Définition de Béton Fibre

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Définition de béton fibre

Le béton avec fibre est un béton conventionnel auquel on a ajouté


des fibres durant le malaxage. Son nom: la micro-fibre. Les
microfibres peuvent être utilisées quand on souhaite réduire la
fissuration et améliorer la durabilité. Et elles conviennent
particulièrement bien aux dalles sur le sol, dalles surélevées, pavages,
piscines, trottoirs, béton projet etc... Comme armature secondaire
utilisée pour assurer le contrôle de la fissuration, elle constitue une
solution idéale lorsqu'elle est combinée au treillis métallique soude
ou ferraillage en acier. Cette fibre n'est pas recommandée pour
remplacer l'armature exigée par les codes et les normes du bâtiment.
Les propriétés de cette fibre sont étonnantes. En effet, sa force
majeure est sa capacité a diminuer le retrait plastique et les fissures
d'environ 40% et plus. Les propriétés du béton de fibres dépendent
de la qualité de la matrice et des caractéristiques de fibres. La
matrice considérée est identique à la matrice d’un béton courant, les
fibres sont de formes et de dimensions différentes liées aux
technologies d’élaboration. Chacune de ces catégories de fibres
donne au béton des propriétés spécifiques lesquelles dépendent de
la nature, la forme géométrique, l’élancement, et la teneur en
volume de fibre.
Composition
La composition du béton fibré est très proche de celle du béton
ordinaire. Lors de la formulation de béton fibré, la quantité de
fibre varie selon l’application et le type de fibre. De plus, avant
d’ajouter des fibres, vous devrez vous assurer en amont de
la compatibilité des fibres avec les autres matériaux du mélange.
Afin d’obtenir un mélange fluide, ce qui n’est pas toujours aisé en
présence de fibres, vous devrez ajouter un adjuvant. Pour obtenir une
maniabilité correcte, les bétons fibrés ont souvent besoin d’adjuvants
tels que les superplastifiants. Ces derniers vous permettront d’obtenir
un béton ouvrable, même en présence de fibres.
Le béton fibré peut se faire livrer de la même manière que le béton
ordinaire. On peut l’appliquer sur le chantier à partir de la goulotte
d’un camion-toupie, d’un camion-tapis voire même d’un malaxeur-
pompe.
Le béton fibré peut être appliqué de différentes façons :

 Il peut être préfabriqué : voussoirs, poutres.


 Il peut être projeté : renforcement de murs, construction.
 Il peut être coulé en place à partir d’une benne ou d’un camion-
toupie : fondations, planchers, dalles.
 Il peut être utilisé comme du mortier : enduit, scellement.

Formulation
La composition du béton fibré est très proche de celle
du béton ordinaire. Lors de la formulation de béton fibré, la quantité
de fibre varie selon l'application et le type de fibre.
Des essais sur lesquelles vous pouvez effectuer le
Béton fibre :
Etalement à la table à chocs - NF EN 12350-5
L’essai d’étalement est généralement utilisé pour des valeurs
comprises entre 350 et 620 mm (F2 à F5). Equipement d’essai :
• Table d’étalement : Table mobile, comportant un plateau plan de
700 x 700 mm d’une masse de 16 kg, destiné à recevoir le béton et
relié par des charnières à une base rigide sur laquelle il peut tomber
d’une hauteur fixe.
• Moule : Moule métallique, et d’une épaisseur minimale de 1,5 mm.
• diamètre de la base inférieure : 200 mm,
• diamètre de la base supérieure : 130 mm,
• hauteur : 200 mm. Exécution :
• L’essai doit être réalisé sur une surface horizontale.
Affaissement au cône d’Abrams - NF EN 12350-2
L’essai d’affaissement est généralement utilisé pour des valeurs
de 10 à 210 mm.
Equipement d’essai:
• Moule stable en forme de tronc de cône de 300 mm de haut,
avec diamètre inférieur à 200 mm et diamètre supérieur de 100
mm
• Main écope carrée ou ronde • Tige de piquage métallique de
600 mm de long et 16 mm de diamètre,arrondie aux extrémités
• Surface de base rigide, plate et non absorbante (par ex. une
tôle). Exécution :
• L’essai doit être réalisé sur une surface horizontale • L’essai
complet doit être exécuté sans interruption en moins de deux
minutes et demie
• Démouler verticalement (sans mouvement de torsion) en 5 à 10
secondes
• Mesurer l’affaissement du béton à 10 mm près.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons résumé, les types, les avantages et
désavantages de chaque type de fibres aussi que influence de la
présence des fibres dans les béton renforcés par des fibres

Définition du béton Autoplaçant


Un béton autoplaçant est un béton très fluide, homogène et stable,
mis en œuvre sans vibration (la compaction des BAP s’effectuent par
le seul effet gravitaire) et conférant à la structure une qualité au
moins équivalente à celle correspondant aux bétons classiques mis
en oeuvre par vibration . Les BAP se distinguent des bétons
ordinaires principalement par leurs propriétés à l’état frais. Les
critères caractérisant un béton autoplaçant sont : 1- les valeurs cibles
d’étalement au cône d’Abrams sont généralement fixés dans la
fourchette 60 cm à 75 cm ( et pas de ségrégation visible en fin d’essai
: auréole de laitance ou amoncellement de gros granulats au centre) ;
2- le taux de passage à la boite en L doit être supérieur à 0,8.
3- Le béton doit être stable sous l’effet de la gravité (pas de
ségrégation) et présenter une capacité de ressuage limitée. L’absence
de ségrégation visuelle lors de l’essai d’étalement au cône d’Abrams
n’est pas suffisante .
Les principaux constituants des BAP Les constituants des BAP
peuvent être assez différents de ceux des BO. Ils peuvent différer
tant par leurs proportions que par leur choix. Étant donné le mode de
mise en place des BAP, les constituants entrant dans la fabrication du
BAP, selon leur utilisation, en trois catégories ; les matériaux de base
(ciment, granulats et eau de gâchage), les additions minérales, ainsi
que les adjuvants chimiques.

Des essais sur lesquelles vous pouvez effectuer sur le béton


autoplaçant :
A- Essai d'étalement Pour la détermination de l'étalement (SLUMP
FLOW) on utilise le même cône que celui normalement utilisé pour
l'essai d'affaissement. Ce cône est placé sur une plaque d’étalement,
à surface propre et humidifiée et de dimension suffisante (≥ 800 par
800 mm), puis il est rempli de BA. Le cône est ensuite soulevé et le
BAP en sort en formant une galette qui s'élargit sous sa propre
énergie, sans qu'il soit nécessaire de soulever et de laisser retomber
la plaque, comme dans l'essai classique d'étalement. La valeur de
l'étalement correspond au diamètre moyen de la galette de béton
ainsi obtenue qui devrait être comprise entre 600 et 800 mm
[HOLCIM]. Pour l’AFGC les valeurs ciblées d’étalement sont
généralement fixées dans la fourchette 60 à 75 cm. Il est possible
aussi de mesurer le temps d'écoulement du béton pour atteindre un
étalement de 50 cm (noté T50) ce qui donne un indice sur la viscosité
d’un mélange de béton.
B- Essai de boite en L La boîte en L
permet de tester la mobilité du béton en milieu confiné et de vérifier
que la mise en place du béton ne sera pas contrariée par des
phénomènes de blocage inacceptables.
Le mode opératoire est exprimé d’après l’ [AFGC] comme suit : La
partie verticale de la boîte est entièrement remplie de béton (le
volume nécessaire est d’environ 13 litres). Après arasement, on laisse
le béton reposer pendant une minute. Puis on lève la trappe et on
laisse le béton s’écouler dans la partie horizontale de la boîte à
travers le ferraillage. La distance libre entre les barres est de 39 mm.
Quand le béton ne s’écoule plus, on mesure les hauteurs H1 et H2 et
on exprime le résultat en terme de taux de remplissage H2/H1.
Lorsque le béton s’écoule mal à travers le ferraillage et qu’il se
produit un amoncellement de granulats en aval de la grille, c’est le
signe d’un problème de blocage ou de ségrégation.

C- Essai de stabilité au tamis


Cet essai vise à qualifier les bétons autoplaçant vis-à-vis du risque de
ségrégation. Il peut être utilisé en phase d’étude de formulation d’un
béton autonivelant en laboratoire, ou pour le contrôle de la stabilité
du béton livré sur chantier. Cet essai complète les essais permettant
d’apprécier la mobilité en milieu confiné ou non, en caractérisant la
stabilité [AFGC]. Cet essai consiste à l’utilisation d’un seau de 10 L
avec un couvercle, un tamis de 5 mm de diamètre de 315 mm plus
fond et une bascule de portée minimale de 20 kg et de précision de
20 g. Le mode opératoire d’après les recommandations de l’ [AFGC]
est le suivant : A la fin du malaxage, dix litres de béton sont versés
dans le seau. Après quinze minutes, un échantillon de 4,8 kg est versé
du seau sur le tamis, deux minutes plus tard, on pèse la quantité de
pâte (laitance) ayant traversé le tamis. Le pourcentage en poids de
laitance par rapport au poids de l’échantillon donne l’indice de
ségrégation  la mesure de cet indice conduit à classer les formules
de BAP de la façon suivante:
 0    15 % stabilité satisfaisante.
 15 % <   30 % stabilité critique, l’essai à refaire in situ.
  > 30 % stabilité très mauvaise, béton inutilisable.

Conclusion
Il n’existe pas à ce jour une méthode de formulation du béton
autoplacant , et la plus part des formules sont conçues actuellement
de manière empirique, suivant les caractére à l’etat frais on peut juge
la formulation acsibtable ou non. A cet effet l’[AFGC], a émis des
recommandations qui se limitent en trois essais : mesure d’étalement
; essai de la boite en « L » ; et l’essai de stabilité au tamis .

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