TP - SI N°1
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SEBBAT Mounir
Nous réaliserons cette manipulation en considérant une solution de sulfate de cuivre (II) et nous
réaliserons deux manipulations : - La première en réalisant un dosage par conductimétrie
- La seconde en réalisant un dosage par titrage
I- Manipulations :
A- Détermination de la courbe d’étalonnage de conductimétrie :
A partir d’une solution mère de CuS O 4 à 0,25 mol/L nous préparons par dilution 50mL de solution
fille suivante : - 0,225 mol/L V m =45 mL
- 0,2 mol/L V m =40 mL
- 0,175 mol/L V m =35 mL
- 0,15 mol/L V m =30 mL
HUGUENOT Félicien L3 - Chimie
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Courbe d'étalonnage
18 16.96
f(x) = 54.72 x + 3.27 15.54
16
14.26
14 12.88
11.45
Conductivité (mS/cm)
12
10
0
0.14 0.16 0.18 0.2 0.22 0.24 0.26
Concentration (mol/L)
Nous étalonnons ensuite notre conductimètre à l’aide de ces solutions et nous traçons ainsi la courbe
d’étalonnage suivante :
B- Bilan de l’électrolyse
Nous remplissons nos cellules d’électrolyse avec une solution de CuS O 4 à 0,2 mol/L et en imposant
un courant de 35 mA pendant 47min 35s. (nous réalisons deux électrolyse identiques)
La concentration de la solution variant au cours du temps, nous veillons à abaisser la tension afin de
conserver I constant.
Nous récupérons ensuite le compartiment médian, puis nos compartiments anodique et cathodique
dans des éprouvettes de 50 mL
Nous déduisons par le calcul le volume du compartiment médian : en considérant cette partie
comme un cylindre de rayon r =0,3 cm et de longueur l=20 cm nous approximons un volume
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d’environ 10 mL
V =π . r 2 . l ≅ 5 cm3
Nous relevons des volumes V anode =23,5 mL et V cathode =24,0 mL pour nous deux compartiments
On en déduit donc que le volume total de notre électrolyse était de V total=52,5 mL , bien que ce
résultat soit assez approximatif dû au calcul du volume médian.
Bilan de l’électrolyse :
1 1 1
CuS O 4 → Cu2+¿
( aq )
+ S O 42−¿
( aq )
¿¿
2 2 2
1 1
Anode : (oxydation) : Cu(s ) a → Cu2( aq+¿) +e−¿ ¿ ¿
2 2
1
−¿→ Cu
Cathode : (réduction) : 1 Cu2+¿
¿
2
( aq ) + e
( s )c
¿
2
1 1 2 +¿ 1 1 2 +¿
Cu (s ) a+ Cu = Cu + Cu( aq) ¿ ¿
2 2 ( aq) 2 ( s) c 2
2−¿
Les ions S O 4( aq) ¿ quant à eux servent au transport des électrons.
La réaction inverse se produit à la cathode par réduction (perte de 1 equiv Cu(aq ) ¿ ) : −t +¿eqCu
¿
¿
2+¿ 2+¿
Par migration des ions Cu(aq ) ¿ de l’anode à la cathode, on en déduit le gain de 1 equiv Cu(aq ) ¿ à la
2+¿
cathode, et la perte de 1 equiv Cu (aq ) ¿ à l’anode.
2−¿
Pour les ions S O 4( aq) ¿ :
2−¿
Les ions S O 4( aq) ¿ ne participent pas aux réactions d’oxydo-réduction.
2+¿
La migration de ces ions est opposée à celle des ions Cu(aq ) ¿ (charge opposée), on en déduit donc le
2−¿ 2−¿
gain de 1 equiv S O 4( aq) ¿ à l’anode, et la perte de 1 equiv S O 4( aq) ¿ à la cathode.
Bilan global :
+¿eq Cu2+ ¿+ t ¿
¿ +¿eq Cu 2+¿−t ¿
¿
+t −t
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2+¿ ¿ 2+ ¿¿
Migration −t +¿eq Cu +t +¿eq Cu
¿ ¿
2−¿ ¿ 2−¿¿
+t −¿ eq S O −t −¿eq S O
4 ¿ 4 ¿
2−¿ ¿ 2−¿ ¿
−¿ eq SO ¿ −¿ eqS O ¿
Q=I . ∆ t
Ainsi à partir des différences de concentration des compartiments anodique et cathodique, on peut
−¿¿ +¿¿
calculer les nombres de transports t et t des ions.
∆ n .F +¿=1−t
−¿ ¿
¿
−¿= et t ¿
Q
t
Une fois que nos concentration anodique et cathodique à l’état final sont déterminé (par
conductimétrie et par dosage), nous déterminons notre ∆ n eq CuSO 4
Avec V total=52,5 mL
Sachant que [ CuS O 4 ]i=0,2 M , il nous reste à déduire [ CuS O 4 ] f par titrage :
2+¿ −¿
Les ions Cu(aq ) ¿ sont dosé par l’intermédiaire des ions iodures I ( aq ) ¿ qui sont eux même dosé par les
2−¿
ions thiosulfate S2 O 3(aq) ¿ selon les réactions suivantes :
V eq ( anode )=42,5 mL
V eq ( cathode ) =38,2 mL
On observe déjà un volume équivalent plus important à l’anode que à la cathode, correspondant a
notre augmentation de concentration à l’anode et sa diminution à la cathode.
n eq=C∗V eq
n 4,25 .1 0−3
[ CuS O4 ]f ( anode )= Veq = −3
=0,213 mol . L
−1
20. 1 0
neq 3,82 .1 0−3 −1
[ CuS O4 ]f ( cathode )= V = −3
=0,191 mol . L
20 .1 0
On en déduit donc :
B- Titrage conductimétrique
On relève la conductimétrie du compartiment anodique et cathodique, mais après les avoir laissés
tempérer, afin de s’assurer que nos solutions sont dans les mêmes conditions que nos solutions
étalon pour pouvoir utiliser notre courbe d’étalonnage correctement.
On relève donc :
y=54,72 . x+3,274
y−3,274 Conduct −3,274
x= →C=
54,72 54,72
Ainsi on trouve :
1 1 1
Selon la réaction : CuS O 4 → Cu 2+¿
( aq )
+ S O 42−¿
( aq )
¿¿
2 2 2
1
1 équivalent vaut CuS O 4
2
- Anode :
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∆ n eqCuS O4 anode . F
−¿= ¿
Q
t
t +¿=1−t ¿
+ ¿=−0,31¿
t −¿=1,31 t ¿
- Cathode :
∆ n eqCuS O4 cathode . F
−¿= ¿
Q
−t
t +¿=1−t ¿
+ ¿=0,09 ¿
t −¿=0,91 t ¿
- Anode :
∆ n eqCuS O4 anode . F
−¿= ¿
Q
t
t +¿=1−t ¿
+ ¿=0,49 ¿
t −¿=0,51 t ¿
- Cathode :
∆ n eqCuS O4 cathode . F
−¿= ¿
Q
−t
t +¿=1−t ¿
+ ¿=0,29 ¿
t −¿=0,71 t ¿
IV- Conclusion
On observe que ces valeurs sont très dispersées les unes des autres, on peut cependant conclure que
le titrage par conductimétrie est plus précis que le titrage par dosage, car la valeur calculer à partir de
la partie anionique du dosage est incohérente (t −¿>1 ¿)
2+¿ 2−¿
Les valeurs théoriques du nombre de transport pour les ions Cu (aq ) ¿ et S O 4( aq) ¿ sont :
−¿
λ
0
−¿. ¿¿
+¿ ∧
λ0 −¿=ν
0
¿
+ ¿. et t ¿¿
∧0
+¿=ν ¿
t
Avec - ν± : le nombre de cations ou d’anions par unité d’électrolyte (= 1 pour CuS O 4)
- λ 0± : Les conductivités molaires du cation et de l’anion
−¿¿
+ ¿+ λ0
- ∧0=λ 0
¿
: Conductivité molaire de l’électrolyte
2+¿ 2−¿
On recherche donc les conductivités molaires de Cu (aq ) ¿ et S O 4( aq) ¿ :
2 −1
2 −1 −¿=16,0 mS .m .mo l ¿
+ ¿=10,72mS . m .mo l λS O ¿¿
λ Cu
2−¿
2+ ¿
4
¿
−¿=0,60 ¿
t +¿=0,40 et t ¿
La méthode par conductimétrie semble donc bien être la plus adapté pour cette approche
expérimentale, ces résultats étant plus proches de la valeur théorique que ceux pour la méthode par
dosage.
Cependant aucun de nos résultats ne sont probant car aucun n’eux n’a fait apparaître que la mobilité
2−¿ 2+¿
de S O 4( aq) ¿ est supérieur à celle de Cu(aq ) ¿ , ils ont au contraire fait l’inverse.
On détermine la variation de concentration que l’on aurait dû observer par conductimétrie à l’anode
et la cathode en suivant notre résonnement précédent à l’inverse.
Anode :
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∆ n eqCuS O4 anode . F
−¿= ¿
Q
t
2. ∆ n CuS O 4anode . F
¿
Q
2. ( [ CuSO 4 ] f −[ CuSO 4 ] i ) .V . F
¿
Q
Ainsi :
t −¿ .Q
[ CuS O4 ]f = 2. V . F + [CuS O4 ]i ¿
0,6 . 100
¿ +0,2=0,206 mol/ L
2. 52,5.1 0−3 .96500
Nous aurions donc dû trouver une valeur [ CuS O 4 ]f =0,206 mol / L dans notre compartiment
anodique, soit une conductivité égale à :
Cathode :
−∆ n eq CuSO 4cathode . F
−¿= ¿
Q
t
−2. ∆ n CuS O 4 cathode . F
¿
Q
t −¿.Q
[ CuS O4 ]f =[ CuS O4 ]i− 2 .V . F ¿
0,6 .100
¿ 0,2− =0,194 mol / L
2 .52,5.1 0−3 . 96500
Nous aurions donc dû trouver une valeur [ CuS O 4 ]f =0,194 mol/ L dans notre compartiment
cathodique, soit une conductivité égale à :
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Conductivité cathode:13,89 mS / cm
Encore une fois cette valeur est très proche de notre valeur expérimentale, ce qui confirme le fait
que notre dosage par conductimétrie doit-être très précis.
Pour améliorer notre précision et ainsi améliorer notre résultat, il faudrait prendre en compte le
volume initial de la cellule de Hittorff directement via une éprouvette graduée plutôt que par
déduction et estimation via les volumes récupérés.
Il faudrait ensuite également faire attention à notre générateur dont l’intensité augmente au cours
du temps : dû à l’échauffement de la solution, sa résistance baisse et ainsi le courant circule mieux, il
nous a fallu ajuster la tension de notre générateur au long de la manipulation, avec un générateur
plus performant il nous serait possible de réguler automatique cette variation d’intensité et gagner
en précision.
Pour compenser le manque de précision de notre conductimètre pour les concentrations considérés
par rapport à notre quantité de courant (Q=I . ∆ t ) totale pour l’électrolyse, nous pourrions
augmentée notre valeur de Q en augmentant la durée et l’intensité de l’électrolyse.