Dev Cognitif Et Du Langage
Dev Cognitif Et Du Langage
Dev Cognitif Et Du Langage
(0-2ans)
Présenté à :
Dr. ALINE HUSSEINI
PAR :
CHRISTY SERHANE
RIBELLE KEHDE
CYNTHIA EID
JESSICA SARKIS
LEYA HADDAD
Introduction
Définition :
Développement de la mémoire :
C’est la capacité d’adapter une réaction physique à un stimulus répété afin de pouvoir accorder une
attention particulière aux nouveautés qui se présentent à nous.
La capacité de déshabitassions est aussi importante, quand une modification est apportée à un stimulus
répété
La capacité d’habitation et de déshabitassions est présente sous une forme rudimentaire chez le
nouveau-né, et est un solidement implanté autour de la 10 e semaine.
Un bébé arrête d’observer un objet que vous mettez continuellement devant ses yeux, et ne réagit plus
au bruit après y avoir été expose plusieurs fois ‘par contre il recommence à réagir si le bruit est modifié.
L’habitation est un processus automatique qui permet au bébé de reconnaitre les expériences qui lui
sont familières.
a) Mémoire :
L’habileté à retenir l’information constitue une part importante des habiletés initiales de mémorisation
du bébé, un bébé peut se souvenir du geste qu’il a fait une semaine avant et le refaire dans une
situation identique.
Rovee-collier a aussi observé qu’un enfant de 2 mois, peut se rappeler son geste pendant une journée
seulement qu’a 3 mois, il peut s’en souvenir pendant une semaine, et qu’a 6 mois il s’en souvient
pendant 2 semaines. Plus l’enfant grandit, plus la durée de rétention augmente.
Développement de l’apprentissage :
a) Apprentissage par condition classique :
Un condionnement classique est plus facile d’être établit a 3 ou 4 mois, non pas chez le nouveau-né.
Mais le processus d’apprentissage commence dès la première semaine, l’enfant acquiert ainsi alors une
connaissance pratique de son environnement par les sons, les odeurs et le toucher (sensation d’être pris
dans les bras, d’être touché à la joue, rection émotive lors de l’allaitement)
c) Apprentissage schématique :
Les théoriciens soutiennent qu’il existe un troisième type d’apprentissage qui est l’apprentissage
schématique, qui prends place dans le travail de Piaget : ‘’ le bébé organise ses expériences selon des
attentes ou des combinaisons’’
a) Reconnaissance de la mère ;
Le nouveau ne distingue les personnes grâce à l’ouïe. De Casper et Fifre ont découvert que le bébé peut
distinguer la voix de sa mère de celle d’une autre femme, mais non celle du père.
A l’âge de 6 mois environ, le bébé est capable d’associer les voix a des visages.
Les nouveau-né, d’une semaine sont capables de reconnaitre leur mère grâce à l’odorat aussi.
c) Perception et profondeur :
La capacité de percevoir la distance des objets s’acquiert lentement durant les premières années. C’est
une habileté complexe qui exige que l’enfant intègre les informations visuelles des deux yeux en même
temps. Ce sont les mouvements du bébé qui lui procurent les informations sur la distance et la
profondeur au fur et à mesure qu’il s’éloigne au se rapproche des objets. La perception de la
profondeur s’améliore donc en même temps que les habiletés motrices. Les résultats des recherches
semblent démontrer que le bébé acquiert la perception plus tôt que la profondeur.
Développement du langage :
L’apprentissage du langage constitue un développement cognitif majeur chez l’enfant. Il permet à la
pensée de prendre son envol. La plupart d’entre nous pensent que le terme « langage » fait référence a
l’apprentissage des premiers mots du bébé. Toutefois, toutes sortes de développements importants
précèdent l’apparition des premiers mots du bébé.
Dès l’âge de 1 mois, l’enfant peut distinguer des syllabes comme pa et ba. Vers l’âge de 6 mois, il peut
reconnaitre des mots de 2 syllabes comme bada et il peut même reconnaitre une syllabe à l’intérieur
d’un ensemble de syllabes comme tibati et kobako…
De plus, il semblerait que le timbre de la voix qui produit le son ne fasse aucune différence. A 2 ou 3
mois, les bébés réagissent de la même manière aux sons, qu’ils soient prononcés par la voix d’un
homme, d’une femme, d’un adulte ou d’un enfant.
Le bébé aborde l’étape de la production des premiers sons afin de communiquer une information. Il
passe de l’émission automatique de sons, comme les pleurs, à une émission intentionnelle de sons.
- Répertoire des sons produits : De la naissance jusqu’à environ 1 mois, les seuls sons émis par le
nouveau-né sont les pleurs. Puis il commence à émettre de nouveaux sons, comme des
pleurnichements, des gazouillements et des soupirs.
Les sons de consonnes ne sont produits que vers l’âge de 6 ou 7 mois. Le nourrisson combine
souvent le son d’une consonne avec celui d’une voyelle pour prononcer quelque chose qui
ressemble à une syllabe. Les bébés de cet âge semblent commencer à jouer avec les sons en
répétant sans arrêt des syllabes comme babababa et dededede. Cette nouvelle gamme de son,
appelée babillage, représente la moitié des sons émis (autre que les pleurs) par des enfants âgés
de 6 à 12 mois.
Le babillage constitue une phase essentielle de la préparation au langage parlé. Les enfants qui
babillent acquièrent progressivement ce que les linguistes appellent « un modèle
d’intonation » de la langue qu’ils entendent parler autour d’eux.
- Restriction du babillage au son entendus : lorsqu’ils commencent à babiller, les enfants
émettent généralement toutes sortes de sons, y compris des sons qui n’appartiennent pas a la
langue parlée. Cependant, vers l’âge de 9 ou 10 mois, leur répertoire de sons commence
progressivement à se restreindre aux sons qu’ils entendent, et ils cessent d’émettre des sons
qu’ils n’entendent pas.
Il est intéressant de noter que les enfants commencent également à comprendre également le
sens de certains mots (langage réceptif), vers 9 ou 10 mois. Puisque les enfants de 9 à 13 mois
parlent peu, et n’emploient presque pas de mots, le langage réceptif apparait avant le langage
expressif.
Souvent, un enfant n’utilise ses premiers mots que dans une ou deux situations particulières et
en présence de plusieurs signaux. EX : l’enfant dira « pitou » ou « woufwouf » seulement
lorsqu’on lui demande : « qu’est-ce que c’est » ou « que fait le chien ? ». En général, le début de
l’apprentissage des mots s’effectue très lentement et nécessite de nombreuse répétitions pour
chaque mot.
Au début de cette phase initiale, les enfants combinent souvent un mot avec un geste afin de
créer « un message de 2 mots », bien avant qu’ils utilisent véritablement deux mots dans leurs
phrases. Ex : l’enfant pointe en direction du soulier de son père et dit « soulier », comme s’il
voulait dire « le soulier de papa »
Les linguistes nomment « holophrases » ces combinaisons de gestes et de mots qui sont
communes entre 12 et 18 mois.
- Explosion du vocabulaire : entre 16 et 24 mois, la plupart des enfants connaissent une
accélération soudaine de cette capacité d’acquérir de nouveaux mots, comme s’ils
comprenaient soudain la base symbolique du langage, à savoir que les choses portent un nom.
Au cours de cette nouvelle phase, l’acquisition des mots ne semble nécessiter que peu de
répétitions ; les enfants sont capables de généraliser et ils appliquent alors les mots qu’ils
viennent d’apprendre à des situations de plus en plus nombreuses. Chez la plupart des enfants,
cette augmentation de soudaine de vocabulaire n’est pas un processus régulier et graduel, mais
il semble se produire une explosion au moment où l’enfant atteint le seuil de 50 mots.
Katherine Nelson a noté que les enfants présentent des différences quant au style de langage
qu’ils utilisent. Par exemple certains enfants utilisent le style référentiel dans lequel le langage
sert principalement à étiqueter ou nommer les objets, alors que d’autres enfants utilisent le
style expressif dans lequel le langage sert prioritairement à exprimer des émotions, des
sentiments, des besoins…. Le style utilisé par l’enfant reflète en partie des valeurs culturelles.