HACCP Guide Poitiers
HACCP Guide Poitiers
HACCP Guide Poitiers
LE MOT DU CAFA
INTRODUCTION
REFERENCES REGLEMENTAIRES
CHAPITRE 1 :
FONCTIONNEMENT DE L’ETABLISSEMENT
FICHE D’IDENTITE
INTERLOCUTEURS
SERVICE RESTAURATION
RELATIONS EXTERIEURES, INTERNES, ACADEMIQUES ET NATIONALES
ORGANIGRAMME
PERSONNEL DE RESTAURATION
EQUIPE HACCP
CHAPITRE 2 :
LE MONDE MICROBIEN
CHAPITRE 3 :
ANALYSE DE VOTRE FONCTIONNEMENT
DIAGRAMMES DE FONCTIONNEMENT
LES LOCAUX
ANALYSE DES RISQUES :
• LES COMMANDES
• LA RECEPTION
• LE DECARTONNAGE
• LE STOCKAGE NEUTRE
• LE STOCKAGE POSITIF ET NEGATIF
• LE DECONDITIONNEMENT ET DEBOÎTAGE
• LA LEGUMERIE
• LES PREPARATIONS FROIDES
• LES PREPARATIONS CHAUDES
• LE REFROIDISSEMENT
• LA PLONGE BATTERIE
• LA DISTRIBUTION
• LA LAVERIE
• LA SALLE A MANGER
• LE LOCAL DECHETS
CHAPITRE 4 :
FICHES PRATIQUES
LES VESTIAIRES
LA RECEPTION
LES STOCKAGES ALIMENTAIRES
LES PRODUITS D’ENTRETIENS
LEGUMERIE
PREPARATION FROIDE
PREPARATION CHAUDE
DISTRIBUTION
PLONGE
LAVERIE
LA SALLE A MANGER
LOCAL DECHETS
CHAPITRE 6 :
ANALYSE MICROBIOLOGIQUE
Il est apparu que l'existence d'un classeur HACCP serait un moyen tout à la fois d'assurer
une meilleure cohérence des formations et d'aider les EPLE à construire et développer un
projet en hygiène et sécurité alimentaire.
C'est pourquoi, un groupe de travail animé par les techniciens en restauration, José
BABIN, Didier PHILIPPE, s'est constitué et s'est réuni régulièrement au cours de l'année
scolaire 2002/2003.
Y participaient :
Bénédicte LIGONAT
Christiane NADEAU
Liliane TERRACHER
Jean-noël CHASTANET
Bruno GIOT
Serge RIVET
Hervé SARRAZIN
FONCTIONNEMENT DE
L’ETABLISSEMENT
ANNEE SCOLAIRE
200. / 200.
Nom de l’établissement :
Adresse :
Téléphone Télécopie
Année de construction
Année de restructuration
b Capacité d’accueil
Actuelle
Maximum
Principal interlocuteur
Chef d’établissement
Adjoint
Gestionnaire
Secrétariat
Chef de Cuisine
A.C.M.O
Second de cuisine
Agent chef
Magasinier
D.D.A.S.S
Inspection vétérinaire
Laboratoire d’analyse
SERVICE RESTAURATION
Æ
oui F Bâtiment indépendant non F
Observations éventuelles :
LE MATERIEL EST-IL :
Observations éventuelles :
FREQUENTATION
ACTUELLE
Observations éventuelles :
………
NOMBRE DE SERVICE PAR SEMAINE
TYPE DE CUISINE
TYPE DE DISTRIBUTION
Observations éventuelles :
RELATIONS EXTERIEURES
Nationales
DGAL : Direction Générale de l’alimentation
Téléphone : 01 49 55 80 71
Mail : [email protected]
Académiques
CAFA : Centre Académique de Formation de l’Administration
Rectorat de Poitiers
Téléphone : 05 49 54 71 29
Fax : 05 49 59 79 57
Mail : [email protected]
LABORATOIRE D’ANALYSE :
Tél. :
CENTRE ANTI-POISON :
Tél. :
MEDECIN SCOLAIRE :
Tél. :
Mme /M
INFIRMIERE :
Tél. :
Mme /M.
DIETETICIEN :
Tél. :
Mme /M.
ORGANIGRAMME FONCTIONNEL DE LA RESTAURATION
Chef d’Etablissement
Gestionnaire
Intendance
Secrétaire :menus, stocks,
Facturation, service clients
Cuisines
Gestion des agents et du M.O cuisine
magasin O.P cuisine
O.E.A cuisine
Suivi des stocks Nettoyage Préparation froide Préparation chaude Nettoyage cuisine
Approvisionnements
Salle de restaurant
PERSONNELS DE RESTAURATION
LE GROUPE DE PILOTAGE
LE MONDE MICROBIEN
L’application de la méthode HACCP requiert la
connaissance du monde microbien
Au 19ème siècle, les travaux de Pasteur et Koch nous ont permis de découvrir
les causes principales des grandes maladies humaines. Loin des grandes
épidémies, nous pourrions nous croire aujourd’hui à l’abri des mauvais
microbes ! Le spectre de la TIAC (Toxi Infection Alimentaire Collective)
plane encore au-dessus de nos têtes. Les TIAC sont des accidents graves
dont les conséquences médicales et économiques peuvent être spectaculaires.
Dès lors que deux cas sont signalés et présentent les mêmes symptômes, la
déclaration est obligatoire auprès des services départementaux de santé
(DDASS, DDSV).
Pour éviter les TIAC, il est important de connaître les microbes :
Les microbes assurent les mêmes fonctions que tous les êtres vivants :
Ils se nourrissent
Ils respirent
Ils se reproduisent
Ils se déplacent
Ils meurent
Qui sont-ils ?
LES PARASITES
Les Ascaris, les Douves, les Tænias
Ils sont apportés par les insectes, la viande animale (porc..) ou certains
végétaux (cresson …). Les larves sont absorbées par l'homme et se
transforment dans le corps.
Par contre, en chambre froide (0° à + 3°C) les bactéries se divisent en deux
toutes les 24 heures, d’où l’importance du respect de la chaîne du froid.
Les bactéries se développent sous certaines conditions
a. L'air :
• Les germes aérobies : Se développent qu’en présence d’oxygène
• Les germes anaérobies : Ne supportent pas l’oxygène de l’air qui
est un poison pour eux.
• Les germes aéro-anaérobies : Se développent avec ou sans oxygène
Les bactéries les plus dangereuses pour l’homme sont les anaérobies et les
aéro-anaérobies car elles peuvent aussi se développer dans les aliments
conditionnés sous vide ou sous gaz.
b. La température
A -18 °C, les microbes ne se multiplient pas, ils sont endormis mais pas
morts.
c. L’humidité
L’eau est nécessaire à la vie des microbes. Par contre en dessous d’une certaine
valeur (15%) d’eau, on constate l’arrêt de la prolifération voire la mort des
microbes. La déshydratation et le séchage des aliments sont des moyens de
conservation qui tiennent compte de cette donnée.
d. l’acidité
Les microbes pathogènes se développent dans un milieu dont le pH est proche
de 7 soit un milieu neutre. Dans un milieu très acide ou très alcalin, il n’y a pas
de développement microbien.
LES VIRUS
Micro-organismes encore plus petits que les bactéries, ils détournent une autre
cellule animale pour se reproduire. Certains d’entre eux sont très connus :
SIDA, grippe (ne se transmettent pas par l’alimentation) et Hépatite A (se
transmet par l’alimentation)
LES PRIONS
Bilan de T.I.A.C
Non déterminés
Autres
Histamines
Tiac 2000
Staphylocoque
Tiac 1995
Bacillus cereus
Clostridium
Salmonella
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
STAPHYLOCOQUE origine : animale ou humaine ex : plaies, fosses
nasales, mains, gorge…
ATTENTION !
Apparition des
symptômes après De 10 à 24 heures De 30mn à 5 heures De 5 à 12 heures De 10 à 15 jours De 15 à 30 jours
le repas
contaminant
Chapitre 3
2 -LES LOCAUX
COMMANDE
RECEPTION/DECARTONNAGE
PRODUITS SURGELES, PRODUITS REFRIGERES, PRODUITS SECS
STOCKAGE
PRODUITS SURGELES, PRODUITS REFRIGERES, PRODUITS SECS
PRETRAITEMENT
EPLUCHAGE, DECONDITIONNEMENT, DEBOITÂGE,
PREPARATIONS FROIDES
TAILLAGE, MIXAGE, ASSEMBLAGE, TRANCHAGE, RAPAGE
CUISSON
DRESSAGE DRESSAGE
REFROIDISSEMENT
RAPIDE Zone propre
Zone sale
REMISE EN T°
MAINTIEN EN T° MAINTIEN EN T°
DISTRIBUTION DISTRIBUTION
LAVERIE/REFECTOIRE
2. PLAN DES LOCAUX
A. Définition et présentation d’un plan type
Le plan de votre cuisine et de ses annexes doit être établi et figurer dans
votre classeur H.A.C.C.P.en précisant les secteurs sales et propres avec
système de code couleur (voir l’exemple ci-dessous)
Il est possible de le dessiner en s’appuyant sur des plans établis, (de types
évacuation des bâtiments ou d’architecte). En l’absence de documents, le
construire vous-même à partir de la structure existante.
Lors de la création vous pouvez être amené à avoir des croisements de couleur
suivant la conception de votre structure, si elle a été établie sur le principe
de la marche en avant dans l’espace (structure des bâtiments) ou dans le
temps (différentes opérations peuvent être réalisées dans le même local mais
ces dernières doivent être décalées dans le temps).
Self service
DISTRIBUTION
Cf prod.
Cf. de fini
jour
Couloir
Cf(+)
Cf(-) Cf(+) Cf(+)
Couloir
Couloir
Réserve
sèche
Bureau
Quai de livraison Mag.
LES COMMANDES
Passer une commande est un acte important ; pour que tout se déroule
dans les meilleures conditions et limiter les risques de contaminations
initiales des matières premières il est indispensable de respecter les
conseils suivants.
Rappel :
MILIEU Quai non couvert Aménagement du quai (auvent) Pas de livraison sans magasinier ou
Stockage immédiat dès réception Contrôles visuels d’un personnel formé.
Eloignement des lieux de stockage
Organisation d’un planning des réceptions
Réceptions multiples Prélèvements de surfaces (Fiche
Propreté des abords n°12)
Application du plan de nettoyage Contrôle réception systématique
Nettoyage difficile
Révision du plan de nettoyage
MATERIEL Contamination par les matériels Application du plan de nettoyage Révision du plan de nettoyage
Plan de maintenance des matériels Contrôles visuels et prélèvements de
surfaces Refus de livraison si camion non
Véhicule non conforme Contrôle du véhicule Plan de nettoyage conforme
Contamination par les sondes Désinfection des sondes avant usages
Contrôle de l’étiquetage
MAIN D’ŒUVRE
Santé du personnel Visite médicale des personnels (Fiche n°5) 1 visite médicale par an
Hygiène vestimentaire Tenue de travail propre et adaptée (Fiche Respect des procédures internes Renforcer la formation des personnels
n°4) (lavage des mains, utilisation des Intervenant externe ou audit
Hygiène corporelle gants..)
Formation continue des personnels (Fiche Mise en place d’un plan de formation
n°11)
Etat de propreté des locaux Appliquer le plan de nettoyage Contrôle visuel Révision du plan de nettoyage
MILIEU Stockage au sol
Révision du planning des réceptions
Polyvalence du lieu Organiser le travail selon un planning de
réception
MATERIEL
Plan de travail souillé Appliquer le plan de nettoyage Lavage Contrôle visuel Modification du plan de nettoyage
désinfection du matériel Prélèvement de surface Re lavage du matériel
Transvasement matières premières
MATIERE Rupture chaîne du froid Respect du protocole de réception Consignes du protocole réception Fiche de non-conformité
MAIN D’ŒUVRE Contamination par les personnels ou Tenue de travail adaptée à la tâche ou tenue
par les tenues jetable Formation spécifique aux personnels
du poste
Visite médicale
(Fiche n°5)
Etat de santé des personnels
METHODE Rupture de la chaîne du froid Rapidité exécution ventilation des M.P. vers
les zones de stockages Formation des personnels
Absence d’organisation écrite
Prévoir l’évacuation rapide des sur- Protocole de déconditionnement fiche
Contamination par les emballages emballages n°21
MILIEU Température ambiante non conforme Stockage de courte durée Température idéale de stockage : climatisation du local
Bonne aération du local autour de 20 °c
Hygrométrie
MATERIEL Manque de matériel de stockage Marchandises protégées Contrôles visuels et prélèvements de Achats de matériaux de stockage en
surfaces nombre suffisant
Mauvaise hygiène du matériel Choix de matériaux inoxydables et faciles
d’entretien Révision du plan de nettoyage
MAIN D’ŒUVRE
Hygiène corporelle et vestimentaire Formation continue sur l’hygiène en général 1 visite médicale par an Renforcer la formation des personnels
Intervenant externe ou audit
Contamination lors de manipulation Veillez à l’état de santé du personnel
MATERIEL Manque de matériel de stockage Marchandises protégées Contrôles visuels et prélèvements de Achats de matériaux de stockage en
surfaces nombre suffisant
Mauvaise hygiène du matériel Choix de matériaux inoxydables et faciles
d’entretien Révision du plan de nettoyage
Etiquetages manquants ou dégradés Contrôle de l’étiquetage (DLC DLUO …) Contrôles visuels et analyse
bactériologique des M P
MAIN D’ŒUVRE
Hygiène corporelle et vestimentaire Formation continue sur l’hygiène en général 1 visite médicale par an Renforcer la formation des personnels
(Fiche n°5) Intervenant externe ou audit
Contamination lors de manipulation Veillez à l’état de santé du personnel
(Fiche n°5)
Etat de propreté des locaux Appliquer le plan de nettoyage Redéfinir le plan de nettoyage
Stockage au sol Contrôle visuel
MILIEU Sortir les denrées au fur et à mesure des
Température ambiante trop élevée déconditionnements et rangement couvert
chambre froide jour
Croisement du propre et du sale Protocole de déconditionnement
Organiser le travail selon les principes de la fiche n°21
marche en avant
(locaux déballage, déconditionnement,
légumerie)
MATERIEL Plan de travail souillé Appliquer le plan de nettoyage Lavage Contrôle visuel Modification du plan de nettoyage
Contamination par les couteaux, les désinfection du matériel Prélèvement de surface Re lavage du matériel
bacs ou l’ouvre boite (Désinfecter le pointeau et l’aimant de l’ouvre-
boîte entre chaque opération)
MATIERE DLC DLUO dépassées Contrôler odeur, aspect, consistance, DLC et Consignes du protocole réception Fiche de non-conformité
Boites becquées, fuitées, cabossées.. DLUO avant et après déconditionnement et
avant utilisation (si différée) Elimination du produit
Denrées contaminées
MAIN D’ŒUVRE Contamination par les personnels ou Lavage et désinfection des mains après Procédure de lavage des mains (fiche
par les tenues déballage et/ou déconditionnement n°3)
METHODE Absence d’organisation écrite 1/ Nettoyer les couvercles des conserves et Protocole de déconditionnement fiche
pointe ouvre boite avant ouverture n°21 Formation des personnels
2/ Mettre boite la veille en chambre froide.
MATIERE Contrôler odeur, aspect, avant utilisation Contrôles visuels Fiche de non-conformité
Denrées contaminées Eliminer toutes denrées suspectes
Elimination du produit
Contamination croisée entre les Traiter les fruits et les légumes de façon
denrées propres et sales séparée dans le temps (traiter en premier les
fruits et les légumes en second)
MAIN D’ŒUVRE Contamination par les personnels Lavage et désinfection des mains après Procédure de lavage des
(mains) ou par les tenues chaque phase de travail (épluchage, mains (fiche n°3)
taillage..) Changement de tablier entre
Tablier jetable ou tenue réservé au secteur chaque étape contaminante
Contamination par les polluants Aucun emballage dans ce local, Plan de lutte contre les nuisibles
extérieurs (insectes, air, emballages..) Portes et fenêtres fermées
Piège à insectes
MATERIEL Matériels sales ou rouillés Appliquer le plan de nettoyage Lavage désinfection du Modification du plan de nettoyage
matériel Re lavage du matériel
Plan de maintenance du matériel
Evacuation systématique des matériels sales Contrôle visuel
Renouvellement du matériel
Stockage en chambre froide des accessoires de tranchage Prélèvement de surfaces
Planches à découper souillées Mettre les couteaux propres dans l’armoire à ozone en fin Fiche n°12
Accessoires de Cutter, trancheur ou de service ou filmés dans un bac propre
couteaux souillés
MATIERE Contamination initiale des denrées Contrôler odeur, aspect, avant utilisation Fiche de non-conformité fiche n°6D
Eliminer toutes denrées suspectes
Stockage entre 0 et +2 °C Elimination du produit
Contamination des plats finis Stockage filmé ou couvert immédiat en chambre froide
après fabrication
METHODE Contamination croisée par les autres Organisation dans le temps des phases de travail : Procédure de travail des
aliments (fromages, viandes crues..) des plus fragiles (charcuterie, assemblages à froid) préparations froides (fiche Formation des personnels
aux plus polluants (les végétaux, les fromages) secteur)
Contamination par les emballages Evacuer les emballages au fur et à mesure
Attente des produits après fabrication Stockage immédiat après fabrication, pas plus de 20 Relevé des t° en fin de
minutes à Température ambiante fabrication (fiche 2B)
MATIERE Contamination initiale des denrées Contrôler odeur, aspect, avant utilisation Fiche de non-conformité
Eliminer toutes denrées suspectes
Cuisson insuffisante ou trop tôt 63 °C minimum Elimination du produit
Maintien des plats cuisinés couverts à 63°C jusqu'à
Contamination des plats finis consommation
MAIN D’ŒUVRE Contamination par les personnels Lavage et désinfection des mains après chaque Procédure de lavage des
(mains, cheveux, porteurs sains, phase de travail, port de la coiffe, masque bucco mains fiche n°3A
bijoux et vêtements civils) nasal pour les préparations sensibles. Formation spécifique aux
personnels du poste
Contamination par la tenue Tenue complète obligatoire Fiche n°4: « Tenue de
cuisine »
MILIEU Etat de propreté de Appliquer le plan de nettoyage Plan de nettoyage Revoir le plan de nettoyage
l’environnement Contrôle visuel
MATERIEL Cellule souillée ou défectueuse Appliquer le plan de nettoyage Lavage désinfection Contrôle visuel
du matériel. Prélèvement de surfaces
Plan de maintenance du matériel. Modification du plan de nettoyage
Déclencher la maintenance
Sonde à piquer souillé Désinfecter la sonde avant et après son utilisation Fiche n° 23
MATIERE Contamination des plats finis Maintien des plats cuisinés couverts à 63°C avant 63 °C minimum Fiche de non-conformité
refroidissement.
Relevé des T° avant l’entrée et la sortie des plats J + 3 pour les cuisines Elimination ou consommation
Durée de vie des plats trop longue cuisinés de la cellule centrales ou J + 1 pour les immédiate du produit si T° non
ou mal identifiée cuisines qui non pas conforme
Etudes de vieillissement sur les produits pour d’agrément
validation des DLC
MAIN D’ŒUVRE Contamination par les personnels Lavage et désinfection des mains avant et après Procédure de lavage des
(mains, cheveux, porteurs sains, chaque phase de travail,, port du masque et des mains (fiche n°3A) et
bijoux et vêtements civils) pendant gants pour le conditionnement utilisation des gants (fiche Formation spécifique aux
les phases de conditionnement (fiche n°3B) n° 3B) personnels du poste
Croisement entre vaisselle propre et Prévoir une séparation entre le lavage et le Formation des personnels
vaisselle sale stockage Procédure écrite fiche n°14
MILIEU Contrôle visuel Révision du plan de nettoyage
Etat de propreté des locaux Appliquer le plan de nettoyage Prélèvement de surface
Intervention d’une entreprise
Présence de nuisible Mise en place d’un plan de lutte contre les spécialisée
nuisibles
Multiplication des germes par présence Prévoir un plan de maintenance du système
de buées de ventilation ou installation d’un condenseur
MATERIEL Plan de travail souillé Appliquer le plan de nettoyage Lavage Modification du plan de nettoyage
désinfection du matériel Re lavage du matériel
Mauvais dosage des produits lessiviels Contrôle visuel
Vérification périodique des doseurs Prélèvement de surface Intervention d’une entreprise
spécialisée
Machine à laver défectueuse ou Contrôler l’usure des billes et plan de
présence des billes pour les laves maintenance du matériel Changer dés que nécessaire les billes
batteries dans les ustensiles
MATIERE Traces alimentaires sur le matériel Prévoir un dérochage pour éliminer les
principaux déchets. Faire un trempage si Re lavage du matériel
nécessaire Contrôle visuel
Prélèvement de surface
Matériel humide Stocker le matériel de manière à le laisser
égoutter
MAIN D’ŒUVRE Contamination par les personnels ou Tenue de travail adaptée à la tâche
par les tenues Fiche n°4 Formation spécifique aux personnels
Contrôle visuel du poste
Formation du personnel Consulter le chapitre microbiologique
MILIEU
Etat de propreté du secteur Appliquer le plan de nettoyage Contrôle visuel Révision du plan de nettoyage
MATERIEL Plan de travail souillé appliquer le plan de nettoyage Lavage Contrôle visuel Modification du plan de nettoyage
désinfection du matériel Prélèvement de surface Re lavage du matériel
Matériel non adapté ou défectueux
Relevé de T° pendant la distribution fiche Intervention d’une entreprise
n°2d spécialisée
Plan de maintenance du matériel
Fiche n°15
MATIERE Attente prolongée des plats Plats cuisinés : Approvisionner les bain
maries au fur et à mesure des besoins, cuire
au fur et à mesure de la demande clients Elimination des plats
(steaks et frites)
Préparations froides : Approvisionnement Contrôle visuel
des vitrines au fur et à mesure des besoins.
Température non adaptée lors de la En fin de service réduire les surfaces de Prélèvement de surface Intervention d’une entreprise
distribution présentation spécialisée
MAIN D’ŒUVRE Contamination par les personnels ou Tenue de travail réservée à ce secteur
par les tenues Fiche n°4 Formation spécifique aux personnels
Visite médicale Contrôle visuel du poste
Etat de propreté des locaux Appliquer le plan de nettoyage Révision du plan de nettoyage
MILIEU Contrôle visuel
Présence de nuisible Mise en place d’un plan de lutte contre les l Intervention d’une entreprise
nuisibles Prélèvement de surface spécialisée
Hygrométrie courant d’air Prévoir un plan de maintenance du système
de ventilation
MATIERE Traces alimentaires sur la vaisselle Prévoir une douchette avant le lave vaisselle
Re lavage du matériel
Vaisselle mouillée Avoir un dérochage efficace trempage si Contrôle visuel
nécessaire Prélèvement de surface Couvrir le matériel propre en attente
MAIN D’ŒUVRE Contamination par les personnels ou Tenue de travail adaptée à la tâche
par les tenues Fiche n°4 Formation spécifique aux personnels
Contrôle visuel du poste
Visite médicale
Etat de santé des personnels
(Fiche n° 5)
Micro-ondes Appliquer le plan de nettoyage Lavage Contrôle visuel Modification du plan de nettoyage
désinfection du matériel Prélèvement de surface Re lavage du matériel
Mobiliers divers
Intervention d’une entreprise
spécialisée
MAIN D’ŒUVRE Contamination par les personnels ou Tenue de travail adaptée à la tâche
par les tenues Formation spécifique aux personnels
Contrôle visuel du poste
Etat de santé des personnels Visite médicale
(Fiche n° 5)
Etat de propreté des locaux Appliquer le plan de nettoyage Contrôle visuel Révision du plan de nettoyage
MILIEU
Présence de nuisibles Mise en place d’un plan de lutte contre les
nuisibles
Température trop élevée Climatisation du local 13°c Intervention d’une entreprise
spécialisée
Capacité de stockage insuffisante Prévoir un nombre de containers adapté
MATIERE
Déchets stockés directement dans les Prévoir des sacs étanches à usage unique
containeurs
FICHES
PRATIQUES
AIDE POUR L’APPLICATION ET LE
SUIVI DE LA METHODE
Fiche technique n ° 1
LES REPAS TEMOINS
Référence :
Art 32 AM du 29 09 1997 : « Les responsables des établissements mentionnés à
l'article 1er conservent des plats témoins à la disposition exclusive des services
officiels de contrôle. Ces plats témoins sont des échantillons représentatifs des
différents plats distribués aux consommateurs, clairement identifiés, prélevés
en suffisamment grande quantité pour permettre leur analyse microbiologique et,
le cas échéant, chimique, dans les meilleures conditions possibles. Ils doivent
être conservés pendant au moins cinq jours après la dernière présentation au
consommateur, dans des conditions non susceptibles de modifier leur qualité
microbiologique. »
Pourquoi ?
• Analyses microbiologiques des plats présentés aux élèves en cas de Toxi
Infection Alimentaire Collective (TIAC).
• Afin d’identifier rapidement le ou les germes responsables
Quoi ?
• Les entrées proposées aux élèves
• Les viandes proposées aux élèves
• Les légumes proposés aux élèves
• Les desserts proposés aux élèves
Prélever 100 gr minimum de chaque plat
Qui ?
Les personnes qui assurent la distribution des plats
Quand ? / Où ?
Cuisine centrale : au moment du conditionnement (veiller à garder un échantillon
de chaque plat)
midi
LUNDI
soir
midi
MARDI
soir
Midi
MERCREDI
Soir
Midi
JEUDI
Soir
Midi
VENDREDI
Soir
SAMEDI Midi
Fiche technique n ° 2
Références :
AM du 29 09 97, chapitre 3. Exemple : Art. 16. Les denrées alimentaires sont conservées
dans des conditions permettant d'en éviter toute altération ou toute détérioration,
notamment en les maintenant à des températures inférieures ou égales à celles figurant en
annexe du présent arrêté. Toutes les denrées alimentaires qui sont stockées, manipulées,
conditionnées, transportées ou exposées doivent être protégées contre toute
contamination susceptible de les rendre impropres à la consommation humaine.
Pourquoi ?
• Vérification du bon fonctionnement des matériels de stockage, de cuisson, de
maintien en température et de lavage.
• Vérification de la conformité des températures des aliments en référence à l’annexe
1 de l’AM du 29 09 1997 « Températures Maximales De Conservation Des Denrées
Alimentaires »
Qui ?
Les personnels responsables de chaque secteur
Quand ? / Où ?
• A la livraison : à l’arrivée des denrées, remplir la fiche de contrôle réception
• Dans les lieux stockages : 2 fois par jour pour s’assurer du bon fonctionnement.
• En fabrication : vérifier la température des aliments en fin de fabrication.
• A la distribution : vérifier la température des tables chauffantes et des selfs,
avant, pendant et à la fin du service.
• A la laverie : vérifier la température de la machine à laver avant et pendant le
service.
Comment ?
• Livraison
Remplir la fiche de
contrôle réception et
prendre la température
entre deux produits à Laser
l’aide d’une sonde
désinfectée ou d’un
thermomètre laser. Sonde à
piquer
• Dans les lieux de stockage
Noter les températures
des afficheurs chaque
matin à l’embauche et
chaque soir à la débauche
sur la fiche 2A. Conserver
tous les disques des
enregistreurs de
température
• En fabrication
Noter sur la fiche 2B de
suivi de produit les
températures en fin de
fabrication des plats
chauds et froids
• En distribution
• En laverie
TEMPERATURES TEMPERATURES
JOURS MATIN SOIR
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
Stockages négatifs = - 18 °C
Stockages positifs = viandes 0 à 3°C, B.O.F : 4 à + 6°C ; légumes : 5 à 7°C
PREVENIR LA MAINTENANCE EN CAS D’ECARTS DE TEMPERATURES
A Archiver
Pourquoi ?
Cette procédure a pour objet de contrôler la température des plats en fin de fabrication
(préparations chaudes et froides).
Elle permet de vérifier le respect des chaînes du froid et du chaud dans tous les secteurs
Avec quoi ?
Les relevés de température se font à l’aide d’une sonde à piquer préalablement désinfectée
FICHE 2C CONTROLE DES TEMPERATURES DE LAVAGE A Archiver
Semaine du : / au / /200
Secteur :
T° T° T° Visa du
jours services heure
prélavage lavage rinçage Responsable
Matin
LUNDI Midi
Soir
Matin
MARDI Midi
Soir
Matin
MERCREDI Midi
Soir
Matin
JEUDI Midi
Soir
Matin
VENDREDI Midi
Soir
Matin
SAMEDI
Midi
RAPPEL :
Référence :
AM 29 09 1997 Chapitre IV Dispositions relatives au personne
Art. 27. - Afin d'éviter toute contamination de la part du personnel, toute personne
travaillant dans une zone de manipulation de denrées alimentaires doit respecter un niveau
élevé de propreté corporelle …
Pourquoi ?
• Pour éliminer les germes venant de l’extérieur
• Pour éliminer les risques liés aux porteurs sains
• Pour éviter l’introduction de germes dans les aliments
• Pour éviter l’apport de germes venant des souillures et des salissures
• Pour éviter les contaminations d’origine fécale
Qui ?
• Tous les personnels de la restauration
Quand ?
• A l’embauche dès la sortie du vestiaire et après chaque sortie des cuisines
• Après avoir mangé, fumé, toussé, éternué et avant et après le changement des gants
• Avant les manipulations directes avec les aliments (tranchage, viande hachée,
assaisonnement…)
• Après les phases de travail contaminatrices (épluchage, déballage, réception,
nettoyage…)
• Après chaque passage aux toilettes etc. …
Essuie-mains
à usage unique
Lavabo à commande
non manuelle
Référence :
AM 29 09 1997 Chapitre IV Dispositions relatives au personnel
Art. 27. - Afin d'éviter toute contamination de la part du personnel, toute personne
travaillant dans une zone de manipulation de denrées alimentaires doit respecter un niveau
élevé de propreté corporelle et porter des vêtements de travail propres et adaptés. A
l’exception de la zone de distribution, ces vêtements sont de couleur claire et comprennent
notamment des chaussures réservées au travail et une coiffe englobant l'ensemble de la
chevelure. La tenue comprend, au besoin, le port du masque bucco-nasal et l'utilisation
correctement maîtrisée des gants à usage unique.
Pourquoi ?
Les gants sont à porter pour des manipulations directes de denrées alimentaires
ne subissant pas ou plus de cuisson.
Comment ?
Quand ?
• Pour le dressage, les manipulations et l’assaisonnement des denrées sensibles :
o Dressage de desserts ou de pâtisseries etc.
o Tranchage viandes cuites et charcuteries.
o Assaisonnement, dressage d’entrées (macédoine mayonnaise, salades
composées..)
Qui ?
Tous les personnels de la restauration
Attention :Pas d’utilisation des gants pour le lavage et la désinfection des fruits et
des légumes et pour les opérations de déconditionnement.
Fiche technique n ° 4 LA TENUE EN RESTAURATION
Référence :
AM 29 09 1997 Chapitre IV Dispositions relatives au personnel
Art. 27. - Afin d'éviter toute contamination de la part du personnel, toute personne
travaillant dans une zone de manipulation de denrées alimentaires doit respecter un niveau
élevé de propreté corporelle et porter des vêtements de travail propres et adaptés. A
l’exception de la zone de distribution, ces vêtements sont de couleur claire et comprennent
notamment des chaussures réservées au travail et une coiffe englobant l'ensemble de la
chevelure. La tenue comprend, au besoin, le port du masque bucco-nasal et l'utilisation
correctement maîtrisée des gants à usage unique.
Comment ?
Chaque personnel doit disposer d’au moins une tenue propre par jour
Qui ?
Tous les personnels de la restauration et de ses annexes.
Tenue de base
(prévoir un inventaire des tenues par secteur)
- Pantalon de cuisinier
- veste blanche ou blouse blanche en fabrication et distribution
- Tablier blanc ou jetable
- Charlotte en fabrication
- Chaussure blanche de sécurité
Tenues particulières
Tenue réception blouse bleue ou grise + pantalon de
marchandises travail
Contrôle : Vérifier 1 fois par mois le stock des tenues jetables (kit, coiffes, calots, gants..)
Fiche technique n ° 5 LE SUIVI MEDICAL
DES PERSONNELS DE RESTAURATION
Référence :
AM 10 03 1977 (Etat de santé et hygiène du personnel appelé à manipuler les denrées
animales ou d'origine animale) et AM 29 09 1997 Chapitre IV Dispositions relatives au
personnel : Art. 28. : Aucune personne reconnue atteinte d'une maladie susceptible d'être
transmise par les aliments n'est autorisée à travailler dans une zone de manipulation de
denrées alimentaires, à quelque titre que ce soit, dès lors qu'il existe de ce fait un risque
de contamination directe ou indirecte des aliments par des organismes pathogènes. Tout
membre du personnel appelé à manipuler des denrées alimentaires doit avoir été déclaré
apte à effectuer ces manipulations. Le responsable de l'établissement veille à ce que cette
aptitude soit attestée médicalement chaque année dans le respect de la réglementation
spécifique en vigueur.
Pourquoi ?
Contrôler l’aptitude des personnels à travailler en cuisine :
• Garantie pénale :
o Délivrance du certificat d’aptitude à manipuler les denrées
alimentaires.
o Couverture juridique de l’employeur (chef d’établissement)
• Garantie hygiénique :
o Dépistage des porteurs sains
o Reconnaissance des malades
Quand ?
1. L'employé fait l'objet au moins une fois par an d'un examen clinique comportant un
interrogatoire en vue du dépistage éventuel de l'une des affections visées à l'article
1er de l’AM du 10 03 1977.
2. Un examen à l'entrée dans la profession ou au retour dans la profession après une
interruption de travail d'une durée supérieure à six mois.
3. Lorsque l'examen médical périodique permet de suspecter l'existence de l'une des
affections
4. Lorsque l'analyse des denrées (repas témoin) laisse suspecter une contamination de
ces denrées par le personnel de l'entreprise.
5. Lors de la reprise du travail après congé de maladie pour une infection du tube
digestif ou des voies respiratoires.
Comment ?
Cet examen doit être pris en charge par l’établissement scolaire sur les crédits ouverts au
chapitre R2 ou L2 du budget (Réf : Courrier de M. le recteur du 29 02 2000). Voir les
listes des médecins agréés de chaque département. Tenir à jour la fiche 5A.
Fiche 5A SUIVI MEDICAL DES PERSONNELS DE RESTAURATION A Archiver
(*) Préciser s’il s’agit d’une visite annuelle, d’une analyse avec prélèvements et
coproculture ou d’une visite suite à un arrêt de travail (** indiquer la durée)
Fiche technique n °6 LE CONTROLE RECEPTION
Référence :
AM du 29 09 1997 : Chapitre III
Hygiène des opérations portant sur les denrées alimentaires
Art. 15. - Les responsables des établissements mentionnés à l'article 1er ou leurs
délégataires, prennent toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que les denrées
alimentaires qui transitent au sein de leurs établissements, que ce soit au moment des
opérations de livraison, d'entreposage, de manipulation, de préparation, de
commercialisation, de transport, de distribution ou de remise au consommateur, sont
conformes aux dispositions réglementaires en vigueur.
En outre, pour les denrées animales ou d'origine animale dont les établissements d'origine
sont soumis à l'agrément sanitaire instauré par l'article 260 du code rural, ils s'assurent
que leurs fournisseurs sont agréés et que les emballages des denrées sont bien revêtus des
marques de salubrité lorsque celles-ci sont prévues par la réglementation ou, lorsqu'une
dispense existe pour une catégorie de denrées, ils vérifient que l'établissement d'origine
des denrées concernées est effectivement dispensé.
Pourquoi ?
• Définir les conditions d’acceptation ou de refus des denrées alimentaires de
l’établissement.
• Contrôles qualitatif et quantitatif des livraisons
Quoi ?
• Toutes les denrées alimentaires.
Qui ?
• Le magasinier ou l’agent faisant fonction.
Quand ?
Dès l’arrivée des véhicules et à chaque livraison.
Où ?
• Dans le hall de réception.
Comment ?
1 CONTROLE DU VEHICULE
Type de véhicule, Agrément, température interne, propreté.
3 CONTROLES VISUELS
Contrôler les emballages : Intégrité, propreté, estampilles, étiquetage
Contrôler les denrées :
1. Aspect : présence de givre, mouillé, moisissures…
2. Conformité des cahiers des charges : poids, calibre, qualité..
3. Température des denrées
8 STOCKAGE IMMEDIAT
Stocker rapidement les denrées sensibles (pas plus de 20 minutes)
dans les chambres froides
Signature du réceptionnaire
Fiche 6 B FICHE DE CONTROLE RECEPTION A Archiver
TEMPERATURES ANOMALIES A
TOLEREES A LA LA RECEPTION
TEMPERATURES
CONSERVATION DENREES RECEPTION « Non-conformité
CONFORMES
« Non-conformité majeure »
mineure »
Toutes denrées surgelées et Température
supérieure à la
CONGELATION autres denrées congelées - 18°C - 15°C
tolérance
Non-conformités mineures :
1. DLC (produits frais) moins de 2/3 de la durée de vie de la denrée.
2. DLUO (conserves et surgelés) inférieure à 6 mois
3. Emballages souillés, présence de givre
Non-conformités majeures :
1. DLC ou DLUO dépassée.
2. DLC inférieure à 1/3 de la durée de vie de la denrée.
3. DLUO (conserves et surgelés) inférieure à 2 mois
4. Emballages sous vide percés
5. Boites de conserves cabossées, rouillées, fuitées..
6. Surgelés agglomérés (preuve de décongélation et re-congélation)
7. Intérieur du camion très sale.
Fiche 6 D FICHE DE NON-CONFORMITE A Archiver
Etablissement :
Adresse :
Ville :
Tel. : Fax. :
Produit :
Marque et producteur :
Date de fabrication/congélation/abattage :
Numéro de lot ou le B.L :
Fournisseur :
Date de livraison:
DLC / DLUO :
Référence :
AM du 29 09 1997 : Chapitre III
Hygiène des opérations portant sur les denrées alimentaires
Art. 20. - Lorsque des préparations culinaires nécessitent un début de traitement tel que
braisage, rôtissage, rissolage, friture, blanchiment, pochage, ébullition prolongée, pré-
cuisson, cette opération ne peut être effectuée au plus tôt que la veille de leur
consommation et doit être suivie, lorsqu'elle a été réalisée, d'un refroidissement rapide.
De même, les préparations culinaires destinées à être conservées par le froid doivent être
rapidement refroidies après le dernier stade de traitement thermique ou, en l'absence de
traitement thermique, après le dernier stade de leur élaboration.
Art. 21. - Le refroidissement rapide des denrées est opéré de telle manière que leur
température à cœur ne demeure pas à des valeurs comprises entre + 63°C et + 10°C
pendant plus de deux heures, sauf si l'analyse des risques prévue à l'article 5 a prouvé
qu'un refroidissement moins rapide reste suffisant pour garantir la salubrité des denrées.
Après refroidissement, ces denrées sont conservées dans une enceinte dont la
température est comprise entre 0°C et + 3°C.
Pourquoi ?
• Respect de la réglementation.
• Organisation du travail aménagée (souplesse)
• Maîtrise des productions (quantitatif)
• Maîtrise des abaissements de température (sécurité alimentaire)
Quoi ?
• Les préparations culinaires nécessitant un pré-traitement la veille de leur
consommation.
• Les préparations sensibles destinées à être consommées froides (entremets, sauces,
crèmes…).
• Les plats cuisinés en liaison froide
• Les plats fabriqués mais non présentés (maintenus à + 63°C)
Qui ?
Le responsable des productions culinaires.
Où ?
Dans la cellule de refroidissement
Comment ?
1. Minimiser l’épaisseur des plats.
2. Couvrir les préparations culinaires
3. Limiter le temps d’attente avant refroidissement et maintenir à +63°C
4. Vérifier la programmation de cellule (voir documentation technique).
5. Remplir la fiche de suivi des refroidissements (fiche 7A)
6. Stockage en chambre froide J + 1 ou J + 3 (si agrément sanitaire)
7. Etiquetage du produit : date de fabrication, nom du plat et date limite de
consommation.
RAPPEL :
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
Fiche technique n °8 LUTTE CONTRE LES NUISIBLES
Référence :
Art 13 AM du 29 09 1997 : « Des méthodes, des produits et des équipements appropriés
sont utilisés pour lutter contre les insectes, les rongeurs et autres animaux nuisibles. Les
méthodes, équipements, matériels et produits visés dans cet article ne doivent en aucun
cas constituer un risque de pollution des denrées. »
Pourquoi ?
• Pour respecter la réglementation.
• Pour éviter toutes contaminations bactériologiques dues à la présence de nuisibles.
Ou?
• Dans tous les secteurs de la restauration.
Qui ?
• Les personnels qualifiés de l’établissement
• Une entreprise extérieure spécialisée.
Quand ?
• La fréquence de surveillance sera établie suivant le type de nuisible et le degré
d’infection à traiter.
Comment ?
Etablir un plan du local à traiter en identifiant et en numérotant les appâts.
Se procurer la fiche technique et de sécurité des produits utilisés.
Si intervention d’une entreprise extérieure conserver les bons de passage et le bilan
de l’intervention.
Remplir la fiche de contrôle des appâts (fiche 8B)
FICHE 8B TABLEAU DE SUIVI DU PLAN DE LUTTE CONTRE LES NUISIBLES A Archiver
Etat
Lieu ou Appât Mesure
des DATES DES PASSAGES
Secteur N° prise
appâts
Signature du responsable
Fiche technique n °9 LE CONTRÔLE DE L’EAU
Références :
Art 9 AM du 29 09 1997 : « L’alimentation des locaux en eau potable doit être suffisante
et répondre à la réglementation en vigueur. En particulier, tous les éviers ou autres
dispositifs semblables de lavage des aliments doivent disposer d’une alimentation en eau
potable, chaude et/ou froide selon les besoins et en rapport avec l’activité. »
Pourquoi ?
• Pour respecter la réglementation.
• Pour s’assurer de la potabilité de l’eau.
• Le PH de l’eau (potentiel d’hydrogène) doit être à un seuil acceptable.
• Pour s’assurer de l’absence de légionnelle dans le circuit d’eau.
Quand ? / Où ?
• Une fois par an une analyse pour dépistage des salmonelles (circulaire 98-771)
Comment ?
Référence :
Art 33 AM du 29 09 1997 : « Dès qu'il en a connaissance, le responsable d'un
établissement est tenu de signaler au directeur départemental des affaires sanitaires et
sociales, conformément au décret n° 86-770 du 10 juin 1986 susvisé, ainsi qu'au directeur
des services vétérinaires toute survenue, parmi les consommateurs fréquentant son
établissement, d'au moins deux cas groupés de symptomatologie similaire qui pourraient
être rapportés à une origine alimentaire commune.
Afin de faciliter l'enquête des services officiels, le responsable de l'établissement tient à
leur disposition les renseignements nécessaires à l'enquête épidémiologique, notamment les
menus comprenant les denrées effectivement servies ainsi que les plats témoins des repas
ayant précédé la survenue des symptômes.
Pour un organisme placé sous l'autorité du ministre de la défense, la déclaration est faite
par le médecin de collectivité de l’hôpital des armées de rattachement, d'une part, au
directeur départemental des affaires sanitaires et sociales concernées et, d'autre part, au
chef de groupe de secteurs vétérinaires dont relève cet organisme.
Pourquoi ?
Quand ?
• Dés l’apparition d’au moins deux cas groupés de maladie similaire qui pourraient
être rapportés à une origine alimentaire commune.
Comment ?
• Faciliter les recherches et tenir à la disposition des services de l’état (D.DA.S.S/
D.S.V) les plats témoins, les restes de repas, les menus et toutes informations
pouvant aider les recherches.
• Remplir la fiche de suspicion de T.I.A.C (fiche 10A).
FICHE 10A FICHE SUSPICION DE T.I.A.C. A Archiver
Contacts dossier :
Contacts : Dates/Contacts :
Symptômes :
Nombre de malades :
Types de symptômes :
Lieu de consommation :
Repas suspecté :
Date Observations
Date de
Nature Fournisseur Lot D.L.C. de Nature Fournisseur
cons.
récept.
Fiche technique n ° 11 PLAN DE FORMATION DU PERSONNEL
Référence :
Art 29 AM du 29 09 1997 : « Le responsable de l'établissement veille à ce que les
personnes appelées à travailler dans les locaux dans lesquels circulent des denrées
alimentaires suivent des instructions précises leur permettant d'appliquer les dispositions
du présent arrêté. Ces personnes suivent une formation continue à l'hygiène alimentaire,
adaptée aux besoins de chaque catégorie de personnel et aux contraintes spécifiques des
installations. »
Pourquoi ?
• Pour respecter la réglementation.
• Pour que tous les personnels maîtrisent l’hygiène alimentaire ainsi que les méthodes
de travail attribuées à chaque poste en vue de limiter les dangers de contamination !
Qui ?
• Les personnes appelées à travailler dans les locaux de la restauration
Quand ?
• A la prise de fonction.
• A toute modification de protocoles
• Suivant le calendrier de formation.
Comment et où ?
• A l’interne, dispensée par le chef de cuisine (le référent) ou toutes autres personnes
compétentes.
• En participant au plan de formation de l’Académie.
• En faisant appel à un intervenant extérieur (technicien, fournisseur, laboratoire
d’analyses…)
Tenir à jour la fiche 11A comportant toutes les formations suivies par les personnels et
conservée dans le registre HACCP quelles soient individuelles ou collectives (fiche
suivante).
FICHE 11A FICHE DE SUIVI DES FORMATIONS A Archiver
Référence :
Art. 5. AM 29 09 1997- « Les responsables des établissements mentionnés à l'article 1er
doivent procéder à des autocontrôles réguliers afin de vérifier la conformité des
installations et du fonctionnement de leurs établissements aux dispositions du présent
arrêté, ainsi que la conformité des matières premières et produits finis aux critères micro
biologiques réglementaires auxquels ils doivent satisfaire, lorsqu'ils existent.
Ces autocontrôles doivent notamment porter sur les produits à réception, les conditions de
transport et de conservation des aliments, les couples temps-température appliqués aux
produits tout au long de leur élaboration, aux points et à la fréquence où l'analyse des
risques les a rendus nécessaires…. ».
Pourquoi ?
• Pour respecter la réglementation.
• Pour s’assurer de la conformité des matériels, matières premières et produits finis
• Pour permettre la validation des opérations de nettoyage
• Pour prévenir des accidents alimentaires ou en connaître l’origine.
Qui ?
• Les personnes responsables des contrôles à l’intérieur de l’établissement.
• Le laboratoire chargé des analyses.
Quand ?
• Selon un rythme arrêté par le groupe de pilotage.
• Suivant le contrat établi par les laboratoires extérieurs.
• Suivant les besoins ponctuels (études de vieillissement, prélèvement de surface..)
Comment ?
• Par contrôle visuel
• Par prélèvements de surface.
• Par analyse des matières premières.
• Par analyse des produits finis
TYPE DE
DATES ELEMENTS CONTRÔLES RESULTAT OBSERVATION
CONTROLE
Référence :
Art 24 AM du 29 09 1997 : « La fabrication sur place de viandes hachées crues, destinées
à la cuisson, ne doit pas intervenir plus de deux heures avant consommation. Pendant cette
période, si elle n'est pas cuite immédiatement, elle est conservée à l'abri des
contaminations dans une enceinte dont la température est comprise entre 0°C et + 3°C. »
Pourquoi ?
• Pour respecter la réglementation.
• Produit très sensible, assurer la qualité micro biologique du produit
• Pour assurer la sécurité des convives.
Qui ?
• Le chef de cuisine ou autre personne formée.
Quand/Ou ?
• Pour chaque fabrication des viandes hachées crues.
• Gestion rigoureuse du couple « temps, température »
Comment ?
• Suivre un protocole de fabrication stricte (Fiche 13 A)
• Respect de la traçabilité (fiche 13 B)
• Respect de l’hygiène du matériel et du personnel.
Fiche technique n°13A FABRICATION DES VIANDES HACHEES
Pour une fabrication sur place de viandes hachées crues, destinées à la cuisson, il est
impératif que la préparation n’intervienne pas plus de deux heures avant la consommation.
Il est donc nécessaire de travailler avec une méthodologie précise et chronologique.
Livraison :
• Vérification rigoureuse de la commande (protocole n°)
• Stockage immédiat en chambre froide viande entre 0 et 3 degrés.
• A 9h30 Découpe de la viande dans un local réfrigéré ou sur une table de travail
réfrigérée puis préserver au frais.
Pour toute préparation à base de viande hachée une hygiène irréprochable est
indispensable tout au long des opérations et entre chaque étape contaminante ; Le plan de
nettoyage et de désinfection doit être respecté scrupuleusement.
Référence :
Art 12 AM du 29 09 1997 : « Un plan de nettoyage et de désinfection de l'ensemble des
locaux, y compris des vestiaires et des sanitaires, et du matériel est défini par écrit de
façon claire et précise, conformément aux dispositions de l'article 5. Pour chacun des
équipements et des différentes parties des locaux, ce plan comprend au moins les
indications suivantes :
a) La fréquence et les moments de la journée auxquels les différentes opérations de
nettoyage et de désinfection sont effectuées ;
b) Le mode opératoire précis comportant notamment, pour chaque produit utilisé, la
dilution, la température d'utilisation, le temps d'application et la nécessité d'un rinçage
éventuel ;
c) Le responsable des opérations de nettoyage et de désinfection pour chaque secteur ;
d) Les moyens mis en place pour vérifier l'efficacité du plan. »
Pourquoi ?
• Pour respecter la réglementation.
• Pour assurer une hygiène rigoureuse et limiter les risques microbiens.
Qui ?
• Tout le personnel sous la responsabilité du chef de cuisine.
Quand ?
• Avant l’utilisation du matériel si le contrôle visuel est non satisfaisant.
• Après chaque utilisation
• Dès que nécessaire !
Où ?
• En zone de laverie si possible.
• Passage éventuel en machine à laver pour optimiser le résultat.
• Si le nettoyage se fait dans un autre secteur, employer la méthode des 2 seaux *
Contrôler ?
• Contrôle visuel.
• Prélèvement de surface.
Attention !
Placer, en fin de service, les couteaux désinfectés dans une armoire à ozone.
Maintenir les planches de découpe de façon verticale non collées entre elles en
chambre froide et protégées par une housse.
Fiche technique n°14 A METHODE DES DEUX SEAUX
Méthode de travail qui consiste à utiliser un seau en général bleu qui contient la solution
détergente avec une lavette de couleur identique.
Après avoir nettoyé, on rince avec l’eau contenue dans le seau rouge et une lavette
différente : c’est donc le seau rouge qui contient les eaux usées.
Seau contenant
Seau les eaux usées
contenant
l’eau avec la
solution
détergente
La méthode des deux seaux s’applique à l’aide d’un chariot de ménage, par contre pour
l’entretien des sols, on utilisera un balai de lavage à franges ou à plat et une presse à
mâchoire ou à rouleaux.
Presse à
mâchoire
Seau Seau
contenant les contenant
eaux usées l’eau avec la
solution
détergente
Fiche technique n °15 MAINTENANCE DU MATERIEL
Référence :
TITRE Ier
DISPOSITIONS GENERALES
Chapitre Ier
Implantation, aménagement et équipement des locaux
Art. 6. - Par leur implantation, leur conception, leur dimension, leur construction et leur
agencement, les locaux dans lesquels circulent les denrées alimentaires, ainsi que
l'équipement en matériels de ces locaux, doivent ….
Comment ?
• Lister les matériels de la restauration
• Archiver les notices techniques
• Vérifier et relancer tous les contrats de maintenance
• Etablir un calendrier prévisionnel de vérification des matériels et les fréquences de
passage
• remplir à chaque intervention la fiche de suivi de maintenance (fiche 15b)
Qui ?
• Les entreprises de maintenance ou les professionnels de l’établissement.
Prévoir une liste précise des intervenants potentiels (fiche 15A)
Quand ?
Intervention urgente : Le technicien intervient dans la cuisine pendant les
phases de production. Les précautions sont maximales : Tenue adéquate (kit
visiteur), poser les outils au sol, respecter les règles d’hygiène pour ne pas
contaminer les aliments.
Contrôler ?
• Conserver les avis de passage
• Vérifier et suivre la prestation (adéquation avec le cahier des charges ou le contrat).
Fiche technique n °15A INTERVENANTS EXTERIEURS A Archiver
Fournisseur N° tel :
Nature du contrat
Matériels suivis
Fréquences
Fournisseur N° tel :
Nature du contrat
Matériels suivis
Fréquences
Fournisseur N° tel :
Nature du contrat
Matériels suivis
Fréquences
Fournisseur N° tel :
Nature du contrat
Matériels suivis
Fréquences
Fiche N° 15 B FICHE DE SUIVI DE MAINTENANCE A Archiver
Référence :
AM du 29 09 1997 :
Art. 18. - La décongélation des denrées alimentaires se fait à l'abri de toute contamination.
La durée de vie des denrées décongelées ne peut excéder quatre jours y compris le jour de
la mise en décongélation.
Pourquoi ?
• Pour respecter la réglementation.
• Pour assurer une hygiène rigoureuse et limiter les risques microbiens.
Qui ?
• Le magasinier ou les cuisiniers
Quand ?
• Pas plus de 4 jours avant consommation (jour de décongélation + 3 jours)
Attention : les denrées sensibles ne sont pas concernées comme les steaks
hachés et préparations à base de viandes hachées, les pâtisseries…
Où ?
• Décongélation en chambre froide entre 0° et +4°c et à l’abri des souillures.
Comment ?
1. Respecter les températures de conservation indiquées par le fournisseur et
précisées sur l’emballage.
2. Sortir les aliments de la chambre froide négative et contrôler la température
de la denrée.
3. Elimination des emballages et conservation d’une étiquette
4. Stockage en chambre froide des denrées dans des bacs alimentaires couverts.
5. Identification de la denrée : date de décongélation, pour le repas du…,
quantité et T° de la denrée en entrant dans la chambre froide.
6. RAPPEL : STOCKAGE 4 JOURS MAXI EN CHAMBRE FROIDE ENTRE 0 ET
4°C
7. Prise de température avant cuisson ou distribution
8. Remplir la fiche de suivi des décongélations fiche 16A
Contrôler ?
• Contrôle visuel.
• Prélèvement de surface.
Attention !
• Congélation des denrées sans autorisation de la DSV interdite
(arrêté du 26/6/1974)
• Re-congélation des denrées interdites quelques soient les aliments
Fiche technique n °16A SUIVI DES DECONGELATIONS A Archiver
Référence :
AM du 29 09 1997 :
Art. 17. - Toutes les manipulations ou opérations portant sur les denrées alimentaires
doivent s'effectuer en limitant les risques de contamination et de développement de
micro-organismes pathogènes ou de formation de toxines à des niveaux susceptibles
d’entraîner un danger pour la santé. Pour cela, il convient de mettre en place et d'appliquer
des règles d'hygiène spécifiques dont l'efficacité est contrôlée conformément aux
dispositions de l'article 5.
Qui ?
• Les personnels de cuisine chargés des tâches de la légumerie.
Quand ?
• Avant de consommer ou d’utiliser des fruits et des légumes. Sauf les légumes
de 4ème et de 5ème gamme et les fruits dont la peau n’est pas consommée
(banane, orange, clémentines…).
Où ?
• A la légumerie
Comment ?
• Les fruits et légumes sont acheminés dans la zone légumerie dans les bacs de
déconditionnement (Pas de cagette d’origine)
• Eplucher si nécessaire
• Rinçage
• Retirer les produits
• Acheminer les produits en zone de préparation froide ou cuisson dans des bacs
en poly-carbonate
Contrôle
• Effectuer des prélèvements de surface dans la légumerie.
• Contrôles visuels des fruits et des légumes après lavage (relaver les produits)
RAPPEL
Qui ?
• Les enseignants ou les accompagnateurs : Prévoir une information préalable par le
chef de cuisine sur les risques alimentaires en cas de rupture de la chaîne du froid
(chapitre II, le monde microbien)
Avec quoi ?
• Produits frais : Utilisation d’une glacière propre et désinfectée stockée la veille
en chambre froide. Prévoir des plaques eutectiques préalablement congelées ou
pain de glace.
• Produits secs ou appertisés : Utilisation de récipients (type bacs poly carbonate)
fermés et propres.
Privilégier, dans les 2 cas, des emballages individuels.
Comment ?
1. Nettoyage et désinfection du véhicule de transport
2. Nettoyage et désinfection des matériels de transport : glacière, bacs alimentaires,…
(la glacière sera placée la veille du départ en chambre froide)
3. Vérification de la conformité des températures de stockage des denrées utilisées
pour la réalisation des repas froids
4. Vérification des DLC et DLUO
5. Fabrication des repas froids dans des conditions maximales d’hygiène. Ensachage
individuel et étiquetage des repas (date de fabrication, contenu, DLC et T°de
stockage).
6. Stockage des repas froids dans les récipients de transport. Placer un thermomètre
dans la glacière
7. Faire un contrôle température des repas froids avant départ (remplir la fiche 18B)
8. Stocker les glacières dans un endroit protégé (à l’abri du soleil, des intempéries…)
9. Distribuer les repas au dernier moment après vérification de la T°
Fiche technique 18B FICHE DE SUIVI DES REPAS FROIDS A Archiver
Référence :
Art 5 AM du 29 09 1997 : «Art. 5. - Les responsables des établissements mentionnés à
l'article 1er doivent procéder à des autocontrôles réguliers afin de vérifier la conformité
des installations et du fonctionnement de leurs établissements aux dispositions du présent
arrêté, ainsi que la conformité des matières premières et produits finis…….
Les procédures utilisées, dûment documentées, justifiant de l'application du présent
arrêté sont conservées à la disposition des services officiels lors du contrôle. »
Pourquoi ?
• Pour respecter la réglementation.
• Pour prouver que les procédures sont respectées
Qui?
• Le chef d’établissement doit s’assurer que les documents listés (fiche 19 A) sont
conservés par les différents acteurs.
Quand ?
• Les documents seront conservés tout au long de la période d’activité et mis à jour
aussi souvent que nécessaire.
Où ?
• Dans les bureaux des différents responsables de service.
Comment ?
• Dans un classeur ou tout autre support adapté.
• Les documents doivent être classés chronologiquement et méthodiquement de façon
à faciliter une recherche rapide.
Fiche technique 19A
A CONSERVER 1 AN
La fiche d’identité
Les interlocuteurs
Le service de restauration
La fiche interne
Le personnel de restauration
L’équipe HACCP
Le plan des locaux
Le suivi médical
Plan de lutte contre les nuisibles
Attestation de l’eau
Suspicion de TIAC
Suivi des formations
Contrôle et auto-contrôle
Etalonnage des sondes
Maintenance du matériel
Les repas témoins
Les relevés de température de stockage
Les relevés de température en fin de fabrication
Contrôle de température du lave-vaisselle
Fiche de contrôle à réception
Fiche de non-conformité
Traçabilité de la cellule de refroidissement
Fiche technique n°20 PLAN DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION
Référence :
Art 10 AM du 29 09 1997 : «Art. 10. - Afin de limiter tout risque de contamination, les
locaux dans lesquels circulent les denrées alimentaires ainsi que l'ensemble de leur
équipement en matériels doivent être maintenus propres et en bon état d'entretien
permanent. Dans les locaux où les denrées alimentaires sont manipulées, préparées ou
entreposées non conditionnées, l'utilisation de sciure et le balayage à sec sont interdits,
ainsi que l'emploi de tout produit et tout procédé de nettoyage ou de désinfection
inadapté. »
Pourquoi ?
• Pour respecter la réglementation.
• Pour assurer une hygiène rigoureuse et limiter les risques microbiens
Qui?
• Tout le personnel sous la responsabilité du chef de cuisine.
Quoi ?
• Les locaux
• Les matériels.
Quand ?
• Dès la mise en service de la restauration.
Ou ?/Comment ?
• Dans tous les secteurs concernés par la restauration.
• Par affichage des procédures relatives à chaque type de matériel et de surface.
• Par une formation adaptée et continue des personnels.
Chaque étape du plan de nettoyage et de désinfection doit donner lieu à des contrôles
visuels ou /et prélèvements de surface.
En cas d’analyse non conforme une action corrective doit être mise en place.
Fiche technique n°21 PROCEDURE DE DECONDITIONNEMENT
Référence :
Art 10 AM du 29 09 1997 : «Art. 17. - Toutes les manipulations ou opérations portant sur
les denrées alimentaires doivent s'effectuer en limitant les risques de contamination et de
développement de micro-organismes pathogènes ou de formation de toxines à des niveaux
susceptibles d’entraîner un danger pour la santé. Pour cela, il convient de mettre en place
et d'appliquer des règles d'hygiène spécifiques dont l'efficacité est contrôlée
conformément aux dispositions de l'article 5. »
Pourquoi ?
• Pour respecter la réglementation.
• Pour assurer une hygiène rigoureuse et éviter toute contamination.
Qui ?
• Tout le personnel sous la responsabilité du chef de cuisine.
Quoi ?
• Toutes les denrées alimentaires possédant un emballage.
Quand ?
• Le jour de l’utilisation de la denrée sauf les denrées spécifiques (surgelées…) selon
un protocole clairement défini.
Ou ?
• Dans le secteur réservé à cette opération.
Comment ?
• En respectant le mode opératoire adapté à chaque emballage ; voir tableau
PRODUITS LIEU MODE OPERATOIRE OBSERVATIONS
- Désinfection du couvercle et du couteau
de l’ouvre-boîte. Vérifier le bon état de
Légumerie ou local
Conserves - Ouverture. fonctionnement et d’entretien
déboitage
- Transvaser le contenu dans un bac adapté. de l’ouvre boite.
- Evacuation des déchets.
Référence :
Art 5 AM du 29 09 1997 : «Art. 5. - Les responsables des établissements mentionnés à
l'article 1er doivent procéder à des autocontrôles réguliers afin de vérifier la conformité
des installations et du fonctionnement de leurs établissements aux dispositions du présent
arrêté, ainsi que la conformité des matières premières et produits finis…….
Les procédures utilisées, dûment documentées, justifiant de l'application du présent
arrêté sont conservées à la disposition des services officiels lors du contrôle. »
Pourquoi ?
• Le nettoyage et la désinfection approfondie de la vaisselle pour éviter la
prolifération microbienne.
Qui?
• Les personnels affectés à ce service.
Quand ?
• Au fur et à mesure du déroulement du service.
Où ?
• Dans le secteur de la laverie.
Comment ?
• Dérochage et trempage si nécessaire. Dans un classeur ou tout autre support
adapté.
• Passage en machine à laver.
• Veiller au respect des températures.
Prélavage 40°/45°
Lavage 60°/65°
Rinçage 80°/85°
• Séchage complet de la vaisselle avant stockage à l’abri de tout risque de
contamination.
Référence :
Art 5 AM du 29 09 1997 chapitre III : b) Toute mesure
adaptée doit être prise afin de garantir que la température
en tout point des préparations culinaires
Pourquoi ?
• Utiliser la sonde de façon hygiénique et vérifier l’efficacité et la pertinence des
températures indiquées.
Qui ?
• Tous les personnels pour les prises de températures et le responsable pour
l’étalonnage des sondes.
Quand ?
• Désinfection de la sonde : avant et après chaque utilisation
• Etalonnage de la sonde : 1 fois par mois
Où ?
• Tous les secteurs.
Comment ?
Utilisation :
• Désinfecter la sonde avec une lingette désinfectante avant son utilisation.
• Placer la sonde dans la denrée ou entre deux poches, attendre que la température se
stabilise et la relever sur la fiche concernée.
• Désinfecter de nouveau la sonde et la ranger.
Etalonnage de la sonde :
• Placer la sonde dans l’eau bouillante, après stabilisation de l’afficheur, la sonde
doit indiquer 100°C.
• Placer la sonde dans de la glace (d’eau) fondante, après stabilisation de
l’afficheur, la sonde doit indiquer 0°C.
• Après avoir fait ces vérifications remplir la fiche 23A.
• Faire régler la sonde en cas d’écart ou la changer.
• Dans l’attente, tenir compte des écarts constatés lors des tests pour indiquer
vos températures.
Fiche technique 23 A RELEVES DES ETALONNAGES DES SONDES A Archiver
TEMPERATURES RELEVEES
MOIS EAU GLACE MESURES PRISES
BOUILLANTE FONDANTE
JANVIER
FEVRIER
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
OCTOBRE
NOVEMBRE
DECEMBRE
Chapitre 5
PROCEDURES
PAR
SECTEUR
ORGANISATION DU TRAVAIL
DANS LES SECTEURS
LES
VESTIAIRES
FICHE DE POSTE
PLAN DE NETTOYAGE
AUTOCONTROLES DU SECTEUR
CONSIGNES DU SECTEUR
VESTIAIRES
Utilisation du local Passage obligatoire avant le travail en cuisine
Personnels
Les personnels de cuisine
intervenants
Plan de nettoyage
Documents du
Fiche tenue
secteur
Protocole de lavage des mains
Zone Sale
Mois : VESTIAIRES
MATERIELS SOLS MURS MEUBLE LAVE-MAINS SANITAIRES ARMOIRE
FREQUENCES 1/jour 1/sem 1/sem 1/jour 1/jour 1/sem
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
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13
14
15
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19
20
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29
30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales)
Conserver les fiches techniques et de sécurité des produits d’entretien
PLAN DE NETTOYAGE
Mois : VESTIAIRES
MATERIELS
FREQUENCES
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
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16
17
18
19
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26
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28
29
30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales)
Zone Sale
Mois : RECEPTION
MATERIELS Sols Murs Chariots Lave-mains Plafonds Balance
FREQUENCES 1/jour 1/sem 1/sem 1/jour 1/mois 1/sem
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
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19
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25
26
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28
29
30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales)
Conserver les fiches techniques et de sécurité des produits d’entretien
PLAN DE NETTOYAGE
Mois : RECEPTION
MATERIELS
FREQUENCES
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
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19
20
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25
26
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28
29
30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales)
Conserver les fiches techniques et de sécurité des produits d’entretien
AUTOCONTROLES
RECEPTION
NATURE DATE RESULTAT
Mois : RESERVES
MATERIELS Sols Murs Etagères Lave-mains Plafonds Armoire
FREQUENCES 1/jour 1/sem 1/sem 1/jour 1/mois 1/sem
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
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19
20
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26
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28
29
30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales)
Conserver les fiches techniques et de sécurité des produits d’entretien
PLAN DE NETTOYAGE
Mois : RESERVES
MATERIELS
FREQUENCES
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales)
Conserver les fiches techniques et de sécurité des produits d’entretien
AUTOCONTROLES
RESERVES
NATURE DATE RESULTAT
Zone Sale
- Stockage dans un local sec et propre
- Local fermé à clé
- Identifier et couvrir les produits entamés.
Mesures de - Assurer un rangement correct et prévoir une bonne
prévention du rotation des stocks (méthode FIFO)
secteur - Vérifier régulièrement les dates de péremption (Javel
entre autres).
- Conserver toutes les fiches techniques et de sécurité.
PLAN DE NETTOYAGE
Zone Sale
- Evacuation rapide des déchets.
- Aucun stockage au sol
- Aucun croisement entre les denrées et les emballages
Mesures de ou les denrées sales.
prévention du - Décongélation interdite dans ce local.
secteur - Lavage des mains après chaque étape contaminante.
- Acheminer rapidement les denrées en chambre froide
après traitement.
- Débrancher les appareils électriques avant nettoyage
ATTENTION
Secteur sensible, risque de contaminations croisées.
Les méthodes de travail et les procédures de contrôle doivent être
parfaitement établies et respectées.
PLAN DE NETTOYAGE
Mois : LEGUMERIE
MATERIELS SOLS MURS Eplucheuse LAVE-MAINS PLAFONDS Ouvre-boite
FREQUENCES 1/jour 1/sem ACU* 1/jour 1/mois ACU
JOURS
1
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3
4
5
6
7
8
9
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29
30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales) *ACU : Après chaque utilisation
Mois : LEGUMERIE
MATERIELS
FREQUENCES
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
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19
20
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25
26
27
28
29
30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales)
MATERIELS
FREQUENCES
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
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11
12
13
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17
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26
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28
29
30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales)
Zone Propre
Zone Propre
Mois : LA DISTRIBUTION
MATERIELS Sols Murs Meuble Lave-mains Meuble Meuble
entrées desserts Viandes / Légumes
FREQUENCES 1/jour 1/sem 1/jour 1/jour 1/jour 1/jour
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
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11
12
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28
29
30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales)
Conserver les fiches techniques et de sécurité des produits d’entretien
PLAN DE NETTOYAGE
Mois : LA DISTRIBUTION
MATERIELS
FREQUENCES
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
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11
12
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15
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26
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30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales)
LA PLONGE
Mois : LA PLONGE
MATERIELS Sols Murs Meuble Lave-mains Plafonds Lave ustensiles
FREQUENCES 1/jour 1/sem 1/sem 1/jour 1/mois 1/sem
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
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15
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17
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25
26
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28
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30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales)
Mois : LA PLONGE
MATERIELS
FREQUENCES
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
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11
12
13
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19
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22
23
24
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26
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28
29
30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales)
Mois : LA LAVERIE
MATERIELS Sols Murs Chariots Lave-mains Plafonds Lave vaisselle
FREQUENCES 1/jour 1/sem 1/jour 1/jour 1/mois ACU*
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
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24
25
26
27
28
29
30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales) *ACU : Après chaque utilisation
Mois : LA LAVERIE
MATERIELS
FREQUENCES
JOURS
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
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28
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30
31
Visa de l’opérateur du nettoyage (initiales)
SALLE A MANGER
Utilisation du local Consommation des repas servis aux convives.
Personnels Les personnels de cuisine et personnels du service
intervenants général.
Documents du Plan de nettoyage
secteur Fiche tenue
Tenue Tenue de base cuisine ou blouse de couleur
Propre
Zone
LOCAL DECHETS
Utilisation du local Stockage des déchets alimentaires
Personnels Les personnels de cuisine
intervenants
Documents du Plan de nettoyage
secteur Plan de lutte contre les nuisibles
Fiche tenue
Protocole de lavage des mains
Chaussures de sécurité, blouse ou veste, pantalon,
Tenue tablier (à usage unique de préférence) et gants
obligatoires.
Zone Sale
LES ANALYSES
MICROBIOLOGIQUES
COMPRENDRE, INTERPRETER
ET UTILISER UNE ANALYSE
MICROBIOLOGIQUE
PRESENTATION SIMPLIFIEE DES ANALYSES MICROBIOLOGIQUES
Définition
D’une façon générale, l’objectif des analyses microbiologiques est d’estimer :
- le nombre de germes (spécifiques ou non)
- l’absence ou la présence d’un germe particulier (exemple : absence/présence de
salmonelle)
Les analyses sont réalisées selon des méthodes spécifiques qui peuvent être :
- soit des méthodes normalisées (par exemple les méthodes AFNOR)
- soit des méthodes validées, par rapport à une méthode normalisée
- soit des méthodes développées par certains fabricants ou développées en interne
par certains laboratoires.
Dans le cas des analyses COFRAC, les deux premières sont les plus généralement utilisées.
Principe général de l’analyse microbiologique (exemple dénombrement des staphylocoques à coagulase positive)
1 2
3
Suspension mère :
sorte de « bouillie de
l’échantillon » placée
dans une solution
nutritive,
chimiquement stable,
après broyage
Echantillon
7
5 4
6
ETUVAGE
(température
spécifique d’un
germe donné)
Ensemencement de la
Lecture/repiquage suspension mère et
Saisie des résultats, validation des de ses dilutions sur
résultats des milieux de
culture spécifiques
A QUOI SERVENT LES ANALYSES ?
EST-CE OBLIGATOIRE ?
Remarque : pour certains produits (exemple, les mélanges de produits crus et de produits
cuits, assemblage à froid), les critères microbiologiques à appliquer sont mal définis
En pratique, les critères réglementaires sont définis par les arrêtés du Ministère de
l’Agriculture et en particulier par l’arrêté du 21 décembre 79 modifié.(en cours de
révision). Cela permet notamment de comparer et d’harmoniser les analyses à réaliser et
par là même de faciliter les relations entre clients et fournisseurs.Cet arrêté défini les
germes à rechercher et les critères à appliquer. Les germes à rechercher sont classés en
deux catégories :
- les germes pathogènes
- les germes témoins de bonnes conditions d’hygiène
Cependant, dans le cadre des autocontrôles et de l’application de la méthode HACCP
(Hazard Analysis and Critical Control Point), le professionnel peut estimer plus pertinent
de cibler ses recherches sur des germes particuliers. Exemple escherichia Coli, listeria, …
LEUR PRESENCE EST D’EMBLEE GRAVE ET NE DOIT PAS ETRE TRAITEE A LA LEGERE.
LES SALMONELLES
Où les trouve-t-on ?
Les réservoirs des salmonelles sont généralement l’homme et les animaux (rongeurs,
insectes, bovins, ovins, ….). Les salmonelles vivent préférentiellement dans le tube digestif
de l’homme et des animaux. C’est là qu’elles peuvent se développer pleinement.
Les individus qui hébergent des salmonelles dans leur tube digestif peuvent excréter ce
germe dans leur fécès, sans présenter de symptômes de la maladie et ainsi contaminer les
aliments en l’absence d’une hygiène des manipulations satisfaisante.
Cette dissémination du germe a pour particularité d’être intermittente (d’où des analyses
coproscopiques faussement négatives), plus ou moins abondante (de quelques salmonelles à
plusieurs millions).(4)
On trouve aussi des salmonelles dans les eaux, le sol (notamment fumier et lisier), les
aliments pour le bétail, les végétaux et les fruits mais leur présence provient plus
généralement d’une contamination secondaire.(1). Cependant elles peuvent survivre parfois
assez longtemps dans l’environnement (plus d’un an dans des poussières) (1)
Que provoquent-elles ?
Remarque :
Chez les animaux, les salmonelles peuvent provoquer des diarrhées, notamment chez les
veaux et des avortements chez les femelles gestantes (Salmonella abortus ovis chez le
mouton)
Aliments le plus fréquemment incriminés
- viandes (volaille, porc)
- ovo produits
- coquillage, (pêche à pied)
- aliments crus ou mal cuits pendant les saisons chaudes
Aliment le Signification si
Où le trouve-t-on plus Symptômes chez présence sur un
GERME principalement ? fréquemme l’homme rapport Remarques
nt d’analyse
incriminé
Salmonelle - Tube digestif Volaille, Syndrome gastro- Présent sur la
de l’homme et des porc entérite fébrile matière
animaux Responsable de la première
- Eaux, sol, fièvre typhoïde
végétaux, fruits (maladie encore Contamination
présente dans croisée
certains pays en
voie de Contamination
développement) humaine
Remarque :
Dans le cadre de l’arrêté du 21 décembre 79 modifié, la très grande majorité des analyses
prennent en compte la recherche de salmonella
LISTERIA
Germe concerné
Listeria monocytogenes. Il existe d’autres listeria qui ne sont pas pathogènes L. innocua, L
Ivanovi, …Leur présence peut parfois signifier une mauvaise maîtrise des circuits
(contamination croisée).
Réservoir principal
Le sol et les végétaux (1) (ensilage, végétaux en décomposition). Listeria monocytogenes
est capable de survivre plusieurs années dans les sols et les végétaux. L’homme et les
animaux peuvent héberger le germe dans leur tube digestif (jusqu’à 20% de la population
des abattoirs). (1).
Origine de la présence de listeria sur un produit (quelques hypothèses liste non exhaustive)
La présence de listeria peut être due
- à une contamination de la matière première en particulier le porc
- à une contamination croisée. Exemple : le même couteau a servi à préparer un foie
gras et à trancher un produit cuit.
- Certaines personnes hébergent le germe dans leur tube digestif et peuvent
contaminer les produits en l’absence d’une hygiène des mains suffisante.
Remarque :
Chez les animaux, les listeria peuvent provoquer des avortements, des mammites, des
encéphalites
Aliment le Signification si
GERME Où le plus Symptômes chez présence sur un
trouve-t- fréquemment l’homme rapport d’analyse
on ? incriminé
Listeria Réservoir : Produits - avortement de la - Contamination de
monocytogenes sol et laitiers femme enceinte la matière première
végétaux en (fromages) - infection - Contamination
décomposition Charcuterie néonatale du croisée
Saumon fumé nouveau-né - contamination
- infection de humaine (peu
l’enfant fréquente)
STAPHYLOCOQUES A COAGULASE POSITIVE
Cette famille regroupe différents germes dont le plus important est staphylocoques aureus
Réservoir
La peau et les muqueuses de l’homme et des animaux à sang chaud (nez, gorge, face, cuir
chevelu, …). On retrouve des staphylocoques dans les plaies suppurées, les abcès,
furoncles, les ailes du nez, la gorge (angine) au niveau des glandes sudoripares, sébacées et
des follicules pileux.
Remarque :
Les Toxi Infections Alimentaires Collectives sont données par la toxine de staphylocoques
à coagulase positive. Certains pensent que l’on peut avoir une TIAC même en l’absence de
staphylocoques (le germe a été détruit lors de la cuisson) alors que la toxine thermostable
est toujours présente (XXX mettre une référence), d’autres pensent que les intoxications
ne peuvent être données qu’avec au moins 5.10 exp 5 de staphylocoque. Une saisine de
l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) est en cours actuellement.
Où le Aliment le Signification si
GERME trouve-t- plus Symptômes chez présence sur un
on ? fréquemment l’homme rapport d’analyse
incriminé
Principalement Abcès, Produits Violent Défaut d’hygiène des
staphylocoque angine, cuits ayant vomissement et manipulations.
aureus Peau et subi une diarrhée Contamination initiale
muqueuse manipulation d’apparition rapide de la matière
de l’homme après cuisson après l’ingestion de première.
et des l’aliment
animaux
CLOSTRIDIUM PERFRINGENS
La maladie survient à la suite de l’ingestion de bactérie. Ce n’est que dans le tube digestif
de l’hôte que la bactérie se multiplie et produit la toxine responsable de l’affection (1)
Germes
C’est un germe anaérobie strict (qui se développe exclusivement en l’absence d’oxygène).
Bacille Gram +.
Réservoirs
Germe présent dans le tube digestif de nombreuses espèces animales (3) et d’origine
tellurique. C’est pourquoi on peut le retrouver dans les poussières, l’eau, la terre. (3)
Remarque :
Dans les analyses courantes type plat cuisiné, on recherche le dénombrement des
anaérobies sulfitoréducteurs à 46°C (ASR à 46°C). Cette famille de germes comprend
notamment clostridium perfringens, clostridium botulinum, ….
Où le Aliment le Signification si
GERME trouve-t- plus Symptômes chez présence sur un
on ? fréquemment l’homme rapport d’analyse
incriminé
Clostridium La terre. Produits Diarrhée. Douleur Contamination de la
perfringens Les carnés abdominale. Les matière première
intestins de conservés à vomissements sont avec une mauvaise
l’homme et une rares maîtrise du maintien
des température en température
animaux <50°C
BACILLUS CEREUS
Germes
Germe responsable de TIAC, dont la fréquence est probablement sous-estimée, car peu
recherchée actuellement en routine.
Réservoirs
Grande variété de milieu en particulier du sol et de la rhizosphère. On peut le retrouver
dans de nombreux sites en particulier dans les ateliers industriels.
On le retrouve aussi sur la peau de nombreux animaux.
Les affections provoquées par ce germe sont en fait causées par deux types distincts de
toxine, l’une est diarrhéique, l’autre est émétisante (vomissement) (3)
Il faut une certaine quantité de bacillus cereus pour provoquer l’apparition de symptômes
(1)
Remarque :
Seul sont cités ici les germes les plus fréquemment retrouvés. Il existe d’autres germes
pathogènes que l’on ne retrouve pas dans les résultats d’analyses microbiologiques
- soit par ce que la prophylaxie au niveau de l’élevage ou les inspections sanitaires en
abattoir sont suffisamment efficace (brucellose, rouget)
- soit parce qu’ils ne sont pas actuellement recherchés en pratique courante
(escherichia coli 0157, yershinia, campylobacter, ….)
Où le Aliment le Signification si
GERME trouve-t- plus Symptômes chez présence sur un rapport
on ? fréquemment l’homme d’analyse
incriminé
Bacillus Le milieu Riz, épices, Soit diarrhée Contamination de la
cereus ambiant certains Soit vomissement matière première avec
(terre, plats cuisinés une faute d’hygiène par
atelier) la suite.
Ils peuvent encore être désignés par le terme : flore totale ou germes totaux
Définition
C’est l’ensemble des germes présent dans l’échantillon, susceptible de se développer à
30°C, exprimé par gramme (avec une incubation généralement de 3 jours)
Effet du conditionnement :
Pour les produits conditionnés sous-vide ou sous plastique, une flore lactique peut se
développer. La flore qui se développe à basse température et en l’absence d’oxygène n’est
généralement pas pathogène pour l’homme, en revanche le dénombrement des
microorganismes aérobies à 30°C est considérablement augmenté. C’est pourquoi, l’arrêté
du 21 décembre 79 prévoit que « pour les produits de charcuteries conditionnés sous
pellicule plastique et sous vide, le critère des microorganismes aérobie à 30°C (3.105) par
gramme ne s’applique qu’au stade de la fabrication» (5)
Origine de la présence de microorganismes aérobie à 30°C sur un produit
(quelques hypothèses liste non exhaustive)
LES COLIFORMES
Représentant
La famille des coliformes est une famille très vaste, dans laquelle, on trouve : klebsiella,
enterobacter, hafnia, escherichia coli
Réservoir
Ils sont ubiquistes (on les retrouve un peu partout dans l’environnement) : le tube digestif
de l’homme et des animaux, le sol, l’eau, les végétaux.
Signification
Leur présence peut indiquer un défaut de maîtrise de l’hygiène en général.
Réservoir :
Le tube digestif de l’homme et des animaux
Signification :
La présence de coliformes thermotolérants sur un produit est beaucoup plus révélatrice
d’une contamination fécale
Escherichia Coli
Remarque :
Il existe certaine escherichia coli, dite 0157 qui sont très pathogènes pour l’homme en
particulier pour l’enfant.
Escherichia Coli est un coliforme thermotolérants que l’on retrouve dans le tube digestif
de l’homme et des animaux. On le retrouve dans les viandes hachées peu cuites, le lait et
les végétaux crus.
ET LES LAMES DE SURFACE A QUOI CA SERT ?
Définition
Il s’agit d’une structure présentant deux faces généralement de 10,1 cm2. Chaque face est
imprégnée d’une gélose caractéristique des germes à identifier. Dans le cas le plus général,
il s’agit :
- d’une gélose PCA (Plate Count Agar), qui permet de dénombrer l’ensemble des
germes totaux
- d’un milieu Mac Conkey, qui permet de dénombrer l’ensemble des coliformes
Chaque face de la lame est appliquée sur la surface sur laquelle on veut vérifier l’efficacité
du nettoyage. Après incubation pendant 48 heures à 37°C, on peut dénombrer le nombre de
germes qui ont poussé.
Remarque :
- Certaines études montrent que seul 4% des germes présents sur la surface à contrôler
peuvent se développer sur les géloses des lames.
- Certaines entreprises, préfèrent utiliser des géloses de surface (boîte d’un diamètre
généralement égal à 25cm2) avec l’utilisation d’un appareil qui permet d’exercer une
pression régulière
Globalement, il s’agit d’un test simple qui donne de bonnes indications quant à la
qualité du nettoyage pour un faible coût
« HACCP pratique »
- Sylvère Etienne- Edition BPI.
« Les poissons fumés, marinés ou crus constituent un risque potentiel de listeriose, selon
l’AFSSA – La semaine vétérinaire n°1083 – 1er février 2003.