DCG 2014 Financecorrige
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Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n’engage que son auteur
DOSSIER 1 – DIAGNOSTIC FINANCIER - 10 points
2. Indiquer les principaux retraitements économiques qu’il est possible d’opérer sur les soldes
intermédiaires de gestion, en indiquant leur intérêt.
Les principaux retraitements concernent :
- les charges de personnel extérieur (compte 621) ;
- les redevances de crédit-bail (compte 612) ;
- les subventions d’exploitation (compte 74) ;
- la participation des salariés (compte 691).
4. Présenter la notion de risque économique et les outils utilisés pour mesurer ce risque.
On appelle risque économique l'impact sur le résultat économique (ou sur la rentabilité économique) d'une
variation de l'activité (d'une variation du chiffre d'affaires). En effet, les variations du chiffre d’affaires
représentent un risque pour la survie de l’entreprise.
Le seuil de rentabilité a augmenté, car le taux de marge sur coût variable a diminué entre 2012 et 2013, ce qui
traduit un risque économique plus élevé en 2013.
Le levier d’exploitation indique que, suite au changement de structure des charges, une augmentation du chiffre
d’affaires de 1 % entraîne une baisse du résultat d’exploitation de 2 %.
(1) Amortissements, dépréciations et provisions, à l'exclusion des dépréciations sur actif circulant.
Dotation aux amortissements 199
+ Dotation aux provisions pour risques et charges + 43
- Reprises sur provision (exploitation) - 24
218
(3) Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité (montants nets puisque les dotations nettes des
reprises sur actif circulant n’ont pas été éliminées)
Postes N N-1 Variation
Matières premières 582 333
Produits finis 654 333
Créances clients 2 224 2 395
Autres créances d’exploitation 297 182
Charges constatées d’avance 28 150
- Avances et acomptes reçus -5 -3
- Dettes fournisseurs - 682 - 771
- Dettes fiscales et sociales - 513 - 501
- Autres dettes d’exploitation -9 - 11
- Produits constatés d’avance - 98 - 202
Total 2 478 1 905 573
(4) Variation du BFR lié à l’investissement
Pas de créances sur cessions d’immobilisations
Dettes sur immobilisations : 50 – 0 = 50
Remarque : d’après l’annexe 3, « variations des disponibilités », les valeurs mobilières de placement sont
placées en trésorerie.
8. Calculer l’ETE (excédent de trésorerie d’exploitation) 2013. Indiquer l’intérêt de cet indicateur.
Eléments 2013
Production vendue 6 900
+ production stockée + 321
+ subventions d’exploitation + 84
- consommation en provenance des tiers (1 689 – 269 + 2 910) - 4 330
- Impôts et taxes - 99
- Charges de personnel (1 435 + 535) - 1 970
EBE 906
Variation du BFRE (BFRE N – BFRE N-1) Voir tableau de 624
financement : variation nette exploitation
ETE : EBE – variation du BFRE 282
Question relative à l’énoncé : le montant de la variation des stocks en annexe 3 devrait être de 590 (321 +
269) au lieu de 570.
L’exploitation de l’entreprise doit dégager un excédent de trésorerie pour faire face à court terme à
certains décaissements obligatoires :
frais financiers
impôts sur les bénéfices
dividendes
remboursements des emprunts
participation des salariés.
L’exploitation de l’entreprise doit dégager un excédent de trésorerie pour faire face à long terme au
financement interne des investissements.
1. Définir trois critères permettant de choisir un projet d’investissement. Préciser l’intérêt et les
limites de chacun d’eux.
La VAN (Valeur Actuelle Nette) est la différence entre le capital investi au départ et la valeur
actualisée des flux nets de trésorerie dégagés par le projet. Lorsqu’elle est positive, le projet est
acceptable.
Ce critère permet de mesurer de façon directe la création de valeur du projet pour l’entreprise en
valeur absolue (soit en euros), mais pas en valeur relative (soit en % du capital investi). Il ne peut
donc pas être retenu seul pour comparer des projets d’importance différente, mais il peut servir de
base au calcul de l’indice de profitabilité (importance relative de la VAN par rapport à
l’investissement initial).
Le calcul de la VAN pose également le problème du choix du taux d’actualisation qui influence de
façon significative le résultat.
Le TRI (Taux de Rentabilité Interne) est le taux d’actualisation pour lequel la Valeur Actuelle Nette
est égale à zéro. Il représente donc le coût du capital maximum auquel l’entreprise est susceptible de
financer l’investissement.
Face à une répartition des flux irrégulière dans le temps, ce critère est parfois en contradiction avec
celui de la VAN.
Le DRCI (Délai de Récupération du Capital Investi) mesure le temps nécessaire à la récupération
du capital investi. Il permet donc de mesurer le risque associé au projet, réduisant l’incertitude.
Cette approche ignore en revanche les flux postérieurs au délai, alors que ces flux remettent peut-être
en cause la rentabilité du projet.
Flux nets de trésorerie (K€) Début 2014 Fin 2014 Fin 2015 Fin 2016 Fin 2017
Investissement initial -350
Financement du BFRE -550 -100 -100 -100
Récupération du BFRE 850
CAF d'exploitation nette d'IS -293 195 667 1 227
FNT -900 -393 95 567 2 077
3. Déterminer la valeur actuelle nette avec un taux de 10% et le taux interne de rentabilité du
projet 1.
VAN (capital investi au départ moins valeur actualisée des flux nets de trésorerie) :
= - 900 - 393 (1+10%)-1 + 95 (1+10%)-2 + 567 (1+10%)-3 + 2 077 (1+10%)-4
= 665 K€
TRI (taux d’actualisation i pour lequel la VAN est nulle) :
= - 900 - 393 (1+i)-1 + 95 (1+i)-2 + 567 (1+i)-3 + 2 077 (1+i)-4
= 24,6 %
4. Conclure sur l’opportunité d’adopter l’un des deux projets.
Projet 1 Projet 2
Investissement initial 350 350
BFRE à financer 550 850
VAN 665 405
TRI 24,6 % 30,1 %
Délai de récupération 3 ans 1/3 1 an 1/2
La VAN dégagée par le projet n°1 est plus élevée (665 K€ contre 405 K€), ce qui témoigne d’une création
de valeur plus importante pour l’entreprise, alors que le capital investi au départ est plus faible.
A contrario, le calcul du TRI aboutit à un taux plus élevé pour le projet 2 (30,1 % contre 24,6 %), ce qui
indique que ce projet est plus rentable intrinsèquement.
Ces résultats contradictoires s’expliquent par une répartition très différente des flux dans le temps : pour le
projet 1, les recettes sont concentrées sur la dernière année alors que pour le projet 2, malgré un capital
investi plus important (investissement + BFRE), les flux sont positifs dès la fin de l’année 2014.
Début 2014 Fin 2014 Fin 2015 Fin 2016 Fin 2017
FNT Projet 1 -900 -393 95 567 2 077
FNT Projet 2 - 1 200 907 517 237 257
La répartition des flux dans le temps a également une incidence sur le délai de récupération du capital
investi qui est bien plus court pour le projet 2, lequel s’avère donc moins risqué.
Au regard des ces trois critères, il semble difficile de conclure. Il faudrait poursuivre l’analyse en retenant :
- le calcul d’un TRI global (en supposant le réinvestissement des flux) qui permettrait de résoudre les
contradictions (mais qui poserait le problème du choix du taux de réinvestissement)
- des critères non financiers (facteurs internes et externes de risque face au projet)
1. Quels sont les financements à la disposition de la société pour réaliser un projet d’investissement ?
Pour réaliser un projet d’investissement, la société dispose de différents moyens de financement :
Financements externes :
- Augmentation de capital en numéraire
- Subvention d’investissement
- Emprunt indivis
- Emprunt obligataire
- Crédit-bail
Financements internes :
- Autofinancement
- Cession d’actifs
Hypothèse 1 Hypothèse 2
(endettement) (augmentation de capital)
(1) Taux de rentabilité économique net d’IS 20 % 20 %
(2) Taux du financement net d’IS 4% -
(3) Dettes 1 660 660
(4) Capitaux propres 2 300 3 300
Commenter l’évolution du cours de cette obligation depuis son émission par rapport à
l’évolution des taux d’intérêts.
Cette obligation bénéficie d’une cotation au pied du coupon supérieure à la valeur nominale, ce qui
montre son attractivité pour les investisseurs. Cette attractivité est liée au taux d’intérêt proposé aux
investisseurs qui est supérieur aux taux moyens du marché obligataire.
Ce portefeuille est composé en très grande majorité d’actions, qui sont des actifs risqués. Les obligations
ne représentent qu’une faible part du portefeuille et ne permettent pas de contribuer à limiter le risque.
Les actions possédées appartiennent en outre au même secteur d’activité, ce qui est un facteur de risque
supplémentaire. En effet, en cas de conjoncture défavorable au sein de ce secteur, les deux lignes de titre
seraient impactées de la même manière, accentuant la fragilité du portefeuille.
Par ailleurs, bien que les cotations à la clôture des actions Total et BP soient supérieures à la valeur
d’acquisition, le rendement 2013 est relativement faible eu égard au risque encouru.