Travaux Pratiques: Traitements Des Eaux
Travaux Pratiques: Traitements Des Eaux
Travaux Pratiques: Traitements Des Eaux
Travaux Pratiques
Traitements des eaux
Licence Sciences et Techniques
Génie des Procédés
Semestre 6
Jar – Test 4
CO32- 6
CaCO3 10
0 2 TA TAC 2 (TAC – TA) 0
MgCO3 8,4
Na2CO3 10,6
HCO3- 12,2
Ca(HCO3)2 16,2
TAC TAC – 2TA 0 0 0
Mg(HCO3)2 14,6
NaHCO3 16,8
Bechers 1 2 3 4 5 6
Taux de traitement
5 10 20 30 40 50
en mg.L-1
Volume SA en mL
Becher 1 :
taux de traitement = 5 mg.L-1
donc le volume de la solution SA à verser est : V1 = 5.10-3 306,37 = 1,53 mL
1) Calculer les volumes de la solution du coagulant à ajouter dans chaque bécher pour les taux
de traitements indiqués.
2) Mettre 1000 mL de l’eau brute dans chaque becher et vérifier l’opération de l’agitation qui
permet aussi l’homogénéisation de l’échantillon
3) Durant une agitation de 100 tpm, ajouter le coagulant SA aux 6 bechers avec des doses
respectives de 5 à 50 mg/L et laisser le mélangeur tourner pendant 30 secondes
4) Diminuer la vitesse du mélangeur à 30 tpm et faites floculer pendant 20 minutes
5) Observer le phénomène de floculation à travers les 6 bechers ( aspect et dimension des
flocs)
Noter le temps de l’apparition du premier floc pour chaque Becher
6) Laisser décanter pendant 30 minutes
Observer : - La vitesse de décantation
- Formation de sédiments
- Caractéristiques du floc resté en suspension dans les bechers
7) a) Visuellement quelle est la dose optimum ?
b) Mesurer la turbidité, la couleur, pH et la conductivité de la liqueur surnageante de chacun
des béchers en faisant attention à ne pas déranger le sédiment lors de l’échantillonnage
Becher 2 :
taux de traitement = 10 mg.L-1
V2 = 10.10-3 298,5 = 2,98 mL
Principe :
Nous allons effectuer le dosage (ou titrage) des ions chlorure Cl- par les ions argent Ag+, ce qui nous
permettra de déterminer la chlorinité d'une eau et donc de calculer sa salinité.
En milieu basique (pH > 7,5) une partie des ions Ag+(aq) est consommée par une réaction parasite de
précipitation qui forme AgOH(s). Cette méthode ne peut donc pas être utilisée en milieu basique avec
pH >7,5.
En milieu acide (pH < 6,5), le précipité de chromate d’argent Ag2CrO4(s) qui est un indicateur de fin
de réaction est soluble : on ne peut donc plus repérer l’équivalence du dosage par apparition du
précipité rouge brique. Cette méthode ne peut donc pas être utilisée en milieu acide avec pH <6,5.
Le domaine de pH pour lequel on peut utiliser la méthode de Mohr est restreint au domaine :
6,5 < pH < 7,5
Matériel :
Tubes à essais + porte-tube ; Pipettes PVC ; 2 Béchers de 100 mL ; 1 erlenmeyer de 250 mL ; 1pipette
jaugée de volume V1 (volume correspondant à la prise d'essai) + propipette.
Burette graduée de 25 mL ; Support pour burette ; Agitateur magnétique + barreau aimanté ;
Solution de nitrate d'argent à 0,025 mol.L-1; Solution de chromate de potassium à 50 g.L-1 ; Solution
de chlorure de sodium à 3 g.L-1.
Expériences préalables :
Dans deux tubes à essais, introduire 3 mL de solution de nitrate d'argent (Ag+ + NO3-).
Ajouter, dans le premier tube, quelques gouttes de la solution de chlorure de sodium (Na+ +
Cl-) et, dans le second, quelques gouttes de la solution de chromate de potassium (2K + +
CrO42-). Qu'observe-t-on ?
Réalisation du dosage :
On commencera par faire un titrage rapide pour repérer l'ordre de grandeur de l'équivalence puis un
titrage plus précis pour déterminer le volume équivalent Veq.
Refaire le titrage en versant un volume (Veq - 1 mL) de solution titrante puis cette solution
goutte à goutte jusqu'à l'apparition de la couleur rouge. Noter le volume équivalent Veq.
Questions :
Exploitation du dosage :
Pour des prises d’essai d’eau du robinet, d’eau minérale et d’eau de mer
La solution de nitrate d'argent ne se conservant pas très bien, il sera peut-être nécessaire de
déterminer sa concentration molaire en effectuant un titrage préalable avec une solution de
chlorure de sodium de concentration connue.
Pour de l'eau du robinet, le volume V1 de la prise d'essai sera de 250 mL (utiliser une
éprouvette graduée pour prélever ce volume et le verser dans l'erlenmeyer).
Rappel :
Introduction :
Les eaux d'alimentation, les eaux de piscine, les eaux résiduaires sont souvent traitées par un agent
désinfectant qui a pour but de détruire les germes pathogènes : bactéries, virus, champignons qui les
rendent insalubres. Le composé le plus utilisé est le "chlore".
-le chlore liquide (eau de Javel) : l'eau de Javel est un mélange d'hypochlorite de sodium (NaClO),
de chlorure de sodium (NaCl) et d'hydroxyde de sodium (NaOH). Elle est obtenue par
dismutation du chlore gazeux selon la réaction suivante :
Généralement, les eaux de Javel vendues dans le commerce ont un titre d’environ 12°
chlorimétrique et les extraits de Javel un titre de 48° chl. Ce titre ou degré chlorimétrique
exprime, en litre de chlore gazeux sec à 0 °C et sous une pression de 1 bar, le pouvoir oxydant
d'un litre de solution. Sachant qu'un litre de chlore gazeux à 0 °C et sous une pression de 1 bar pèse
71/22,4 = 3,17 g, un litre d'eau de Javel à 12 °chl contient 3,1712 = 38,04 g de chlore. Un litre
d'extrait contient 152,16 g de chlore.
Cet acide détruit les enzymes nécessaires à la vie des microorganismes. Il réagit également avec
la matière organique et l'ammoniac pour donner des produits chlorés plus ou moins dégradables.
Selon la teneur en chlore introduite, il se forme en présence de composés azotés des
chloramines (monochloramines (RNH2Cl), dichloramines (RNHCl2) ou trichloramines
(RNCl3)) puis il y a destruction plus ou moins totale de ces chloramines.
Quand la destruction est totale (break point), il y a un excès de chlore libre (HClO/ClO-) qui
confère au milieu son pouvoir désinfectant.
Il existe différentes méthodes pour déterminer ce chlore libre résiduel (ou chlore actif).
En laboratoire, la méthode la plus simple consiste en un dosage iodométrique. Sur le terrain ou en
laboratoire, on utilise également des méthodes colorimétriques :
méthode à l'ortholidine ou au DPD (diéthyl paraphénilène diamine).
En milieu acide, l'acide hypochloreux oxyde l'iodure I- en iode I2. L'iode (couleur jaune)
ainsi formé est titré par une solution de thiosulfate de sodium Na2S2O3 jusqu'à
décoloration de la solution. Pour mettre en évidence la fin de la réaction, il est parfois utilisé un
Mode opératoire :
Remarque : pour améliorer la précision du dosage, on peut ajouter lorsque la solution devient
jaune paille quelques gouttes d'une solution d'amidon (10 g d'amidon soluble par litre). La mise en
évidence de la fin du titrage correspond alors à la disparition de la coloration violette.
Etalonnage du thiosulfate :
Remplir un erlen avec environ 100 ml d’eau distillée. Ajouter 5 ml d’acide acétique pur.
Agiter puis ajouter 1 g de KI. Agiter puis ajouter 10 ml de la solution étalon de KIO3
0.017 M. Attendre 2 minutes. Titrer par le thiosulfate.
Soit V Na2S2O3 le volume versé, la molarité de la solution de thiosulfate est :
Réactifs :
Résultats :
1) Ecrire les réactions chimiques qui ont eu lieu lors du dosage sachant que les couples
oxydo-réducteurs qui interviennent sont : HClO/Cl-, I2/I-, S4O62- /S2O32- et leur potentiel normal
respectifs 1,49 V (à pH = 0), 0,54 V et 0,08 V.
2) Calculer en mole par litre et en gramme par litre la teneur en chlore actif de la solution initiale
(chlore gazeux qui a donné naissance à l'hypochlorite à raison d’une mole de chlore pour une mole
d'hypochlorite).