Travail de Recherche
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Conclusion
Introduction Générale
La fiscalité s’impose comme une préoccupation majeure de l’État et des entreprises tant
nationales qu’internationales. Depuis le début du 20eme siècle, l’impôt et la source principal
de financement de l’État et l’instrument essentiel de la politique économique et social des
pays à travers le monde. L’impôt permet de couvrir les dépenses pour maintenir la paix
sociale et favoriser le développement humain.
Pour l’entreprise, la fiscalité occupe aussi une place de choix en raison de son implication
dans la quasi-totalité des décisions de gestion et de son incidence sur la compétitivité.
L’entreprise ne se contente plus aujourd’hui de remplir ses obligations fiscales par souci de
sécurité.
La fiscalité devient ainsi une technique de gestion en liaison avec la gestion juridique,
financière, commercial.
La gestion fiscale est devenue un art et une science, presque une industrie.
La notion d’imposition de toute nature de l’article 34 est une notion plus large que celle
d’impôt car outre les impôts proprement dits elle englobe les taxes fiscales, les impositions
sociales (ex : la CSG) et un certain nombre d’impositions quasi fiscales. Ainsi les impositions
de toutes natures forment une vaste catégorie hétérogène. Cependant l’analyse de l’impôt
demeure irremplaçable en droit fiscal.
Le vocabulaire fiscal est approximatif. La TVA n’est pas une taxe mais un impôt car il n'y a
aucune contrepartie directe fournie à celui qui acquitte la TVA.
Par contre quand l’Etat a institué la contribution sociale généralisée ou la CRDS ce ne sont
pas l’Etat ou les collectivités locales qui en perçoivent le produit. Ces impositions ont été
instituées pour compenser le produit insuffisant des cotisations sociales, et ces prélèvements
sont affectés aux régimes de sécurité sociale.
2. Fonctions de l’impôt
L’option social : c’est à dire le parlement opère un choix entre l’impôt réel et l’impôt
personnel.
L’option économique : c’est à dire le législateur aura à imposer la richesse.
L’option technique c’est à dire le parlement fait le choix entre un impôt direct et
impôt indirect.
L'appréciation de ces deux types d'impôt peut se fait selon deux critères notamment :
Du point de vue de rendement : l'impôt réel est plus simple et il ne laisse pas de
place à la fraude, contrairement à l'impôt personnel qui est lui plus complexe et
dont la personnalisation entraine une certaine inquisition fiscale. La
personnalisation passe par le calcul du quotient familial.
Du point de vue de la justice : l'impôt réel, détaché du contribuable, risque d'être
injuste en ignorant les différences des capacités contributives de chacun tandis que
l'impôt personnel, certes plus compliqué et plus perfectionné, permet de mieux
adapter le prélèvement fiscal à la situation de chacun.
A ce jour la tendance mondiale est de recherche la personnalisation dans la fiscalité moderne
directe à l'aide du quotient familial appliqué déjà dans plusieurs pays.
1. L’impôt peut frapper la richesse au moment où elle pénétré dans le patrimoine. C’est
l’impôt sur le revenu qui est utilisé pour imposer les particuliers et les sociétés. Son
fait générateur est l’enrichissement c’est à dire l’événement qui donne naissance à
l’impôt.
Ce système présente l’avantage d’être le meilleur révélateur des capacités contributives d’un
contribuable et il permet de mieux ajuster la charge discale aux possibilités de chacun rentrée
De même, l’imposition des revenus assure a l’Etat des rentrées régulières et en croissance
constante, car la matière imposable se renouvelle constamment et tend à s’accroitre
De susciter des réactions de refus des contribuables à cause de taux élevés titre
d'exemple, en France, le taux marginal de l'IR est de 55% alors que le taux
proportionnel de l'IS est de 33%. Ce taux marginal est égal au taux maximum ou le
plafond du barème progressif par tranche c'est-à-dire le taux qui frappe la dernière
tranche imposable.
En RDC, pour ne pas pénaliser les personnes physiques imposable à un barème progressif par
tranches à la faveur des sociétés qui sont imposable à un taux proportionnel de 35%, il existe
le système de plafonnement de l'impôt personnel à 30%
D'être mal reparti s'il y a dissimulation d'une part importante des revenus.
2. L'impôt peut frapper la richesse lorsqu'elle sort du patrimoine : c'est l'impôt sur la
dépense.
Le principal avantage de ce type d'impôt est d'être supporté plus facilement car il est inclus
dans les prix, donc pas toujours identifié en tant que tel. En revanche, en tant qu'élément du
cout de revient, il risque d'être un facteur de hausse des prix et tend à réduire la
consommation.
3. L'impôt peut frapper la richesse accumulée dans le patrimoine : c'est l'impôt sur le
capital.
Il agit comme un stimulant en poussant les détenteurs à faire fructifier leur capital ;
Il permet d'atteindre des éléments de richesse non productifs ;
Il satisfait aux principes de justices fiscale en ménageant les contribuables pauvres ;
Il facilite le contrôle des revenus dans la mesure où il permet de suivre l'ensemble de
leurs emplois.
Mais l'impôt sur le capital présente divers inconvénients :
On perçoit aisément que l’impôt sur le revenu est le modèle type de l’impôt direct, car il est
établi et collecté sur la base d’un avis d’imposition adressé à chaque contribuable ; la taxe sur
la valeur ajoutée (TVA) est le modèle de l’impôt indirect, qui n’est pas acquitté auprès du
Trésor public directement par le contribuable qui en supporte le coût : le critère serait donc
celui de l’existence d’un rôle d’imposition, qui serait le marqueur des impositions directes.
On considère qu’un impôt direct est un impôt pour lequel il y a identité entre l’assujetti (celui
qui doit d’après les textes s’acquitter de l’impôt) et le redevable (celui qui est en dette par
rapport au fisc et qui supporte le coût du paiement) :
Cette démarche implique une bonne connaissance des règles d’exonération, mais aussi des
mécanismes comptables et du cadre légal, afin de ne pas dépasser la limite entre
l’optimisation et l’abus de droit fiscal.
Selon J.C. PAROT, la gestion fiscale < consiste dans l’ensemble des actions
et des décision prises par l’entreprise pour maitriser et réduire à sa charge
fiscale avec la plus grande efficacité et sans l’exposer à des risques supérieurs à
l’économie qu’elle a pu réaliser>. Néanmoins, les choix les plus avantageux à
l’entreprise sur le plan fiscal, doivent prendre en considération les limites
d’opportunité relatives à la stratégie globale de l’entreprise et à ses capacités
financières et techniques
Ils mettront en place une gestion personnalisée de votre patrimoine dans un cadre juridique et
fiscal correspondant à vos objectifs et à vos besoins.
Ces spécialistes pourront aussi vous proposer d'établir un bilan patrimonial pour appréhender
les meilleures solutions possible.
Il est à noter que votre patrimoine est similaire à la gestion d'une petite entreprise, car il est
composé d'actifs et de flux.
Afin d’optimiser sa situation fiscale, le contribuable doit tout d’abord établir un bilan de son
patrimoine. Ce bilan permet ainsi de mettre l’accent sur la situation de famille du
contribuable, l’inventaire de son patrimoine immobilier et financier, son patrimoine
professionnel, le poids des charges fiscales lié à ce patrimoine. A partir de ce bilan, il convient
de rechercher quels sont les dispositifs fiscaux en vigueur permettant de réduire au mieux et
dans le meilleur intérêt du foyer fiscal leur charge fiscal.
Pour opter la meilleure optimisation fiscale il est conseillé d’avoir recours à des experts tels
que des fiscalistes, des experts comptables ou encore des conseillers en gestion de patrimoine.
Ces professionnelles ont les compétences requises pour établir un bilan patrimonial et
rechercher les meilleures solutions fiscales possibles.
Il existe différents dispositifs d’optimisation fiscale. Chacun de ces dispositifs est intéressant
en fonction de la situation personnelle du contribuable.
Certains dispositifs fiscaux permettent de réduire son impôt grâce à un crédit ou une réduction
d’impôt via un investissement dans l’immobilier. C’est le cas notamment des dispositifs
suivants :
Les contribuables qui possèdent un patrimoine immobilier dont la valeur excède 1.300.000
euros sont redevables de l’impôt sur la fortune immobilière. De nombreux dispositifs existent
pour réduire son impôt sur la fortune immobilière tels que :
Le démembrement de propriété.
Les entreprises ont également la possibilité d’opter pour l’optimisation fiscale notamment
grâce à l’endettement (réduire sa base imposable grâce à l’emprunt), l’intégration fiscale, les
crédits d’impôts.
Tout dépend de l'investissement choisi. En effet, si vous décidez d'investir dans des travaux
énergétiques, vous aurez la possibilité d'obtenir du crédit d'impôt.
Vous pouvez investir dans l'immobilier et bénéficier des lois en défiscalisation :
Loi Pinel
LMNP/LMP
Démembrement de propriété
Loi Malraux
De la même manière, vous pouvez également investir dans l'immobilier ancien et y faire des
travaux, vous agirez en déficit foncier et donc en déduction d'impôt.
Pour finir, il existe également des placements financiers qu'on dit d'optimisation fiscale ou de
diversification comme les SCPI, l'assurance vie, la loi Madelin, l'investissement dans les
PME, etc.
À vrai dire, la meilleure façon d'optimiser sa fiscalité est avant tout d'avoir des objectifs et de
rencontrer le conseiller en gestion de patrimoine qui saura vous comprendre.
L’abus de droit n’est pas expressément régi par la législation fiscale marocaine, mais il
serait possible que l’administration fiscale marocaine recourt au dahir formant code des
obligations et contrats (DOC) pour invoquer cette notion. Le DOC prévoit dans son article
94 :
« Tout engagement doit être exécuté de bonne foi, et obligé, non seulement à ce qui y
est exprimé, mais encore à toutes les suites que la loi, l’usage ou l’équité donnent à
l’obligation après sa nature ».
Les cas où l’administration fiscale peut être amenée à rechercher le véritable caractère
des conventions sont nombreux. Nous citons, à titre d’exemple, les cas suivants :
De même l’article 50 de la loi sur l’IS (Impôt sur le revenu) prévoit que : « tout
personne convaincue d’avoir participé aux manœuvres destinées à éluder le paiement de
l’impôt, assisté ou conseillé une société dans l’exécution desdites manœuvres, est passible
d’une amende égale au minimum à mille dirhams (1000dh) et au maximum à 100% du
montant de l’impôt éludé ».
Les lois fiscales doivent être, en principe, appliquées de manière rigoureuse et sans
interprétation.
En matière fiscale, le raisonnement par analogie n’est pas permis. Ainsi, les
dispositions légales prévues dans un texte ne peuvent être étendues à un autre texte.
Ces rapports constituent dans certains cas des limites à l’optimisation fiscale, notamment
lorsqu’il s’agit de questions difficiles ou certaines. En fait, dans ces cas, il est difficile
d’obtenir de l’administration fiscale « des réponses qui engagent ».
La loi Girardin est un dispositif fiscal pour les contribuables français et les entreprises qui
souhaitent investir en Outre-Mer tout en bénéficiant d’une réduction d’impôt. La loi Girardin
est un dispositif qui offre une réduction d’impôt dite « One Shot ». Cela veut dire que
l’investisseur profite de l’avantage fiscal sous forme de réduction d’impôt, l’année même de
son investissement avec une restitution en année N+1. Pour l’année 2020, le taux de
rentabilité accordé par Inter Invest dans la première enveloppe Girardin industriel plein droit
était de 13%, ce qui permet de sécuriser les opérations aux investisseurs.
L’objectif de cette niche fiscale est d’aider les entreprises d’outre-mer à l’acquisition de
matériels industriels et donc à se développer. Vous investissez dans du matériel et en échange
vous obtenez une réduction d’impôt supérieure au montant investit. Afin de lutter contre les
fraudes, l’administration fiscale peut contrôler l’opération, c’est pourquoi la validité de
l’opération repose sur des monteurs qui seront capables de vous proposer les meilleures
garanties financières et juridiques.
proches qu’il n’est pas facile de distinguer nettement. Les « acteurs » dans ces domaines de «
l’évitement » de l’impôt passent d’ailleurs assez allègrement de l’un à l’autre de ces
comportements. La qualification précise des actes pouvant avoir des conséquences ultérieures
importantes pour leurs auteurs, il est utile d’essayer d’examiner ce qui distingue ces trois
termes.
1. L’optimisation fiscale :
Avec l’optimisation fiscale, la législation fiscale est utilisée dans le but d’échapper à l’impôt,
en tout ou en partie, par différents moyens légaux (régimes dérogatoires, utilisation de niches
fiscales, crédits d’impôt, déductions, réductions d’impôts, exonérations, etc.). L’optimisation
fiscale est légale, même si sa légitimité peut être contestée. Ce comportement peut parfois être
juridiquement considéré comme illégal dans la mesure où il constitue un abus de droit (utiliser
des mécanismes légaux pour échapper à l’impôt). L’administration fiscale aura toujours des
difficultés à démontrer qu’il y a abus de droit, à établir, par exemple, que le montage juridique
ne repose sur aucune réalité économique, son seul but étant d’éluder l’impôt.
Les mérites, immenses, de l’optimisation fiscale, pour celles et ceux qui la pratiquent, sont
que le résultat est bien de payer moins d’impôts, mais que ceci se fait en toute légalité. C’est
le 2 législateur qui décide, par ses textes, de qui va payer l’impôt, et qui ne va pas en payer.
Une grande partie des enjeux politiques, dans toutes les sociétés, dans tous les pays, et de tous
les temps ou presque, c’est bien de pouvoir décider sur qui porteront les charges collectives.
En France, chaque année, les débats qui précèdent l’établissement du projet de loi de Finances
puis son vote font l’objet de controverses fortes, de pressions, de « lobbying » intense. Le
moment des campagnes électorales est aussi un temps où les promesses et les menaces
s’échangent au-dessus de la tête des électeurs et des électrices. Tel promet de supprimer la
taxation des patrimoines et des fortunes, tel autre de taxer le capital et les robots. C’est ainsi,
de par la loi, et de par décision royale, que la noblesse, avant la Révolution de 1789 en
France, payait très peu d’impôts, et ceci très légalement.
Aujourd’hui, dans nos systèmes démocratiques, les avantages fiscaux existent toujours, mais
ils sont attribués de façon moins ostensible. Chaque système fiscal national possède ses règles
générales, lesquelles peuvent déjà établir des inégalités et des injustices fiscales qui seront
ainsi « légalisées ». Et, parallèlement à ces règles générales, chaque législateur national
décide de mesures dérogatoires, d’exonérations, de réductions, d’abattements, etc., ouverts
selon certains critères. Tout ceci permettra à certains contribuables de recourir aux différentes
possibilités ouvertes et offertes par le législateur, à partir des critères officiels annoncés par le
même législateur (créer des emplois, favoriser l’investissement, protéger l’environnement,
aider l’activité économique d’un secteur ou d’un territoire, etc.). Le résultat final, c’est une
réduction d’impôt pour certains contribuables, plus ou moins précisément ciblés et
sélectionnés, et qui n’auront pas à subir la réprobation publique car ils n’auront fait «
qu’optimiser » leur impôt, en « toute légalité ». Dans la plupart des pays, il est très difficile
d’affirmer que la loi fiscale est la même pour tous dès lors que la plupart des systèmes fiscaux
sont particulièrement inégalitaires. Et, au-delà de la loi fiscale elle-même, le législateur peut
adopter des mesures dérogatoires qui seront autant d’entorses aux principes premiers fixés par
une loi fiscale. Certaines dispositions fiscales particulières visent très concrètement à
favoriser telle ou telle catégorie sociale, tel ou tel secteur d’activités, etc. Plus ces mesures
dérogatoires seront nombreuses à l’intérieur d’une législation nationale, et plus certains
contribuables auront tout loisir d’optimiser leur fiscalité.
Pendant le même temps, la diversité des systèmes fiscaux entre tous les Etats et territoires sur
la planète, résultat « normal » de la diversité des pays, de leurs histoires, de leurs économies,
de leurs systèmes politiques et administratifs, etc., devient un système de plus en plus
organisé et destiné à répondre à certains besoins de certaines catégories sociales. En effet, la
diversité des systèmes fiscaux sur la planète est une donnée résultant d’une multiplicité
d’éléments ayant conduit à l’adoption, dans chaque pays, de mesures fiscales éventuellement
particulières et différentes de celles retenues par les pays voisins. Ce qui, au départ, n’était
que le résultat aléatoire de l’histoire, est désormais devenu une organisation systématique de
la diversité, de la différence, voire de la confrontation des extrêmes. La prééminence prise
progressivement par le capitalisme financier venu supplanter le capitalisme industriel, a
conduit à la libéralisation quasi totale de la circulation des capitaux sur la planète, sans limites
ni contrôles, et à la consécration du principe de la concurrence totale, « libre et non faussée »
comme le stipulent les accords internationaux. La concurrence fiscale, et aussi la concurrence
sociale, la concurrence environnementale, aboutissent à l’adoption de législations nationales
extrêmement différentes entre les territoires au motif d’attirer les investisseurs, c’est-à-dire
d’attirer les détenteurs de capitaux. Le résultat, c’est l’installation de législations et de
réglementations de plus en plus favorables aux capitaux et aux détenteurs de capitaux, et
principalement pour les plus gros détenteurs de capitaux qui vont pouvoir jouer pleinement de
cette diversité des normes et des réglementations sur la planète. Les territoires off-shore, les
paradis fiscaux et judiciaires, sont le nec plus ultra dans cette course au moins disant fiscal, ils
deviennent la référence à laquelle tous les autres états sont mis en demeure de s’adapter.
Ainsi, à l’équivalence des dispositions dérogatoires mises en place au niveau de chaque nation
pour permettre à certains d’optimiser leur impôt sans être pour autant des fraudeurs, le
laxisme des gouvernements, voire leur complicité et leur engagement résolu dans cette
démarche de concurrence fiscale, font vivre une 3 très grande diversité de législations et de
réglementations qui vont être autant d’offres mises à la disposition des plus grosses
entreprises et des plus riches particuliers pour jouer de cette diversité des législations. Eux
aussi vont optimiser leur impôt, et combien, en toute légalité.
2. La fraude fiscale :
La fraude fiscale est un contournement volontaire de la législation fiscale. La fraude fiscale
est illégale. La définition de la fraude fiscale est un élément important dans chaque pays, car
c’est à partir de cette définition « officielle » (la loi complétée par la jurisprudence) que
pourront être établis les comportements frauduleux et donc délictueux, que pourra être fixé le
périmètre d’application des sanctions fiscales, que pourra être mesuré le poids budgétaire de
la fraude fiscale, et que pourront s’appuyer les dispositions législatives, réglementaires,
administratives, budgétaires, etc., prises pour lutter contre la fraude fiscale. La fraude fiscale
correspond donc à une action délibérée et illégale d’un contribuable conduisant à réduire le
montant des impôts qu’il verse au trésor public, notamment en ne déclarant pas ou en sous-
évaluant ses revenus, ses activités économiques ou des éléments de son patrimoine.
Selon Pierre Beltrame (L’impôt, Paris, 1987), la fraude est « une infraction à la loi commise
dans le but d’échapper à l’imposition ou d’en réduire le montant ». Une infraction suppose
donc l’existence d’un élément légal (le non-respect du droit en vigueur), d’un élément
matériel (l’impôt éludé) et d’un élément moral (faute intentionnelle ou non intentionnelle). En
outre, l’infraction comporte plusieurs niveaux sanctionnés différemment (contravention, délit,
crime).
La fraude, vue du côté de la victime, c’est le « manque à gagner » que l’Etat et les
collectivités territoriales n’ont pas perçu du fait du non-respect du droit par les fraudeurs. Le
fait qu’il y ait pu y avoir « bonne foi » ou « mauvaise foi » de la part du contribuable ne
change rien : il y a un manque pour les caisses publiques du fait du non-respect du droit par
un contribuable (volontairement ou involontairement). La réalité du comportement du
contribuable, réalité « jugée » éventuellement, expliquera la diversité des sanctions
applicables ((pénalités simples, pénalités exclusives de bonne foi, majorations pour
manœuvres frauduleuses, sanctions pénales allant de l’amende à la prison) selon la gravité de
la fraude.
3. L’évasion fiscale :
Il est plus complexe de définir l’évasion fiscale. Elle relève en effet, à la fois de l’optimisation
et de la fraude. Le Conseil des prélèvements obligatoires, qui s’est substitué au Conseil des
impôts lors de sa création en 2005, a donné une définition de l’évasion fiscale ; il s’agit de «
l’ensemble des comportements du contribuable qui visent à réduire le montant des
prélèvements dont il doit normalement s’acquitter. Si le contribuable a recours à des moyens
légaux, il s’agira d’optimisation fiscale. S’il s’appuie sur des techniques illégales, l’évasion
s’apparente à la fraude ». Dès lors que le terme « évasion » est plutôt flou, il vaut
certainement mieux parler de « fraude ». Désormais, le terme « évasion fiscale » est de plus
en plus employé et il est alors fait référence à tout ce qui concourt à éluder l’impôt. Depuis
plusieurs années, quand les journalistes, quand les politiques, quand le grand public, etc.,
parlent d’évasion fiscale, il faut comprendre fraude fiscale, c’est à dire l’ensemble de l’écart
qui existe entre ce que rapporte réellement l’impôt et ce qu’il rapporterait si « les gens » ne
trichaient pas.
2. L’impôt sur les sociétés : est lui aussi très largement fraudé. Ce sont les multinationales
qui excellent dans ce domaine. Ayant des filiales, réelles ou fictives (de simples « boîtes à
lettres ») sur les cinq continents, elles peuvent multiplier les transactions entre toutes ces
sociétés. Les manipulations sur les prix de transfert consistent, pour un groupe, à faire
apparaître les bénéfices dans les territoires où l’impôt sur les sociétés est très bas. C’est pour
cette raison que l’île anglo-normande de Jersey est un des principaux exportateurs de
bananes : les cargos de bananes vont d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud vers les
principaux ports d’Europe puis vers les pays de consommation ; mais la facturation transitera
par des sociétés localisées à Jersey. Les sociétés productrices et exportatrices de bananes en
Amérique latine vont facturer leurs ventes à des sociétés domiciliées à Jersey. Elles vont
vendre à bas prix aux filiales localisées à Jersey, ce qui fera apparaître les multinationales
productrices presque déficitaires au Costa-Rica, en Colombie, en Equateur, etc. Ensuite, les
filiales localisées à Jersey facturent des ventes de bananes à des sociétés importatrices
localisées sur le continent européen. Cette fois, elles vendent cher. La différence entre ce prix
de vente (élevé) et le prix d’achat (bas) fera apparaître un bénéfice « imposable » à Jersey, là
où il supportera un taux d’imposition très faible. Pendant le même temps, les entreprises
importatrices localisées en Allemagne, en France, etc., qui ont acheté « cher » leurs bananes
n’auront pratiquement pas de bénéfices à déclarer en Europe continentale. Les fiscs
allemands, français, et aussi équatoriens, colombiens, etc., sont spoliés, mais les actionnaires
du groupe ont leurs dividendes qui « fructifient » à Jersey !
4. L’impôt sur le revenu : qui peut récapituler, pour les contribuables les plus riches, de
multiples revenus catégoriels (salaires, revenus fonciers, portefeuille d’actions et
d’obligations, honoraires divers, directions de conseils d’administration, revenus
commerciaux, etc.) peut être fraudé selon de multiples procédés, sachant que certains revenus
sont très difficilement fraudés (les salaires et les pensions, particulièrement, dès lors qu’ils
sont généralement déclarés à l’administration fiscale par l’organisme verseur).
Parmi ces stratégies, on peut citer le prix de transfert, l’implantation dans un pays qui offre un
régime fiscal avantageux et l’utilisation des charges financières.
1. Le prix de transfert :
Définition
Le prix de transfert peut être défini comme le prix des transactions qui est fixé entre des
sociétés qui appartiennent au même groupe, mais qui se trouvent dans des pays différents, ça
ne concerne pas seulement les biens corporels, mais aussi les biens incorporels et les
prestations des services.
Les conditions
Pour qu’on puisse considérer le prix de transaction comme un prix de transfert, il faut
nécessairement que les sociétés concernées soient implantées dans des pays différents, ainsi
qu’elles doivent faire partir au même groupe; donc l’existence d’une dépendance entre les
différentes entités ou entreprises qui composent ce groupe est indispensable pour le juger
comme un prix de transfert.
Alors qu’on parle d’une dépendance de fait lorsque l’entreprise étrangère exerce un pouvoir
de décision sur l’entreprise Marocaine. Par exemple, lorsqu’une entreprise Marocaine est liée
avec une autre entreprise étrangère par un contrat qui lui impose un prix de vente précis, cette
dernière ne peut pas dépasser ce prix ou fixer un prix moins cher car elle dépend de
l’entreprise mère qui a la validité de fixer le prix et de l’imposer sur ses filiales.
Une société qui fabrique un produit est située à Paris, elle vend ce produit à un client belge
avec un prix unitaire de 4 euros. Le coût d’une unité du produit est 1 euro, donc le bénéfice
avant impôt est 3 euros. Elle est imposée à un impôt sur les sociétés au taux de 33,33%, alors
elle paie 1 euro pour chaque produit. Donc le bénéfice net est 2 euros par produit.
Le propriétaire de la société française va créer une filiale en Irlande où l’impôt sur les sociétés
est seulement 12,5%, cette filiale sera chargée de la commercialisation du produit auprès des
clients belges, elle va acheter une grande quantité du produit avec un prix de 2 euros, l’impôt
sera alors 0,33 euros par produit. La société Irlandaise va vendre le produit français au client
belge avec un prix de 4 euros en générant un bénéfice de 2 euros, et avec le taux de 12,5%
l’impôt sera 0,25 euros.
Alors, la société française, au lieu de vendre son produit directement au client belge et payer
un impôt d’un euro pour chaque produit, elle l’a vendu indirectement et n’a payé que
0,33+0,25 euros, elle a économisé alors 0,42 euro multiplié par le nombre de produits.
Renault est un exemple des entreprises qui applique cette technique en instituant des filiales
dans plusieurs pays ayant des taux d’impôts avantageux. Au Maroc, Renault a bénéficié d’une
exonération totale pendant les premiers 5 ans, ainsi qu’elle était imposé d’un taux réduit de
8,75% au lieu de 35% pendant 20 ans.
Alors une entreprise française, au lieu de vendre son produit directement de l’entreprise mère
à un client avec un prix de 100 euros et payer un impôt de 33 euros, elle a la possibilité
d’implanter une filiale dans un pays qui offre un régime d’impôt avantageux (Irlande par
exemple), où elle va fabriquer le produit et le vendre à ses clients avec le même prix (100
euros) mais avec moins d’impôts (12,5 euros), dans cet exemple, l’entreprise Française va
économiser presque 20 euros par produit, ça peut paraître dispensable pour un particulier,
mais pour une grande entreprise qui vend une quantité très grande des produits, disant 5000
unités par exemple, cette technique va lui permettre d’économiser une somme de 100.000
euros.
Mais, il faut noter qu’un faible taux d’impôts appliqué par un pays n’est pas toujours suffisant
pour s’y installer, parce que certains pays imposent des conditions pour permettre aux
entreprises étrangères d’implanter leurs filiales à leur territoire ; par exemple, la Turquie
même s’elle offre un régime fiscale avantageux si on le compare avec d’autres pays en
Europe, mais pour qu’une entreprise étrangère puisse bénéficier de ce taux, elle doit désigner
un Turque comme le PDG de l’entreprise, l’objectif de ce type des conditions est d’acquérir
un savoir-faire suffisant pour que la Turquie puisse fabriquer ses propres produits en future.
En revanche, cette technique peut avoir certaines limites, comme la fixation d’un plafond de
la déductibilité à 30% de l’excèdent brut d’exploitation dans plusieurs pays comme la France.
Pour bien expliquer les stratégies d’optimisation fiscale, on va citer quelques exemples
d’entreprises mondiales utilisant ces stratégies qui permettent à ces entreprises de minimiser
au maximum possible la base d’imposition.
Colgate :
En France, le fisc a mis dix ans à mettre au point un prix de transfert chez Colgate-Palmolive.
Comme beaucoup d’entreprises dans les années 2000, le fabricant de dentifrice et de
détergents a réorganisé ses flux intragroupes européens autour d’un nouveau siège basé en
Suisse. Les syndicats avaient fortement médiatisé cette affaire, ce qui en fait l’un des rares cas
d’optimisation fiscale sur lequel il existe des données publiques. Appelé « principal », le siège
suisse s’est vu transférer la propriété intellectuelle, un actif stratégique dans la grande
consommation où les marques valent de l’or.
Dans les faits, seuls quelques cadres dirigeants ont déménagé. Les usines, les systèmes de
distribution et le marketing sont restés en l’état. Cependant, au lieu de payer des impôts sur un
bénéfice correspondant au chiffre d’affaires moins les charges enregistrées en France, la
filiale française est devenue une sorte de « façonnier » pour le siège en Suisse, où l’impôt sur
les sociétés est beaucoup moins lourd. Dans ce schéma, l’usine de Compiègne est rémunérée
par la maison mère au prix de revient, plus un pourcentage, dit « markup », de 6 %. Les
équipes commerciales, elles, perçoivent un « markup » supplémentaire de 2,5 %. On est loin
des taux de marges brutes dans le secteur, d’environ 60 %. A chaque étape de la production,
les flux passent virtuellement par la Suisse. « Les flacons sont fabriqués par un sous-traitant
à 200 mètres de l’usine de Compiègne. Mais virtuellement, ils transitent chaque fois par la
Suisse. Même s’ils sont ensuite vendus au Carrefour de Compiègne, ils passent quand même
une nouvelle fois par la Suisse », explique un ancien représentant CFDT de Colgate. A
l’époque, l’expert-comptable du comité d’entreprise avait évalué la perte de recettes fiscales à
40 millions d’euros par an pour la France, sans compter les pertes de taxes locales (CFE
notamment) pour la région de Compiègne. « Des centaines d’entreprises ont délocalisé leur
siège en Suisse en suivant la même démarche », explique le journaliste Xavier Harel, dans son
ouvrage « La Grande Evasion », citant les exemples de Gillette, Ralph Lauren, Constellium,
Hewlett-Packard, Procter & Gamble, UPS, Pronuptia, Oracle…
Disney :
Comme on l’a déjà mentionné, l’endettement est considéré comme un moyen utilisé par
plusieurs entreprises afin de baisser leurs impôts.
Disney est parmi ces entreprises utilisant cette stratégie qui consiste à se financer par les
emprunts, ce financement par l’endettement se traduit par une réduction de la base imposable
parce que ces charges financières sont déductibles du résultat fiscal.
De nombreux montages continuent de se baser sur la déductibilité des intérêts d’emprunt en
minorant les revenus d’une filiale par le biais de taux d’intérêt élevés. Celui d’Euro Disney est
souvent pointé du doigt. Plusieurs experts ont souligné l’insuffisance chronique des fonds
propres du parc d’attractions depuis sa création en 1992, avec, à la clef, trois recapitalisations.
Le parc d’attractions verse non seulement des intérêts d’emprunt à sa maison mère, mais aussi
des « royalties » pour l’utilisation de la marque. Ces frais sont calculés sur le chiffre d’affaires
(8,5 % en moyenne au niveau mondial) et non le bénéfice, ce qui contribue à réduire la
rentabilité du parc en France. « Une franchise sous LBO », résumait un rapport d’expert
transmis aux syndicats. L’entreprise, qui n’a jamais versé d’impôt sur les bénéfices en France,
a cumulé un déficit fiscal de 2 milliards d’euros. La direction d’Euro Disney conteste le
caractère fiscal de ce montage. « Nous ne faisons pas d’optimisation fiscale. Comme nous ne -
dégageons pas de bénéfices, nous ne versons pas d’IS », défend un porte-parole, soulignant la
contribution du parc à l’économie française, notamment en termes de création d’emplois et
d’aménagement du territoire.
Le recours à l’endettement par Walt Disney avait été également mis en lumière lors du
scandale « LuxLeaks ». Le rescrit fiscal signé entre le groupe américain et l’administration
luxembourgeoise montrait que, en 2009, la société WDI France SAS, opérateur de la marque
Walt Disney en France, s’était vu concéder un prêt intragroupe par une filiale
luxembourgeoise, WedcoLux SCA, au taux de 5,7 %.
Certains Etats ont poussé la logique de déductibilité des intérêts d’emprunt tellement loin
qu’ils appliquent le même avantage aux capitaux propres. C’est le cas de la Belgique, dont le
régime des intérêts notionnels constitue une trappe pour les finances publiques françaises. Ce
dispositif prévoit un traitement fiscal symétrique pour les deux modalités de financement,
dette ou fonds propres. « La logique, derrière cela, est de pouvoir inciter les entreprises à se
recapitaliser avec le même avantage fiscal que par l’endettement », explique Daniel
Gutmann, associé du cabinet CMS Bureau Francis Lefebvre. La conséquence pratique, c’est
que des groupes internationaux, en première ligne les multinationales françaises, viennent
placer leur trésorerie dans des sociétés financières belges tout en retirant des avantages
fiscaux conséquents : selon les comptes déposés auprès de la banque centrale belge, EDF a pu
réduire son assiette imposable de 300 millions d’euros en 2014, tout comme Total
(134 millions), Sanofi (193 millions) ou Danone (158 millions).
Ikea :
Ikea est une autre entreprise utilisant l’optimisation fiscale pour optimiser ses charges et payer
moins d’impôts. Voilà un schéma qui explique sa démarche :
Certains instruments financiers ne bénéficient pas du même système fiscal dans deux
différents pays. Ils sont appelés « hybrides ». Dans plusieurs législations, ils peuvent se
considérer comme des titres de dette, et dans d’autres comme des titres de participation. Il
peut en résulter une double déduction ou bien une double non-imposition. Transformer par
exemple des redevances en intérêts d’emprunt est un mécanisme fréquemment utilisé dans les
techniques d’optimisation fiscale. C’est notamment l’un des rouages du kit d’optimisation
d’Ikea, dont les eurodéputés Verts ont récemment donné le mode d’emploi.
Ce pays a signé plusieurs conventions fiscales qui exonèrent d’impôt les rentrées d’argent par
le biais de redevances ou d’intérêts d’emprunt. Il n’y a pas non plus de retenues à la source
lorsque ces flux repartent vers d’autres juridictions. D’où l’appellation de « conduit à
royalties ».
Chez Ikea, les fonds sont transférés des Pays-Bas vers une fondation au Liechtenstein via une
société financière au Luxembourg qui gère les prêts intragroupe. Comment ? En 2012, la
fondation au Liechtenstein, nommée Interogo, a vendu au holding néerlandais la marque Ikea
pour 9 milliards d’euros. Comme cette somme a été en partie financée par un prêt concédé par
Interogo à Inter Ikea Systems, la filiale néerlandaise verse des intérêts d’emprunt – souvent
exonérés d’impôts – à la société au Liechtenstein. Ces intérêts passent d’abord par la société
financière au Luxembourg, où ils bénéficient d’un taux d’IS très faible (0,06 %). Le rapport
des Verts suggère que l’entreprise a signé un rescrit avec l’administration luxembourgeoise
pour pouvoir bénéficier d’un impôt aussi faible. Puis les sommes sont reversées sous forme de
dividendes au Liechtenstein.
D’après ce rapport, les pertes fiscales sont estimées à 24 millions pour la France, 35 millions
pour l’Allemagne, et 12 millions pour le Royaume-Uni. En tout, près de 1 milliard d’euros
auraient échappé aux autorités européennes en six ans. Face à ces critiques, Ikea répond qu’il
paie « ses impôts dans le strict respect des réglementations nationales et internationales. »
Google :
Alors que les Européens ne parviennent toujours pas à se mettre d’accord sur la fiscalité des
multinationales du numérique, Google en profite. Google a poursuivi sa stratégie
d’optimisation fiscale en 2017, en déplaçant artificiellement 19,9 milliards d’euros de profits
vers les Bermudes qui est considéré comme un paradis fiscal ayant un système fiscal très
avantageuse ou quasi nulle.
La multinationale américaine utilise depuis des années une stratégie fiscale complexe appelée
« double sandwich irlandais-néerlandais ». En recourant à des sociétés-écrans sans employés
domiciliées en Irlande, à Singapour, aux Bermudes et aux Pays-Bas, Google « aspire » une
partie des profits qu’il réalise et les transforme aux Bermudes, où il n’est soumis à aucun
impôt sur les bénéfices.
Si ces 19,9 milliards de profits avaient été imposés au taux normal de 12,5 % en vigueur en
Irlande, Google aurait dû payer 2,5 milliards d’impôts supplémentaires. Et encore plus si ces
bénéfices avaient été fiscalisés dans les pays où ils ont été réalisés.
Conclusion
Tout au long de cette recherche, nous avons discuté plusieurs éléments permettant de cerner la
thématique de départ.
Dans le premier chapitre, nous avons choisi de commencer avec le cadre conceptuel de
l’impôt et la fiscalité, où nous avons présenté une définition de l’impôt qui englobe plusieurs
définitions selon différentes sources. Par la suite, nous avons mentionné le fonctionnement de
l’impôt et les rôles qu’il joue au niveau de l’économie et surtout au niveau social,
principalement la redistribution des richesses et le principe de la justice sociale.
Dans le deuxième chapitre, nous avons essayé de cerner le sujet principal de cette recherche.
D’abord, nous avons commencé par la définition de l’optimisation fiscale afin de clarifier le
sujet, en se basant sur plusieurs définition, on a conclu que l’optimisation fiscale peut être
définit comme un ensemble des techniques et des stratégies utilisées par les entreprises et
surtout les grands groupes, dans l’objectif d’optimiser et réduire les charges fiscales tout en
respectant la réglementation et évitant l’abus de droit. Après la définition, nous avons
expliqué comment l’optimisation fiscale fonctionne, ses mesures, ses limites, et les solutions
utilisées par les entreprises pour optimiser leurs charges.
Lors du troisième chapitre, nous avons essayé de mettre en évidence la différence entre
l’optimisation fiscale et autres concepts qui peuvent apparaitre similaires. Pour cela, nous
avons défini l’évasion, l’optimisation, et la fraude fiscale pour ne pas confondre ces
différents concepts.
Le quatrième chapitre aborde les stratégies de l’optimisation fiscale. Nous avons vu que ce
sont des stratégies et techniques qui sont utilisées par la plupart des entreprises mondiales afin
d’optimiser leurs charges fiscale et réduire leur base d’imposition. Nous avons commencé par
le prix du transfert qui est la technique la plus fréquente, et qui est utilisée par les grandes
groupes et multinationales. L’implantation dans autres pays est une autre technique utilisée
pour le même objectif qui est la réduction de l’impôt à payer. L’utilisation des charges
financières est aussi considérée une stratégie utilisée partout dans le même but.
En fin, nous avons présenté quelques exemples des entreprises connues à l’échelle mondiale,
et comment elles utilisent ces techniques réellement, avec des schémas qui expliquent
clairement comment ces stratégies fonctionnent.
Bibliographie
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https://www.legifiscal.fr
https://www.l-expert-comptable.com
https://www.europa.eu
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v=UP0bsXCUGf0&t=123s&ab_channel=EDHECBusinessSchool
https://dial.uclouvain.be/memoire/ucl/en/object/thesis:7241/datastream/PDF_01/view
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https://www.lemonde.fr
https://lematin.ma/journal/2016/optimisez-vos-charges-mais-attention-aux-lignes-
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https://www.youtube.com/watch?v=7ePQ5TphEdk&t=3s&ab_channel=ZaComptafisc
https://www.youtube.com/watch?v=ojbIDf9ACUE&ab_channel=FRANCE24