TP Remediation Fini
TP Remediation Fini
TP Remediation Fini
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
B.P 1825
LUBUMASHI
FACULTE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT DE CHIMIE INDUSTRIELLE
REMERCIEMENTS
Qu’il nous soit permis, de nous débarrasser de cette noble tâche de remerciements, de prime
nous exprimons nos sentiments de gratitude à l’endroit du professeur Docteur Ingénieur Jean-
Noël MPUTU pour avoir initié ce travail. D’une part, ce travail a ajouté un plus à notre bagage
scientifique, d’autre part il nous a permis de nous familiariser avec le quartier Kachoma situé
dans la cité frontalière de Kipushi.
Nous pensons au Master Marck KAHILU avec qui nous avons eu à échanger pendant de long
moment sur les méthodes de remédiations de dépollution des sols, certes il a toujours été présent
pour répondre à nos préoccupations malgré son emploi du temps, pour cela nous réitérons nos
sentiments de gratitudes et de reconnaissance à son endroit.
Merci à tous ceux qui d’une manière ou d’une autre, directement ou indirectement ont contribué
à la réalisation de ce travail.
II
REMERCIEMENTS .........................................................................................................................I
LISTE DES FIGURES .................................................................................................................... III
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................... IV
INTRODUCTION ............................................................................................................................ 1
CHAPITRE 1 : MISE EN CONTEXTE DU PROBLEME ............................................................. 2
1.1 Description du site ............................................................................................................. 2
1.2 Localisation du site ............................................................................................................ 2
1.3 Historique et origine de la pollution du quartier Kachoma ................................................... 2
1.4 Hydrogéologie.......................................................................................................................... 3
CHAPITRE 2 : ANALYSE DES DONNEES METEOROLOGIQUES ......................................... 4
CHAPITRE 3 : ESSAI DE REMEDIATION DU SITE .................................................................. 8
3.1 Caractérisation du sol du site.................................................................................................. 8
3.1.1 Echantillonnage ................................................................................................................ 8
3.1.2 Prélèvement des échantillons des sols .............................................................................. 8
3.1.3 Analyse chimique des sols................................................................................................. 9
3.1.4 Analyse physico-chimique des sols ................................................................................. 12
3.2 Proposition de quelques techniques de remédiation des sols du quartier Kachoma ........... 13
3.2.1 Elimination de la source potentielle de pollution ........................................................... 13
CONCLUSION ............................................................................................................................... 15
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ....................................................................................... 16
III
INTRODUCTION
Le problème des sols pollués par les métaux lourds est la conséquence d’un passé, et trop
souvent encore d’un présent industriel, peu soucieux des rejets d’éléments toxiques dans les
sols, rendant de nombreux sites potentiellement pollués et dangereux pour la santé publique et
animale. Il existe plusieurs technologies de dépollution des sols pollués par les métaux lourds,
néanmoins toutes ne sont pas applicables dans toutes les conditions. Une étude est donc
nécessaire pour déterminer la meilleure technologie pour les sols pollués. Le contexte
économique est à prendre en considération, dans ce cas, afin de trouver des solutions
innovatrices à la problématique de la pollution des sols par les métaux lourds.
C’est ainsi qu’il nous a été demandé dans le cadre du cours de Techniques de Remédiation des
Pollutions dispensé par le prof Jean-Noël, d’effectuer un travail bibliographique sur la pollution
des sols. Et dans le cadre de ce travail, nous avons fait le choix du quartier Kachoma situé dans
la cité frontalière de Kipushi aux alentours de la digue 1 de Kipushi.
Pour atteindre cette objectif, l’approche méthodologique a consisté à une revue bibliographique
et webographique. Des sondages, enquêtes, interview, observations et une descente sur le site
ont été menés afin de palper la réalité sur terrain.
✓ Quartier kamarenge
✓ Quartier Kalubamba
✓ Quartier Mungoti
✓ Quartier Kachoma
✓ quarter kamarenge Bloc Mayilamene
Le quartier Kachoma composé essentiellement de cinq cellules ou blocs : LEO bloc1, bloc2,
OUA 1 asphalté, OUA 2 non asphaltée et bloc 5 ans.
Le gisement polymétallique de Kipushi qui contient des sulfures de cuivre et de zinc est en
exploitation depuis 1926. Les métaux accompagnateurs comme le plomb, l’argent, l’or et le
germanium n’ont jamais été récupérés. Le début de l’exploitation a été réalisé en mine à ciel
ouvert. Jusqu’en 1935, seul le minerai oxydé que l’on retrouve dans les premiers 30 à 40 mètres
de profondeur était exploité et envoyé à Lubumbashi. Un concentrateur fut alors construit pour
augmenter les teneurs plus faibles du minerai sulfuré qu’on trouve sous la zone oxydée. Ce fut
dès lors le début de la production et un peu plus tard du stockage des rejets de concentration.
La mine à ciel ouvert arrêtée depuis longtemps a servi, au début, de bassin d’entreposage des
rejets du concentrateur jusqu’à ce que des problèmes sérieux d’infiltration se firent sentir dans
3
Dans cette petite cité minière de Kipushi, on y trouvait donc deux concentrateurs : l’Ancien
Concentrateur de Kipushi (ACK) de la Gécamines et celui de la Compagnie Minière du Sud
Katanga (CMSK) anciennement appelé NCK (Nouveau Concentrateur de Kipushi). Cependant,
les rejets de la Digue 1 de Kipushi ont été générés principalement par l’Ancien Concentrateur
de Kipushi (A.C.K). Et le vent provenant de la digue 1 de Kipushi se dirige vers le quartier
Kachoma, l’un de facteur à l’origine de la pollution du dit quartier.
1.4 Hydrogéologie
L’aquifère de Kipushi est vaste et les venues importantes d’eaux proviennent de la brèche axiale
du Roan à l’emplacement de la nouvelle station de pompage de Kipushi. Cet endroit, autrefois
marécageux, constitue la principale résurgence de la rivière aujourd’hui à sec à cause du
rabattement de la nappe. Des études ont confirmé l’existence d’une liaison entre la nappe de la
brèche axiale du Roan et les cassures aquifères de la mine. Les eaux de la nappe coulent vers la
mine en passant par les schistes fracturés du Mwansha, le grand conglomérat et le calcaire de
Kakontwe. Cet écoulement est rapide suite à l’exhaure dans la mine et l’existence d’importants
réseaux de cassures observées dans les diverses formations géologiques et des voies karstiques
au sein du calcaire de Kakontwe (TSHIBANDA, 2012).
4
La dispersion des polluants émis dépend en priorité des conditions météorologiques. Cette
dispersion s’effectue essentiellement dans les compartiments de l’environnement. Dans la cité
de Kipushi, la dispersion des polluants est également conditionnée par différents facteurs. Les
facteurs météorologiques qui interviennent soit directement, soit indirectement dans le transport
et la dispersion des polluants sont (HADJILA, 2016) :
✓ La température ;
✓ Les précipitations ;
✓ L’humidité.
Ces paramètres météorologiques peuvent influencer la présence ou non des polluants dans un
prélèvement effectué dans le compartiment de l’environnement (eau, air, sol et biodiversité).
Le climat de Kipushi est de type Cwa6 dans la classification de Köppen : tempéré chaud avec
hiver sec et été chaud. La température moyenne annuelle est de 20 °C, avec des minimas de 8
°C et des maximas de 32 °C. La saison des pluies dure 5 à 6 mois (de novembre à mars), pendant
lesquels tombent environ 1200 mm d’eau. La moyenne annuelle des précipitations entre 1916
et 1986 était de 1232 mm. Il ne tombe pas une goutte de pluie pendant la saison sèche (de mai
à septembre), ce qui représente un grand handicap pour l’agriculture. Les mois d’octobre et
d’avril constituent des transitions entre saison sèche et saison des pluies (VRANKEN, 2010).
Le climat est chaud entre mi-septembre et mi-octobre et froid entre mi-juin et mi-septembre.
La direction horaire moyenne principale du vent de Kipushi varie au cours de l’année. Le vent
vient le plus souvent de l’Ouest pendant 1,7 mois, du 1 janvier au 20 février, avec un
pourcentage maximal de 39%. Le vent vient le plus souvent de l’Est pendant 10 mois avec un
pourcentage de 96%. La figure 1 présente un digramme climatique donnant les vitesses
moyennes du vent de la cité de Kipushi.
5
Les précipitations varient de 76,6 mm entre le mois le plus sec et le mois le plus humide.
L'amplitude des températures tout au long de l'année est de 7,1°C. Il faut noter que c’est pendant
la saison de pluie, qu’il y a l’infiltration des polluants dans les sols dues aux eaux de lessivage
tandis que pendant la saison sèche il y a le phénomène d’érosion éolienne.
Le cycle hydrologique représente le parcours de l’eau. En tout point de ce cycle, le bilan en eau
peut s’écrire de la sorte (MPUTU et al., 2020) :
(1)
6
Avec :
(2)
(3)
(4)
Une autre étape importante du cycle hydrologique est l’infiltration, c’est-à-dire la recharge. La
détermination de la recharge permet de connaître la quantité d’eau infiltrée dans les nappes
souterraines, celle-ci peut être déterminée grâce à l’algorithme de Thornthwaite. Pour utiliser
l’algorithme de Thornthwaite, la première étape est de soustraire l’évapotranspiration
potentielle mensuelle des précipitations mensuelles. Si le résultat de cette soustraction est
positif, cela signifie qu’il a plu en suffisance et l’eau va pouvoir s’emmagasiner dans le sol, si
par contre il y a trop d’eau, l’eau va ruisseler et cette eau sera perdue pour la végétation. Dans
le cas où le résultat de la soustraction est négatif, les précipitations sont donc insuffisantes, la
végétation va alors puiser dans ce qui a été emmagasiné auparavant et aucune recharge ne sera
observée.
Le graphique de la figure 2 reprend les différentes étapes du bilan hydrologique. Pour chaque
mois, les données sont visibles. On observe une évapotranspiration potentielle mensuelle. Elle
atteint un pic au mois d’octobre qui représente le mois le plus chaud (26 °C) de Kipushi
d’environ 137 mm.
La recharge est un autre élément le plus important qu’on peut observer sur la figure 2. Il est
clair que la période de fortes précipitations dans la cité de Kipushi se tend de décembre à janvier
avec l’évapotranspiration faible. C’est ainsi durant cette période de précipitations qu’il y a plus
d’infiltrations dans le sol. Ainsi on peut estimer que les stocks en eau dans le sol diminuent
fortement entre juillet et septembre. Ceci s’explique par manque de précipitations et de faibles
températures.
8
✓ Un GPS mobile ;
✓ Emballages plastiques et
✓ Bloc note.
9
Etant donné qu’il s’agit d’une étude bibliographique, nous avons effectué une analyse chimique
élémentaire des échantillons des sols, qui a consisté à déterminer les éléments traces métalliques
contenu dans ces sols. Le tableau 1 présente les résultats des ETMs contenu dans les sols du
quartier Kachoma.
10
Tableau 1 : Résultats des analyses des éléments traces métalliques contenu dans les sols du
quartier Kachoma.
Localement, il n’existe pas de norme pouvant nous permettre de juger la qualité d’un sol. Pour
ce faire, nous avons fait le choix de la norme AFNOR NF U 44-041 utilisée dans la législation
française et par la Direction Générale de l’Environnement de la Commission Européenne
(Doelsch, 2004 ; Doelsch, 2003). Le tableau 2 présente la norme AFNOR NF U 44-041
Tableau 2 : Teneurs limites en éléments traces métalliques dans les sols français
Cadmium 2,00
Chrome 150,0
Cobalt 30,0
Cuivre 100
Manganèse 90,0
Nickel 50,0
Plomb 100,0
Zinc 300
Les résultats des analyses chimiques des sols du quartier Kachoma sont présenté sur la figure 3
11
9000
8000
Valeurs (ppm) 7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
1 2 3 4 5
Cu (ppm) 8120 4700 6120 5010 4170
Co (ppm) 140 170 120 150 130
Ni (ppm) 40 34 42 27 46
Mn (ppm) 510 730 770 700 650
Pb (ppm) 4340 2010 130 2150 1310
Zn (ppm) 4170 3190 3150 5210 5190
Echantillons des sols
Sur base des résultats de la figure 3, il ressort clairement que la teneur en cuivre dans les
échantillons des sols du quartier Kachoma est largement supérieure à celles des autres ETMs.
La teneur en cuivre varie de 4170 ppm à 8120 ppm respectivement dans les échantillons Ech1
et Ech5. Il est clair que ce sol est pollué en cuivre comparativement à la norme AFNOR NF U
44-041 qui fixe la valeur limite du Cuivre qui doit être de 100 ppm.
Le zinc vient en deuxième position, sa teneur varie de 3150 à 5210 ppm. En comparant à la
norme qui fixe une teneur de 300 ppm, la teneur en zinc des différents échantillons est plus ou
moins dix-sept fois plus grandes que la valeur seuille. Delà, nous voyons que ce sol est pollué
en zinc.
Le plomb vient en troisième position et sa teneur varie entre 130 à 4340 ppm. Sa valeur de
référence est de 100 ppm. Au regard de ces résultats, nous pouvons conclure que ce sol est
pollué en plomb.
Le manganèse vient en quatrième position, la teneur du manganèse varie de 510 à 770 ppm.
Comparativement à la norme qui fixe la valeur limite du manganèse à 90 ppm, nous voyons
que ce sol est chargé en manganèse.
Le cobalt est le cinquième polluant de ce sol par ordre de grandeur, la teneur en cobalt varie
entre 120 à 170 ppm, ces valeurs sont quatre fois plus supérieures que la valeur limite de cobalt
qui est de 30 ppm. Donc, ce sol est pollué en cobalt.
12
De ce qui précède, le sol du quartier Kachoma n’est pas pollué en Nickel, la teneur étant de 46
ppm, cette valeur est inférieure au seuil limite de Nickel qui est fixé à 50 ppm.
Pour évaluer la mobilité et la biodisponibilité des ETMs dans le sol du quartier Kachoma, nous
avons fait des analyses physico-chimiques. Les principaux paramètres analysés sont : le taux
d’humidité, la teneur en matières organiques et le pH. Le tableau 3 présente les résultats des
analyses physico-chimiques du sol de Kachoma
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
Ech1 Ech2 Ech3 Ech4 Ech5
organique varie entre 5,2 à 16,42 % et le sol prélevé a un caractère acide, dont le pH varie de
6,1 à 6,67.
Pour cela, nous allons commencer par réduire le degré de pollution en agissant sur la source
potentielle de pollution du quartier Kachoma qui est le bassin des rejets ou la digue 1 de
Kipushi. Pour ce faire, nous proposons un confinement physique de la digue 1, pour empêcher
la diffusion des polluants vers les sols du quartier Kachoma. Ensuite nous proposons une
technique biologique qui est la phytoremédiation pour dépolluer le sol du quartier Kachoma.
Pour dépolluer un sol, il faut éliminer l’un de trois facteurs provoquant la pollution de celui-ci,
il s’agit de : la source, le vecteur et la cible.
Pour le cas d’espèce, la source potentielle de pollution étant la digue 1 de Kipushi, voici
comment est-ce qu’on va faire le confinement physique des polluants contenus dans la digue 1
de Kipushi :
✓ l’entourage du site par des barrières imperméables qui atteignent en profondeur les
couches imperméables ;
Dans un premier temps, le confinement latéral peut être utilisé, pour éviter la propagation de la
pollution avant l’application de la phytoremédiation comme méthode de dépollution des sols
du quartier Kachoma.
14
Pour la dépollution des sols du quartier Kachoma, nous allons utiliser l’espèce végétale Brassica
napus, c’est une plante herbacée, hypercumulatrice des métaux lourds tels que le cuivre et le
zinc.
Description Cout/ha €
Labour 1 200
Plantation 10 800
Total 28 050
L’étendue du quartier de Kachoma a été déterminée à partir de Google Earth ; d’où, une
superficie de 3 hectares a été trouvée. Avec cette valeur, nous pouvons donc
estimer aisément le cout total pour la réalisation de la phytoextraction des polluants (cuivre et
zinc) de ce quartier à environ 28.050 €.
15
CONCLUSION
L’objectif poursuivi du travail était la recherche et la récolte des informations nécessaires sur
l’état de pollution du quartier Kachoma.
Pour atteindre cet objectif, des documents scientifiques (articles, travaux de mémoire et stage,
certains travaux de thèses, etc.) effectués sur la Digue 1 et sur les entreprises minières de la
région de Kipushi ont été consultés. Des sondages, enquêtes, interview, observations et une
descente sur le site ont été également menés afin de palper la réalité sur terrain.
Le quartier Kachoma est composé de cinq blocs ou cellules : LEO bloc1, bloc2 , OUA 1
asphalté , OUA 2 non asphaltée , bloc 5 ans. Dans le cadre de notre étude, nos investigations
ont été faites dans deux cellules à savoir : OUA 1 et la cellule 5 ans. Le choix de ces cellules a
été justifié par le fait que la direction de vent qui quitte la digue 1 de Kipushi se dirige
directement vers ces deux cellules avant d’atteindre les autres cellules, donc disons que ces
cellules sont très proches de la digue 1 de kipushi.
Ces résultats peuvent être complétés par d’autres études plus approfondies envisagées par les
perspectives proposées :
✓ faire une caractérsation physico-chimique plus poussée afin d’évaluer la mobilité des
ETMs dans le sol du quartier Kachoma ;
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANCIA, P., (2020) - Traitement des sols pollués. Cours de Master Ingénieur Civil. Faculté
Polytechnique, Service de Génie Minier, Umons. Belgique.
BRGM (2010) - Quelles techniques pour traitements – Analyse coûts – bénéfices. Rapport final
de BRGM/RP – 58609 – France
KAHILU, K.M. (2019) – Caractérisation et remediation des sols : cas du quartier Penga
Penga. Travail de Fin d’Etudes. Faculté Polytechnique, UNILU. 93p.
MPUTU, K. J. N., WANDJI, K. J. (2020) – Traitement des sols pollués : cas du site
l’ancienne cokerie de Marchienne-au-Pont. Projet. Université de Mons, Faculté Polytechnique,
Mons. Belgique. 46p.
VRANKEN, I. (2010) – Pollution et contamination des sols aux métaux lourds dues à
l’industrie métallurgique à Lubumbashi : Empreinte écologique, impact paysager, pistes de
gestion. Mémoire de fin d’études. Université Libre de Bruxelles, Faculté des Sciences,
Bruxelles. Belgique. 90p.