
- l’interprétation qui en est faite requiert d’être étayée par d'autres outils de contrôle ou
d'autres informations ; ainsi par exemple de la cohérence d'un coefficient de marge
brute rapproché d'usages commerciaux, de sources d'approvisionnement ; dans tous les
cas, les observations sont à valider auprès des interlocuteurs compétents au sein de
l'entité.
L’inspection consiste en l’examen des livres comptables, de documents (créés par les tiers ou
par l'entité), ou d’actifs physiques.
L’observation physique consiste en l’examen des procédures et de leur mise en œuvre. C’est
notamment l’un des moyens utilisés pour s’assurer de l’existence d’un actif.
- en matière de contrôle interne : l’auditeur peut ainsi apprécier la qualité et la mise en œuvre
d’une procédure interne (le plus courant étant l’assistance à l’inventaire physique)
- en matière de contrôle des comptes : l’auditeur peut ainsi s’assurer de l’existence, voire de
l’état d’un actif physique (immobilisations)
Les normes ont retenu diverses situations pour illustrer la mise en œuvre de ces techniques et
en particulier la présence à l'inventaire physique ; la démarche se caractérise par les phases
suivantes
- identification :
▪ des lieux de stockage,
▪ du calendrier d'inventaire,
▪ des modes de comptage (il peut être utile dans certains cas de recourir aux services
d'un expert),
▪ de l'existence de stocks en dépôt chez des tiers ;
- intervention de l'auditeur :
▪ soit lors de l'inventaire physique,
▪ soit par relevés à d'autres dates,
▪ soit par analyse (et rapprochement avec les états d'inventaire) des documents d'achats
et ventes en date proche de l'inventaire.
Cet outil permet d’obtenir directement auprès des tiers en relation avec l’entité contrôlée des
informations sur les opérations effectuées avec elle.
Le niveau de preuve ainsi traité peut être considéré comme fiable, l’information obtenue
permettant de vérifier la réalité et l’exhaustivité des opérations.
Compte tenu du caractère probant de cette technique, l’utilisation doit en être systématisée ;
aussi, l’auditeur sera conduit à justifier pourquoi il n’a pas fait usage de cet outil et il justifiera
alors du recours à d’autres techniques de remplacement.
Clients, fournisseurs, banques, avocats sont des tiers habituellement concernés par ces
demandes.
Elles peuvent également viser les sociétés de crédit bail, les tiers ayant des stocks en dépôt.
Les limites majeures rencontrées lors de la mise en œuvre de cette technique sont liées au taux
de réponse et à la qualité des réponses.
Une grande attention doit être portée à la préparation des demandes tant en cible qu’en
rédaction, selon l’objectif recherché.
- La sélection des tiers circularisés doit permettre d’avoir un niveau de réponses suffisant pour
donner un caractère probant à la démarche ainsi engagée : donc un nombre de tiers et des
valeurs concernées représentatives (en mouvement ou en solde).
Ceci ne doit cependant pas conduire à privilégier une sélection sur la base uniquement de
soldes importants par exemple ; ainsi, des soldes inversés ou des soldes à zéro peuvent
valablement être incorporés à l’échantillon retenu.
- L’auditeur doit soumettre la liste des demandes qu’il envisage d’envoyer à l’entité afin
d’obtenir son accord ; en cas de désaccord, il mettra en œuvre des moyens compensatoires
d’investigation (mais qui n’auront en aucun cas la même force probante) et appréciera s’il y a
lieu l’incidence sur sa mission en terme de limitation.
- Les demandes peuvent être « ouvertes » (seule la nature des informations sollicitées est
indiquée au tiers) ou « fermées » (la nature et le montant de la confirmation sont
communiquées au tiers) ; ces dernières permettent en général d’obtenir un taux de réponse
plus satisfaisant mais ne conviennent pas à tous les tiers et surtout ne permettent pas d’obtenir
certaines indications qui pourraient enrichir la qualité du contrôle.
- Les lettres sont établies sur le papier entête de l’entreprise, signées par un responsable
habilité de l’entité et sont expédiées par l’auditeur (une enveloppe timbrée destinée à la
réponse à l’auditeur étant incluse à l’envoi).
- Les réponses font l’objet d’un rapprochement avec les données de l'entité ; en cas
d’insuffisance de celles-ci, et après relance, des contrôles de substitution doivent
nécessairement être engagés.
Ces techniques sont mises en œuvre en complément ou à défaut des autres techniques d'audit.
- neutraliser les éventuelles opérations parasites ou exceptionnelles qui doivent faire l'objet
d'un traitement distinct.
L’examen des comptes se déroule en deux séquences:
situation et l’interprétation qui est faite de leurs résultats laisse – malgré les critères formalisés
qui peuvent être développés – la même marge de liberté que la planification. En réalité, le but
ne peut pas être de couvrir le risque de manière complète, mais d’obtenir un niveau de preuve
jugé satisfaisant en fonction de la situation. Compte tenu des limites associées au jugement
humain, à la disponibilité et à la qualité de l’information – ainsi qu’à l’insertion de l’auditeur
dans un contexte social – l’audit ne peut donc pas se concevoir en tant que processus
complètement rationnel (Carpenter et al. 1994).
L’audit gauge est une mesure de précision des erreurs d'audit attendues. Elle permet à
l’auditeur de conclure si le compte vérifié comporte ou non des anomalies significatives. En
d’autres termes il s’agit d’un seuil de signification auquel est comparé le total des anomalies
détectées dans chaque compte (ex : fournisseurs, clients, achats…)
Cette mesure propre au cabinet KPMG est calculée de la façon suivante :
En EUROS
Estimation du total actif à la date du bilan (A)
Estimation du chiffre d'affaires de l'année à la date du bilan (B)
A partir du montant le plus élevé (A) ou (B) (C)
Déterminer l'audit gauge en utilisant la table ci-dessous (D)
Et ce en convertissant le montant retenu en Euro, la parité retenue est Eur/MAD =11,1117
• Identifier les contrôles spécifiques permettant de couvrir les objectifs d’audit voulus et
déterminer l’étendu des tests de contrôle à effectuer ; cette étendue pourra varier selon
la confiance tirée de l’ensemble des travaux d’évaluation générale du contrôle interne.
De ce fait, si à l’issue de l’analyse des processus, l’auditeur estime qu’il s’agit d’un système
de contrôle interne fort et fiable, il peut décider de limiter l’étendu des vérifications de
comptes et se limiter aux vérification de cohérence et le respect du principe de rattachement
des exercices.
Cependant, l’existence d’un système faible pousse l’auditeur à approfondir ses vérifications et
ce pour s’assurer du respect des objectifs d’audit qui selon la méthode KAM, se présentent
comme suit :
• Completeness : Exhaustivité des enregistrements ;
• Existence : Existence effective des transactions enregistrées ;
• Accuracy : Exactitude des enregistrements ;
• Valuation : Valorisation correcte des éléments enregistrés ;
• Obligation and rights : Appartenance à la société des enregistrements ;
• Presentation : présentation correcte des affirmations contenues dans les états
financiers.
Au sein du cabinet KPMG, l’évaluation du système de contrôle interne se fait en quatre étapes
principales :
La première étape : Identification des cycles à évaluer et descriptif du système
Forces Faiblesses
La deuxième étape : l’évaluation théoriques théoriques
préliminaire du système de contrôle interne
Durant cette étape, l’auditeur doit porter un jugement quant à la fiabilité et l’efficacité des
procédures mises en œuvre TESTS
par la DE PERMANENCE
société auditée. En d’autres termes, il s’agit de détecter les
(Application des points
points forts et les faiblesses du système.
forts)
Ainsi, en analysant les procédures, l’auditeur cherche à dégager les forces et les faiblesses
Points
théoriques du système. Pour cela, deux méthodesPoints
sont àforts
sa disposition :
forts non appliqués
• la première consiste à regarder le système et à rechercher les points forts et les
appliqués
faiblesses. Elle comporte inévitablement des risques d’oubli ;
• la seconde, plusFORCES
formalisée et centrée sur les dispositifs de contrôle, FAIBLESSES
consiste à se poser
un certain nombre de questions tournant chacune autour d’une préoccupation générale.
Ces questions sont, en général, rassemblées dans les questionnaires, qui, par opposition aux
questionnaires ouverts, sont appelés questionnaires fermés. Ce type de questionnaire se
DOCUMENT DEce qu’il est formulé de telle manière que les seules réponses possibles sont, soit
caractérise en
SYNTHESE EVALUATION DEFINITIVE
« oui » soit « non », la réponse négative traduisant dans la plupart des cas une faiblesse du
système étudié. DU CONTROLE INTERNE
• Conclure sur les objectifs d’audit en fonction des résultats des travaux
complémentaires;
• Relever les différences d’audit indiquant l’existence d’un risque potentiel qu’une
erreur importante survienne dans les états financiers;
• Exprimer une opinion sur les états financiers au regard du risque d’audit
raisonnablement faible;
• Effectuer les diligences nécessaires à l’émission des rapports d’audit.
Afin de mener à bien cette étape, les auditeurs de KPMG se basent dans leur travail sur des
aides mémoires résumant les objectifs et les travaux à effectuer pour la vérification de chaque
cycle. Ces derniers se présentent comme suit :
Objectifs
1 Tous les produits sont correctement comptabilisés.
2 Le principe de comptabilisation des produits est correctement appliqué et est en
adéquation avec les normes comptables en vigueur.
3 Les chevauchements de fin de période (cut-off) sont correctement appréhendés.
4 Les comptes clients sont constitués de ventes non recouvrées et appartiennent à la
société.
5 Tous les recouvrements de créances sont correctement comptabilisés.
6 Les avoirs et autres crédits sont justifiés et correctement calculés.
7 Les provisions pour créances douteuses sont correctement évaluées.
Commande
■ Les commandes font l'objet d'une procédure d'acceptation.
■ Une étude de solvabilité du client est réalisée pour toute commande émanant de
nouveaux clients, conformément aux instructions de la direction financière (quelque soit le
montant de la commande ou pour toute commande supérieure à un montant fixé).
■ Un encours de crédit maximum est affecté à chaque client. Au-delà de ce seuil, une
acceptation spécifique est à obtenir.
■ Les commandes acceptées sont enregistrées sur un bon de commande interne
prénuméroté établi en plusieurs exemplaires.
Livraison
■ Chaque préparation de commande donne lieu à l'établissement d'un bon prénuméroté
de livraison émis en plusieurs exemplaires.
■ La personne responsable des sorties de stock vérifie que les préparations de
commande correspondent aux bons de commande.
■ Une procédure de contrôle est mise en place pour s'assurer que toutes les commandes
sont intégralement livrées.
■ Toutes les expéditions (et commandes) sont connues des services intéressés.
■ Toutes les expéditions correspondent à des marchandises commandées, et sont
conformes aux commandes quant aux quantités, à la qualité, à la date de livraison, et au
lieu de livraison.
■ La société conserve par jour de livraison, les bordereaux signés des clients.
Facturation
■ Les livraisons sont facturées rapidement.
■ Un contrôle existe pour s'assurer que toutes les expéditions sont facturées.
■ La date de la facture est systématiquement celle du jour de l'expédition.
■ Une personne s'assure que toutes les factures se rapportent à des marchandises
effectivement livrées ou à des services effectivement rendus.
■ Les factures sont établies à partir du fichier des bons de livraison et du fichier prix.
■ La comptabilité vérifie que les factures de vente correspondent aux bons de
commande et aux bons de livraison de la commande.
■ Toutes les factures sont contrôlées arithmétiquement.
■ La politique de tarification, de conditions de règlement est pré-programmée. Toute
condition spécifique consentie est avalisée par la direction.
■ Les rabais, remises, ristournes et livraisons gratuites ne peuvent pas être accordés sans
l'autorisation préalable des personnes habilitées.
■ Tout avoir émis doit être approuvé par une personne habilitée.
Enregistrement de la facture
■ Les factures sont enregistrées en comptabilité d'après un exemplaire de la facture.
■ Toutes les factures enregistrées reçoivent une mention spécifique.
Encaissements
■ La comptabilisation des encaissements est rapide.
■ Les rapprochements bancaires sont effectués régulièrement.
■ Le pointage des comptes clients est régulier.
Objectifs
■ 1 Toutes les charges sont correctement comptabilisées.
■ 2 Le principe de comptabilisation des charges est correctement appliqué et est en
adéquation avec les normes comptables en vigueur.
■ 3 Les chevauchements de fin de période (cut-off) sont correctement
appréhendés.
■ 4 Les comptes fournisseurs sont constitués d'achats non payés.
Commandes
■ Les commandes fournisseurs sont émises après autorisation par des personnes
habilitées.
■ Les commandes sont passées par le service achat (indépendant du service initiateur du
besoin).
■ Des appels d'offres sont faits régulièrement afin de négocier les meilleures conditions
d'achat quant aux produits, aux prix et aux conditions de règlements avec les fournisseurs.
Réception
■ Pour les achats de marchandises, le magasinier s'assure qu'il existe une commande
pour toute réception et que cette réception correspond au Bon de Commande en terme de
quantités, qualité du produit (contrôle qualité), prix, date de livraison et fournisseur.
■ Pour les autres achats (frais généraux), les personnes réceptionnant le bien procèdent à
un contrôle d'adéquation entre la commande et la réception, ou vérifient que la prestation
fournie est correcte.
■ Le rapprochement "bons de commande pré numérotés / bons de réception pré
numérotés" est effectué régulièrement.
■ Le rapprochement "inventaire physique / inventaire permanent" est effectué
régulièrement.
■ Un listing des commandes non livrées est édité régulièrement et est analysé.
Retours
■ Les bons de sortie de stocks (retour au fournisseur) sont classés chronologiquement (si
possible accompagnés d'une copie du bordereau du transporteur), en attente d'un avoir.
■ Le rapprochement bons de sorties (retours) de stocks / bons du transporteur est
effectué régulièrement.
■ Le rapprochement bons de sorties (retours) de stocks / avoirs (quantités et prix) est
effectué régulièrement.
■ Le rapprochement inventaire permanent / inventaire physique est effectué
régulièrement.
Factures
■ Toutes les factures reçues sont classées dans un chrono.
■ Toutes les factures fournisseurs sont rapprochées de l'ensemble "bon de commande,
bon de réception".
■ Toutes les factures sont comptabilisées rapidement dés leur réception (avant
approbation des services émetteurs pour leur règlement).
■ Toutes les factures sont contrôlées arithmétiquement par la comptabilité fournisseur.
■ Les comptes fournisseurs sont suivis régulièrement (vérification de l'absence de
double comptabilisation, vérification des règlements, contrôle des retours et avoirs
correspondants, lettrage).
■ Des procédures de cut-off (séparation des exercices) efficaces sont mises en place par
l'entreprise à la clôture de l'exercice.
Avoirs
■ Les avoirs sont classés chronologiquement.
■ La comptabilité fournisseur, lors du suivi des comptes et de la procédure d'acceptation
des factures, s'assure que tout litige ou retour donne lieu à l'émission d'un avoir de la part
du fournisseur.
■ Tous les avoirs reçus sont vérifiés quant aux quantités et aux prix (rapprochement bon
de retour- avoir - facture).
■ Les avoirs sont comptabilisés rapidement.
Règlement
■ Les factures sont transmises pour approbation aux services émetteurs avant leur
règlement. L'accord des services est matérialisé par une signature et un bon à payer.
■ Le règlement d'une facture est fait d'après l'ensemble vérifié Bon de commande - bon
de réception - facture. La mention "réglé le" est apposée sur la facture.
■ Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et vérifiés par des
responsables.
■ Il existe une liste des personnes habilitées à signer les titres de paiement. Cette liste est
mise à jour régulièrement et communiquée au service comptable et aux banques. Des
doubles signatures sont obligatoires au-delà de certains seuils.
Objectifs
1 Les immobilisations existent et appartiennent à l'entreprise, qui les utilise dans le
cadre de son activité.
2 Les éléments qui doivent être immobilisés le sont ; les cessions et autres mouvements
de sortie sont tous comptabilisés ainsi que les plus ou moins-values qu'ils ont générées.
3 Les montants immobilisés sont justes et ne comprennent pas d'éléments devant être
comptabilisés en charges.
4 Tous les dividendes, intérêts et autres produits sont comptabilisés.
5 La valorisation et la présentation sont correctes et en adéquation avec les normes
comptables en vigueur.
Commande d’immobilisation
■ Il existe un budget annuel d'investissement qui est approuvé par la Direction et suivi
tout au long de l'année.
■ Toute commande d'immobilisation est approuvée préalablement par une personne
habilitée et est conforme aux instructions de la direction quant au respect du budget, de la
procédure de choix des fournisseurs et d'acceptation des prix, et des conditions de
règlement.
Réception de la facture
■ Les factures réceptionnées sont rapprochées des bons de commandes, des bons de
livraison du fournisseur et des bons de réception (prix, description, partie, quantité).
■ Les factures fournisseurs sont contrôlées arithmétiquement.
■ Les factures sont comptabilisées rapidement.
■ Une liste des immobilisations réceptionnées et non encore facturées est régulièrement
tenue à jour par l'entreprise et sert de base à la provision pour factures d'immobilisations à
recevoir à la date de clôture de l'exercice.
II-4-4 Stocks
Objectifs
1 Les stocks sont correctement appréhendés et comptabilisés, existent, appartiennent à
l'entreprise.
2 La valorisation des stocks est correctement calculée, à l'aide d'une méthode admise par
les normes comptables en vigueur (FIFO, CMUP).
3 Les chevauchements de fin de période sont correctement appréhendés.
4 L'évaluation des stocks est justifiée : les provisions pour dépréciation estimées
nécessaires sont comptabilisées.
Inventaire physique
■ Il existe une procédure d'inventaire physique et elle est suivie par l'ensemble des
participants.
■ Les personnes procédant aux comptages sont des personnes indépendantes de
l'entrepôt (service comptable, service commercial, etc...).
■ Tous les articles comptés sont identifiés (par une pastille par exemple).
■ Les éléments appartenant à des tiers sont identifiés pour ne pas être comptés.
Valorisation
■ Il existe un rapprochement mensuel entre l'inventaire permanent et la balance
générale.
■ Des analyses de marge sont réalisées par produits ou gamme de produits et les écarts
significatifs sont investigués.
■ Des comparaisons sont faites par la direction avec des entreprises du même secteur
d'activité.
■ Un listing, édité de façon régulière, identifie les stocks à faible rotation.
Objectifs
1 Les sommes non versées à la fin de chaque période sont comptabilisées.
2 Les montants comptabilisés sont justes, compte tenu des engagements de la société.
3 La comptabilisation des coûts sociaux est en adéquation avec les normes comptables
en vigueur.
Compétence du personnel
■ Le personnel responsable de la paie est suffisamment compétent.
■ Le personnel a une compétence suffisante.
Mouvements de personnel
■ Le visa du chef d'entreprise est apposé sur les bulletins de paie.
■ Il existe un recensement des heures travaillées.
■ Le personnel est embauché (ou licencié) conformément aux instructions de la
Direction.
■ Il existe un dossier par salarié qui comprend le contrat de travail signé par les deux
parties, les documents justifiant l’identité de la personne ainsi que toutes les modifications
portées au salaire de base (heures supplémentaires, primes, congés maladie), et pour les
salariés ayant quitté la société le solde de tout compte signé.
Préparation de la paie
■ Les heures supplémentaires ou primes, etc. sont autorisées par des personnes
autoritées.
■ Les niveaux de rémunérations ainsi que les promotions sont approuvés par la
Direction.
■ Toutes les paies sont vérifiées.
■ Seules les personnes autorisées ont accès à la paie, aux dossiers personnels des
salariés, aux programmes et à tout autre enregistrement.
■ Le fichier des données utilisé pour la préparation de la paie est à jour.
■ Les taux de cotisations sociales sont mis à jour à chaque changement.
Paiements
■ Le personnel est payé conformément aux contrats de travail.
■ Les versements des salaires supérieurs à un certain montant sont réglés par chèque ou
par virement.
■ Les accès aux fichiers de paiement sont limités aux seules personnes autorisées.
■ Une demande écrite signée du salarié est nécessaire pour obtenir une avance ou un
acompte.
Objectifs
1 Les disponibilités existent et sont réellement disponibles pour permettre à la société de
remplir ses engagements.
2 Les chevauchements de fin de période sont correctement appréhendés tant pour les
encaissements que pour les décaissements.
3 Les comptes bancaires sont rapprochés de la balance générale et les éléments en
rapprochement sont justifiés.
4 Les valeurs mobilières de placement existent et appartiennent à la société.
5 Les méthodes de valorisation sont conformes aux normes comptables en vigueur.
6 Tous les dividendes, intérêts et autres produits sont comptabilisés ainsi que toutes les
plus ou moins-values.
Disponibilités
■ Un plan de trésorerie est mis en place et est journellement revu. Les écarts significatifs
entre le réel et le plan sont investigués.
■ Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et supervisés par la direction
qui matérialise son contrôle.
Dépenses
■ Toutes les dépenses sont supportées par des pièces justificatives préalablement
acceptées par les services/personnes habilitées.
■ Toutes les dépenses font l'objet d'une fiche de dépense qui est classée de façon
séquentielle.
■ Sur chaque fiche de dépense est indiqué le numéro de pièce correspondant à la
dépense.
■ Il existe une vérification des saisies.
■ La comptabilisation des décaissements est rapide.
■ Il existe une liste des personnes habilitées à signer les titres de paiement. Cette liste est
mise à jour régulièrement et communiquée au service comptable et aux banques.
■ Lorsque la personne habilitée signe le titre de paiement, elle vise la pièce justificative
afin d'éviter un double règlement.
Recettes
■ La réception du paiement est réalisée par la comptabilité générale qui crée une fiche
de recette comportant le nom du client, la facture payée et le montant (ou liste éditée après
saisie dans le système). Seule cette pièce (ou liste) est transmise au service Client.
■ La comptabilisation des encaissements est rapide.
■ Les traites sont conservées sous clés dans une armoire ignifugée.
Les vérifications spécifiques sont définies strictement par la loi ; il entre dans la mission de
l'auditeur légal de procéder à des investigations particulières ; elles sont reprises ci-après.
CONVENTIONS REGLEMENTEES
Elles concernent les opérations intervenant directement ou indirectement entre l'entité et ses
dirigeants.
Elles donnent lieu à un rapport spécial présenté à l'assemblée visant à informer les
actionnaires afin de leur permettre de se prononcer.
Les textes précisent qu'il n'entre pas dans la mission du commissaire aux comptes de
rechercher les conventions ; en revanche, il doit prendre en considération les données qui sont
portées à sa connaissance ou qu'il détecte dans le cadre de ses travaux habituels.
ACTIONS DE GARANTIE
Les diligences menées à ce titre peuvent se résumer ainsi :
RAPPORT DE GESTION
Le commissaire aux comptes est garant de la qualité de l'information adressée aux
actionnaires ; d'une part dans les états financiers et d'autre part dans le rapport de gestion.
S'agissant de celui-ci, sa mission consiste en :
• S'assurer que les informations que la Loi requiert sont fournies,
• S’assurer que ces informations sont sincères et cohérentes avec les informations
fournies par les états de synthèse.
Le rapport de l'auditeur doit exprimer son opinion sur les états financiers pris dans leur
ensemble sur la base des conclusions tirées des éléments probants collectés au cours de la
mission.
STRUCTURE DU RAPPORT
Le rapport comporte :
• Un intitulé,
• Un destinataire,
• Un paragraphe de présentation ou d'introduction identifiant les états financiers et
rappelant les responsabilités respectives de la direction de l'entité et de l'auditeur,
• Un paragraphe décrivant la mission avec référence aux normes applicables et les
diligences mises en œuvre (référence à l'examen par sondage des éléments justifiant
les données contenues dans les états financiers, l'appréciation des principes
comptables suivis, l'appréciation des estimations significatives retenues par la
direction, l'appréciation de la présentation d'ensemble),
• Un paragraphe d'opinion rappelant le référentiel comptable utilisé pour l'établissement
des comptes et exprimant l'opinion de l'auditeur sur l'image fidèle (ou la présentation
sincère) des comptes,
• La date du rapport,
• Le nom et l'adresse de l'auditeur et sa signature.
EXPRESSION DE L'OPINION