Carnet Anapath
Carnet Anapath
Carnet Anapath
2018-2019 | ZI
BISMILLAH ARRAHMAN ARRAHIM
PROGRAMME
2. Etude cellulaire :
1) Adaptation cellulaire
2) Lésions cellulaires
3) Lésions sublétales (lésions des organites cellulaires)
4) Mort cellulaire et tissulaire
3. Etude extracllulaire :
1) Collagénose
2) Dépôts dans l’espace extracellulaire : Amylose
4. Troubles du métabolisme
1) Glucidique : glyécogénoses, mucoviscidose
2) Lipidique : obésité, stéatose, dyslipoidose, Athérosclérose
3) Protidique : Goûte, cystinurie, phenylcétonurie
4) Sels minéraux : Calcium, Cuivre
5) Pigments
5. Troubles hémodynamiques :
1) Congestion
2) Thrombose
3) Embolie
4) Ischémie, infarctus, infarcissement, apopléxie
6. Inflammation :
1) Processus inflammatoire
2) Réparation et cicatrisation
3) Formes de l’inflammation
4) Inflammations spécifiques
7. Oncolgie :
1) Oncologie générale
2) Tumeurs épithéliales
3) Tumeurs glandulaires
4) Tumeurs mésenchymateuses
5) Tumeurs lymphatiques
6) Tumeurs spéciales : embryonnaires, nerveuses, mélaniques..
INTRODUCTION A L’ANATOMOPATHOLOGIE
B- Examen extemporané:
Effectué au cours d’une intervention chirurgicale, il guide l’acte chirurgical
Fait sur coupe en congélation (frais)+ coloration HES. Pas de fixation
le résultat doit être communiqué rapidement au chirurgien (10-15 min)
Indications :
1- Découverte per-opératoire d’une lésion suspecte de malignité
2- Masse profonde non accessible à la biopsie
3- Stade d’extension : exp ganglion sentinelle (premier gg recevant la lymphe) dans le cancer du sein
4- Apprécier la qualité des limites de résection chirurgicale
Limites : pas très fiable, doit être vérifié par l’histo, n’est pas applicable à tous les tissus (os..)
1- Technique usuelle:
a- Fixation :
Permet de conserver les cellules et les tissus, doit être immédiate
La quantité de fixateur doit être suffisante (10 fois le volume de la pièce à fixer)
Durée en fonction de la taille du prélèvement (6h : biopsies, 12-24h : pièces opératoires)
Fixateurs histo : Formol 10%, AFA (alcool formolé acétique), liquide de Bouin
b- Déshydratation des prélèvements dans un automate.
c- Inclusion en paraffine: paraffine liquide à 56°C, confection de blocs de paraffine.
d- Coupe de blocs de paraffine au microtome de 3 à 5 microns d’épaisseur.
e- Déparaffinage et réhydratation : passage dans bains de toluène (dissolvant du paraffine ) et dans l’eau+ alcool
f- Coloration standard : hématéine-éosine colorant nucléaire : hématéine, colorant cytoplasmique: éosine.
Parfois on ajoute un colorant du tissu conjonctif: safran
g- montage entre lame et lamelle et observation au MO
2- Techniques spéciales :
A/ Histochimie:
Mett en évidence une substance ou une structure normale ou pathologique, ex :
PAS : glycogène
Bleu alcian : mucine
Bleu du nil : TG
Sels d’argents : fibres de réticulines Fixateur cyto (frottis): alcool pur, alcool-éther,
Trichrome de masson : fibres de collagène cytospray
Orcéine : des fibres élastiques Fixateur histo : AFA (alcool formolé acétique),
Safran : collagène Formol 10%, liquide de Bouin
Fontana : mélanine Fixateur pour ME: Glutheraldéhyde
Perls : dépôts de fer, hémosidérine le sérum physio ne fixe pas !
VON KOSSA : Calcification
Rouge congo : amylose
B/ Immunohistochimie:
Met en évidence des AG spécifiques à l’aide d’AC monoclonaux (sur tissus inclus en paraffine ou congelé):
- Cytokératines → Cellules épithéliales
- Marqueurs lymphoïdes → LB, LT
- Actine → Muscle lisse
- Myogénine → Muscle strié
- Chromogranine → cellules neuroendocrines
- GFAP (La protéine acide fibrillaire gliale) → Cellules gliales
- HMB45 (human melanoma black 45) → Cellules mélanocytaires
Intérêt :
Diagnostique: Identification et classification des tumeurs
Pronostique : Certains AC ex Ki67 : marqueur de prolifération (cancer du sein).
Thérapeutique: caractère hormonosensible de certaines tumeurs malignes (KC du sein)
C/ Microscopie électronique:
Domaine de la recherche++ peu pour le diagnostic
Fixation particulière rapide (glutaraldéhyde) et une inclusion en résine + coupes semi-fines et ultrafines
Applications limitées à l’étude de certaines pathologies (neuromusculaires, surcharge)
1) ATROPHIE : réduction de la taille de la cellule, le tissu ou l’organe. Peut être due à un processus :
- Malformatif (hypoplasie)
- Dégénératif (atrophie de la peau des vieilles personnes)
- Inflammatoire (atrophie intestinale)
- Compression (par un dépôt extracellulaire)
Causes :
- Ischémie et hypoxie
- Arrêt d’activité physio : immobilisation prolongée, atrophie d’une glande par substitution hormonale
- Insuffisance de l’apport nutritionnel
- Diminution de la stimulation trophique : Insuffisance hormonale
Mécanismes :
- Voie ubiquitine-protéasome : protéolyse cytoplasmique
- Autophagie.
4) METAPLASIE :
Mécanisme : substitution des gènes de la différenciation d’un tissu par des gènes d’un autre tissu
C’est un tissu normal remplacé par un autre tissu normal : c’est le siège qui est non conforme
La conversion ne s’établie qu’entre tissus de même origine embryonnaire :
un tissu épithélial demeure toujours épithélial
un tissu conjonctif ne peut se convertir qu’en tissu mésenchymateux.
Le qualificatif donné à la métaplasie correspond au nouveau type de tissu.
Req :
La transformation physiologique du cartilage en tissu osseux au cours de la croissance se fait par métaplasie
enchondrale, mais dans ce cas il ne s’agit pas d’une réponse adaptative, c’est un mode de croissance naturel
Ne pas confondre métaplasie et involution (dégénérescence). Exp : L’involution adipeuse d’une glande
mammaire de femme ménopausée et la dégénérescence fibro-adipeuse du thymus de l’adulte
5) DYSPLASIE :
*Classée parmi les réponses d’adaptation car : répond a des stimuli pathologiques persistants et commandée par
un signal initiateur environnemental. Mais elles ne sont ni compensatrices ni bénéfiques ni khra
Caractéristiques :
1. Modification de la forme cellulaire
2. Augmentation de taille du noyau par rapport au cytoplasme
3. Bouleversement de l’agencement cellulaire (perte de la polarité)
4. Différents niveaux de maturation
LESIONS CELLULAIRES
2) Calcifications
Accumulation anormale de sels minéraux dont le calcium est prédominant.
En dehors du tissu osseux (Calcification enchondrale) les calcifications sont pathologiques
3) Dégénérescences cellulaires :
Causes :
a- Troubles du métabolisme : dégénérescences vacuolaire, acidophile et hyaline. Souvent réversibles sauf les
dégénérescences du vieillissement.
b- Mutations géniques : dégénérescence maligne, irréversible.
c- Section totale de l’axone : dégénérescence du corps neuronal (chromatolyse) et des fibres musculaires qui
ne sont plus innervées et qui donc s’atrophient.
Lysosomes :
Rôle :
Autophagie : structures cellulaires usées par le vieillissement
Hétérophagie : substances étrangères qui pénètrent la cellule.
la maturation des hématies érythrocyte
la maturation de la cellule épidermique en kératocyte.
la résorption osseuse
Membranes lysosomiales :
Eléments protecteurs : vitamine E, anti-inflammatoires et cholestérol.
Eléments altérants : Vit A, radiations ionisantes et endotoxines bact
MORT CELLULAIRE ET TISSULAIRE
Définitions
Cellule morte : métabolisme définitivement arrêté
Autolyse : autodestruction cellul hors de l’organisme, exp après prélvement
Putréfaction: décomposition des matières organiques sous l'action de ferments microbiens avec
production de substances toxiques et de gaz fétides
La mort cellulaire survient dans un corps vivant, dans un cadavre c'est une putréfaction
Aspect :
► Le cytoplasme : éosinophilie = irreversible : protéines cytoplasmiques coagulent et s‘imprègnent fortement
par l’éosine (HE)
► Le noyau : tous irréversibles
1. Pycnose : rétraction et densification du noyau, devient minuscule et hypercolorable
2. Carryorrhéxie : fragmentation du noyau densifié, la chromatine n’est plus colorée, le noyau s’effeace
3. Caryolyse : lyse de ces fragments
Mécanismes de la nécrose :
1) Perte d’ATP : chute de la synthèse des protéines et des phospholipides membranaires.
3) Stress oxydatif :
Déclenché par les métabolites réactifs de l’oxygène = ROS, exp: OH, H2O2, OCl- , O-2
Les ROS sont générés par:
- Causes intrinsèques: dégradation d’un autre ROS, oxydation de la xantine
- Stimuli pathologiques: irradiation, gazes toxiques (CCl4), produits chimiques (tabac )
**Enzymes et co-enzymes anti ROS : glutation, peroxyde dismutase, catalases, coenzymes: vitamine E, C , rétinol
3) Nécrose fibrinoïde : lésion vasculaire lors de certaines maladies auto-immune ex : lupus, périartérite
noueuse. La nécrose = mélange de fibrine, Ig, et complexes immuns
Mécanismes :
L’apoptose est exécutée par des enzymes : les caspases, qui vont
Désintégrer les protéines du cytosquelette et celles de l’enveloppe nucléaire.
Activer les endonucléases
Voies d’activation des enzymes (selon les stimuli)
1. La voie du complexe ligand/récepteur
2. La voie mitochondriale avec libération de cytC (carence de
GF ou mécanisme toxique)
3. La voie immuno avec libération de protéases
lymphocytaires (granzymes libérées par les LT et NK)
4. La voie du facteur de transcription P53 (en cas d'ADN
endommagé)
Rôles :
- Homéostasie: maintenir la forme et la taille des organes.
- Eviter une surpopulation cellulaire (cancer)
- Développement embryonnaire : régression de certaines structures anatomiques.
- Elimine les cellules inactives (vieillissement) ou portant des altérations
Nécrose Apoptose
Pathologique Physiologique
Lytique Fragmentations cellulaires isolées
Processus passif Processus actif
Affecte les tissus Affecte les cel isolément
Noyau lgtm intact Atteinte nucléaire++
Mb et organites atteintes Mb et organites intactes
Inflammation+++ Pas d’inflammation
2.Autophagie
L’autophagie a (comme l’apoptose) la capacité de remodelage tissulaire physiologique (embryologie) ou
pathologique (atrophie). Selon les circonstances elle sera responsable, de la survie ou de la mort
Circonstances d’apparition :
- L’hypoxie: période néonatale précoce
- Les carences protéiniques : vieillissement, neuropathies dégénératives
- L’irradiation: cancer
- L’infection : l’envahissement bactérien
L’autophagie est caractérisée par la séquestration de matériel cytoplasmique dans des vacuoles spécifiques où
seront déversées les enzymes catabolytiques des lysosomes (acides hydrolytiques).
ME : autophagosomes
3.Cornification = Kératinisation
C'est la mort physiologique des cellules de l’épiderme. Elle intéresse la partie supérieure de l’épiderme.
Pour se cornifier la cellule épidermique va:
1. Eliminer les organites.
2. Modifier la membrane cytoplasmique.
3. Eliminer le noyau : sa chromatine se concentre, sa taille se réduit puis il disparait.
4. Déverser des lipides (acides gras et céramides) dans l’espace extracellulaire.
5. Elaborer de la kératine.
6. Désquamer.
Le kératocyte est constitué uniquement d'une membrane plasmique et de la kératine
ETUDE DE LA MATRICE EXTRACELLULAIRE
I. GENERALITES
Matrice extracellulaire : ECM
Tissu protéique ubiquitaire, maintient les cellules dans leur forme forme des organes
Les interactions cellules/ECM sont assurées par les intégrines : mobilité et adhérences des cellules
Présente dans tous les tissus avec une abondance variable
Topo : trame conjonctive ou squelettique, membrane basale, lame vitrée (lamina lucida).
b- Réticuline : charpente conjonctive normale de certains organes (foie, rate, ganglion, moelle osseuse)
c- L’élastine : Protéine hydrophobe élaborée par les fibroblastes embryonnaires et juvéniles.
Abondantes dans certains tissus : poumon, derme, parois artérielles (aorte) et ligaments articulaires…
Fibres Morphologie Coloration ME
Collagène Faisceaux allongés +/- feuilletés - Safran : jaune Microfibrilles cylindriques à
- Trichome de masson : bleu (Bleu striation périodique
d’Aniline) et vert (Vert lumière) régulière de 68µm
Réticuline Fibres grêles ne constituant pas de - PAS : rouge fuchia
faisceaux, anastomosées en réseau - Argent : brun noir
Elastine Très fines, allongées, ondulantes et - Orcéine : brun Fibres sans périodicité
anastomosées en réseau - Fuschine
auto-fluorescentes - Hématoxyline
2 - Protéines de liaison:
Protéines de liaison Exp Rôles
Structurelles Fibronectine Développement embryonnaire et processus cicatriciels
Laminine Relient les membranes basales à des récepteurs : les intégrines.
Non structurelles Thromboplastine, Ténascine tissus inflammatoires
3 - Glycoaminoglycanes :
o Ils constituent le gel de l’ECM, protègent les tissus contre les pressions extérieures
o Permettent la mobilité cellulaire : l’acide hyaluronique inhibe l’adhésion intercellulaire
PATHOLOGIE DE L’ESPACE EXTRACELLULAIRE
1) Fibrose (sclérose) :
A – Collagènose : la plus fréquente
Étiologies :
Post-inflammatoires : cause la plus fréq, d'org bacterienne+++
Dystrophiques : troubles f’la biosynthèse du collagène
- Altérations enzym et génétiques : chéloïde (fibrose dermique) chez certains sujets de race noire
- Iatrogène : exp l’hypertrophie gingivale due à une hydantoïne
- Hypoxie chronique
- Vieillissement
Tumorales : abondant de certaines tumeurs dites squirrhes.
Fibromatoses : lésions d’origine génétique fort productrices de collagène
Évolution :
sclérose jeune: vascularisation++ oedème, cell inflam++ fibroblastes++, pauvres en fibres
sclérose vieille: peu vascularisée, peu cellulaire, peu oedémateuse, riche en fibres, hyalinisation, calcification
Pratiquement irréversible : une fibrose ancienne ne peut se résorber car c’est un tissu pauvre en vaisseaux et
en cellules, essentiellement celles qui sécrètent les MMP (Matrix Metallo-Proteinase). Cependant les fines
travées fibreuses de l’hépatite virale se résorbent en grande partie après guérison
Dans un même organe une fibrose peut être hypertrophiante ou atrophiante.
Conséquences:
• Non systématisée, comble les zones du tissu détruit mais ne restaure pas la fonction de
Fibrose de l’organe.
pénétration = • Détruit les éléments nobles de l’organe (exp cirrhose)
mutilantes • Comprime les cellules parenchymateuses et les atrophie sévèrement
• Peut provoquer des sténoses : exp œsophage
• Dans les organes creux et entre les feuillets viscéraux brides = synéchies utérines.
encerclement = • Délimite un territoire tissulaire altéré, sans le remplacer, Exp : enkystement d’une caverne TBK
encapsulante • Lorsqu’elles deviennent anciennes, sclérosées (dures) on les appelle coques fibreuses
Systématisée • Accentuent la charpente conjonctive normale d’un tissu, l’architecture reste reconnaissable
Disséquante • foie ++ travées reliant les espaces portes
Rétractile • atrophique et extensive : plissement d’une cicatrice cutanée ou une rétraction des aponévroses
Mécanismes fibrogéniques :
- Le myofibroblaste : principale cellule productrice de collagène, provient des fibrocytes, et de cellules
épithéliales ou endothéliales, dans le foie le myofibroblaste provient de la cellule étoilée
- Les cellules de l’inflammation chronique : TH2 et PNE sources des cytokines profibrotiques
- Certaines bactéries : agent syphilis, et virus :VHB
N.B.
Les néo-vaisseaux apparaissent au début et disparaissent progressivement au cours du processus.
la fibrose est associée à la perte des vaisseaux sanguins dans un territoire tissulaire.
Caractères communs :
Fibrille amyloide : conformation anormale en feuillets β- plissés (résiste à la protéolyse)
Nature fibrillaire : mise en évidence en ME
Extracellulaire
Affinités tinctoriales
Pathogénie :
Altération métabolique du précurseur (prot anormale, ou normale produite en qtité excessive), ce
précurseur est toujours soluble, l’amylose qui en provient est solide et insoluble.
Le taux du précurseur :
- doit rester trop longtemps élevé (qlq années) : inflammations chroniques et la dialyse
- apparait simultanément : maladie d’Alzheimer et les tumeurs
Aspect anapath des organes amyloides : Reins, rate, foie, surrénales et cœur +++
- Fermes, pâles, cirreux, avec hypertrophie régulière, saignent facilement
- Les dépôts se localisent surtout dans la paroi des vx et les Mb basales refoulement et atrophie des cellules
- 2 types de distribution : péri-réticuliniques (rein++) et péricollagène
- Foie : au niveau des sinusoïdes dans l’espace de Disse
- Rein : volumineux, ferme, de couleur vieil ivoire, cortex parsemé de grains translucides.
- Rate : hypertrophique, ferme et régulière. Atteinte nodulaire en « grains de tapioca » = rate sagou ou diffuse.
Affinité tinctoriales :
Rouge Congo en lumière polarisée : biréfringence vert-jaune : spécifique
Lugol : brun foncé (comme l’amidon, d’où son nom)
Violet de méthyle : rouge
IHC : scintigraphie au composant P* marqué : répartition des petits foyers amyloïdes.
Diagnostic :
Devant suspicion d’amylose faire biopsie de l’organe atteint :
La biopsie rectale est indiquée dans les formes systémiques, doit être profonde (artérioles de la sous-muq)
Elle est maintenant remplacée par la biopsie des glandes salivaires accessoires.
La biopsie hépatique est contre-indiquée (risque d’hémorragie).
Types et Nomenclature :
A (amylose) suivie par l’abréviation du type de protéine :
Dérive de Organes Pathologies
Protéine sérique A Foie, rate, AA acquise = réactionnelle = secondaire :
AA : (SAA) synthétisée reins (70%) - Suppurations chroniques : TBK, syphilis, ostéomyélite
amylose associé par le foie en - Inflam chroniques : PR, SPA, Crohn, RCH
réponse à des états - Kc solides
inflammatoires AA familiale : Fièvre médit familiale (Mdie périodique)
AL : chaines légères d’Ig : Cœur+++ - Myléome multiple
Amylose light svt chaine lambda - Mdie de Waldenstrom
A med Vx Athérosclérose
Aβ Protéine Ab Cerveau Alzheimer, Trisomie 21 (Sd Down)
Aβ2m β2microglobuline Ostéo-artic+++ Touche 60 à 80% des dyalisés chroniques
(chaine légère HLA I) (grosses artic)
APP PolyPeptide Diabète type 2
ATTR TransThyRétine Coeur +++ Amylose hériditaire : peut aboutir à une neuropathie prog
(transporteur vit A) paraplégie. TRT : transplantation foie
TROUBLE DES METABOLISMES
Glycogénoses
Congénitales : rares
Type Enzyme déficiente Organe atteint
I : VON GIERKE Glucose 6 phosphate - Foie: volumineux, hépatocytes surchargés en glycogène
d’aspect clarifié→ aspect de cellule végétale.
Hépatorénale - Rein: hypertrophique avec surcharge glycogénique des
cellules des tubes contournés.
II : POMPE Acide α glucosidase Maladie Glycogénose cardiaque:
généralisée Cardiomégalie, vacuolisation des fibres myocardiques.
III : FORBES Amylo 1.6 glucosidase Foie + Muscle +Coeur
IV : ANDERSEN Amylo transglucidase Foie
V : Mc ARDLE Phosphorylase muscul Muscle
Secondaire : Diabète
b) Mucopolysaccharides
Abondants au niveau des tissus interstitiels et du mucus des glandes salivaires, digestives, et bronchiques.
Coloration : MPS neutre PAS
MPS acide Bleu alcian, fer colloïdal
Mucopolysccaridoses
Autosomique récessive, atteint l’enfant.
Déficit en enzymes lysosomiales → accumulations des MPS dans les lysosomes : toxiques pour les cellules.
Accumulation surtout dans : os, articulations, yeux, coeur et cerveau
Dévpment osseux anormal, surdité, baisse de la vision, atteinte cardiaque, déficit intellectuel (forme grave)
Diagnostic : MPS dans les urines.
Maladie de Hurler : nanisme + Opacité cornéenne+ Retard mental +Décès avant l’âge de 10 ans.
Maladie de Hunter : Hépato-splénomégalie + Déformations des os longs +Décès avant la puberté (Pas de
lésions cornéennes)
Mucoviscidose
AR, relativement fréq. Anomalie du transport trans-épithélial du chlore et de l’eau.
Viscosité exagérée (sécrétions épaisses) des glandes digestives et bronchiques
La sueur est riche en Chlore et en Potassium.
Définition : substances organiques insolubles dans l’eau et solubles dans les solvants organiques peu polaires
(chlorophore). Cellules très riches en lipides : SNC, corticosurrénale, tissu adipeux
Macrovacuolaire Microvacuolaire
Fréquente et bénigne, réversible Rare et fatale, irréversible
Vacuoles volumineuses Refoule le noyau vers la périph Les vacuoles dispersées dans le cytoplasme
Topographie : selon la cause Le noyau reste central
Intoxication, hypoxie Centro-lobulaire Etiologies : stéatose aigue gravidique, stéatose
Kwachiorkor Péri-lobulaire toxique médicamenteuse.
Déficit enzymatique Accumulation dans le SNC et les monocytes macrophages (foie, rate, gg, poumons..)
Maladie Déficit Clinique
Gaucher B. glycocérébrosidase anémie+ HSMG+ anomalie de la formule sanguine + signes osseux.
Niemann-Pick sphingomyélinase déficit psychomoteur + hépatosplénomégalie
Tay-Sachs hexosaminidase alpha idiotie amaurotique familiale : déficit intellectuel sévère et cécité
maladie génétique lysosomale à transmission AR
D- ATHEROSCLEROSE
Définition
Remaniements de l'intima des artères de gros et moyen calibre (carotides, coronaires + cerveau, rénales) :
accumulation de lipides, glucides, produits sanguins, tissu fibreux et dépôt calcaire + modifications de la media
b) Cystinurie
Anomalie congénitale du transport de la cystine.
La cystine cristallise dans la lumière des tubes rénaux donnant des lithiases rénales
c) Phénylcétonurie
Déficit en phénylalanine-hydroxylase : accumulation de phénylalanine et passage dans les urines. Troubles de
myélinisation Retard mental (dès les premiers mois de la vie)
d) La substance hyaline
Histo : dépôts anhistes, homogènes, éosinophiles.
Hyaline vasculaire : intéresse surtout les vaisseaux de petit calibre ex : Diabète, HTA bénigne, Lupus
Hyaline conjonctive : collagène épais et dense = hyalin ex : Cicatrice post-inflammatoire, Sclérose sénile..
e) La substance fibrinoide
Extravasation de protéines
Histo : amorphe, homogène, éosinophile, aspect filamenteux ou granuleux, rose vif à l’éosine, et prend le PAS.
A l’état normal on la trouve dans le placenta.
A l’état pathologique:
Avec complexes immuns
- Mdies auto-immunes : RAA, PR, LED, PAN, dermatomyosite, sclérodermie
Sans complexes immuns
- HTA maligne
- Dans la paroi des vaisseaux du rein : diabète
- Polypes des cordes vocales
1) CALCIUM
Nomenclature : selon le siège
Calcifications Dans une zone de nécrose
Calculs Dans un organe creux
Médiacalcose Média des parois vasculaires
Sympexion Concrétion sphérique ou ovoïde, stratifiée : CDS glandulaires de la prostate
Calcosphérite Concrétion calcaire sphérique qui se forme dans le stroma de certaines tumeurs
Psammome Tumeur contenant des calcifications analogues à des grains de sable
Classification :
Calcifications métastatiques : rares Calcifications dystrophiques : Très fréquentes
dans un tissu sain à pH alcalin, en rapport avec dans des zones tissulaires altérées et non viables,
une hypercalcémie indépendantes du taux de calcium sérique
Physiopath :
Les calcifications ne sont jamais décrites dans la cellule (mort obligatoire si calcium cytosolique )
Toute calcification produite en dehors du tissu osseux est pathologique.
Les épithéliums glandulaires altérés assurent un rôle primordial dans l’apparition des calcifications.
Les calcifications apparaissent soit :
Par sécrétion importante de calcium et précipitation tissulaire
Dans des cellules lésées qui augmentent leur teneur en calcium
Le taux élevé de calcium et de phosphates ne suffisent pas pour constituer des cristaux, lazm :
2) CUIVRE :
Le cuivre est normalement présent dans : les hématies, le cerveau, le foie et les reins.
Il est absorbé puis véhiculé dans le sang, lié à la céruléoplasmine (alpha 2 globuline) jusqu'au foie.
Maladie de Wilson
Maladie héréditaire, AR, dûe à un déficit congénital de céruléoplasmine : cuprémie et cupriurie
Accumulation de cuivre dans :
- Foie : hépatomégalie + cirrhose
- Noyaux gris centraux : trbl neuro
- Cornée : Anneau vert de Kayser-Fleischer
V. METABOLISME DES PIGMENTS
Définition : pigment = substance naturellement colorée, insoluble dans les tissus, de nature variable
Pigments exogènes :
- Carbone : le charbon, les hydrocarbures, et le tabac libèrent du carbone. Ce pigment, s’accumule à la
respiration dans les ganglions lymphatiques intra-pulmonaires et médiastinaux, en général bien toléré.
- Tatouage : introduction sous la peau de pigments indélébiles, résistants aux macrophages.
1. Le pigment anthracosique :
Accumulation de charbon dans les poumons et le système lymphatique = coloration noire
L’anthracose peut être associée à des cristaux de silice : Anthraco-silicose.
Macroscopie : Petits nodules pulmonaires noirâtres, tendance à confluer + Pachypleurite (inflam plèvre) fibreuse
Histologie : Les nodules = macrophages contenant des particules (silice..) qui sont, par la suite, remplacés par du
collagène. Dans les lésions anciennes : nodules acellulaires constitués d’une fibrose hyaline à disposition
‘tourbillonnante’ caractéristique.
4. Mélanine:
a- Hyperpigmentation: très fréquente sous sa forme bénigne (grains de beauté, éphélides, et naevus).
Généralisée : maladie d’Addison ou localisée : Neurofibromatose (café au lait), masque de grossesse, mélanome
b- Hypopigmentations : localisées (cicatrices cutanées) ou généralisée (Albinisme : AR, absence de thyrosinase)
5. Bilirubine :
Provient de la dégradation de l’hème, lui-même provenant de la dégradation de l’hémoglobine.
Cholestase : accumulation intra-hépatique de bile. La bilirubine passe dans le sang et provoque un ictère + prurit.
Etiologie : excès d’apport d’hémoglobine, troubles de la glycuro-conjugaison, obstacle à l’excrétion
Macroscopie : Foie de stase biliaire : volumineux, mou et vert
Evolue vers la cirrhose hypertrophique micronodulaire diffuse
6. Lipofushines (lipochromes)
Pigment insoluble (d’usure ou de vieillissement)
Constitué de polymère de lipides et de phospholipides formant des complexes avec les protéines.
Microscopie: Pigment brun, fine granulations intra cytoplasmiques, fréquemment péri nucléaires.
TROUBLES HEMODYNAMIQUES
I. CONGESTION
Définition : augmentation de la quantité de sang contenue dans les vaisseaux d’un organe ou d’un tissu.
MORPHOLOGIE :
Thrombus : ferme, sec et adhérent à la paroi vasculaire.
Caillot post-mortem : élastique, lisse, rouge sombre « gelée de groseille » et moule les cavités vasculaires.
Evolution :
► Organisation : c’est l’évolution habituelle, résorption progressive des éléments du caillot et son
remplacement par un bourgeon charnu inflammatoire développé à partir des histiocytes et des
fibroblastes. Néovaisseaux (à partir des vasa vasorum) sont fonctionnel rarement reperméabilisation
partielle.
► Autres évolutions :
- Ramollissement puriforme : dans les thrombus riches en leucocytes.
- Ramollissement purulent.
- Mobilisation de caillot : embolie.
- Lyse spontanée (le caillot se dissout = no risque d’embolie)
Req : l’embolie peut être la conséquence d’une frgamentation, suppuration ou mobilisation du thrombus, mais
pas de sa lyse (petits fragments)
III. EMBOLIE
Migration intravasculaire d’un embole véhiculé par le courant circulatoire, et son arrêt brusque dans un vaisseau
dont le calibre est insuffisant.
TERRITOIRES
Système circulatoire sanguin :
- La petite circulation : EP qui fait suite à une TV des membres inférieurs.
- La grande circulation : embolies systémiques dûes à une plaque d’athérome, thrombus cardiaque
Système lymphatique : embolie cancéreuse.
CONSEQUENCES : Selon la taille, le siège et la nature de l’embole : métastase cancéreuse, parasitaire, fibrinolyse..
IV. ISCHEMIE :
Diminution ou arrêt de l’apport sanguin artériel dans un territoire. Par cause locale (thrombose, embolie) ou
générale (débit cardiaque bas, hypercoagulabilité).
Sa conséquence la plus grave est la nécrose, elle dépend de :
- La rapidité de l’installation de l’ischémie, sa durée
V. INFARCTUS
Foyer circonscrit de nécrose ischémique (de coagulation), due à l’arrêt de la circulation artérielle
Taille > 1,5 cm2 (cerveau) ou > 2 cm2 (myocarde)
Causes locales (thrombose, EP), ou systémique : hypoxie, choc hypovolémique
Evolution :
6H : Pas visible
< 1 semaine : nécrose de coagulation, PNN ++
> 1 semaine : bourgeon charnu, macrophages++
Stade avancé : fibrose souvent rétractile, non systématisée+++
VII. APOPLEXIE
Infiltration hémorragique sans obstruction ou lésion vasculaire
Avec ou sans nécrose
Touche : pancréas, appareil génital féminin, en période d’activité (digestion pour pancréas et activité
hormonale)
Cause : troubles vasomoteurs
INFLAMMATION
I. PROCESSUS INFLAMMATOIRE
DEFINITION
Ensemble de réactions locales et systémiques, en réponse à toute forme d’agression
SIEGE :
Tissu conjoctif vascularisé, ne touche pas les tissus avasculaires comme la cornée et le cartilage
CELLULES DE L’INFLAMMATION
1- Cellules endothéliales : permettent
- Perméabilité : passage de molécules plasmatiques et des cellules
- Adhésion des polynucléaire à l’endothelium = diapedèse
- Récpeteurs pour : Histamine, Interleukine
- Sécrétion : facteur de coagulation, collagénase (dégradation de la basale), constituants du tissu interstitiel
(procollagène), chimiotactines, facteurs de prolifération des PNN et monocytes
2- PNN
- Durée de vie : 2 à 3 jours
- Protéases lysosomiales : myélopéroxydase, Phospholipase A2, hydrolase.
- Substances chimiotactiques : PAF, interféron
- Répond aux substances chimiotactiques Traverse la paroi des vaisseaux
- Exprime des récepteurs pour C3b, C5a, Ig Opsonisation Phagocytose
3- Monocytes-macrophages-histiocytes
- Durée de vie : 60 à 90 jours
- Sécrète tous les médiateurs de l’infl : IL1, IL6, IL8 (chimiotactique des PNN), TNF
- Exprime des récepteurs pour C3b, Ig Opsonisation Phagocytose
- Différentes formes dans les tissus : foie (cell Kupffer), SN (microglie)
4- Mastocytes, basophiles
- Sécrète les substances vaso-actives : histamine, sérotonine, lecutriène, PADF, TNf , héparine
- Récepteurs IgE : rôle dans l’allergie
5- PE : contiennent dans leurs granules peroxydases et histaminase
6- NK, LB, LT
7- Fibroblastes : phase de répération et cicatrisation
MEDIATEURS DE L’INFLAMMATION :
PHASES DE L’INFLAMMATION :
Intiation (vasculaire) Amplification (cellulaire) Résolution (réparation)
A) Phase vasculo-exsudative :
1. Congestion active
VasoC veinulaire et vasoD artériolaire et cap
Conséquence : Rougeur, chaleur, diminution de l’apport d’O2, angiogenèse
Mécanismes : nerveux + substance VasoD : Histamine, Sérotonine, Kinines, Prostaglandines
2. Œdème inflammatoire :
C’est un exsudat, phénomène actif
Conséquences :
- Dépôts de fibrine : circonscrire le foyer inflammatoire
- Dilution des toxines
- Concentrer les médiateurs d’inflammation et les AC
- Ralentissement du courant sanguin qui facilitera la diapedèse leucocytaire
3. Diapédèse leucocytaire :
Def : traversée active de la paroi vasculaire par les leucocytes : d’abord PN+++ ensuite Monocytes, Lymphocytes
Favorisée par : le ralentissement du courant sanguin et le chimiotactisme
Mécanisme :
1) Modification de la colonne sanguine
2) Margination des leucocytes à proximité des cell endothéliales
3) Adhérence à la paroi vasc
4) Traversée active de la paroi vasculaire : émission de pseudopodes
5) Dépolymérisation transitoire de la membrane basale
4. Chimiotactisme :
1) C3a, C5a
2) PAF+++ leucotriènes, activateur du plasminogène
B) Phase cellulaire :
Se caractérise par la formation de granulome inflammatoire
Granulome infl : Cell du sang (Macrophages, LT, PN) + Cellule du TC (Fibroblastes, mastocytes)
But : nettoyage et comblement de la plaie
Rôle : Prépare la cicatrisation (assure la détersion par PN + macrophage)
Etapes de la réparation :
1) Bourgeon charnu inflammatoire : Blastème de régénération
Déf : nouveau tissu conjonctif qui prend progressivement la place du granulome infl
Etape précoce : 1 à 4 jrs après aggression
On le trouve dans l’inflammation aiguë et chronique
Composé de :
- Surface : exsudat fibrino-leucocytaire
- Partie moyenne : néovaisseaux dilatés en éventail + cellules de l’inflammation
- En profondeur : fibroblastes + myofibroblastes
Evolution : + collagène, - de cellules, - Vx, volume (myofibroblastes)
3) Regenération épitheliale
Prolifération des cell saines autour du foyer inflammatoire, la regenération peut se faire sur un mode :
- Métaplasique : exp ER cylindrique bronchique se regénère sous forme ER malpighien
- Atrophique : avec disparition de certaines fonctions
Conséquences de la réparation :
► Favorable : réparation complète sans séquelles
► Défavorable
1. Botryomycome :
Bourgeon charnu Pseudotumeur au niveau de la peau et des muqueuses. Nécessite l’exérèse pour sa guérison
Macro : Nodule framboisé rouge saignant au contact
2. Sclérose inflammatoire :
Systématisée : sclérose hépatique limitée aux espaces portes
Mutilante : cirrhose hépatique, coque d’un abcès
Atrophique : rétraction de l’organe
Hypertrophique : chéloide
Chéloïde : Pseudotumeur inflammatoire, résulte d’une hyperproduction de collagène. Fréquente chez les
noirs, peut apparaitre spontanément +++ Non réversible
Inflammation subaiguë
Inflammation cellulaire (productive), caractérisée par un granulome inflammatoire riche en cellules
mononuclées (monocytes, lymphocytes et plasmocytes)
Exp :
• Abondance d’histiocytes : nodule d’Aschoff du RAA.
• Granulomes lipophiles (macrophages chargés de graisse) : pancréatite aiguë
• Granulome riche en plasmocytes (granulome plasmocytaire) : syphilis
• Nodule tuberculoïde : infections granulomateuses
• Granulome à cellules géantes de MULLER : corps étranger
Inflammation chronique
Elle est caractérisée par l’importance de la fibrose. Dans certaines inflammations chroniques la réaction cellulaire
peut rester prédominante et la fibrose demeure légère. Ce sont volontiers des granulomes épithélioïdes.
Tuberculose
► Phase aiguë : réaction inflammatoire banale +++ le BK peut être mis en évidence
► Phase subaiguë
1. Follicule épithélio-giganto-cellulaire (follicule pur) : commun à toutes les inflam tuberculoïdes
- Centre : Cellules épithélioïdes + Cellules de Langhans
- Couronne périphérique de lymphocytes
2. Follicule caséeux : Spécifique de la tuberculose
La nécrose caséeuse : nécrose d'homogénéisation = de coagulation
matériel éosinophile, dense, homogène, amorphe, sans structure cellulaire sauf quelques débris
► Phase chronique : Follicule fibro-caséeux follicule fibreux
Le caséum ne se résorbe jamais
Il peut s’enkyster, se calcifier, se ramollir, s’évacue et laisse : caverne, ulcération, fistule
C’est un abcès froid
Sarcoïdose :
Réaction folliculaire sans foyer de nécrose qui associe :
Les cellules géantes contenant des inclusions intracytoplasmiques (corps astéroïde de Schaumann)
Ces follicules sont le plus souvent confluents
Evolution fibrose.
Diagnostic : Réaction de Kveim
SILICOSE : le nodule silicotique comporte un foyer central de sclérose hyaline et une couronne histiocytaire
autour de fines aiguilles de silice. Evolue vers la fibrose
2) Viroses
Poliomyélite : lésions dégénératives d’abord réversible (disparition des corps de Nissl) puis définitive
(gonflement cellulaire ou rétraction neuronale).
Papillomavirus (HPV) : hyperplasie épidermique portant sur le corps muqueux de Malpighi avec quelques
cellules binucléées, cellules dyskératosiques, Koïlocytes dans la couche superficielle.
CMV : Les cellules et les noyaux sont volumineux. Inclusions nucléaires acidophiles denses entourés d’un
halo clair (œil de Hibou)
Rage : Inclusions intracytoplasmiques (corps de Negri)
Rougeole : Présence de plasmodes dans le tissu lymphoïdes et dans les poumons
Hépatite A : ballonisation hépatocytaire et corps acidophiles de Councilmann
Hépatite B : « vert dépoli » du cytoplasme des hépatocytes
ONCOLOGIE
I. ONCOLOGIE GENERALE :
Déf de la tumeur :
Prolifération qualitativement et quantativement anormale, autonome, se poursuit après arrêt du stimulus
EXCEPTIONS :
- Tumeurs bénignes avec forte tendance à l’envahissement local et la récidive : fibromatose agressive = desmoide
- Tumeurs malignes ne donnant pas de métastases = à malignité locale : carcinome basocellulaire cutané
- Tumeurs à malignité potentielle : adénomes coliques, papillomes & les papillomatoses du larynx
- La monoclonalité peut être un critère de malignité, en particulier dans les tumeurs lymphoïdes.
- Maligne : Lymphome, Mélanome, Séminome, Dysgerminome
- Bénigne : Schwanomme, carcinoïdes de l’appendice
- Bégnine ou maligne : Tératome, Gliome
Agents physiques/chimiques :
- Radiations ionisantes (action sur l’ADN) : KC Peau, thyroïde, leucémie …
- Alkylants : Larynx, poumon, vessie, leucémies
- Hydrocarbures aromatiques, amines aromatiques, Aniline : kc vessie
- Nickel : Larynx, Arsenic : Poumon, peau
Virus :
- HVB, HVC Cancer du foie
- EBV Lymphome de Burkitt, Naso-pharynx
- HPV 16, 18 Cancer du col. HPV 5 Cancer cutané
- HTLV Lymphome T
- HHV 8, HIV Sarcome de Kaposi Hylécobacter pylori : Kc estomac
Bilharziose : Kc vessie
Lésions précancéreuses :
- Poly-adénomatose rectocolique (PAF), polypes digestifs/vésicaux
- Mdie de Bowen, papillome vésicale, leucoplasie (5%), kératose solaire, sénile
Croissance tumorale:
Durée moyenne du cycle cellulaire : 2 jours (kima la cellule normale)
Courbe de croissance type Gompertz à 3 phases : croissance lente, croissance rapide, ralentissement
Temps de doublement: temps nécessaire pour doubler son volume, dépend de la valeur relative de la
fraction non proliférante, peut se mesurer sur radiographie (volume tumoral)
coeff de prolfération elévé = TD court
coeff de perte cellulaire elevé = TD long
Coeff de prolifération: % de cellules dans le cycle (qui se divisent). (les cell qui ne se divisent pas sont en G0)
Coeff de perte cellulaire: si toutes les cellules se divisent dans la tumer, le TD serait constant
Le tissu cancéreux :
Le tissu cancéreux comporte 2 parties :
A) La cellule cancéreuse :
- Cellules cancéreuse
Noyau :
- Stroma
• Augmentation du volume : rapport nucléo-cytoplasmique
• Parfois multiple
• Forme et taille irrégulières d’une cell à l’autre «anisocaryose»
• Condensation de la chromatine : aspect en motte
• Epaississement irrégulier de la membrane nucléaire
Nucléoles : Volumineux, multiples, irréguliers
Cytoplasme :
• Forme et taille irrégulières «anisocytose», peut contenir des inclusions et des vacuoles
• Augmentation du nombre des ribosomes
• Basophilie (augmentation des acides nucléiques)
Membrane : nouveaux antigènes de surface
Mitose : Index mitotique élevé, mitoses anormales (pas bipolaires)
REQ : Les atypies cytonucléaires ne sont pas spécifiques de KC (tum bénigne, inflammation, virose,, etc).
Caractères biologiques
Immortalité
Transplantabilité (les tumeurs peuvent croître après transplantation chez des animaux syngéniques)
Conservation des fonctions normales + acquisition de nouvelles fonctions
Sécrétions anormales (ex : αfoeto-protéine, ACE)
Instabilité du caryotype
Perte de la cohésion entre les cellule, et perte de l’inhibition de contact
B) Le stroma
• Tissu conjonctif préexistant, non tumoral, formé à partir du TC de l’hôte, assure la nutrition
• Les cellules du stroma ne présentent pas les anomalies génétiques des cellules tumorales
• Abondant et bien individualisé dans les carcinomes : séparé du carcinome par une membrane basale
• Pas bien individualisé dans les sarcomes : lacunes sanguines (difficile à distinguer)
• Peut être le siège de métaplasies, dépôt amyloïde (CM de la thyroïde), imprégnation calcaire
• Le stroma réaction : riche en amas lymphoïde, témoigne d’une réaction immunologique
Bon pronostic : adénocarcinome colique, mélanome
Mauvais pronostic : cancer mammaire
• Le squirrhe mammaire et la linite gastrique : tumeurs à stroma fibreux très abondant consistance dure
• La densité de la néovascularisation est corrélée à l’agressivité tumorale, les capillaires tumoraux sont
différents des capillaires normaux et ressemblent aux capillaires du bourgeon charnu
Histoire naturelle :Hyperplasie Dysplasie Carcinome in situ (ne dépassant pas la MB) Cancer invasif
Etapes de dissémination :
- Franchissement de la membrane basale Progression dans le tissu conjonctif
- Franchissement de la paroi vasculaire Embolie vasculaire
- Fixation sur l’endothélium vasculaire de l’organe cible Croissance au niveau du site métastatique
Voies de dissémination :
Voie lymphatique : Principale voie de dissémination des carcinomes
Kc mammaire du quadrant sup-ext chaîne axillaire
Kc mammaire du quadrant interne chaîne mammaire interne
KC très lymphophile : mélanome, épithelioma epidermoide, séminome testiculaire
Voie sanguine : carcinomes et des sarcome
Essaimage direct : exp extension ovarienne d’un adénocarcinome gastrique (tumeur de Krukenberg)
Le long des nerfs : cancers des voies biliaires et la prostate
Autres : séreuses, LCR, ponctions
Extension intra-épithéliale : la maladie de Paget du mamelon est l’extension d’un adénocarcinome mammaire.
Métastases :
De même nature que la tumeur primitive ou pas, de morphologie pas forcément kifkif (parfois plus )
C’est la preuve formelle de la nature maligne d’une tumeur
Sièges de métastase par ordre de fréq : ganglions >> poumon>> foie>> rate
La tumeur la plus métastasiante : MELANOME (Izzy Stenvens Grey’s anatomy)
Métastase de l’os : prostate, reins, seins et thyroïde et poumons.
Métastase de l’ovaire : carcinome gastrique, lymphomes
Nodule de perméation : extension d’un cancer vers la peau par contiguïté ensuite, ce nodule induit des
métastases par voie lymphatique
II. TUMEURS EPITHELIALES :
3 types d’épithélium
1. Malpighien (Pavimenteux = épidermoïde)
2. Urothélial (paramalpighien=transitionnel)
3. Glandulaire (cylindrique)
1) TUMEURS BENIGNES
Papillome Condylome
Cutanée (verrue vulgaire) ou muqueuse Dus à HPV (Koilocyte = infection par HPV)
D’origine virale : HPV Elle siège dans les muqueuses anogénitales, et
Pas d’anomalies cyto-nucléaires l’exocol+++
*Les papillomes du larynx peuvent récidiver & se cancériser
Histologies: Plan : Pas d’épaississement du chorion sous-jacent,
Hyperpapillomatose : allongement des papilles dermiques siège surtout au niveau du col utérin
Hyperacanthose : épaississement du corps de malpigni
Hyperkératose : Acuminé : épaississement du chorion sous-jacent,
- Orthokératose : Kératinisation excessive sans autres anomalies siège électivement au niveau de la muq ano-rectale.
- Parakératose : Kératinisation avec conservation des noyaux
- Dyskératose : Kératinisation excessive de cellules isolées
2) TUMEURS MALIGNES
POLYPES COLIQUES
1) Tumeurs bénignes
2) Tumeurs malignes
Adénocarcinome colique
Siège électif : recto-sigmoïde
Macroscopie : ulcéro-végétant++
Histo :
- Carcinome bien différencié de type intestinal « liberkühnien »
- Carcinome peu différencié de type colloïde « mucineux »
2. Tumeurs malignes
Carcinome du sein : femme âgée
Macro : Masse mal limitée, dure, adhérente, avec rétraction du mamelon
Histo : prolifération épithéliale maligne : Carcinome canalaire +++ Carcinome lobulaire
Req :
Adénocarcinomes les plus fréquents : seins, prostate
Le PAS et le Bleu Alcian peuvent montrer la sécrétion des mucoprotéines par les cellules tumorales,
objectivant ainsi la nature glandulaire de la tumeur
B) TUMEURS VASCULAIRES
1. Bénignes
Hémangiome
Hémangiome capillaire : Juxtaposition de nombreux capillaires, ayant ou non une lumière centrale
Hémangiome caverneux : C’est la tumeur bénigne du foie la plus fréq, siège le plus souvent au niveau de
la peau et muscles (langue).Histo : Cavités kystiques juxtaposées remplies de sang, bordées par des cell
endothéliales, sans capsule.
Angiomatose :
Maladie de Rendu-Osler (peau, muqueuses, viscères)
Maladie de von Hippel-Lindau (rétine, cervelet, malformations)
Angiomatose de Struge-Weber (peau, méninge)
Lymphangiome : vx lymphatiques
2. Malignes
- Angiosarcome : corps de Weibel-Palade
-Sarcome de Kaposi : prolifération de cell fusiformes avec présence de lacunes sanguines et de sidérophages.
C) TUMEURS MUSCULAIRES
Bénigne Maligne
Muscle strié Rhabdomyome : très rare Rhabdomyosarcome : plus fréquents
Muscle lisse Leïomyome : bcp plus frq que le Rhabdomyome Leïomyosarcome : le diag de malignité repose
utérus+++ vessie, estomac, intestins, derme essentiellement sur l’index mitotique+++
D) Tumeurs osseuses
OSTEOSARCOME
Dérive des ostéoblastes : production de la substance ostéoïde
Touche l’enfant et l’adolescent
Siège : les extrémités des os longs
Macroscopie : Aspect friable, nécrotico-hémorragique
Histologie : Tissu ostéoïde + Cellules fusiformes
REQ : pour les tumeurs mésenchymateuses, l’anisocytose n’a pas de valeur pronostique
VI. TUMEURS LYMPHATIQUES
LYMPHOMES HODGKINIENS
2 pics d’âges : 20-30 ans et vers 50 ans.
Histo :
Destruction de l’architecture du ganglion par des bandes de sclérose limitant des nodules
Au sein de ces nodules = population cellulaire très polymorphe :
- Cel Steinberg : monstrueuses à gros noyau central, polylobé. Avec plz nucléoles en « œil de
hibou ou miroir ». son abodance est de mauvais pronostic
- Cel de Hodgkin : anomalies plus ou moins accentuées
- Cel réactionnelles : lymphocytes, plasmocytes, éosinophiles, macrophage
Granulome inflammatoire riche en PNN
Nécrose
2. Tumeurs de blastème
Tumeurs très malignes, faites de cellules qui ressemblent aux cellules de l’ébauche embryonnaire d’un tissu ou
organe. Touche l’enfant
- Neuroblastome
Origine : cellules neuroblastiques de la médullosurrénale ou extra-surrénale (Gg rachidien, gg thoracique)
Clinique : Masse abdominale
Histo : Petites cellules rondes indifférenciées, Rosettes neurofibrillaires, Sécrète les catécholamines
TRT : Chimiosensible
- Néphroblastome : Tumeurs de Wilms. Origine : blastème rénal
- Médulloblastome : cervelet
- Rétinoblastome : Auto dominante (chromosome 13). Dans la forme héréditaire l’atteinte est bilat et précoce
VIII. TUMEURS NERVEUSES
Les tumeurs du SNC
1.Tumeurs gliales
Les tumeurs astrocytaires : Astrocytomes, Glioblastome (la plus maligne +++),Oligodendrogliome, épendymome
2. Médulloblastome (tumeur maligne du cervelet la plus fréquente +++)
3. Méningiomes
Carcinome indifférencié : tumeur maligne à différenciation épithéliale mais sans distinction glandulaire ou
malpighienne. Un carcinome indifférencié est ni malpighien ni glandulaire.
Toutes les tumeurs épithéliales expriment de la cytokératine
le terme polype est macroscopique et peut correspondre à n'importe quel type histo
Carcinomes secondaires aux polyposes familiales diffèrent des autres par : l'age (plus précoce) et le siège
(multiple)
malignité purment locale: épithelioma baso-cellulaire, fibrome dermoide
RT cancéreuse 60 gray: cpc cutanées
Toujours bégnines: verrue séborrhéique, naevus pileux, Schwannome
Kc en diminution dans le monde entier: KC estomac
Kc en diminution chez la femme: Kc invasif du col (grâce au dépistage)
AFP: protéine foetale dont une faible quantité passe dans le liquide amniotique et le sang maternel durant la
grossesse, il est augmenté si anomalie de la fermuture du tube neural, dosage immuno-radiologique
Le sd paranéoplasique est exceptionnellement une circonstance de découverte du Kc
Dépistage KC: mesure de prévention secondaire = malade à un stade précoce
Thymidine: phase S, bloqué par le fluoro-uracile
Kc corde vocal métastase rarement (très peu vascularisé)
essaimage lymphatique: donne toutes les localisation (passage artériel)
Rémission partielle en oncologie: toutes les lésions ont perdu au moins 50 % de leur volume
TNM: classe les tumeurs malignes berk
Métastase du nephroblastome: poumons, neuroblastome: Os
Hyperplasie endométriale dûe à : tumeur granulosa, thécome (tumeurs sécrétantes oestro)
Kc du tsticule le plus freq: séminome
Kc du rein le plus freq: liposarcome
Kc poumons, Col : carcinome epidermoide
KC estomac, CCR, endomètre le plus frq: ADK
Carcinome papillaire thyroidien: meuilleur pronostic
KC poumons: Hydrocarbures
Carcinome épidermoide: larges cellules polygonales, ponts d'union (si bien différencié, sinon absents)
Adénocarcinome: disposition en massifs ou cordons
Cellules les plus radiosensibles: lymphocytes
Trismus: trigone rétro-molaire
Classification DUKES de l'ADK colon : deux critères : extension en profondeur + envahissement ganglionnaire
Chirurgie de principe: enlevant une région apparement saine
Ostéocondensation : prostate+++ thyroide, seins
HMG molle : stéatose, choléstase
HMG indurée : hémochromatose
Foie macronodulaire (Mdie de Wilson)
Foie macrovacuolaire, microvacuolaire : stéatose
L’infarctus est le résultat d’hypoxie aigue et non pas chronique
Abcès froid = nécrose caséeuse et non pas suppurée (ce n’est pas une suppuration)
La nécrose caséeuse évolue vers un abcès froid et non pas chaud.
LE FOIE PATHOLOGIQUE
Maladie Macro Microscopie
Amylose Ferme, pâle, cirreux Accumulation dans l’espace de disse++
Steatose (TG) HMG molle jaune Vacuoles optiquement vides, micro ou macro vacuolaire
Dyslipoidose Gaucher HMG MO: histiocytes clairs lamellaires = cellules de gaucher
ME: lamelle = lysosomes dilatés
Niemann-pick HMG
Glycogénoses HMG sans IH, jaunatre Cytoplasme hypertrophié clair avec mb dense (aspect
d’une cellule végétale)
Hémochromatose (fer) HMG ferme et indurée, micronodulaire, Couleur rouille
Cholestase (bile) HMG molle, verte Surcharge hépatocytaire, canaliculaire et des canaux en
bile (dépôts brunâtres denses)
Maladie de wilson (cuivre) HMG macronodulaire, corps de Mallory, stéatose
VHB Aspect en vert dépoli
VHA ballonisation hépatocytaire et corps acidophiles de Councilmann
Alcoolique Corps de Malloy
Cirrhose biliaire primitive Granulomes autour des canaux biliaires
Déficit A1AT Granulations éosinophiles intra-hépatiques, PAS+
COLORATIONS
Elément Coloration
Fibres de collagene Trichrome de Masson) : vert
Fibres de reticuline Sel d'argent (noire)
Fibres elastiques orceine (brun sombre), fushine (rouge)
TG rouge à l'huile, noir soudan
Glycogène iode ioduré (brun), carmin de best (rouge rosé), PAS+
MPS Neutres -PAS+
acides -bleu alcian, fer colloïdal
Substance amyloide Rouge congo
Substance hyaline La meme coloration que le COLLAGENE
Substance fibrinoide PAS+, éosine (rose vif)
Hemosidérine (fer) = brun jaune perls par le bleu de pruss (bleu), HES (rouille)
Mélanine Fantana Masson (noir)
Cu 2+ (Wilson) Rhodanine (rouge brun)
Glucide bleu alcian, PAS
Granulations argyrophiles et argentaffines Grimelus
Granulation et structure nucleaire Giemsa lent
Champignon : aspergillose Grocott