Naa 505 PDF

République Algérienne Démocratique et populaire
Chambre Nationale des Commissaires aux Comptes
Normes Algériennes d’Audit
NAA 505 / Confirmations externes
Présenté par M. Benhamouda Yahia

NAA 505 : CONFIRMATIONS EXTERNES
Sommaire
I. Introduction
ll. Objectif
IlI. Diligences requises
lII.1 Procédures de confirmation externe
lII.2 Refus de la direction de permettre l’envoi d’une demande de confirmation
par l’auditeur
lII.3 Résultats des procédures de confirmation externe
lII.3.1 Fiabilité des réponses
lII.3.2 Non-réponses
III.3.3 Cas où une réponse à une demande de confirmation expresse est nécessaire à
l’obtention d’éléments probants suffisants et appropriés
lII.3.4 Divergences
lII.4 Confirmations tacites
lII.5 Évaluation des éléments probants obtenus
L'Ifac, normalisateur de l'audit international
créée le 7 octobre 1977.
Elle regroupe 175 organisations professionnelles
représentant 130 pays
et plus de 2,5 millions de professionnels comptables et d'auditeurs
L’Algérie n’est pas encore représentée.

C'est l’Ifac qui normalise la profession d'auditeur au

niveau mondial.
A travers l’un de ses comités :

IASCF
IAASB IASB
En publiant les normes En publiant les normes

internationales d’audit internationales
(ISA) d’informations
financières (IFRS)
I. Introduction
Champ d'application de la NAA 505

(§ 1)
Cette norme traite de l’utilisation

par l’auditeur de procédures de
confirmation externe
pour obtenir des éléments probants.

II. Objectif
L’objectif de l’auditeur en la matière (§ 2)
est de définir et de mettre en œuvre les procédures

de confirmation externe
pour recueillir des éléments probants pertinents et

fiables.
III. Diligences requises
Définition § 3.
Une confirmation
externe
Une demande de Réponse écrite par

confirmation + un tiers adressée à
adressée à un tiers l’auditeur
=
Elément probant
(sur un support matériel)
Définition § 3.
La demande de confirmation peut être :
Une demande de Une demande de

confirmation expresse confirmation tacite
(confirmation positive) (confirmation négative)
Réponse directe du tiers à Réponse directe du tiers à

l’auditeur l’auditeur
Fournir dans le seul

Oui Non l’information cas où il est en
demandée désaccord
III.1 Procédures de confirmation externe
Lorsqu’il a recours à ces procédures, l’auditeur doit conserver le contrôle sur les
demandes de confirmation, ce qui implique notamment (§ 4) :
a) de déterminer les informations à faire confirmer ou à demander :
Immobilisations Provisions pour risques
Stocks Dettes fournisseurs
Créances Emprunts
Disponibilités Engagements hors bilan

III.1 Procédures de confirmation externe (§ 4)
b) de sélectionner les tiers appropriés à confirmer
Cadastre
Clients
Banques
Avocats
Fournisseurs
III.1 Procédures de confirmation externe (§ 4)
c) de concevoir les demandes de confirmation, en s’assurant :
que les demandes précisent que

Que les demandes sont bien
les réponses doivent lui être
adressées au bon destinataire
retournées directement
III.1 Procédures de confirmation externe (§ 4) :
d) De procéder à l’envoi des demandes aux tiers,
Et d’assurer le suivi de ces demandes.

III.1 Procédures de confirmation externe
§ 5. Modalités pratiques
Date de confirmation à retenir (en général c’est la date de clôture des comptes qui est
retenue)
Accord préalable de l’entité
Sélection des tiers (à partir de la balance auxiliaire des tiers)
la forme de la demande (modèle de lettre préparé avec entête de l’entité est signée par un
représentant habilité de l’entité) ;
L’expédition est assurée pat l’auditeur et les réponses doivent être adressées directement au
cabinet;
le mode de communication (par exemple, demande sur support papier,

électronique ou autre) ;
III.2 Refus de la direction de permettre l’envoi d’une demande de confirmation par l’auditeur
l’auditeur doit (§ 6 ):
et chercher à obtenir des éléments

a) s’enquérir des raisons du refus de la probants sur le caractère raisonnable
direction de ces raisons.
b) évaluer les incidences du refus de la

direction sur l’évaluation par l’auditeur des et sur la nature, le calendrier et
risques d’anomalies significatives concernés, l’étendue des autres procédures
y compris le risque de fraude d’audit.
c) mettre en œuvre des procédures d’audit pour obtenir des éléments probants
alternatives pertinents et fiables.
lII.2 Refus de la direction de permettre l’envoi d’une demande de confirmation
Si l’auditeur conclut que le refus de la direction de lui permettre d’envoyer une

demande de confirmation est déraisonnable,
ou s’il est incapable d’obtenir des éléments probants pertinents et fiables au moyen
de procédures d’audit alternatives, l’auditeur doit (§ 7) :
informer les personnes constituant le gouvernement d’entreprise.
L’auditeur doit également examiner les incidences d’une telle situation :
sur l’audit ainsi que sur son opinion.

lII.3 - Résultats des procédures de confirmation externe

Exploitation des réponses
lII.3.1 Fiabilité des réponses aux éléments probants

En cas de doute
demandes de confirmation (§8). complémentaires
lII.3.2 Non-réponses (§ 9)
-l’absence de réponse
Mise en œuvre de procédures alternatives (§ 10)
-réponse partielle - Examen renforcé du cycle Clients/Ventes
-renvoi à l’auditeur - Examen renforcé du cycle Fourn/Achats…
IIl.3.3 Cas où une réponse est S’il n’obtient pas la confirmation nécessaire,
nécessaire à l’obtention l’auditeur doit en déterminer les incidences sur
d’éléments probants (§ 11) l’audit et sur son opinion
L’auditeur doit procéder à une investigation des

lII.3.4 Divergences (§ 12) divergences afin de déterminer si elles
indiquent ou non l’existence d’anomalies (§ 13)
lII.4 Confirmations tacites
§ 15. Les confirmations tacites fournissent des éléments moins probants que les confirmations
expresses. L’auditeur ne doit les utiliser que si toutes les conditions suivantes sont réunies :
a) l’auditeur a évalué que le risque d’anomalies significatives est faible ;
b) soldes de comptes ou d’opérations de peu d’importance ;
c) un taux de divergences très bas est attendu ;
d) l’auditeur n’est pas au courant de situations qui conduiraient les destinataires des
demandes de confirmation tacite à ignorer celles-ci.
lII.5 Évaluation des éléments probants obtenus
Lors de l’évaluation des résultats de chacune des demandes de confirmation externe,

l’auditeur peut classer les résultats selon les catégories suivantes (§ 16 ):
L’auditeur doit déterminer si les résultats

a) Réponse sans divergence;
fournissent des éléments probants

b) réponse jugée non fiable; pertinents et fiables;
c) non-réponse;
ou s’il lui est nécessaire d’obtenir
d) réponse divergente. des éléments probants
complémentaires.
En conclusion
La confirmation directe permet à l’auditeur d’atteindre ses objectifs de contrôle plus
rapidement et d’une façon plus satisfaisante que les autres moyens de contrôle.
Elle permet d’obtenir un niveau de preuve très fiable et constitue une technique
efficace pour vérifier l’exhaustivité et la réalité des opérations.
Elle est insuffisante à elle seule.
Cette technique est quasi-systématique pour les postes suivants :

- Clients
- Fournisseurs
- Banques
- Avocats
La non mise en œuvre de la procédure ne doit être qu’exceptionnelle et compensée
par des procédures de substitution.
En cas d’impossibilité, l’auditeur doit apprécier s’il se trouve dans un cas de limitation
des diligences et en tirer les conséquences dans la formulation de son opinion.
Chambre Nationale des Commissaires aux Comptes
‫الغرفـــة الوطنيــة لمحافظي الحسابات‬
Bejaia, les 8 et 9 mai 2016
Merci pour votre attention

NAA 505 : Confirmations externes. Présentée par Yahia BENHAMOUDA

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Présenté par M. Benhamouda Yahia

créée le 7 octobre 1977.

Elle regroupe 175 organisations professionnelles

représentant 130 pays

et plus de 2,5 millions de professionnels comptables et d'auditeurs

L’Algérie n’est pas encore représentée.

C'est l’Ifac qui normalise la profession d'auditeur au

A travers l’un de ses comités :

En publiant les normes En publiant les normes

Champ d'application de la NAA 505

Cette norme traite de l’utilisation

pour obtenir des éléments probants.

L’objectif de l’auditeur en la matière (§ 2)

est de définir et de mettre en œuvre les procédures

pour recueillir des éléments probants pertinents et

Une demande de Réponse écrite par

Une demande de Une demande de

Réponse directe du tiers à Réponse directe du tiers à

Fournir dans le seul

a) de déterminer les informations à faire confirmer ou à demander :

Immobilisations Provisions pour risques

Stocks Dettes fournisseurs

Disponibilités Engagements hors bilan

b) de sélectionner les tiers appropriés à confirmer

c) de concevoir les demandes de confirmation, en s’assurant :

que les demandes précisent que

d) De procéder à l’envoi des demandes aux tiers,

Et d’assurer le suivi de ces demandes.

Accord préalable de l’entité

Sélection des tiers (à partir de la balance auxiliaire des tiers)

le mode de communication (par exemple, demande sur support papier,

et chercher à obtenir des éléments

b) évaluer les incidences du refus de la

Si l’auditeur conclut que le refus de la direction de lui permettre d’envoyer une

informer les personnes constituant le gouvernement d’entreprise.

L’auditeur doit également examiner les incidences d’une telle situation :

sur l’audit ainsi que sur son opinion.

lII.3 - Résultats des procédures de confirmation externe

lII.3.1 Fiabilité des réponses aux éléments probants

L’auditeur doit procéder à une investigation des

a) l’auditeur a évalué que le risque d’anomalies significatives est faible ;

b) soldes de comptes ou d’opérations de peu d’importance ;

c) un taux de divergences très bas est attendu ;

Lors de l’évaluation des résultats de chacune des demandes de confirmation externe,

L’auditeur doit déterminer si les résultats

fournissent des éléments probants

Elle est insuffisante à elle seule.

Cette technique est quasi-systématique pour les postes suivants :

‫الغرفـــة الوطنيــة لمحافظي الحسابات‬

Bejaia, les 8 et 9 mai 2016

Merci pour votre attention

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