Memoire Edimo Zache Dsir
Memoire Edimo Zache Dsir
Memoire Edimo Zache Dsir
Par :
EDIMO Zachée Désiré
Licencié ès Sciences
Matricule : 10S0070
Encadreur : Directeur :
M. TAKERE Derick Pr. DJOCGOUE Pierre-François
Directeur Qualité, Hygiène, Maître de Conférences
Sécurité, Environnement
et Inspection
Je dédie ce mémoire à mon grand frère et père EBELLE EDIMO Nicodème Ebenezer
pour le rôle majeur qu’il a joué pour mon éducation, instruction. Je lui exprime toute ma
gratitude pour avoir fait de moi un homme.
i
REMERCIEMENTS
Ces remerciements sont adressés à toutes les personnes qui de près ou de loin m’ont
apporté leur aide pour la réalisation de ce travail, qu’elle ait été matérielle, morale, financière,
ou encore en rapport direct avec mon étude. Ainsi je dis sincèrement merci à :
ii
SOMMAIRE
DEDICACE……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….i
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………………………………………………………………………………..ii
SOMMAIRE…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..iii
LISTE DEFIGURES…………………………………………………………………………………………………………………………………………...v
LISTE DE TABLEAUX………………………………………………………………………………………………………………………………………vi
RESUME………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..ix
ABSTRAT………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..x
CHAPITRE I. GENERALITES………………………………………………………………………………………………………………………………1
I.1.2. Problématique………………………………………………………………………………………………………………………………………2
iii
I.5.2. Milieu biologique………………………………………………………………………………………………………………………………..19
II.1. MATERIEL……………………………………………………………………………………………………………………………………………..22
II.2. METHODES……………………………………………………………………………………………………………………………………………23
III.1. Résultats………………………………………………………………………………………………………………………………………………31
III.1.1. Etat des lieux sur les aspects QHSE au sein de la SONARA………………………………………………………………...31
III.1.3. Evaluation des risques liés au non-respect des aspects QHSE dans la SONARA………………………………….46
III.1.4. Plan d’action pour une meilleure intégration des aspects QHSE………………………………………………………..56
III.2.DISCUSSIONS………………………………………………………………………………………………………………………………………..61
IV.1. CONCLUSION……………………………………………………………………………………………………………………………………….65
IV.2. RECOMMANDATIONS………………………………………………………………………………………………………………………….66
IV.3. PERSPECTIVES………………………………………………………………………………………………………………………………………66
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………………………………………………………………………………67
iv
LISTE DE FIGURES
Fig.4. Illustration des différents dangers auxquels sont exposés les employés …………………………………………….12
Fig.9. Méthode ITAMaMi pour décrire le travail réel lors de l’analyse de la situation de travail……………………28
Fig.19. Représentation en 5M sur le diagramme d’Ishikawa des causes de non-conformités des exigences
légales et règlementaires…………………………………………………………………………………………………………………………….45
v
LISTE DE TABLEAUX
Tableau IV. Evaluation des risques suivant les activités menées dans les unités de
travail………………………………………………………………………………………...30
Tableau VI. Niveau de conformité des EPI de septembre 2014 à septembre 2015……...33
Tableau IX. Analyses des paramètres physico-chimiques des eaux usées rejetées en
mer……………………………………………………………………………………………38
Tableau XII. Identification des risques en fonction des unités de travail et des activités
réalisés dans la raffinerie……………………………………………………………………47
vi
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : trame d’enquête sur l’applicabilité des aspects QHSE au sein de la SONARA.....71
Annexe 2 : Identification des causes de non-conformité selon la règlementation……………80
Annexe 3 : Photos prises sur le terrain………………………………..………………………86
Annexe 4 : Répartition des risques dans les installations et services ………………………...91
Annexe 5 : Quantité de déchets solides produits à la SONARA par an ……………………..92
Annexe 6 : Evaluation des risques suivant les domaines d’activité…………………………108
Annexe 7 : Charte qualité, hygiène, sécurité et environnement de la SONARA…………...109
Annexe 8 : Schéma de raffinage de la SONARA…………………………………………..110
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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
GIC PPLAC : Groupe d’Initiative Commune des Producteurs du Projet Lourd Agricole du
Cameoun
viii
RESUME
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ABSTRAT
The study carried out at SONARA during the period from July 2015 to October 2015
had as general objective to evaluate the level of taking into account the quality aspects,
hygiene, safety and environment (QHSE) within the SONARA. The methodology used
consisted of a documentary review on similar works of the same theme. Thereafter,
investigations and questionaires which were related to the organization and the management
of QHSE aspects were inflicted to the personnel according to the regulation in force. To
facilitate understandings, weekly site visits were carried out for better observing the medium,
detecting the risks related to each activity and the means set up to reduce / eliminate them.
The results categorized according to the Ishikawa diagram show that; investigations carried
out from the checklist, one counts seven (07) non conformities as regards the method and the
medium. In the same way, three (03) non conformities result from the one and labour (01) of
the matter. Thereafter, questionaires realized from 105 employees, show that 60 % of the
workers had a good level of knowledge of QHSE aspects, 53 % of them have a good level of
comprehension of this subject and 79 % of the personnel communicate better in the company.
According to the activities carried out in the various work units, we numbered forty (40) risks
with the weak accidents, twenty-three (23) of them had serious accidents and eighteen (18)
had serious and critical accidents. To reduce/eliminate these risks, an action plan was
establishes in order to allow a better integration of QHSE aspects. The application of the
regulatory requirements in force, reinforce the capacities of the personnel on risks related to
quality, hygiene, safety and environment and instauration of synergy between the personnel
and the local populations on intervention strategies event of emergency which will be a better
strategy to integrate QHSE aspects into the SONARA.
x
CHAPITRE I. GENERALITES
I.1. Introduction
Le pétrole est l’une des sources d’énergie la plus valorisé au siècle présent. Il contient
principalement des molécules d’hydrocarbures et en proportion variable des molécules plus
lourds et plus complexes comme l’oxygène, l’azote et du soufre. Il s’est constitué pendant des
siècles à partir des algues, du plancton et parfois des végétaux continentaux (Bruno, 2010).
1
La politique QHSE de l’entreprise a pour objectif de fournir à tous les employés un
environnement de travail sans danger. Ceci sera réalisé en faisant participer l’ensemble du
personnel au processus de planification et de prise de décisions. C’est ainsi que, la politique
QHSE été mise sur pied afin de tendre vers zéro accident et de minimiser l’impact sur
l’environnement et de garantir un processus durable d’amélioration de la sécurité, de
l’hygiène suivant les indicateurs mis à jour régulièrement, impliquant l’ensemble du
personnel, sous-traitants et les partenaires (Gests, 2013).
I.1.2. Problématique
L’objectif général de ce travail était d’évaluer le niveau de prise en compte des aspects
Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement au sein de la SONARA.
2
I.2. Revue de la littérature
La qualité d’un produit ou d’un service, c’est l’ensemble des propriétés et des
caractéristiques qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés et implicites
(Maury et Geoffroy, 2006).
Hygiène en milieu de travail : science qui prévoit, identifie, évalue et maîtrise les
facteurs et les contraintes propres au travail ou qui en résultent et qui sont susceptibles
d’entrainer la maladie, l’altération de la santé et du bien-être des travailleurs, tout en tenant
compte des impacts éventuels sur la communauté avoisinante et sur l’environnement général
(Bernhard et al., 2007).
3
Gestion des risques : processus de management comprenant l’identification,
l’évaluation du risque, la détermination des mesures destinées à les minimiser, leur mise en
œuvre et l’évaluation de leur efficacité (Schauer, 2012).
Incident : action ou situation qui n’entraîne pas de conséquence sur l’état de santé ou
le bien-être d’un usager, de personnel, d’un professionnel concerné ou d’un tiers mais dont le
résultat est inhabituel et qui, en d’autres occasions, pourrait entraîner des conséquences
(Marcellis-warin et Dufour, 2003).
- dans les sables ou les grès, par exemples, l’activité microbiologique en présence
d’oxygène (dans l’air, ou dissous dans l’eau) génère une minéralisation du carbone,
sans formation du pétrole ;
- dans les argiles ou les débris calcaires, dès qu’il y a enfouissement, l’activité anaérobie
en milieu réducteur sans oxygène, se traduit par la disparition presque totale des
4
protides, glucides et lipides, l’obtention des macromolécules non assimilables par les
micro-organismes, et formation d’un kérogène.
Plus de 130 types de pétroles bruts sont commercialisés à travers le monde, sur un
total de 400 types de bruts connus. Ces différents types de pétrole sont classés suivant leur :
densité, teneur en soufre et composition chimique (Gilson, 2013).
Selon leur densité, on distingue : le pétrole léger (light) dont la densité est supérieure à
31,1 ; le pétrole moyen (medium) avec une densité comprise entre 22,3 et 31,1 ; le pétrole
lourd (heavy) de densité comprise entre 10 et 22,3 et le pétrole extra lourd (extra heavy) dont
la densité est inférieur à 10. Les pétroles les plus légers sont les plus demandés par les
raffineurs, car ils donnent directement beaucoup de coupes légères de grande valeur (diesel,
essence, naphta). À l'inverse, les pétroles lourds donnent plus de produits, tels que des
bitumes et du fioul résiduel, qu'il faut soit vendre à bas prix, soit convertir en coupes plus
légères (Smith et al., 2007).
5
I.2.2.3. Importance des hydrocarbures
Le pétrole brut n’est pas utilisable directement, il faut qu’il soit transformé en produits
pétroliers valorisables. Le raffinage est une industrie lourde qui transforme le pétrole brut, en
produits énergétiques, tels que carburants et combustibles, et en produits non énergétiques,
tels que matières premières pétrochimiques, lubrifiants, paraffines et bitumes (Dos, 2008).
L’obtention de ces produits varie d’une raffinerie à une autre.
Le procédé d’épuration du pétrole brut est le début des procédés physiques dans une
raffinerie simple comme celle de la SONARA, suivie de la séparation par distillation en
produits « blancs » (distillats légers et moyens) et en produits « noirs » (résidus lourds). Les
produits légers sont convertis en essences pour l’automobile. Une épuration finale est
pratiquée sur les produits blancs. Il faut transformer les distillats pour répondre aux besoins
des consommateurs (Dos, 2008).
6
l’effluent est séparé en fonction des utilisations (gaz, butane, propane, essence catalytique,
gazole, résidu, etc.). Le craquage à la vapeur d’eau permet d’obtenir des hydrocarbures
insaturés oléfiniques (éthylène, propylène), aromatiques (benzène, toluène, xylène) (Smith et
al., 2007).
Le résidu atmosphérique est distillé dans une colonne de distillation sous vide dans le
cas des raffineries complexes. Ceci permet d’abaisser les températures de distillation et de les
rendre compatibles avec la stabilité des hydrocarbures, Ces différents niveaux de distillation
sont illustrés ci-dessous (fig.2) (Portha, 2008).
7
I.2.3. Notion sur les QHSE
La définition officielle apportée par l’ISO 8402 se veut plus générale : la qualité est l’«
ensemble des caractéristiques d’une entité qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins
exprimés ou implicites. » Il est également précisé que ces besoins « peuvent inclure des aspects
de performance, de facilité, d’emploi, de sécurité, des aspects relatifs à l’environnement, des
aspects économiques… » (Laurence, 2004).
C'est un concept qui repose sur l'amélioration continue et le cycle connu sous le nom de
Plan Do Check Act (PDCA), qui se répartit en quatre étapes suivant (fig.3) (Daba, 2007):
- planifier (plan) : il faut avant tout planifier toutes les actions à mener pour un progrès
par rapport aux objectifs stratégiques et à la politique de l'entreprise ;
- déployer ou réaliser (do): il faut s'assurer de l'avancement des actions d'amélioration
déjà planifiées ;
- contrôler (check) : au terme de la réalisation des actions, il faut en vérifier l'efficacité. Il
est nécessaire de constater que l'objectif visé au départ est atteint et que la mise en
œuvre de cette action guide bien l'entreprise vers ses objectifs stratégiques ;
- agir ou réagir (act) : pour chaque action, une réaction doit suivre la vérification; que
l'action ait atteint son objectif ou pas.
Fig.3. PDCA, selon W. Edwards Deming (Bert, 2000 & Forman et al., 2002).
8
I.2.3.2. Notion sur l’hygiène et la santé au travail
9
ainsi qu’à de nombreuses autres normes spécialisées. Outre cette garantie apportée au client,
les accréditations ISO de ses filiales à l’étranger possèdent de nombreux autres avantages :
notamment ceux d’améliorer le rendement des sites de production, de connaître les origines
des produits et leur provenance, et de regrouper chaque branche de métier en une seule entité
capable de relever le défi de la qualité (Mirallas, 2006).
10
I.2.5. Risques dans une raffinerie de pétrole
11
Des dangers de toutes parts
Ergonomie
(Posture au travail,
mouvements répétitifs,…)
Chimiques
Biologie
(Hydrocarbures,
(Virus, bactéries)
acides, gaz, fibres)
Maladies
professionnelles
Fig.4. Illustration des différents dangers auxquels sont exposés les employés (Bernhard et al., 2007).
Les évènements redoutés pouvant se produire dans une raffinerie de pétrole sont: les
fuites sur vannes, clapets, pompes, réservoirs, tuyauteries de transfert, camions citernes, bras
de chargement de camions, les débordements de produits lors des remplissages de réservoirs
fixes ou mobiles, les ruptures de confinement sur réservoirs, l’explosion d’une atmosphère
explosive dans la partie supérieure d’une capacité fixe (Anonyme, 2012).
Explosion Création d’une onde de surpression et -lésions internes aux poumons et aux tympans
dégagement de chaleur et de fumée
-blessures provenant de la projection des débris
(gaz)
-brûlure
12
I.2.5.4. Risques liés à la gestion de l’environnement
Fig.5. Illustration de la survenance des accidents selon la pyramide de Bird (Oyebe, 2015).
13
I.3. Cadre législatif et institutionnel
Cette loi du 22 décembre 1999, dans son titre v portant des droits et obligations liés
aux opérations pétrolières, dans le chapitre IV où il est question des règles de contrôle et des
déclarations, l’article 87 de ce chapitre précise que le titulaire est tenu de fournir au Ministère
chargé des hydrocarbures ou à tout organisme public mandaté à cet effet, les documents,
informations, échantillons et rapports périodiques provenant ou résultant des Opérations
Pétrolières, conformément aux dispositions du décret d’application du présent Code.
Selon ces normes, dans la deuxième partie fixe les normes de rejet des eaux usées des
effluents industriels définies par types d’industrie. L’annexe II quant à lui précise les valeurs
limites des émissions gazeuses pour les installations spéciales, dans le cas des raffineries, les
valeurs limites se rapportent en teneur.
Cette loi du 14 Août 1992, dans son titre VI portant de la sécurité et de la santé au
travail, dans ses articles 95 à 103, fixe les conditions et contingences locales, des normes
d’hygiène et de sécurité sur le lieu de travail conformes à celles recommandées par l’OIT et
d’autres organismes techniques reconnus sur le plan international. Elle envisage également
une réglementation, définissant les conditions générales d’hygiène et de sécurité sur les lieux
du travail.
14
I.3.1.2.2. Arrêté n° 039/MTPS/IMT fixant les mesures générales d’hygiène et de sécurité
sur les lieux de travail
Cet arrêté du 26 novembre 1984 fixant les mesures générales d'hygiène et de sécurité
sur les lieux de travail. Son article premier porte sur les règles générales de base en matière
d'hygiène et de sécurité sur les lieux de travail en vue d'une protection aussi efficace que
possible de la santé des travailleurs. Son application ne dispense pas les entreprises et
établissements de l’observation d’autres dispositions concernant l’hygiène et la sécurité
édictées par des textes réglementaires particuliers.
Cette loi du 14 avril 1998 porte sur le régime de l’eau au Cameroun. L’alinéas (1) de
l’article 2 fait savoir que l’eau est un bien du patrimoine national dont l’Etat assure la
protection et la gestion et en facilite l’accès à tous.
Dans la présente loi, il est précisé que l’exploitant de tout établissement classé est tenu
d’établir un plan d’urgence propre à assurer l’alerte des autorité compétentes et des
populations avoisinantes en cas de sinistre ou de menace de sinistre, l’évacuation du
personnel, ainsi que les moyens pour circonscrire les causes du sinistre.
Au sens large, la Sécurité sociale désigne l’ensemble des mécanismes mise en place par
les pouvoirs publics en vue de protéger les populations des risques sociaux (soins médicaux,
15
maladie professionnelle, accident de travail, vieillesse, invalidité, prestation familiale, décès,
maternité, chômage). La sécurité sociale camerounaise couvre trois branches : Risques
professionnelles (accidents de travail / maladies professionnelles), prestations familiales et
pension, vieillesse, invalidité, décès. Cependant, à chaque branche est développée une action
sanitaire et sociale (école, hôpitaux, logement de rapport, …) (Anonyme, 2013).
L’hôpital occupe une place importante au sein du système de soins, où il doit assurer une
quadruple mission (soin, formation, recherche et participation aux actions de santé publique)
de service public qui consiste à (Balique, 2003): assurer l’accès de l’ensemble de la
population présente au Cameroun à des soins de référence et d’urgence de qualité, produits
aux meilleurs coûts ; participer à la formation initiale des professionnels de santé ; etc.
16
cadre de la politique générale du Gouvernement, le service des diverses prestations prévues
par la législation de protection sociale et familiale. A ce titre elle couvre : les prestations
familiales, les pensions vieillesses, d’invalidité et de décès et les risques professionnels.
I.4.1.1. Historique
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des bruts lourds et on constate une inadéquation entre l’outil existant à la raffinerie et les bruts
disponibles (Ekoube, 2014).
La SONARA a pour mission d’exploiter une raffinerie de pétrole brut pour satisfaire les
besoins du marché camerounais en produits finis, tels que le butane, l’essence, le pétrole
lampant, le jet fuel, le gazole, le distillat et le fuel oil (Ngangjui, 2014).
Depuis l’inauguration de la raffinerie jusqu’à nos jours, cet objectif a été largement atteint
dans le strict respect des spécifications et de la qualité des produits. Ainsi, elle consolide sa
présence et sa bonne réputation sur les pays de la CEMAC et ceux de la côte ouest africaine,
depuis le Sénégal jusqu’à la Namibie. La mise en service du nouveau port depuis le 06
octobre 1995 lui permet d’exporter vers l’Europe, les Etats-Unis et l’Amérique du Sud
(Bilo’o, 2007).
La raffinerie est située, dans la région du Sud-ouest Cameroun aux abords du Golfe de
Guinée. Inscrite dans la municipalité de Limbe II du département du FAKO, la SONARA a
ses installations dans le quartier Cap-Limboh (Anonyme, 2014 ).
I.5.1.2. Climat
La ville de Limbe se situe dans le climat tropical humide de mousson, elle est proche
de la ville caractéristique des pluies qu’est Debundscha. La forte pluviométrie de cette
dernière affecte le rythme la saison des pluies de la ville de Limbe. La saison de pluie s’étend
de mars à novembre et une saison sèche couvre de décembre à février. Des fortes
précipitations se produisent en juillet et en aout et les niveaux annuels peuvent parfois
atteindre 11000 mm au niveau du mont Cameroun, qui est considérée comme la deuxième
zone la plus pluvieuse au monde (Mbekwe, 2014).
I.5.1.3. Hydrographie
18
confortable qui profite en grande partie de la pluie tout au long de l’année. Il existe deux
principaux cours d’eaux : le Limbe situe à 3 Km du site de l’usine dans l’est et le Batoke,
situé à environ 4 Km à l’ouest coulent dans la mer. Ils sont permanents et génèrent des
quantités importantes des eaux de surface. La région est aussi caractérisée par la présence de
sources d’eau naturelles en provenance du Mont Cameroun au cours de la saison des pluies
(Anonyme, 2014 ).
I.5.1.4. Relief
I.5.1.5. Sol
La SONARA est situé au pied du Mont Cameroun, dont la nature géologique est
volcanique. La zone de la raffinerie qui est au bord de la mer vers le haut est constituée de
basalte altérée. Périodiquement, il y’a des tremblements de terre de faible ampleur qui se
produisent dans la région environ 3,5 sur l’échelle de Richter et dépassent rarement 4,0 et bien
que cette activité sismique constitue une menace pour la population, le risque d’une activité
sismique majeur est faible (Ngandjui, 2014).
I.5.2.1. Végétation
C’est une végétation caractéristique de forêt dense toujours verte qui au contact de la
mer mue, en mangrove dans laquelle on trouve des espèces adaptées à l’eau saumâtre :
rhizophoras et palétuviers. Leurs racines enchevêtrées se dressent au-dessus des bancs de
vase, noyées à marées hautes hantées de curieux poissons amphibies. Faisant suite à la
mangrove dans les marais, assez loin parfois de l’intérieur, une forêt de raphia et de bambous
s’adapte elle aussi à la vie palustre. Ce décor particulièrement favorable a permis l’éclosion de
nombreuses activités dont la foresterie, la conservation de la nature. C’est notamment le cas
19
du Limbé Botanic Garden qui comporte quelques-unes des 23 espèces de plantes endémiques
de la zones forestières (Ngandjui, 2014). La figure (6) ci-dessous montre une végétation de
forêt sur la montagne et bordée par la mer.
I.5.2.2. Faune
Etant donné le cadre naturellement propice de la région, la faune ne peut être que
fournie. Doté de 400 km de côte ouvert sur l’atlantique, on dénombre ici d’abondantes
espèces de poissons qui sont copieusement arrachées des eaux par le truchement de la pêche
artisanale et vespérale très mobilisatrice à l’aide des pirogues à pagaie ou à moteur. Cette
zone regorge aussi de nombreux oiseaux dont une dizaine qualifiée d’endémique. Quant aux
mammifères, il existe de moyens et de grands. Nous pouvons mentionner : des primates, des
antilopes (Ekoube, 2014).
I.5.3.1. Population
L’homme du Fako appartient à l’ensemble des peuples de la côte qui présentent une
culture toute originale et rattachée à la mer. Généralement, la musique, l’art, l’artisanat, le
folklore et la danse sont considérés comme de formes culturelles de ce peuple. (Koum, 2014).
20
et plus récemment du stade olympique de Limbe qui accueillera les deux Coupes d’Afrique
des Nations (CAN) 2016 et 2019 à savoir ; féminine et masculine. Toutes ces infrastructures
et entreprises ont contribué au développement sociale et économique de la ville balnéaire
(Ekoume, 2014).
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CHAPITRE II. MATERIEL ET METHODES
II.1. MATERIEL
Pour effectuer la collecte des données sur le terrain, plusieurs outils indispensables ont
été utilisés :
- trame d’enquête qui a permis d’effectuer les entretiens avec le personnel du secteur de
la production de la SONARA ;
- fiche technique de collecte des données des paramètres physico-chimiques de la
qualité des eaux rejetées en mer de l’unité de traitement des eaux usées;
- manuels et textes de références légales et réglementaires, pour vérifier la conformité
- GPS avec lequel on a collecté les données sur le terrain ;
- EPI (Casque, lunette de protection, bouchon d’oreille, tenue de terrain, chaussures de
sécurité) pour la protection individuelle;
- Sonomètre, utilisé pour faire des prises de mesures de bruit ;
- bloc note pour relever les données sur le terrain ;
- appareil photo numérique de marque Canon pour les prises de vue.
II.2. METHODES
L’obtention de ces données s’est faite à travers une importantes revue de littérature
auprès du département de biologie et physiologie végétales, de par la consultation des anciens
mémoires et thèses ayant trait audit travail, de la bibliothèque de l’Université de Yaoundé I et
celle de la SONARA, des rapports de stages aux travaux similaires effectués dans cette
structure, des recherches internet ayant permis de trouver des articles, des mémoires et thèses,
ainsi que des documents anonymes.
II.2.2.1. Etat des lieux sur les aspects QHSE au sein de la SONARA
La connaissance de l’état des aspects QHSE s’est faite par une investigation en termes
de qualité, de santé, de sécurité et d’environnement, tout au long du processus de raffinage du
pétrole brut permettant l’obtention des produits dérivés. Pour cela, on a identifié les
réglementations liées aux services QHSE et visité les différents services et installations.
II.2.2.1.1. Réglementations QHSE
Il était question de savoir s’il existe une cellule QHSE à la SONARA, ensuite
d’identifier les différents manuels, textes et législation utilisés en termes de qualité,
d’hygiène, de sécurité et d’environnement. Enfin, de relevé les mesures mise en place dans la
raffinerie, selon les dispositions des exigences et en fonction de chaque terme QHSE.
II.2.2.1.2. Enquêtes
Les enquêtes ont porté sur une fiche faisant office de celui d’une raffinerie de pétrole
modèle, pour cela on a pris comme référence la raffinerie de Normandie de l’opérateur Total.
Ce choix résulte du fait que, la SONARA est une raffinerie qui était dirigé techniquement
auparavant par l’opérateur Total et par conséquent, la majorité des installations sont similaires
à celles de ce dernier. Les enquêtes ont été administrées auprès du personnel de la raffinerie
durant le mois d’août 2015, dont 02 en environnement, 03 en sécurité, 01 en hygiène et 02 en
qualité. Ce nombre restreint d’entretien résulte du faite du refus des employés à remplir les
fiches d’enquêtes administrées. Ces dernières se sont déroulées à une fréquence de deux fois
par semaine et précisément tous les mardis et jeudis. Les rencontres se sont d’abord faites
avec les chefs de département pour acquérir leur autorisation au détriment de réponses de
leurs subalternes.
II.2.2.1.3. Observations
A travers des visites hebdomadaires, des observations sur l’état des équipements de la
SONARA ont été faites. Ces rondes étaient effectuées tous les lundis et mercredis de la
semaine, pendant 02 mois (du 01 juillet au 31 août 2015). La plus part du temps, il était
question d’observer l’état de l’environnement, pour s’assurer qu’il n’y avait pas eu un
déversement des hydrocarbures ou tout autre déchet pouvant entraver celui-ci. Ainsi, on a fait
des tournées dans les unités de traitement des hydrocarbures, les appontements du port ; lieu
de réception du pétrole brut et de chargement des hydrocarbures, les ateliers et la station de
traitement des eaux usées.
II.2.2.2.1. Check-list
L’utilisation des manuels, textes de références et bien d’autres, ont permis de ressortir
les différentes exigences auxquelles la SONARA doit se conformer en matière des aspects
QHSE. Ainsi, ces documents ont été utilisés pour faire un rapprochement entre la manière
dont les activités se déroulaient et ce qui était supposé être fait suivant la règlementation en
vigueur. Dans le cas où une exigence était satisfaisante, on devrait répondre par « oui »
ou par « non » pour celles non satisfaisantes en cochant la case correspondante (Tableau II).
Un commentaire pouvait être ajouté pour justifier certaines réponses ou y apporter un peu
plus de clarté.
Qualité
Hygiène
Sécurité
Environnement
- Matière : celle-ci renvoie aux matières utilisées et entrant en jeu, et plus généralement
aux entrées du processus ;
- Matériel : il s’agit de l’équipement, des machines, du matériel informatique, des
logiciels et des technologies ;
- Méthode : on retrouve ici, le mode opératoire, la logique du processus et la recherche ;
- Main-d’œuvre : elle renvoie aux interventions humaines ;
- Milieu : on regroupe ici l’environnement, le positionnement, le contexte.
Matière Matériel Main d’œuvre
Effet
Méthode Milieu
Lors des entretiens individuels avec les responsables, agents ou pompiers, il était
question de connaître non seulement leur niveau de connaissance sur les aspects QHSE, mais
aussi l’efficacité des différents mécanismes de formation mis en place. Pour cela, on a
effectué des entretiens tous les mercredis et vendredi dans l’après-midi, ceci durant 02 mois
(du 01 septembre au 30 octobre). L’échantillon a été porté sur un total de 105 employés par la
méthode de quotas, soit 04 en environnement, 01 en hygiène, 34 en sécurité, 05 en qualité, 23
au laboratoire, 13 dans les ateliers, 05 au poste de chargement camions et 20 opérateurs
(Dzonteu, 2011).
II.2.2.2.4. Observation
II.2.2.3. Identification et évaluation des risques liés au non-respect des aspects QHSE
II.2.2.3.1. Identification des risques liés aux activités dans les unités de travail
Afin de mieux comprendre les circonstances qui causent les accidents/incidents, il est
utile de considérer les quatre principales ressources d’une organisation : les Personnes, les
Equipements, la Matière et l’Environnement (PEME). Tout d’abord, les liens directs ont été
établis entre les personnes (employés, clients et visiteurs) et l’organisation, ensuite, des
interactions entre ces personnes, le milieu et les opérations existantes sont observées. Par la
suite, on a recensé les équipements (outils et machines) à proximité des personnes ou avec
lesquels ils travaillent, car tous ces instruments (machines fixes, véhicules, dispositifs de
manutention, équipement de protection et de contrôle…) constituent une source de danger
potentiel pouvant entrainer : des blessures aux personnes et nuire ou contaminer le milieu de
travail. Dans la même suite d’idée, s’est déterminé les pertes potentielles infligées aux PEME
par des matières premières, produits chimiques et autres substances que les personnes utilisent
ou avec lesquels elles travaillent. Enfin, une prise en compte des conditions physiques telles
que la lumière, le bruit, la chaleur, le froid, la pression, l’humidité et les radiations a été
observée.
Cependant, l’analyse de ces PEME s’est faite par l’approche ergonomique des
situations de travail visant à connaître les outils méthodologiques d’analyse de l’activité. La
méthode employée pour identifier les risques issus des dangers est la méthode ITAMaMi qui
décrit la complexité de toute situation de travail. C’est pour quoi on tient compte des cinq
éléments suivant qui compose la situation de travail :
Travail réel :
Activité réelle, charge de travail,
Contraintes performances
L’analyse des risques QHSE potentiels dans le site ainsi que leurs effets sur les
hommes, l’environnement et le matériel de production a été effectuée sur la base des dangers
inventoriés. A cet effet, chaque danger inventorié a fait l’objet d’une analyse selon des
critères généralement retenus pour une analyse des dangers en milieu industriel. Cette
méthode d’analyse vise à définir un gradient de criticité des risques potentiels afin de les
comparer et de déterminer les risques majeurs et les priorités en matière de mise en œuvre des
mesures de préventions et de protections. Les critères retenus pour l’analyse des risques que
peuvent présenter les installations du site sont : la nature du risque, l’entité dangereuse,
l’événement causant une situation dangereuse, la situation dangereuse, l’événement causant
un accident, l’accident, les effets ou les conséquences et l’existence ou pas des mesures de
prévention ou de protection. Les cotations ont été traduites par la gravité et la probabilité
d’occurrence ou fréquence d’un évènement dans les différents domaines d’activité suivant :
qualité, hygiène et sécurité au travail et environnement (Tableau III).
3 3 6 9 12
Gravité
4 4 8 12 16
1- Premiers soins / pas d’arrêt (mineur)
2- Arrêt de travail sans incapacité (moyen)
3- Incapacité permanente (important)
4- Mort (majeur)
Dans le domaine du management des risques, l’évaluation des risques est l’ensemble
des méthodes consistant à calculer la criticité (pertinence et gravité) des dangers. Elle vise
outre à les quantifier et à les qualifier. On se restreint souvent à l’étude du risque dont les
évènements ont des conséquences négatives, la formule ci-dessous montre comment on
détermine le risque.
1 1 1
1 2
2 1 2
Agitations dans la
1 2
raffinerie
C
2 1 3
1 4
4 4 4
2 2
2 3
3 2 6 Agitations locales
2 4 8
B
4 2
3 3 9 B Agitations
régionales
4 3 12
3 4 Agitations
A nationales ou
4 4 16 internationales
L’approche pour la mise en place d’un plan d’action permettant une meilleure
intégration des aspects QHSE, a consisté à établir un chronogramme d’activité issu des
objectifs bien prédéfinis et en fonction d’un coût financier conséquent. Ces activités seront
menées en fonction des mesures bien établies et sous la responsabilité d’un personnel soit
interne, soit externe. Ce dernier aura pour rôle de suivre le déroulement de ces activités en se
basant sur les indicateurs et les moyens objectivement vérifiables.
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION
III.1. Résultats
III.1.1. Etat des lieux sur les aspects QHSE au sein de la SONARA
Le bilan annuel allant de septembre 2014 à septembre 2015 donne les différentes
mesures liées au service qualité (Tableau V). Ainsi le bilan de cette revue montre que seul six
des dix paramètres analysés ont un pourcentage annuel moyen largement au-dessus de 50 % à
savoir : réunions d’encadrement (97 %), tournées des lieux (97 %), réunions d’équipes (92
%), revue d’élément SIES (92 %), observation des tâches (88%) et tâches critiques analysées
(71 %). Ces paramètres montrent une très bonne prise de considération dans le
fonctionnement des divers processus qualité. Par contre, les paramètres réclamation client (7
%) et audits internes SMQ/SIES (33 %) présentent une moyenne faible inférieure à 50 %, ce
qui révèle une négligence de ce service dans le fonctionnement de ces processus.
Contrôle des
pertes RP. SMQ RE. SIES MJP AI. SMQ/SIES RC RE RENC TCA OT TDL
sept-14 0% 100 % 83 % 100 % 0% 92 % 92 % 71 % 89 % 67 %
oct-14 85 % 100 % 58 % 0% 0% 100 % 92 % 100 % 100 % 90 %
nov-14 62 % 100 % 60 % 100 % 50 % 100 % 100 % 82 % 96 % 100 %
déc-14 46 % 0 % 60 % 0% 33 % 100 % 92 % 82 % 96 % 100 %
janv-15 85 % 0 % 60 % 0% 0% 100 % 100 % 61 % 100 % 90 %
févr-15 62 % 67 % 61 % 0% 0% 100 % 100 % 61 % 96 % 73 %
mars-15 69 % 57 % 62 % 100 % 0% 92 % 100 % 83 % 96 % 100 %
avr-15 78 % 63 % 53 % 0% 0% 100 % 100 % 71 % 100 % 100 %
mai-15 46 % 63 % 59 % 0% 0% 96 % 100 % 76 % 100 % 88 %
juin-15 38 % 0 % 60 % 0% 0% 100 % 100 % 0% 100 % 100 %
juil-15 30 % 0% 0% 0% 0% 100 % 100 % 67 % 97 % 69 %
sept-15 0% 0% 0% 100 % 0% 96 % 92 % 94 % 75 % 92 %
Moyenne 50 % 92 % 51 % 33 % 7% 98 % 97 % 71 % 88 % 97 %
On note donc une différence de 8 % entre les réclamations fondées et non fondées en
2013, contre 54 % de différence en 2014 et 20 % de différence entre les deux variables en
2015. On peut donc déduire que le service qualité ne prend pas de véritables mesures pour
éviter la répétition de certaines erreurs (qualité du produit livré hors norme, mauvaise
facturation et écarts de traitement des réclamations clients) dans la réalisation des processus
clients et que le pilote de processus n’implique pas véritablement les acteurs dans l’analyse
profonde des performances de ce processus pour leur amélioration, ce qui affecte directement
la politique qualité de l’entreprise dans la satisfaction durable des exigences des clients.
Fig.10. Bilan des réclamations clients sur trois (03) ans.
sept-14 181 73 % 27 %
oct-14 58 98 % 2%
nov-14 450 91 % 9%
déc-14 16 100 % 0%
janv-15 92 97 % 3%
févr-15 9 100 % 0%
mars-15 324 95 % 5%
avr-15 126 94 % 6%
mai-15 215 71 % 29 %
juin-15 0 0% 0%
juil-15 79 92 % 8%
août-15 0 0% 0%
sept-15 115 87 % 13 %
Total 1665 88 % 12 %
Les mesures du niveau de bruit dans différentes zones de l’enceinte de la raffinerie ont
été réalisées durant la période diurne (08h-16h) et nocturne (18h-23h). Ainsi, l’on obtient des
valeurs moyennes d’exposition pour une durée de huit (08) heures pour chacun des secteurs
géographiques. On constate que la pomperie 1 et 2, la centrale des unités, le laboratoire et les
unités proprement dites sont les zones où le niveau d’émission de bruit est très important et
supérieure à la valeur limite de 80 décibels (Tableau VII). Ainsi, ces zones sont des lieux par
excellence de danger pour l’audition, où l’on pourrait être victime d’une maladie
professionnelle (lésions des tympans et des structures de l’oreille).
La SONARA étant une industrie classée, elle doit prendre des dispositions pour
réduire et/ou éliminer tous risques pouvant occasionner des dommages matériels, humains,
voir environnementales. Le tableau ci-dessous (Tableau VIII.) donne le nombre de dispositifs
de sécurité dans les unités de travail suivant les différents types de matériels. Il ressort que les
bacs de stockage des hydrocarbures ont un dispositif assez important de matériel de sécurité,
soit 69%. Contrairement, au poste de chargement des camions citernes et aux bureaux qui
présente un faible dispositif de sécurité, soit 1%. Cette différence peut être due au danger
potentiel et imminent de ses installations (bacs), dont les pertes auraient des conséquences
économiques énormes sur l’entreprise, tant sur le plan humain que matériel et même
environnementale.
Lance monitor 6 3 5 8 4 5 4 / / / /
Queue de Paons 5 2 6 8 5 6 6 4 / 30 /
Extincteurs 39 10 25 28 20 15 8 10 / / 15
Bacs à sable 10 2 8 5 3 3 2 3 / / /
Couverture anti-feu 6 2 5 5 3 2 2 1 / / 1
lave-œil et douche 3 2 3 4 2 2 / 1 / / 1
Total
Selon le niveau de gravité, l’intervention peut se faire grâce aux différents moyens
matériels ci-dessous (Fig.11.) mis en place et présent sur le terrain. Les voitures permettent de
parvenir rapidement en un laps de temps sur la zone sinistrée, les couvertures anti-feu
protégent le sinistre en cas d’incendie, les connections d’eau-incendie et robinet d’incendie
donnent accès à l’eau pour pouvoir intervenir en cas d’incendie sur le terrain.
a b
c d
Malgré les dispositions prises pour assurer une meilleure sécurité des personnes, des
installations et de l’environnement en général, on observe tout de même des incidents et/ou
des accidents. Il ressort de la figure ci-dessous (Fig.12.) que, sur plus d’une année (septembre
2014 à septembre 2015) on observe six (06) mois sans accident, contre sept (07) mois avec
accident. Cependant, on remarque que le mois le plus affecté est celui de juillet 2015 avec
cinq (05) jours auxquels il y a eu des accidents, contre un (01) jour en octobre 2014. Ces
accidents peuvent être dus soit au manque de connaissance du personnel sur les mesures de
sécurité ou de leur négligence, soit à la mauvaise formation et au manque de recyclage du
personnel de sécurité intervenant en cas de sinistre. De ce fait, la récurrence de ces accidents
laisse croire que malgré les dispositifs de sécurité mis en place, il reste un certain nombre de
mesure à prendre pour éviter la survenance de ces accidents.
Travail
sans gangs
La mauvaise gestion de l’environnement peut affecter différents aspects tels que le milieu
physique et biologique :
- eau
Les analyses des paramètres physico-chimiques de l’unité de traitement des eaux usées de
la raffinerie présentent des non-conformités de 2008 à 2014. Selon les limites des différents
paramètres physico-chimiques de la qualité des eaux, on remarque que les valeurs de la DCO
(129 ; 142 ; 126 ; 188 et 147) et de la DBO5 (37 ; 45 ; 35 ; 32 et 45) ne respectent pas les
normes environnementales en 2013, 2012, 2010, 2009 et 2008. Seul l’année 2011 donne une
hors norme pour les MES (42) et enfin, les HC (22,3 et 23) sont non-conformes en 2014 et en
2009. Ainsi donc durant ces années la SONARA a fortement contribué à la pollution du
milieu récepteur (mer) et de ses ressources (Tableau IX).
Tableau IX. Analyses des paramètres physico-chimiques des eaux usées rejetées en mer.
PH : Potentiel d’Hydrogène ;
DCO : Demande Chimique en Oxygène ;
DBO5 : Demande Biochimique en Oxygène après 5 jours ;
MES : Matière En Suspension ;
HC : Hydrocarbures
a b c
Fig.14. Pollution du milieu aquatique (a- déversement des hydrocarbures suite à une fuite de
la canalisation des eaux de déballastage, b- irisations des hydrocarbures en mer et c-
déversement des hydrocarbures en mer).
- Sol
Fig.15. Pollution du sol et du sous-sol (a- résurgence des hydrocarbures dans le site du
CNIC, b- inondation permanente du fuel-oil autour de leurs bacs de stockage).
- Air
La figure ci-dessous (Fig.17.) montre comment les fumées contenant des gaz toxiques
sont rejetées dans l’air. Ces fumées contiennent non seulement le SO2, mais aussi le CO2 et
également d’autres gaz polluants, qui sont délibérément rejetés dans l’atmosphère sans aucun
traitement préalable et surtout en quantité énorme, largement au-dessus des limites de
référence.
a b
- Faune et flore
Les ressources fauniques et floristiques sont très sensibles à la présence de forts taux de
concentration des hydrocarbures. La figure (18) ci-dessous présente une récolte de quantité
importante de poissons morts suite à la pollution du lac du CNIC par les hydrocarbures vénus
de la raffinerie par résurgence. On observe aussi la mort de nombreux végétaux et
précisément une culture de maïs dévastée suite à un débordement des boues d’hydrocarbure
de leur site de traitement. Ces retombées affectent non seulement les ressources des paysans,
mais aussi leur santé.
a b
Fig.18. Pollution de la faune et de la flore (a- quantité importante de poissons mort recolte
au lac du CNIC, b- dévastage des cultures des paysans par les boues d’hydrocarbure suite à un
débordement de leur site de traitement).
Présence permanente d’HC (essentiellement du Fuel oïl) dans les cuvettes Stagnation permanente d’HC dans les
des bacs de Fuel, suite aux opérations de purge, occasionnées par cuvettes avec à terme un risque de pollution
2012 Cuvette Fuel-oil
l’infiltration d’eau de pluie à travers les toits percés de certains bacs (C51, du sol, voire du sous-sol
C52, C53 et C55)
Présence permanente d’HC (essentiellement du Fuel oïl) dans les cuvettes Stagnation permanente d’HC dans les
des bacs de Fuel, suite aux opérations de purge, occasionnées par cuvettes avec à terme un risque de pollution
Cuvette Fuel-oil
l’infiltration d’eau de pluie à travers les toits percés de certains bacs (C51, du sol, voire du sous-sol
C52, C53 et C55)
Plan d’eau AP1 Plan d’eau AP1 Présence d’une nappe de produit sur le plan d’eau de l’Appontement 1 pollution du milieu aquatique
2014
Cuvette bacs de slops HC Débordement du bac D13 pendant les opérations de transfert de la 330 PK5 Légère infiltration dans le sol
vers D13
Cuvette bacs de slops HC Débordement du bac D14 pendant les opérations de transfert de la 330 PK5 Légère infiltration dans le sol
vers le D14
Plan d’eau AP1 Gasoil Déversement de près de 8000 litres de gasoil sur le plan d’eau suite à la Pollution du milieu aquatique et des
rupture du bras lors d’une opération de chargement installations portuaires
Présence permanente d’HC (essentiellement du Fuel oïl) dans les cuvettes Stagnation permanente d’HC dans les
des bacs de Fuel, suite aux opérations de purge, occasionnées par cuvettes avec à terme un risque de pollution
43
Cuvette Fuel-oil l’infiltration d’eau de pluie à travers les toits percés de certains bacs (C51, du sol, voire du sous-sol
C52, C53 et C55)
Plan d’eau AP1 Plan d’eau AP1 Présence d’une nappe de produit sur le plan d’eau de l’Appontement 1 pollution du milieu aquatique
2015 Plan d’eau (exutoire TER) Huiles Déversement de produit en mer par l’exutoire du TER suite à un Pollution du milieu aquatique et des
disfonctionnement dans les bassins d’observation de la 330 enrochements
Plan d’eau (exutoire TER) Eaux Déversement des eaux résiduaires en mer par l’exutoire du TER suite à un Légère pollution du milieu aquatique
résiduaires débordement des bassins, par forte orage
Plan d’eau AP1 Ballast Déversement des eaux de déballastage en mer suite à une fuite sur la ligne Pollution du milieu aquatique et du quai
Remorqueur
Plan d’eau AP1 HC Déversement d’une nappe de produit en mer suite à une fuite inconnue Pollution du milieu aquatique
Plan d’eau et sous-sol du Résurgence de produit dans le site du Chantier Naval Pollution du milieu aquatique avec mort
Chantier Naval Industriel du des poissons contenus dans le lac du site et
HC
Cameroun fermeture d’un forage d’eau contaminé
44
III.1.2. Evaluation du niveau de prise en compte des aspects QHSE
Les aspects QHSE de la check-list ont été traités indépendamment pour chaque
réglementation, pour ce qui est de la qualité, on a fait usage de la norme ISO 9001 version
2008, l’arrêté 039 en ce qui concerne l’hygiène et la sécurité, les lois suivantes : n°96/12 du
05 août 1996, n°98/005 du 14 avril 1998, n°98/015 du 14 juillet 1998 et n°2001/165/PM du
08 mai 2001, ont été utilisées dans le domaine de l’environnement . Les résultats de ce travail
sont consignés dans un tableau récapitulatif ci-dessous (Tableau XI.). Ces résultats présentent
essentiellement les non conformités liés à chaque règlementation et applicables à la
SONARA. On dénombre dix-neuf (19) non conformités dans le domaine de la qualité, dix
(10) en hygiène et sécurité et enfin dix-huit (18) pour l’environnement. Ce nombre important
de non-conformité laisse croire que, cette entreprise est négligente sur l’applicabilité de
certaines exigences de la réglementation en vigueur.
Tableau XI. Identification de quelques causes de non-conformité selon la réglementation.
4.2.2. Manuel qualité L’organisme doit établir et tenir à jour un manuel X Le suivi de la mise à jour du manuel qualité Non-respect de la mise à jour du manuel
qualité n’est pas régulier qualité
L'organisme doit établir une procédure documentée X La procédure de maîtrise des enregistrements Inexistence de la procédure de maîtrise
pour définir les contrôles nécessaires associés à n’est pas encore établie des enregistrements
l'identification, au stockage, à la protection, à
enregistrements enregistrements.
Arrêté 039 fixant les mesures générales d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail
Article 4 (2) L’employeur est tenu d’assurer aux travailleurs compte X Les EPI ne sont pas disponibles à temps ; EPI non conformes
tenu de leurs activités, la fourniture, l’entretien et le certains employés n’ont pas d’EPI de
renouvellement en temps utile des moyens individuels rechange
et collectifs de protection reconnus efficaces
Article 17 (1) Les locaux de travail doivent avoir une superficie et un X Certains personnels sont inconfortables dans Espace de travail insuffisant
volume intérieur convenables compte tenu du climat, leur bureau, car se trouvent dans un espace
46
Hygiène et Sécurité au de la nature des travaux et du nombre de travailleurs confiné (insuffisant)
travail
Article 20 (1) Le sol est nettoyé complétement au moins une fois par X Le nettoyage de certains locaux ne se fait pas Nettoyage du sol irrégulier
jour. Dans les locaux où le travail n’est pas organisé au moins une fois par jour et dans les locaux
d’une façon interrompue de jour et de nuit, ce à travail interrompu le nettoyage se fait
nettoyage est effectué avant l’ouverture ou après la souvent pendant les heures de travail
clôture du travail, mais jamais pendant les heures de
travail
Article 6 (1) L’établissement est tenu dans le cadre de sa X La sensibilisation n’est pas régulière Manque de personnel
compétence, de sensibiliser l’ensemble des populations
aux problèmes de l’environnement.
Loi n° 98/015 du 14 juillet 1998 relative aux établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes
47
Article 25 L’établissement est assujetti au payement de la taxe X L’entreprise n’est pas assujettie à une taxe Exigence non connue par le personnel
annuelle à la pollution du fait qu’il pollue annuelle
l’environnement
Décret n° 2001/165/PM du 08 mai 2001 précisant les modalités de protection des eaux souterraines contre la pollution
Article 3 (1) Sont interdits, les déversements, écoulements, rejets, X Voir exigence de l’article 4 (1) de la loi n° Les réseaux d’écoulement des eaux
infiltrations, enfouissements, épandages, dépôts directs 98/005 du 14/04/98 portant régime de l’eau résiduaires sont fissurés et l’unité de
ou indirects dans les eaux, de toute matière solide, traitement de ces eaux est en panne
liquide ou gazeuse et, en particulier tout déchet
industriel, agricole ou atomique susceptible : d’altérer la
qualité des eaux de surface ou souterraines ou des eaux
de la mer dans les limites territoriales, de porter atteinte
à la santé publique, à la faune et à la flore aquatique ou
sous-marine et aux animaux ; de mettre en cause le
développement économique et touristique des régions,
de nuire à la qualité de la vie et au confort des riverains
48
III.1.2.2. Classification des causes de non-conformités
Le diagramme d’Ishikawa (Fig.19.) montre que la majorité des causes des non-
conformités observées dans les exigences est due surtout à la méthode et au milieu avec sept
(07) causes chacun, sans oublier une faible influence de la main d’œuvre qui est en grande
partie responsable des irrégularités survenues dans les deux premières familles (méthode et
milieu). Ainsi, une main d’œuvre qualifiée et bien outillée saurait mieux faire usage de la
méthode et par conséquent atténuer les répercussions sur le milieu.
Infrastructures
non conformes
Non-conformités
des exigences
Produit non Manque de
conforme vérification
Enregistrement
Lenteurs Non suivis
administratives
Exigences inconnues
Non-respect des Du personnel
mises à jour
Inexistence de
Nettoyage procédure
irrégulier du sol
Matière Méthode
III.1.3. Evaluation des risques liés au non-respect des aspects QHSE dans la SONARA
On a comptabilise huit (08) installations et quatorze (14) services, sans oublier les
entreprises extérieures et les villages environnants. D’après le tableau suivant, les différentes
activités menées au sein de la raffinerie sont au nombre de cinquante-neuf (59), ce qui donne
lieu à quatre-vingt-deux (82) risques (Tableau XII.). Ce nombre important de risques
interpelle la direction générale sur la quantité et la qualité des risques auxquels sont exposés
les employés. On pourra grâce à ceci, ressortir le niveau de risque qui en découle de ses
risques et en déduire leurs criticités.
Tableau XII. Identification des risques en fonction des unités de travail et des activités réalisés dans la raffinerie.
Introduction de produits chimiques dans le process Manipulation des produits chimiques Ingestion ; asphyxie, irritation
Unités (U10, U20, U30, U40, U50 et Passage en hauteur Chute d’objet ou de personnes, blessures, mort
U60)
Traitement des hydrocarbures Dégagement des gaz Ingestion, asphyxie, irritation, incendie, explosion
Bacs (A10-A13, B20-B26, B30, B40- Purge de l’excédent d’eau des bacs Dégagement des gaz Ingestion, asphyxie, incendie, explosion
B41, C20-C54, D10-D14, D40, D50,
Présence des produits inflammables, explosifs… Incendie, explosion, mort
E13, E15-E16) et Ballons (S10-S14)
Manipulation des produits chimiques et des Dégagement des gaz Ingestion, asphyxie, irritation, incendie, explosion
hydrocarbures
Utilités (U200/U201, U210/U211, Exposition thermique Brûlure
U250/U251)
Exposition sonore Problème auditif
Réseau torche (U310) Dégazage des excédents de gaz Dysfonctionnement du système torche Incendie, explosion et mort
52
Entretien de l’U330 Entretien irrégulier Canalisation souterraines bouchées, débordement et
pollution du milieu aquatique
Manipulation des produits chimiques Manipulation des produits chimiques Ingestion, asphyxie, irritation
Station de traitement des eaux usées
(U330) Traitement inapproprié dans l’unité 330 Paramètres de la qualité des eaux non conformes
Prélèvement des échantillons d’eau rejetée en mer Dégagement des gaz Ingestion, asphyxie, irritation
Réception du pétrole brut Présence des produits inflammables, explosifs… Incendie, explosion et mort
Port Chargement des produits dérivés Dégagement des gaz Incendie, explosion et mort
PCC Chargement des hydrocarbures dans les camions Dégagement des gaz Ingestion, asphyxie, incendie, explosion, mort
citernes
Déversement des hydrocarbures Déversement des hydrocarbures et pollution du sol
Laboratoire Analyse des effluents (eau et hydrocarbures) Travail de nuit Fatigue mentale, courbatures, stress
Stockage et mélange des produits chimiques Présence des produits inflammables, explosifs… Incendie, explosion et mort
Stockage des échantillons d’hydrocarbure Dégagement des gaz Ingestion, asphyxie, incendie, explosion, mort
(Oléothèque)
53
Ateliers de maintenance (mécanique et Réglages électriques et rechanges Présence des conducteurs électriques Brûlure, électrocution, électrisation
électrique)
Travaux importance de maintenance corrosive et Exposition à l’amiante Développement cancéreux
préventive
Stockage des matériels nécessaires au fonctionnement Stockage des produits dans de mauvaises conditions Perte de matériel
de la structure
Vérification des stocks entrants et sortants Transport manuel des produits Problèmes musculaire et osseux
Magasin de stockage
Présence de déchets issus des matériels entrants et sortants Pollution
Stockage des aliments Température de stockage des aliments inapproprié Détérioration des aliments
Préparation des menus Repas mal préparé Indigestion, intoxication, diarrhée et maux de ventre
Restaurant Traitement et distribution des commandes Mauvaise prise de commande et livraison des commandes Famine, fatigue, incapacité
Traitement des procédures administratives Mauvaise application des procédures Retard dans les opérations
Mise à jour de Revues des procédures et des Mise à jour non suivie Stagnation des opérations
processus
Garage des véhicules du personnel et des visiteurs Garage non formel des voitures Accidents, retard dans les activités
Parkings véhicules du personnel et Recharge des batteries des camions incendie Vérification irrégulier du niveau de recharge des batteries des Retard dans les interventions en cas de sinistre
parking des camions incendie camions
Infirmerie Administration des soins Manque de matériel adapté pour les soins Mauvaise assistance médicale
Défense Contrôle des personnes et véhicules qui entrent et Manque d’attention lors du contrôle Vol, accidents de travail…
sortent de la raffinerie
54
DCT et DEX Directives sur les limites à imposer au traitement Mauvaise application des consignes Produits non conformes
Veille à l’obtention des produits de bonne qualité Obtention des produits non-conformes Réclamations clients
Inspection Mesure du niveau de corrosion du toit des bacs de Contrôle irrégulier de l’épaisseur du toit des bacs de stockage Débordement du bac, incendie, explosion
stockage
DC Gestion des réclamations clients Réclamations clients réguliers Pertes du marché national ou international
S’assure de la tenue des réunions d’équipe, des Tenue irrégulière des audits internes SMQ/SIES Pas d’amélioration des performances
réunions
S’assure de la réalisation des tournées de lieux, de Réalisation irrégulière des tournées de lieux et des taches Accidents de travail et détérioration des infrastructures
l’observation des taches et de l’analyse des taches
Qualité critiques
S’assure de la résolution effective des réclamations Ecart de résolution des réclamations clients Perte de la confiance et du marché national ou
clients international
Contrôle de la qualité de l’eau potable Suivi irrégulier du contrôle des paramètres de l’eau Maladies liées à l’eau, diarrhée
Contrôle du niveau d’éclairage Contrôle irrégulier du niveau d’éclairage non-conforme Problèmes de vue, fatigue
Contrôle de la qualité de l’hygiène alimentaire au Contrôle irrégulier de l’hygiène alimentaire au restaurant Indigestion, intoxication, diarrhée
restaurant
Hygiène
Contrôle de l’hygiène dans les bureaux et les Contrôle irrégulier de l’hygiène dans les bureaux et vestiaires Insalubrité des bureaux et des vestiaires
vestiaires
Contrôle de l’hygiène dans les toilettes Contrôle irrégulier de l’hygiène dans les toilettes Insalubrité des toilettes, contamination
Prévenir les risques Présence des risques liés aux activités Brûlure, incendie et explosion
Assure l’intervention en cas de sinistre Stratégie d’intervention inadaptée Dégâts avec perte en vie humaine et matériel
55
Travail de nuit Fatigue, stress, agression
Sécurité Surveillance des travaux Tournées des lieux irréguliers Accidents de travail
Réalisation régulière des exercices de simulation Stratégie de simulation inadaptée Problème de sensibilisation et stagnation dans
incendie l’amélioration des stratégies d’intervention
Contrôle la qualité du matériel des entreprises Matériel de travail non-conforme Retard ou mauvaise réalisation des travaux, accident
extérieures de travail
Assurer la gestion des déchets Présence régulière de dépôts anarchiques Pollution visuelle
Environnement Présence régulière des hydrocarbures dans la mer Pollution du milieu marin
Suivi de la qualité des eaux usées rejetées en mer Qualité des eaux usées non conforme Pollution du milieu aquatique
Lutte contre la pollution maritime Matériel de lutte contre la pollution inadaptée Incapacité d’intervention dans la lutte contre la
pollution maritime
Suivre la qualité de l’air ambiant Suivi irrégulier de la qualité de l’air ambiant Problèmes respiratoires
Méconnaissance des risques et matériels inadaptés Retard ou mauvaise réalisation des travaux
Travaux champêtres et cours d’eau utilisé par les Débordement des boues d’hydrocarbure du site de traitement Contamination des cultures et du cours d’eau
riverains environnant
Environnement externe et villages
environnant Pêche Déversement des hydrocarbures en mer et dans les lacs Contamination du milieu aquatique et pertes des
ressources aquatiques
Tourisme (baignades…) Contact avec les hydrocarbures lors des baignades Maladies hydriques liées au polluant
Travaux du chantier naval Résurgence des hydrocarbures au voisinage du CNIC Contamination du site avoisinant la raffinerie
56
PCC : Poste de Chargement des Camions Citernes ;
DEX : Direction Exploitation ;
DCT : Direction de Contrôle Technique ;
DC : Direction Commerciale.
57
III.1.3.2. Evaluation des risques
Les activités effectuées dans les installations et services ont permis de recenser les
dangers auxquels font face le personnel, à travers ces dangers découlent un nombre important
de risques. Ces derniers sont récapitulés en trois (03) catégories (A, B, C) dans le tableau ci-
dessous (Tableau XIII.). La catégorie « C » comprend quarante (40) risques, dans laquelle la
probabilité pour qu’un accident survienne varie de très improbable à très probable et avec une
gravité faible. Par contre, la catégorie « A » recense dix-huit (18) risques, la probabilité pour
que ce risque se réalise varie de très faible à faible, mais avec une gravité très élevée et
critique. Quant à la catégorie « B », elle a une proportion de vingt-trois (23) risques, ce sont
ceux qui ont une probabilité allant de probable à très probable, mais lorsqu’elles surviennent
pendant l’activité, elles ont une gravité élevée.
Tableau XIII. Evaluation des risques.
59
Réseau torche Dégazage des excédents de gaz Pollution exagérée de l’atmosphère 1 2 2 C Agitations dans la raffinerie
Manipulation des produits Paramètres de la qualité des eaux non 1 2 2 C Agitations dans la raffinerie
chimiques conformes
Port Chargement des produits dérivés Incendie, explosion et mort 3 12 A Agitations internationales
Analyse des effluents (eau et Fatigue mentale, courbatures, stress 4 1 4 C Agitations dans la raffinerie
60
hydrocarbures) Problèmes auditifs 4 1 4 C Agitations dans la raffinerie
Préparation des menus Indigestion, intoxication, diarrhée et maux Agitations dans la raffinerie
de ventre
2 2 4 C
Restaurant Traitement et distribution des Famine, fatigue, incapacité 2 2 4 C Agitations dans la raffinerie
61
commandes
Parking Garage des véhicules du Accidents, retard dans les activités 4 2 8 B Agitations locales
véhicule du personnel et des visiteurs
personnel et
Recharge des batteries des Retard dans les interventions en cas de 4 3 12 A Agitations nationales
parking des
camions incendie sinistre
camions
incendie
Défense Contrôle des personnes et des Vol, accidents de travail… 4 1 4 C Agitations dans la raffinerie
véhicules entrants et sortants
Donne les directives des limites à Produits non conformes 3 4 12 A Agitations nationales
imposer au process
DCT et DEX
Veille à l’obtention des produits Réclamations clients 4 4 16 A Agitations nationales
de bonne qualité
Inspection Mesure du niveau de corrosion Débordement du bac, incendie, explosion 1 4 4 C Agitations dans la raffinerie
des bacs de stockage des
hydrocarbures
62
DC Gestion des réclamations clients Pertes du marché national ou international 1 4 4 C Agitations dans la raffinerie
Contrôle de la qualité de l’eau Maladies liées à l’eau, diarrhée 1 3 3 C Agitations dans la raffinerie
potable
Contrôle de l’hygiène dans les Insalubrité des bureaux et des vestiaires 3 1 3 C Agitations dans la raffinerie
bureaux et vestiaires
Contrôle de l’hygiène des toilettes Insalubrité des toilettes, contamination 3 2 6 B Agitations locales
Assure l’intervention en cas de Dégâts avec perte en vie humaine et 2 4 8 B Agitations locales
sinistre matériel
63
Fatigue, stress, agression 4 2 8 B Agitations locales
Assure la gestion des déchets Pollution du milieu marin 2 3 6 B Agitations dans la raffinerie
Contrôle la qualité des eaux usées Pollution du milieu aquatique 1 3 3 C Agitations dans la raffinerie
rejetées en mer
Environnement
Lutte contre la pollution maritime Incapacité d’intervention dans la lutte 1 4 4 C Agitations dans la raffinerie
contre la pollution maritime
Entreprises Réalise les travaux d’entretien et Accidents de travail, incendie, explosion 4 4 16 A Agitations nationales
extérieures de construction
Retard ou mauvaise réalisation des travaux 4 2 8 B Agitations locales
64
d’eau utilisé par les riverains d’eau environnant
65
III.1.4. Plan d’action pour une meilleure intégration des aspects QHSE
Le plan d’action ci-après va permettre une meilleure intégration des aspects QHSE au
sein de la SONARA. Pour ce faire, la mise en place de celui-ci comporte six (06) objectifs,
dont trois (03) en qualité et un (01) pour chacun des autres aspects (hygiène, sécurité et
environnement). Par la suite, son exécution demande une prise en considération de vingt-
quatre (24) mesures à savoir : neuf (09) en qualité, huit (08) en hygiène, trois (03) en sécurité
et quatre (04) en environnement (Tableau XIV). Ainsi, son déroulement fait intervenir
différents aspects : la disponibilité des responsables (interne et externe) et les finances
dépendant non seulement de la valeur de l’activité, mais aussi du temps mis pour la réaliser.
Le coût total pour la réalisation des différentes opérations est estimé à près de cent-soixante-
deux millions cent-dix milles de FCFA (162.110.000 FCFA).
Tableau XIV. Plan d’action QHSE.
Responsables Période de
mise en
Aspects Objectifs Mesures Activités IOV MOV Internes Externes Lieu Coût (FCFA)
œuvre
-Evaluation du -Formateur
personnel avant sécurité
Recrutement du Présence de diplômes ou Registre portant des
l’embauche
personnel informations sur le -Chef service
de certificat de formation Chef service RH Tous les 3 SNR 200.000
-Faire un bilan de personnel recruté qualité
qualifié et apte mois
santé avant lors de l’entretien
l’embauche
nos
Présence de matériels
ressources conformes et de
Choix des entreprises Evaluer la Faire des tournées Agent contrôle des Agent prévention Toutes les 2
humaines, personnel qualifié pour
externes soutraitantes qualification des de lieux pertes sécurité semaines
la réalisation des travaux SNR 2.400.000
entreprises
Revues de processus Faire la revue de Fiche de présence des Vérifier le respect Chargé de
SMQ/SIES processus représentants de des revues de processus
Contremaître qualité Chaque mois SNR 120.000
processus processus
Mise à jour des Faire des mises à jour Fiche récapitulatif du Faire le bilan des Représentant de
procédures des procédures nombre de procédures mises à jour des chaque direction
Chef service qualité Chaque mois SNR 120.000
mis à jour procédures
67
Amélioration -Chef service
continue qualité
Audits internes Faire les audits Fiche de passage des Registre portant le Chef bureau audits Chaque mois
de l’efficacité des SMQ/SIES internes services audités traitement des non internes -Chef service
SNR 1.200.000
conformités contrôle des pertes
processus internes
Faire la ronde pour Registre des tournées de Présence Représentant de
vérifier l’évolution des lieux et fiche de présence permanente de chaque service
Réunion d’équipe et Agent contrôle des Tous les jours SNR 120.000
problèmes liés aux des réunions d’équipes personnel sur le technique
tournées des lieux pertes
travaux terrain
vestiaires, locaux et
e
68
bureaux lavés chaque jour locaux Chaque jour SNR 500.000
Lavage des vitres Vitres propres Chef bureau hygiène Mister clean Chaque mois SNR 240.000
Entretien et nettoyage Vidange des poubelles Poubelles vides Tous les jours SNR 250.000
des locaux/
Enlèvement des toiles Absence de toiles Une fois par 50.000
maintenance de la
d’araignées d’araignées semaine
propreté Emploie d’une SNR
société d’entretien
Défrichage du gazon Gazon coupé à raz Une fois par SNR 500.000
mois
69
Contrôle du respect Respect des normes Inspection Chef bureau hygiène MINSANTE 1 fois par an SNR 5.000.000
des règles d’hygiène
Achat d’une trousse de Approvisionnement de Présence d’une trousse Contrôle de la -Médecin du travail MINSANTE Chaque année SNR 2.500.000
secours la pharmacie de secours trousse de secours
-Infirmier
Achat du lait Approvisionnement en Présence du lait Contrôle de la Chef de bureau Agent chargé Tous les mois SNR 1.500.000
lait présence du lait hygiène d’achat
-Entraineurs
externes
Pratique d’une activité Approvisionnement du Etablissement d’un Organisation des Chef de bureau Au moins une
physique régulière matériel sportif chronogramme d’activité matchs chaque hygiène -Agent prévention fois par
SNR 2.000.000
physique week-end sécurité semaine
Achat d’une Achat de l’ambulance Présence de l’ambulance Contrôle De l’état Agent de maintenance Médecin du Tous les 10 SNR 10.000.000
ambulance de l’ambulance travail ans
Achat des EPI Fiche de réception des Chef service achat Agent prévention Tous les 3 SNR
EPI sécurité mois
5.000.000
Sécurité
Sécurité
70
Prévenir les EPI et EPC Veille/contrôle du Agent prévention Au moins une
dangers afin de stock des EPI sécurité fois par mois
Gestion des stocks des Présence des EPI Agent achat SNR 60.000
réduire ou éliminer
EPI/EPC
les risques
entrainant des Déclaration des AT et -Médecin du travail
accidents de incidents
travail Fiche de déclaration -Infirmier Chaque jour
Prise en charge des et de présence des et vérifié tous
Gestion des accidents -Chef service hygiène MINSANTE SNR 400.000
victimes victimes les 03 mois
et incidents de travail
Veiller à la sécurité -Agent sécurité
Certificat médical
des personnes et des
installations Registre des AT
Sensibilisation du
personnel sur la
couleur des bacs de
stockage des déchets
(Vert = déchets non
pollués,
71
Gris = déchets
métalliques,
Entreprises
Jaune = déchets extérieures
Tri, collecte et Présence des bacs de Chefs bureaux Tous les 3 ans
banals, chargées de la
stockage des déchets stockage de couleurs environnement
collecte SNR 1.000.000
distinctes Rouge = déchets
pollués,
Entreprises Site
extérieures SNR et
Présence de dépôts de Site de traitement Chefs bureaux
chargées de site
traitement des déchets des déchets environnement
Elimination des l’élimination des Tous les jours hysa- 8.000.000
déchets déchets cam
Protéger et
préserver
Destruction de Absence de l’ancienne
l’environnement
l’ancienne unité de unité de traitement des
Emploie une Chefs bureaux Entreprises Pendant 01 SNR 30.000.000
traitement des eaux eaux usées
entreprise externe environnement extérieures mois
usées
Gestion des déchets Entretien de la station Présence du matériel Fiche de passage du Personnel d’entretien Chefs bureaux
72
paramètres physico- paramètres physico- l’entrer et à la sortie Formateurs
chimique de la qualité chimique de la qualité de chaque chaîne de externes sur la
Chefs bureaux 1 fois par SNR 1.000.000
des eaux rejetées en des eaux rejetées en mer traitement de l’unité pratique de lutte
environnement semaine
mer contre la PUM
TOTAL 162.110.000
73
74
III.2.DISCUSSION
Les revendications des clients traités à la direction commerciale, ces trois dernières
années (2013 à 2015) montre une croissance du type de « réclamations fondées », en 2014 et
en 2015 par rapport à l’année 2013, car en l’an 2013 sur 26 revendications, on a 54 % de
réclamations fondées contre 46% de réclamations non fondées, contrairement aux deux autres
années où on a une augmentation du nombre de réclamations fondées ; sur 13 réclamations en
2014, on observe 77% de réclamations fondées contre 23% de réclamations non fondées et en
2015 sur 20 réclamations, on a 60% de réclamations fondées contre 40% de réclamations non
fondées. Ceci peut avoir pour origine, l’accueil, le traitement des commandes, la confusion
des produits, l’indisponibilité des produits, l’insatisfaction due à la non-conformité des
produits et à l’insatisfaction liée à la facturation. Ces résultats vont dans le même sens avec
ceux de Ndzeuko (2013) qui trouve que sur 26 réclamations reçus en 2013, 42 % sont fondées
à cause des écarts dû au non-respect des délais de traitement, ce qui démontre un manque de
maîtrise totale du processus réclamation client.
Le bilan de conformité des EPI vérifié par le service hygiène et sécurité révèle que sur
1665 EPI des employés et des entreprises extérieures de septembre 2014 à septembre 2015, 88
% sont conformes contre 12 % non-conformes. Ce nombre important de non-conformité peut
être dû au non remplacement des EPI, ce qui entraine un usage exacerbé et anormal de ces
EPI par le personnel et pourrait par conséquent avoir un effet néfaste sur leur santé, car les
EPI constituent un moyen de prévention permettant de limiter l’impact de l’incident ou de
l’accident en cas de sinistre. Ces résultats sont en accord avec Dzonteu (2011) qui révèle que
les EPI du GIC PPLAC sont généralement disponibles à l’exploitation en quantité limités et,
lorsqu’ils sont endommagés, ils ne sont pas immédiatement remplacés.
La majorité des causes des non-conformités observées dans les exigences est surtout
due à la méthode et au milieu avec sept (07) causes chacun, sans oublier une faible influence
de la main d’œuvre qui est en grande partie responsable des irrégularités survenues dans les
deux premières familles (méthode et milieu). Ainsi, une main d’œuvre qualifiée et bien
outillée saurait mieux faire usage de la méthode et par conséquent atténuer les répercussions
sur le milieu. Ce résultat est semblable avec celui de Djibrilla (2013) qui trouve quatre (4)
non-conformités dans chacune des familles ; main d’œuvre et méthode. Selon lui la
survenance de ceux sont dues à la présence d’une main d’œuvre non qualifiées.
Les activités effectuées dans les installations et services ont permis de recenser les
dangers auxquels font face le personnel, à travers ces dangers découlent un nombre important
de risques. La catégorie « C » comprend quarante (40) risques, dans laquelle la probabilité
pour qu’un danger survienne varie de très improbable à très probable, mais avec une gravité
faible. Par contre, la catégorie « A » recense dix-huit (18) risques, la probabilité pour que ce
risque se réalise varie de très faible à faible, mais avec une gravité très élevée. Quant à la
catégorie « B », elle a une proportion de vingt-trois (23) risques, ce sont ceux qui ont une
probabilité allant de probable à très probable, mais lorsqu’elles surviennent pendant l’activité,
elles ont une gravité élevée. Ceci peut s’expliquer par le fait de la présence répétée des
travailleurs liés à ces postes et de la gravité du risque auxquels ils sont exposés. Il en découle
que, les postes de travail susceptibles d’engendrer le plus de dégâts sont localisés pour les
installations au niveau des unités de traitement du pétrole, avec 9 %. Les services représentés
par un faible taux de risques (1%) sont : l’infirmerie, l’inspection, la direction commerciale.
Ces résultats corroborent avec ceux d’Oyebe (2015) qui fait entendre que la répartition des
valeurs de risques en fonction de leur priorité montre que les risques de priorité 2 sont
majoritaires contrairement à ceux de priorité 1, 2 et ceux majeurs. Selon elle, il en découle
que les postes de travail susceptibles d’engendrer le plus de dégâts sont localisés au niveau du
traitement de l’eau proprement dit avec 27 % et le travailleur le moins exposé au risque est
l’infirmière.
III.2.4. Plan d’action pour l’effectivité des aspects QHSE
La mise en place d’une politique telle que celle relative à la gestion QHSE requiert de
l’instance dirigeant un suivi particulier pour l’effectivité de sa mise en œuvre. Cette politique
a pour préalable la définition de certains objectifs à atteindre et l’implication de toute la masse
ouvrière. L’absence de ces préalables est l’un des freins au développement des activités
QHSE (Oyebe, 2015). Ainsi les résultats obtenus ont mis en évidence une faiblesse dans le
respect des aspects QHSE, mais aussi dans la formation du personnel due au manque de
temps pour ce type d’activités, la nécessité d’adapter un système de communication (vertical
et horizontal) et aussi due à présence informelle d’un service ou département QHSE. De
même, pour le personnel exerçant des tâches pouvant avoir des impacts sur l’environnement
et/ou exposé à des risques pour la santé et sécurité au travail, la sensibilisation est visée à tous
les niveaux et fonctions concernés (Mbog, 2015).
CHAP IV : CONCLUSION, RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES
IV.1. CONCLUSION
Cette étude avait pour objectif général d’évaluer le niveau de prise en compte des
aspects qualité, hygiène, sécurité et environnement (QHSE) au sein de la SONARA. Pour
l’atteindre, la méthodologie utilisée a consisté à une revue documentaire sur des travaux
similaires. Par la suite, des enquêtes et des entretiens directs portant sur l’organisation et la
gestion des aspects QHSE, ont été administrées au personnel en fonction de la règlementation
en vigueur. Pour faciliter la compréhension, des descentes hebdomadaires sur le site ont été
effectuées pour mieux observer le milieu, déceler les risques liés à chaque activité et les
moyens mis en place pour les réduire/éliminer.
L’étude révèle que la SONARA ne respecte pas une grande majorité des exigences
légales et règlementaires, ceci dû à la mauvaise maîtrise des méthodes dans l’application des
processus et à un milieu de travail moins adapté, avec sept (7) non-conformités chacun, ces
deux premières variables sont considérablement affectées par la main d’œuvre et le matériel
qui présentent respectivement cinq (5) et trois (3) non-conformités identifiées. Pour ce qui est
de la matière, elle ne présente qu’une (01) seul non-conformité qui est aussi influencée par la
main d’œuvre. Ces irrégularités légales et règlementaires peuvent être assimilées à un niveau
moyen de connaissance et de compréhension des aspects QHSE et à une communication
importante entre les employés. C’est ainsi que sur 150 employés enquêtés, seul 60 % des
employés ont un bonne connaissance sur les exigences liées aux aspects QHSE, 53 % d’entre
eux ont un bon niveau de compréhension de ceux-ci et 79 % communique mieux en
entreprise.
Toutefois, des améliorations ont été fait à travers un plan d’action établit. Ce dernier
comporte des sections liées aux exigences, ce qui permettra à l’entreprise de se conformer sur
le plan légal. Ce travail permettra donc à la SONARA, dès à présent, de gérer ses risques de
façon plus adéquate et servira à assurer une gestion préventive de ses activités dans ses
installations et services. Cependant, bien que ce plan d’action ait été établi pour une meilleure
intégration des aspects QHSE, il devra être revu périodiquement afin de tenir le plus à jour
possible les informations qui y sont indiquées, afin de perfectionner le processus par un
système d’amélioration continue et d’assurer au mieux la sécurité des personnes, des
installations et de l’environnement en générale.
IV.2. RECOMMANDATIONS
Pour faire respecter les normes qualité, hygiènes, sécurité et environnement dans le
fonctionnement de la raffinerie, un certain nombre d’actions pourrait être mis en œuvre. Il est
recommandé :
- faire à travers des inspecteurs, des contrôles permanents et réguliers sur les aspects
qualité, hygiène, sécurité et environnement ;
- sanctionner selon la loi le non-respect des aspects QHSE.
IV.3. PERSPECTIVES
Pour les travaux futurs, il serait indispensable d’approfondir cette étude sur l’ensemble
des services et des installations de la SONARA. L’on pourrait aussi évaluer dans un sens plus
large, l’état de santé des employés en se focalisant surtout sur les maladies professionnelles
dans cette structure.
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petites et moyennes entreprises. Une perspective nord-américaine. Rapport de la
Commission de coopération environnementale. 34p.
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Pétroliers de la Sarthe (SDPS) Le Mans. 56p.
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humain des communications. 31p.
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phase pilote : région du Centre, de l’Est et du Sud. Observatoire National du travail.
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Les sciences de la terre pour tous. Planète Terre. 2p.
Fiche d’enquête sur l’applicabilité des aspects QHSE au sein d’une industrie pétrolière :
cas de la SONARA
I-Identification
Q1-Numero de fiche/…./…../
Q2-Date d’évaluation/….../….../.…../
Q4- Nom de l’entreprise /………………….………/
Q5- Service/…………………………………………../
Q6-Produits commercialisés :
1- Super 2-Gasoil 3-Gaz de pétrole liquéfié (GPL) 4-Kérosène 5-Fuel-Oil
1-Oui 2-Non
s respiratoires…………………
Q5- Est-il interdit à tout salarié de pénétrer dans l’entreprise sous l’emprise de l’alcool et /
ou de la drogue ?
1-Oui 2-Non
Q7- Est-il interdit à tout salarié de prendre ses repas sur le lieu de travail, à l’exception de
l’espace détente dédié à cet effet.
1-Oui 2-Non
Q9- Des vestiaires personnels sont-ils mis à la disposition des travailleurs ?
1-Oui 2-Non
Q10-Les travailleurs s’engagent-ils à y maintenir une propreté constante et un nettoyage
(précisez la périodicité : annuel, semestriel, mensuel, hebdomadaire par exemple).
1-Oui 2-Non
Q11- Le travailleur est-il tenu de se rendre aux visites médicales obligatoires ?
IV-Aspects de sécurité
Q1- Avez-vous mis en place une politique de prévention des risques?
1-Oui 2-Non
Q6- Si oui laquelle et dites en quelques lignes en quoi consiste-t-elle?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Q7-Ya-t-il un ou des extincteur (s) à coté de chaque installation?
1-Oui 2-Non
Q8-Les services de distribution dispose-t-ils des extincteurs pour les dépotages ?
1-Oui 2-Non
Q9-Existe-t-il un ou des détecteur(s) de fumée ?
1-Oui 2-Non
Q10-Chaque pompe ou service de distribution dispose-t-elle d’un bac à sable ?
1-Oui 2-Non
Q11-Existe-t-il un dispositif d’arrêt d’urgence ?
1-Oui 2-Non
Q12-Existe-t-il un mur de séparation entre l’entreprise et le voisinage ?
1-Oui 2-Non
Q13-Quelle est la distance qui sépare l’entreprise SONARA ou les installations de
productions et des habitations voisines ?
……………………………………………………………………………………./
Q14-Existe-t-il des écoles ou édifices publics à proximité de l’entreprise ou des installations
de productions?
1-Oui 2-Non
Q15-Si oui quelle est la distance qui les sépare ?
……………………………………………………………………………………./
Q16-Existe-t-il un ou des bâtiment(s) administratif (s) à proximité des unités?
1-Oui 2-Non
Q17-Si oui quelle est la distance qui les sépare ?
……………………………………………………………………………………../
Q18-Ya-t-il des consignes de sécurité affichées au niveau des lieux de production, de
stockage et de distributions des produits ?
1-Oui 2-Non
Q19- Les travailleurs sont-ils informés des consignes de sécurité en vigueur de l’entreprise et
s’engagent à les respecter (détaillez les moyens d’information mis à la disposition des
travailleurs : par exemple si l’information se fait par voie d’affichage, précisez le lieu de
l’affichage) ?
1-Oui 2-Non
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………...
Q20- Tout accident, quelle que soit sa gravité, sont-ils signalés au responsable hiérarchique
dans les meilleurs délais ?
1-Oui 2-Non
sans risque : ..... relativement sure: ..... risquée: .....très risquée: .....
Q22- Pensez-vous qu’il y ait des choses à améliorer au point de vue de la sécurité ?
non : ..... oui : ..... Si oui ; beaucoup: .... pas mal : ..... peu : .....
Q23- Pour chaque “système”, d’après vos connaissances, y a t-il un risque qui vous semble
être particulièrement pertinent (prenant compte de la probabilité et de la gravité) ?
irradiateur : .................................................................................
laboratoire de chimie : ..........................................................................
analyse des radiations: ................................................................
Q24- Après plusieurs années d’expérience dans le laboratoire, pensez-vous avoir été
suffisamment sensibilisé aux différents problèmes de sécurité propres aux services de
production, dès votre arrivée ?
1-Oui 2-Non
Observations: ..........................................................................................................................
Q25- D’après vous, peut-il y avoir d’autres raisons que la mort ou une blessure grave pour
considérer un risque inacceptable ?
1-Oui 2-Non
Q26- Les protections individuelles pour les différents types de travail dans l’entreprise sont-
elles:
inexistantes : ....... insuffisantes : ...... suffisantes : ........inutiles : ........
électrisation..................................................................................
.............................................................
........
Q28- Y’a t-il des procédures d’urgence en l’entreprise, lors d’incendie, d’irradiations
importantes ?
oui : .......... non, pas officiellement : ............ ne sais pas : .............
Q29- Lors d’une situation d’urgence (évacuation, intervention avec les protections adéquates,
gestes de secours...), comment qualifieriez-vous la situation, à la vue des compétences de
chacun ?
Excellente :…… passable :……… faible :……….. néant :……….
Q30- Le manque d’organisation peut-il être considérer comme un risque ?
(pas de procédures, de contrôle, de politique sécurité, etc...)
non : ........ oui : ..........Si oui, risque inacceptable : ..... acceptable : .... insignifiant : .....
Q32-L’expérience d’une personne peut-elle éliminer de façon sure des risques (lors de
manipulation, etc...) ?....................................................................................................................
V-Aspects environnementales
Q1. Précisez les types de traitement
a) Pensez-vous que la méthode utilisée pour traiter vos déchets pétroliers soit-elle
efficace et met-elle l’homme et l’environnement à l’abri de ces dangers ?
Oui= 1 Non=0 Score=
b) Existe-t-il à heure actuelle des protocoles et procédures écrits et affichés sur
niveau de votre service ?
Oui= 1 Non=0 Score=
c) En plus de la méthode utilisée actuellement dans votre service, jugez-vous
nécessaire de recourir à d’autres types de traitements innovants, performants,
conformes aux normes environnementales, économiques et adaptables à la
gestion de vos déchets pétroliers?
Oui= 1 Non=0 Score=
Q2-Existe-t-il un dispositif de détection de fuite d’hydrocarbure ?
1-Oui 2-Non
Q3-Existe-t-il un système de récupération de vapeur hydrocarbure ?
1-Oui 2-Non
Q4-Existe-t-il un bassin de rétention des hydrocarbures en cas d’un déversement accidentel ?
1-Oui 2-Non
Q5-Ya-t-il une cuve (bac) de stockage pour les huiles usées ?
1-Oui 2-Non
Q7-Est-ce que le périmètre d’exploitation est-il imperméabilisé ?
1-Oui 2-Non
Q8-Existe-t-il une cours d’eau proche ?
1-Oui 2-Non
Q9-Ya-t-il un réseau d’assainissement proche ?
1-Oui 2-Non
Q10-L’entreprise dispose-t-elle des bacs à ordures ?
1-Oui 2-Non
VI-Questions d’ordre général
1) Citez trois mesures d’hygiène en milieu du travail que vous métriser
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
2) Donnez deux types d’accidents de travail de votre choix
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
3) Donnez deux types de maladies liées au travail
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
4) Donnez trois avantages de l’hygiène et de la sécurité en milieu du travail
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………….
5) Donnez trois éléments qui montrent qu’un travail accompli est de qualité
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………..
6) Citez trois risques liés à votre travail
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
7) Citez deux types de déchets liés à votre travail
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
8) Donnez deux mesures de gestion de ces types de déchets
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
9) Citez trois types d’équipements de protection individuelle que vous utilisez lors de
votre travail
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
et gravité
produits étagères
Aération et assainissement :
recyclage de l’air
Appareils de levage :
Chariots de manutention à
conducteur porté
Ascenseurs et monte-charge
mobile : ré-épreuve
-épreuve
vérification
Eclairage de sécurité :
vérification de l’alimentation et du
maintien en conformité
lumineux de balisage
Equipements de protection
gilets de sauvetage…)
Incendie :
vérification de la présence et du
extincteurs
lumineux
Installations électriques
Installations consommant de
nominales est ≥ 1 MW
Machine :
Centrifugeuses
Moyens et dispositifs de
signalisation de sécurité
semi-automatiques
Annexe 2 : Identification des causes de non-conformité selon la règlemention.
4.2.2. Manuel qualité L’organisme doit établir et tenir à jour un manuel X Le suivi de la mise à jour du manuel qualité Non-respect de la mise à jour du manuel
qualité n’est pas régulier qualité
L'organisme doit établir une procédure documentée X La procédure de maîtrise des enregistrements Inexistence de la procédure de maîtrise
pour définir les contrôles nécessaires associés à n’est pas encore établie des enregistrements
l'identification, au stockage, à la protection, à
l'accessibilité, à la conservation et à l'élimination des
4.2.4. Maîtrise des enregistrements.
enregistrements
5.1 Engagement de la
mener des revues de direction X La mise à jour des revues de direction n’est Non-respect des mises à jour des revues
direction
pas respectée de direction
assurer la disponibilité des ressources X Les ressources ne sont pas toujours Réaction lente de la direction générale
disponibles
5.5.2 Représentant de la assurer que les processus nécessaires au SMQ sont X L’entretien des processus n’est pas suivi Manque de personnel
direction établis, mis en œuvre et entretenus
rendre compte à la direction du fonctionnement du X Les comptes rendus ne sont pas réellement Réaction lente de la direction générale
pris en considération par la direction
96
SMQ et de tout besoin d'amélioration; générale
5.5.3 Communication La direction doit assurer que des processus appropriés X Tous les représentants de direction ne sont Négligence des représentants de
interne de communication sont établis au sein de l'organisme pas souvent présents lors de la mise au point direction
et que la communication concernant l'efficacité SMQ
a bien lieu.
à l'amélioration du produit en rapport avec les X Les produits ne sont pas toujours conformes Produits non conformes
5.6.3 Éléments de sortie de exigences du client aux exigences du client
la revue
aux besoins en ressources X Les ressources ne sont pas disponibles à Réaction lente de la direction générale
temps
6.1. Mise à disposition des L’organisme doit déterminer et fournir les ressources nécessaires pour :
ressources
Mettre en œuvre et entretenir le SMQ et améliorer en X Les ressources ne sont pas toujours Réaction lente de la direction générale
permanence son efficacité disponibles
L'organisme doit :
déterminer les compétences nécessaires pour le X Le personnel recruté n’est pas qualifié Personnel non qualifié
personnel effectuant un travail ayant une incidence sur
6.2.2 Compétence, la conformité aux exigences relatives au produit;
formation et sensibilisation
6.3 Infrastructures L'organisme doit déterminer, fournir et entretenir les X Les infrastructures ne sont pas remplacées à Infrastructures non conformes
infrastructures nécessaires pour obtenir la conformité temps
du produit
6.4 Environnement de L'organisme doit déterminer et gérer l'environnement X Environnement de travail insalubre à temps - Manque de personnel
travail de travail nécessaire pour obtenir la conformité du partiel
produit. - Environnement de travail insalubre
7.2.1 Détermination des les exigences spécifiées par le client, y compris les X L’organisme effectue souvent des erreurs Réclamation régulière des clients
exigences relatives au exigences relatives à la livraison et aux activités après (facturation, conformité du produit et délais
produit livraison de livraison) de livraison du produit
97
préparation du service l’utilisation des équipements appropriés X Négligence de la direction générale sur la Equipements non conforme
remise en conformité des équipements
L'organisme doit évaluer et enregistrer la validité des Les actions de corrections ne sont pas - Equipements non conformes
résultats de mesure antérieurs lorsqu'un immédiates sur les équipements non
conformes - Réaction lente de la direction
équipement se révèle non conforme aux exigences. générale
7.6 Maîtrise des L'organisme doit entreprendre les actions appropriées X
équipements de surveillance sur l'équipement et sur tout produit affecté.
et de mesure
est conforme aux dispositions planifiées, aux X Les audits internes ne sont pas respectés et Audits internes non respectés
exigences de la présente Norme internationale et aux réalisés à temps
exigences du système de management de la qualité
8.2.2 Audit interne
établies par l'organisme;
8.3 Maîtrise du produit non L'organisme doit assurer que le produit qui n'est pas X Les produits non conformes sont livrés de Produits non conformes
conforme conforme aux exigences relatives au produit est manière régulière aux clients
identifié et maîtrisé de manière à empêcher son
utilisation ou fourniture non intentionnelle.
Hygiène au travail Arrêté 039 fixant les mesures générales d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail
Article 4 (2) L’employeur est tenu d’assurer aux travailleurs compte X Les EPI ne sont pas disponibles à temps ; EPI non conformes
tenu de leurs activités, la fourniture, l’entretien et le certains employés n’ont pas d’EPI de
renouvellement en temps utile des moyens individuels rechange
et collectifs de protection reconnus efficaces
Sécurité
Article 17 (1) Les locaux de travail doivent avoir une superficie et un X Certains personnels sont inconfortables dans Espace de travail insuffisant
volume intérieur convenables compte tenu du climat, leur bureau, car se trouvent dans un espace
de la nature des travaux et du nombre de travailleurs confiné (insuffisant)
Article 20 (1) Le sol est nettoyé complétement au moins une fois par X Le nettoyage de certains locaux ne se fait pas Nettoyage du sol irrégulier
jour. Dans les locaux où le travail n’est pas organisé au moins une fois par jour et dans les locaux
98
d’une façon interrompue de jour et de nuit, ce à travail interrompu le nettoyage se fait
nettoyage est effectué avant l’ouverture ou après la souvent pendant les heures de travail
clôture du travail, mais jamais pendant les heures de
travail
Article 31 (2) Les éviers sont soigneusement lavés ainsi que leur X Certains éviers ne sont pas régulièrement Eviers insalubres
canalisation, au moins deux fois par semaine, au nettoyés
moyen d’une solution désinfectante
Article 38 (2) Le niveau d’éclairage des postes de travail doit être X Certains postes de travail présentent un Niveau d’éclairage non conforme
adapté à la nature des activités qui y sont exercées niveau d’éclairage conforme
Article 41 (2) Dans toute la mesure du possible l’intensité sonore au X Les activités de certains postes de travail est Niveau de bruit supérieur non conforme
voisinage d’un poste de travail ne doit pas dépasser 85 supérieur à 85 DB
décibels (DB)
Article 50 (1) Il est interdit de laisser les travailleurs prendre leur X Certains travailleurs prennent souvent leur Non-respect des règles d’hygiène
repas dans les locaux affectés au travail repas dans leur lieu de travail
Article 105 Les conditionnements, le transport, le stockage, le X Les bacs de stockage de certains produits et Déversements réguliers des
transvasement doivent être effectué dans les meilleures des canalisations présentent permanemment hydrocarbures
conditions d’hygiène et de sécurité des fuites
Article 108 Afin d’éviter la pollution du sol, de l’eau et de l’air, les X Certains déchets (gazeux) ne sont pas traités Rejets gazeux non traités
déchets et les résidus de quelque nature que ce soit avant être rejetés dans l’air
provenant des substances dangereuses sont
préalablement traités avant leur évacuation
Article 119 (2) A l’intérieur des établissements, les lieux de travail X Le bâtiment technique se situe à une distance Distance à risque du bâtiment technique
présentant des risques d’incendie doivent dans toute la à risque des unités de traitement
mesure du possible être isolés des autres
Environnement Loi n° 96/12 du 05 août 1996 portant loi-cadre relatif à la gestion de l’environnement
Article 6 (1) L’établissement est tenu dans le cadre de sa X La sensibilisation n’est pas régulière Manque de personnel
compétence, de sensibiliser l’ensemble des populations
aux problèmes de l’environnement.
Article 6 (2) L’établissement a intégré dans ses activités des X Il n’existe pas de programme de ce genre Manque de personnel
programmes permettant d’assurer une meilleure
connaissance de l’environnement
99
L’établissement respecte l’interdiction :
De porter atteinte à la qualité de l’air ou de provoquer X Les gaz toxiques sont dégagés sans Rejets gazeux non traités
toute forme de modification de ses caractéristiques traitement dans plusieurs unités de
susceptibles d’entraîner un effet nuisible pour la santé l’entreprise
publique ou les biens
D’émettre dans l’air toute substance polluante X Dans certaines zones, les détecteurs de H2S Rejets gazeux non traités
notamment les fumées, poussière ou gaz toxiques, indiquent des valeurs élevées.
Article 21
corrosifs ou radioactifs, au-delà des limites fixées par
les textes d’application de la présente loi ou, selon le
cas, par de textes particuliers.
Article 29 Sont interdits, sous réserve des dispositions particulière, X On note des déversements d’hydrocarbures - Mauvais manœuvres par les
les déversements, écoulements, rejets, dépôts, directs ou dans les merlons des bacs contenant du brut opérateurs
indirects de toute nature et, plus généralement, tout fait ou des produits issus du brut. - les fortes pluies
susceptible de provoquer la dégradation des eaux
superficielles ou souterraines en identifiant leurs
caractéristiques physiques, chimique, biologiques ou
bactériologiques.
Article 30 (2) L’établissement prend des mesures pour que les X La station de traitement de eaux usées est Station de traitement des eaux usées
déversements d’eaux résiduaires dans le réseau public détérioré et fonctionne à la l’aide d’un défectueux
ne nuisent ni à la conservation des ouvrage, ni à la processus physique qui est la décantation
gestion des réseaux.
Articles 36 (1) Le sol et sous-sol et les richesses qu’ils contiennent, en X Déversements réguliers des bacs de fuel-oil - Déversements régulier
- Mort des poissons
tant que ressources limitées, renouvelables ou non, sont et des conduites des eaux de déballastage et
- Contamination de forage
protégés contre toute forme de dégradation. pollution régulière du port et du CNIC avec
mort de poisson et contamination de forage
Article 42 L’établissement traite les déchets de manière X Certains déchets ne sont pas traités de Mauvaise manipulation par l’employé
écologiquement rationnelle afin d’éliminer ou de manière conforme
réduire leurs effets nocifs sur la santé de l’homme, les
100
ressources naturelles, la faune et la flore, et sur la
qualité de l’environnement en générale
Article 47 (1) L’élimination des déchets par l’entreprise qui les X Certains déchets ne sont pas éliminés après Exigence non connue par le personnel
produit ou traite est faite sur autorisation et sous la autorisation
surveillance conjointe des administrations chargée
respectivement de l’environnement et des mines, selon
les prescriptions fixées par un décret d’application de la
présente loi
Article 47(3) Les déchets industriels spéciaux qui, en raison de leurs X Ces déchets se retrouvent parfois mélangés Manque de formation de personnel
propriétés sont dangereux, ne peuvent pas être déposés aux autres catégories de déchets
dans des installations de stockage recevant d’autres
catégories de déchets
Article 50 (2) L’établissement s’interdit le dépôt des déchets sur le X Certains hydrocarbures se retrouvent parfois Manque d’équipements adaptés et de
domaine public y compris le domaine public maritime dans la mer formation du personnel
tel que défini par la législation en vigueur
Article 53 L’établissement dispose, pour le rejet dans l’air, l’eau X L’entreprise ne dispose pas d’autorisation Absence d’autorisation de déversement
ou le sol d’un de ses polluants d’une autorisation dont de rejet
les conditions de délivrance sont fixées par le décret
d’application de la présente loi
Article 60 L’établissement à l’origine des émission de bruits et X On note une augmentation des émissions - Port des EPI conformes non
d’odeurs susceptibles de nuire à la santé de l’homme, de sonores dues au projet d’extension et une rigoureux
constituer un gêne excessive pour le voisinage ou de accentuation de l’odeur à l’unité 330 et aux - Pollution régulière de
l’environnement
porter atteinte à l’environnement a pris toutes les alentours des bacs de fuel-oil
dispositions pour les supprimer, les prévenir ou en
limiter la propagation sans nécessité ou par manque de
précaution
101
Article 4 (1) Sont interdits les déversements, écoulements, jets, X On note fréquemment des déversements - Unité de traitement des eaux usées
infiltrations, enfouissements, épandages, dépôts directs d’hydrocarbures dans la mer et dans les défectueux
ou indirects dans les eaux de toute matière, liquide et en cours d’eau et même dans l’environnement - Infiltrations régulières des
hydrocarbures dans le sol
particulier, des déchets industriels, agricoles et voisin de la SONARA
atomiques susceptibles :
Article 6 (1) L’établissement propriétaire d’installation susceptible X Les paramètres des rejets mer analysés ont L’unité de traitement de ces eaux est
d’entraîner la pollution des eaux a pris toutes les le plus souvent des valeurs supérieures aux défectueuse
mesures nécessaires pour limiter ou supprimer les effets limites fixées par la réglementation en
vigueur
Loi n° 98/015 du 14 juillet 1998 relative aux établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes
Article 25 L’établissement est assujetti au payement de la taxe X L’entreprise n’est pas assujettie à une taxe Exigence non connue par le personnel
annuelle à la pollution du fait qu’il pollue annuelle
l’environnement
Décret n° 2001/165/PM du 08 mai 2001 précisant les modalités de protection des eaux souterraines contre la pollution
Article 3 (1) Sont interdits, les déversements, écoulements, rejets, X Voir exigence de l’article 4 (1) de la loi n° Les réseaux d’écoulement des eaux
infiltrations, enfouissements, épandages, dépôts directs 98/005 du 14/04/98 portant régime de l’eau résiduaires sont fissurés et l’unité de
ou indirects dans les eaux, de toute matière solide, traitement de ces eaux est en panne
liquide ou gazeuse et, en particulier tout déchet
industriel, agricole ou atomique susceptible : d’altérer la
qualité des eaux de surface ou souterraines ou des eaux
102
de la mer dans les limites territoriales, de porter atteinte
à la santé publique, à la faune et à la flore aquatique ou
sous-marine et aux animaux ; de mettre en cause le
développement économique et touristique des régions,
de nuire à la qualité de la vie et au confort des riverains
Article 8 L’établissement dispose en cas de besoin l’autorisation X L’établissement ne dispose pas d’une telle Absence de l’autorisation de
préalable du Ministère de l’eau après avis des autres autorisation déversement des effluents
administrations concernées, pour les déversements,
écoulements, rejets, infiltration, enfouissements,
épandages, dépôts directs ou indirects dans les eaux etc
103
Annexe 3 : Photos prises sur le terrain pendant les activités (1-2- voiture d’intervention en
plein démonstration lors de l’exercice de sensibilisation incendie, 3-4- pompiers en plein
démonstration lors de l’exercice de sensibilisation incendie, 5- queue de païon giclan de l’eau
pour limiter la propagation des gaz en cas de fuite, 6- sides mobile qui sert à former la mousse
et à la propulser sur le lieu d’incendie, 7- douche de sécurité et lave-œil en cas de brûlure ou
irritation, 8- pistolet à mousse mobile, 9- bac à sable, 10- lance monitor, 11- extincteur, 12-
couverture anti-feu, 13- panneau de sensibilisation sur le port obligatoire des EPI, 14-
démonstration des différentes étapes de lavage des mains par une infirmière SONARA lors de
la journée mondiale de lavage des mains, 15- pratique des méthodes de lavage des mains par
les ouvriers, 16- bac de stockage des déchets ayant un mélange de déchets, 17- prises de
mesures de bruits par les stagiaires, 18- débordement du régard qui renvoie les déchets
d’hydrocarbures issus des eaux usées dans le procédé pour un traitement ultime, 19-
débordement du dégrilleur des caniveaux par les déchets après un orage, 20-21-22-
débordement du caniveau et pénétration des eaux usées de pluies de toutes part de l’unité de
traitement des eaux usées, 23- absence de curage à l’entrée de l’unité de traitement des eaux
usées, 24- corrosion externe de l’unité de traitement des eaux usées, 25- débordement du bac
(C51) de stockage du fuel-oil lors de son remplisage et dévesement du fuel-oil sur la robe du
bac, 26-27- déversement et inondation permanante du fuel-oil autour de ses bacs de stockage
suite à des fuites régulières, 28- déversement des hydrocarbures suite à une fuite de la
canalisation des eaux de déballastage et pollution du sol et de la flore, 29- entassement des
contenants vides de produits chimiques près du laboratoire, 30- entassement et exposition aux
intempéries des produits chimiques expirés près du laboratoire, 31- débordement du bac de
stockage des déchets, 32-33-34- exposition anarchique des déchets, 35- déversement des
hydrocarbures d’une fuite de conduite des unités de traitement, 36-37-38-39-40-41-42-
pollution du sol, sous-sol, lac et mort de poissons après resurgence des hydrocarbures au
CNIC, 43- pollution du forage du CNIC par les hydrocarbures venant de la SONARA, 44-45-
46- débordement des boues d’hydrocarbures de leur site de traitement et pollution du cours
d’eau environnant et des cultures des riverains, 47- déversement des hydrocarbures
permanente en mer suite à une fuite inconnue, 48-49-50- mauvaise méthode de depollution
des hydrocarbures en mer).
.
1 2 3
4 5 6
7 8 9
10
11 12
13 14 15
16 17 18
19 20 21
22 23 24
25 26 27
28 29 30
31 32 33
34 35 36
37 38 39
43 44
41 45
40 42
43 44 45
46 47 48
6
49 50 51
Date d'enlèvement types de déchets Quantité (kg) Numéro du BEDI Site d'enlèvement Destination des déchets Transporteur
09/01/2015 déchet industriel banal 900 1917 SONARA décharge HYSACAM SECA
09/01/2015 déchet industriel banal 880 1917 SONARA décharge HYSACAM SECA
10/01/2015 déchet industriel banal 520 1917 SONARA décharge HYSACAM SECA
110
16/01/2015 déchet industriel banal 1000 1917 SONARA décharge HYSACAM SECA
16/01/2015 déchet industriel banal 1140 1917 SONARA décharge HYSACAM SECA
20/01/2015 déchet industriel banal 660 1917 SONARA décharge HYSACAM SECA
20/01/2015 déchet industriel banal 500 1917 SONARA décharge HYSACAM SECA
27/01/2015 déchet industriel banal 960 1917 SONARA décharge HYSACAM SECA
111
27/01/2015 déchet industriel banal 900 1917 SONARA décharge HYSACAM SECA
27/01/2015 déchet industriel banal 1200 1917 Magasin Foster Willer décharge HYSACAM SECA
112
05/02/2015 déchet dangereux 280 1922 SONARA décharge HYSACAM HIVOCAM
06/02/2015 déchet dangereux 4800 1926 Bassin d'observation central décharge BATOKE HCC
06/02/2015 déchet ménager 260 1922 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
07/02/2015 déchet ménager 280 1922 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
09/02/2015 déchets ménager 460 1922 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
09/02/2015 déchet dangereux 8000 1926 Bassin d'observation central décharge BATOKE HCC
10/02/2015 déchet dangereux 8000 1920 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HCC
10/02/2015 déchet ménager 240 1922 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
12/02/2015 déchet ménager 660 1992 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
13/02/2015 déchet ménager 260 1992 SONARA et restaurant décharge BATOKE HIVOCAM
13/02/2015 déchet dangereux 1600 1930 Bassin d'observation central décharge HYSACAM HCC
14/02/2015 déchet ménager 360 1922 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
17/02/2015 déchet industriel banal 240 1931 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
113
18/02/2015 déchet ménager 360 1931 SONARA et restaurant décharge BATOKE HIVOCAM
18/02/2015 déchet dangereux 4800 1930 Bassin d'observation central décharge BATOKE HCC
19/02/2015 déchet dangereux 4800 1930 Bassin d'observation central décharge BATOKE HIVOCAM
19/02/2015 Déchets ménagers 260 1931 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
19/02/2015 déchet dangereux 4800 1934 Bassin d'observation central décharge BATOKE HIVOCAM
20/02/2015 déchet dangereux 2400 1934 Bassin d'observation central décharge BATOKE HCC
20/02/2015 déchet ménager 400 1931 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
21/02/2015 déchet ménager 140 1931 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
21/02/2015 déchet dangereux 4800 1929 Bassin d'observation central décharge BATOKE HCC
22/02/2015 déchet dangereux 8000 1929 Bassin d'observation central décharge BATOKE HCC
23/02/2015 déchet ménager 520 1931 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
23/02/2015 déchet dangereux 4000 1929 Bassin d'observation central décharge BATOKE HCC
114
24/02/2015 déchet ménager 240 1931 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
24/02/2015 déchet dangereux 3200 1929 Bassin d'observation central décharge BATOKE HCC
25/02/2015 déchet ménager 260 1931 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
25/02/2015 déchet dangereux 8000 1935 Bassin d'observation central décharge BATOKE HCC
115
26/02/2015 déchet ménager 340 1931 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
SONARA et Bassin
26/02/2015 déchet dangereux 4000 1938 d'observation décharge BATOKE HCC
27/02/2015 déchet ménager 300 1931 SONARA et restauration décharge HYSACAM HIVOCAM
SONARA et Bassin
27/02/2015 déchet dangereux 56000 1938 d'observation décharge BATOKE HCC
SONARA et Bassin
28/02/2015 déchet dangereux 16000 1941 d'observation décharge BATOKE HCC
28/02/2015 déchet ménager 300 1943 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
02/03/2015 déchet ménager 320 1943 SONARA et restauration décharge HYSACAM HIVOCAM
SONARA et Bassin
02/03/2015 déchet dangereux 3200 1941 d'observation décharge BATOKE HCC
SONARA et Bassin
03/03/2015 déchet dangereux 4000 1940 d'observation décharge BATOKE HCC
02/03/2015 déchet dangereux 21000 1937 SONARA et bac fuel décharge BATOKE SECA
03/03/2015 déchet ménager 30000 1936 SONARA et bac fuel décharge BATOKE SECA
03/03/2015 déchet dangereux 7000 1937 SONARA et bac fuel décharge BATOKE SECA
03/03/2015 déchet dangereux 20000 1936 SONARA et bac fuel décharge BATOKE SECA
04/03/2015 déchet dangereux 20000 1936 SONARA et bac fuel décharge BATOKE SECA
116
04/03/2015 déchet ménager 340 1943 restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
04/03/2015 déchet dangereux 8000 1941 Bassin d'observation central décharge BATOKE HCC
04/03/2015 déchet dangereux 16000 1939 Bassin d'observation central décharge BATOKE HCC
04/03/2015 déchet dangereux 40000 1940 Bassin d'observation central décharge BATOKE HCC
05/03/2015 déchet dangereux 7000 1946 SONARA et bac fuel décharge BATOKE SECA
SONARA et Bassin
05/03/2015 déchet dangereux 40000 1939 d'observation décharge BATOKE HCC
SONARA et Bassin
05/03/2015 déchet dangereux 7000 1946 d'observation décharge BATOKE SECA
05/03/2015 Déchet ménager 480 1943 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
06/03/2015 Déchet ménager 300 1943 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
SONARA et Bassin
06/03/2015 déchet dangereux 24000 1939 d'observation décharge BATOKE HCC
SONARA et Bassin
07/03/2015 déchet dangereux 32000 1948 d'observation décharge BATOKE HCC
07/03/2015 Déchet ménagers 220 1943 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
117
09/03/2015 déchet ménager 720 1943 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
10/03/2015 déchet ménager 420 1943 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
SONARA et Bassin
10/03/2015 déchet dangereux 40000 1948 d'observation décharge BATOKE HCC
SONARA et Bassin
11/03/2015 déchet dangereux 8000 1948 d'observation décharge BATOKE HCC
11/03/2015 déchet ménager 420 1943 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
SONARA et Bassin
12/03/2015 déchet dangereux 48000 1949 d'observation décharge BATOKE HCC
12/03/2015 déchet ménager 380 1851 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
12/03/2015 déchet ménager 280 1851 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
SONARA et Bassin
13/03/2015 déchet dangereux 32000 1949 d'observation décharge BATOKE HCC
SONARA et Bassin
13/03/2015 déchet ménager 16000 1853 d'observation décharge BATOKE HCC
14/03/2015 déchet ménager 280 1851 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
SONARA et Bassin
14/03/2015 déchet dangereux 32000 1853 d'observation décharge BATOKE HCC
16/03/2015 déchet ménager 580 1851 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
118
17/03/2015 déchet ménager 320 1851 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
SONARA et Bassin
18/03/2015 déchet dangereux 24000 1853 d'observation décharge BATOKE HCC
18/03/2015 déchet ménager 380 1851 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
19/03/2015 déchet ménager 600 1851 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
SONARA et Bassin
19/03/2015 déchet dangereux 32000 1854 d'observation décharge BATOKE HCC
SONARA et Bassin
20/03/2015 déchet dangereux 24000 1854 d'observation décharge BATOKE HCC
20/03/2015 déchet ménager 340 1851 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
21/03/2015 déchet ménager 280 1851 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
23/03/2015 déchet ménager 720 1851 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
SONARA et Bassin
23/03/2015 déchet dangereux 32000 1851 d'observation décharge BATOKE HCC
24/03/2015 déchet ménager 400 1854 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
SONARA et Bassin
24/03/2015 déchet dangereux 8000 1856 d'observation décharge BATOKE HCC
25/03/2015 déchet ménager 240 1855 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
26/03/2015 déchet ménager 360 1856 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
119
SONARA et Bassin
26/03/2015 déchet dangereux 16000 1856 d'observation décharge BATOKE HCC
27/03/2015 déchet ménager 280 1856 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
28/03/2015 déchet ménager 340 1856 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
30/03/2015 déchet ménager 640 1856 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
30/03/2015 déchet dangereux 30000 1945 SONARA et bac fuel décharge BATOKE SECA
31/03/2015 déchet ménager 420 1856 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
01/03/2015 déchet ménager 500 1856 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
01/04/2015 déchet dangereux 15000 1945 SONARA et bac fuel décharge BATOKE SECA
01/04/2015 déchet dangereux 30000 1857 SONARA et Déchet mixte décharge BATOKE SECA
02/04/2015 déchet dangereux 15000 1945 SONARA et bac fuel décharge BATOKE SECA
02/04/2015 déchet ménager 460 1856 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
03/04/2015 déchet ménager 180 1856 SONARA et restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
14/04/2015 déchet industriel banal 3860 1857 SONARA décharge BATOKE SECA
120
16/04/2015 déchet dangereux 15000 1945 SONARA et bac fuel décharge BATOKE SECA
21/04/2015 déchet industriel banal 1140 1857 SONARA décharge BATOKE SECA
21/04/2015 déchet dangereux 15000 1945 SONARA et bac fuel décharge BATOKE SECA
21/04/2015 déchet dangereux 15000 1858 SONARA et restaurant décharge HYSACAM SECA
29/04/2015 déchets industriel banal 3300 1857 SONARA décharge BATOKE SECA
121
04/05/2015 déchet ménager 540 1863 restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
06/05/2015 déchet industriel banal 7000 1864 SONARA décharge BATOKE SECA
08/05/2015 déchet dangereux 30000 1866 Cuvettes des bacs de fuel oil décharge BATOKE SECA
12/05/2015 déchet industriel banal 7000 1864 restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
12/05/2015 déchet industriel banal 740 1865 SONARA décharge BATOKE SECA
122
22/05/2015 déchet dangereux 15000 1866 Cuvettes des bacs de fuel oil Décharge BATOKE SECA
29/05/2015 déchet industriel banal 1640 1865 SONARA décharge BATOKE SECA
30/05/2015 déchet industrie banal 7000 1864 SONARA décharge BATOKE SECA
123
08/05/2015 déchet ménager 560 1868 restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
124
16/06/2015 déchet ménager 540 1868 restaurant décharge HYSACAM HIVOCAM
17/06/2015 déchet industriel banal 5560 1877 SONARA décharge BATOKE SECA
23/06/2015 Déchet industriel banal 2780 1877 SONARA décharge BATOKE SECA
10/07/2015 déchet industriel banal 4660 1881 SONARA décharge HYSACAM SECA
125
Annexe 6 : Evaluation des risques suivant les domaines d’activité.
25 000 KF
126
Annexe 7 : Charte Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement de la SONARA.
Annexe 8 : Schéma de raffinage de la SONARA
Reseau
24 Gaz: (C1,C2) FG
butane
12
U20
ur
d’essence 0.9 Leger
e
nis
tha
ur
GPL du reforming
2.2
ise
sé
ta n
Dé
bu
De
30C2
bupro
kerosene
DGO Bac tampon B30
Jet A1
270 Kerosene desulfuree C30,C31,C32,C33
Gasoil leger
Gasoil total
Gasoil lourd B40,B41,C40,C41
330
Distillat
distillat
C53,C54,C55
380