Chap 2 Considerations Technologiques
Chap 2 Considerations Technologiques
Chap 2 Considerations Technologiques
CONSIDERATIONS TECHNOLOGIQUES
2.1. Matériaux
Divers matériaux entrent dans la composition d’une route en béton de ciment tels que
les granulats, l’eau, le ciment, les éléments fins d’ajout, ainsi que les adjuvants.
2.1.1. Granulats
La forme des pierres joue un rôle primordial dans l'ouvrabilité, qui est
particulièrement importante pour les bétons routiers. Les pierres plates entraînent une
diminution de l'ouvrabilité tandis que les pierres plus cubiques, agissant comme des billes,
l'améliorent.
Pour notre pays, l’Office des Routes nous recommande les calibres suivants : 2/8, 8/15 et
15/25.
Signalons que le calibre 0/31,5 peut être utilisé comme dans la composition d’un grave-
ciment dans la couche de base.
2.1.1.2. Le sable
Les sables régulièrement fournis à ces laboratoires pour l’étude de composition du béton sont
:
Et les sables de concassage dont les calibres sont : 0/2 (rarement employé), 0/4, 0/5, 0/6.
Ces sables de concassage sont souvent employés pour corriger le module de finesse des
sables, c’est-à-dire quand on se retrouve devant des sables très fins.
2.1.2. Le ciment
Les ciments utilisés pour la confection des bétons routiers sont généralement de la
classe de résistance «42,5» (CEM I 42.5 N, CEM I 42,5 R et CEM III/A 42.5N). Cette
caractéristique est évidemment certifiée dans le cadre du marquage CE des ciments qui
atteste leur conformité à la norme EN 197-1.
En RDC, les types de ciments disponibles sont des ciments Portland, à savoir :
- des ciments Portland normal CEM I (fréquents) de classe 32.5 ou 42.5 à version
normale ou rapide ;
- des ciments Portland composé CEM II (moins fréquents) de classe 32.5 ou 42.5 à
version normale ou rapide.
L'eau de gâchage est indispensable au béton. En quantité trop élevée, elle devient
cependant un de ses pires ennemis: un excès d'eau augmente le risque de fissuration du béton
et diminue sa résistance ainsi que sa durabilité.
De nombreux types d'adjuvants destinés à agir sur les caractéristiques du béton sont
disponibles sur le marché. La norme EN 934-2 définit les différentes classes d'adjuvants pour
béton. Dans le cas des bétons routiers, les principaux adjuvants employés sont:
On distingue :
Les goujons doivent assurer le transfert des charges d'une dalle à l'autre au droit du joint tout
en permettant à ce dernier de jouer pleinement son rôle (retrait, dilatation). Ils doivent donc
être bien droits et ne présenter ni bavure ni écrasement à leurs extrémités qui risqueraient
d'empêcher le mouvement relatif entre le béton et les goujons et d'induire des fissures à
proximité du joint. Leur pose doit garantir qu'ils sont et restent parfaitement parallèles entre
eux, à la surface du revêtement et à l'axe de la route (ce dernier aspect suppose un joint
perpendiculaire à l'axe, ce qui est généralement le cas).
Les barres d'ancrage pour joints longitudinaux sont des ronds d'acier à adhérence améliorée,
généralement de 1 m de longueur et de 12 mm ou de 16 mm de diamètre. Les barres
d’ancrage de 16 mm sont utilisées pour les routes à trafic élevé. Leur rôle est d'empêcher
l'ouverture du joint longitudinal. Elles sont disposées à mi- épaisseur de la dalle et espacées
généralement de 75 cm l'une de l'autre ou des joints transversaux.
L'armature est généralement placée sur supports métalliques, soudés en usine aux barres
transversales, et qui doivent être assez rigides pour résister à toute déformation en cours de
bétonnage.
Les armatures ne peuvent présenter de rouille non adhérente. Le cas échéant, il faut l'en
écarter, par exemple au moyen d'un sablage ou d'eau sous pression.
Grace à leur grande cohésion, ces structures résistent par effet de dalle: elles
transmettent les charges avec une surface de pression relativement importante.
Ainsi les efforts parvenant aux couches sous-jacentes sont d'autant plus faibles que l'épaisseur
de la dalle est élevée. Elles sont constituées d'une dalle reposant, soit directement sur le sol
naturel soit par l’intermédiaire d'une couche de fondation.
Le sol de plate-forme, lorsqu'il est appelé à supporter la dalle, doit être à l'abri des
mouvements de retrait ou de gonflement. De même les remblais susceptibles de tassements
différés sont à proscrire, ainsi que les couches hétérogènes capables de tassements
différentiels.
Cependant elle peut être adoptée aussi pour les raisons suivantes:
2.2.2.1.2. Mélange
Une heure après le compactage, placer une émulsion cationique dont la rupture laisse 300 à
500 grammes de bitume résiduel.
Le trafic devient ouvert après sept jours si la dalle de béton n’est pas posée.
- Un examen du matériel ;
- Une vérification de son fonctionnement ;
- Une exécution d’un élément de référence
Pour l’épreuve de référence qui ne concerne que le béton de dallage, un début d’exécution de
la couche pourra être retenu comme élément test.
Les tolérances de nivellement du béton doivent être conjuguées avec les tolérances
d’épaisseurs qui sont prioritaires et pour lesquelles généralement + 5 mm et -10 mm, pour la
couche de fondation, et + 5 mm et – 0 mm, pour le béton de roulement. Aucune tolérance ne
sera par contre admise, qui concernerait d’éventuels affaissements de bords de dalles.
Les transferts de charges entre les dalles adjacentes seront assurés par la pose de goujons
avant bétonnage pour les joints de retrait transversaux et par scellement dans le béton durci
pour les joints de construction longitudinaux (ils peuvent aussi, dans ce dernier cas, être mis
en place en cours de bétonnage par un dispositif mécanique enfonçant le goujon dans le béton
frais avant que celui-ci ne sorte du moule).
Les goujons sont disposés horizontalement au droit des joints, perpendiculairement à ceux-ci
et à mi- épaisseur des dalles.
L’extrémité des goujons ne devra pas en outre s’écarter du plan horizontal de plus de 10 mm
vers le haut ou vers le bas.
Les goujons en attente pour les joints transversaux seront enduits d’un produit empêchant
l’adhérence du béton et posés sur des paniers supports qui devront être fixés solidement au
béton de fondation et conçus de manière telle qu’ils ne créent aucune liaison entre dalles
séparées par le joint. Il s’agit généralement d’aciers de ϕ=6 mm sur lesquels les goujons sont
fixés par ligatures.
Pour les dalles en béton armé continu, les armatures ne s’écarteront pas de plus de 2 cm de
leur altitude moyenne ni de plus de 3 cm en plan.
Destinés à éviter une fissuration anarchique, les joints transversaux de retrait flexion sont
perpendiculaires à l’axe longitudinal de la chaussée et positionnés en fonction de l’épaisseur
de la dalle (espacement maximal de 25 fois l’épaisseur de la dalle) et les points d’application
ultérieure des charges les plus lourdes (notamment sur les aires de stationnement). Le délai de
sciage sera laissé à l’initiative du scieur mais aura été estimé lors de l’essai de convenance. La
largeur des joints sera en général de 10 mm et leur profondeur égale au quart ou au cinquième
de l’épaisseur de la dalle.
Non indispensable en section courante, des joints de dilatation sont par contre nécessaires
dans les zones de raccordement des aires, le long des caniveaux ainsi qu’autour des regards de
visite et tampons.
Les joints de dilatation ont une largeur de 20 à 30 mm sur toute l’épaisseur de la dalle et sont
constitués d’un corps compressible et garnis du produit pour joint en partie supérieure. Ils sont
également équipés de goujons.