E Ph1psi2017 PDF
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Données numériques :
interactions entre les molécules : le modèle du gaz parfait est inadapté. Pour
expliquer les propriétés des fluides réels, il est donc essentiel de tenir compte
des forces intermoléculaires : le physicien J. Van der Waals, prix Nobel de
Physique en 1910, a établi en 1873 leur origine électromagnétique. Dans le cas
d’un gaz suffisamment dilué, il est parfois fait usage en physique statistique
d’une énergie potentielle intermoléculaire E p (r) de type Lennard-Jones pour
modéliser les interactions intermoléculaires :
⎡⎛ r ⎞12 6
⎛r ⎞ ⎤
E p ( r ) = E p 0 ⎢⎜ 0 ⎟ − 2 ⎜ 0 ⎟ ⎥
⎣⎢⎝ r ⎠ ⎝ r ⎠ ⎦⎥
!!!!!!"
où r = M1M 2 représente la distance entre deux molécules M1 et M 2 supposées
ponctuelles. E p0 et r0 sont deux constantes positives.
3.1.1. Tracer l’allure de E p (r) en fonction de la distance r . Donner les positions
remarquables (minimum, valeurs nulles et limites).
3.1.2. Quelle est l'origine physique des deux termes de E p (r) ?
3.1.3. Quelle est la position d’équilibre r = re ? Exprimer l’énergie potentielle E pe
correspondant à cette position.
3.1.4. Que se passe-t-il de part et d’autre de la position d’équilibre r = re ? Et
quel est le terme de E p (r) qui intervient ?
! """"""!
!" " ! r MM
3.1.5. Donner l’expression de la force d’interaction F = Fer ( er = = """""" 1
!2 )
r M1M 2
exercée par la molécule M1 sur l’autre molécule M 2 . Préciser, en le justifiant,
les domaines de distances où la force d’interaction F est attractive, répulsive ou
nulle.
3.1.6. Représenter la courbe de la force correspondante F en fonction de r . À
quelle distance la force attractive est-elle maximum ?
3.1.7. La portée de l’interaction est inférieure au nanomètre. Les constantes
E p0 et r0 d’un gaz valent respectivement E p0 = 6, 4.10 −21 J et r0 = 0, 34nm . Jusqu’à
quelle pression est-il légitime de considérer le comportement de ce gaz comme
celui d’un gaz parfait à 293K ?
3.2. En prenant en compte les interactions intermoléculaires, Van der Waals a
a
proposé l’équation d’état suivante pour une mole : (P + 2 )(V − b) = RT , où a et b
V
sont deux constantes dépendant du gaz considéré, et auxquelles on peut avoir
accès expérimentalement. Cette équation décrit parfaitement les états gazeux et
liquide de la matière.
3.2.1. Donner une interprétation microscopique des termes correctifs de
l’équation d’état d’un gaz réel de Van der Waals par rapport au modèle du gaz
parfait. Justifier la dépendance en V −2 du terme correctif de la pression.
3.2.2. Justifier que l’on peut estimer la constante b en fonction du diamètre
moléculaire d par : b = N A d 3 .
À l’aide d’un piston, on comprime très lentement le gaz jusqu’à l’état final
(point F ). Le volume du gaz dans cet état est VF = 0, 5mL et sa pression est
PF = 32, 5bar . La température est maintenue constante égale à T = 25°C grâce à la
cuve thermostatée.
observe la figure d’interférence sur un écran parallèle au miroir fixe et placé dans le
plan focal image d’une lentille convergente (L) de distance focale f ' = 50cm .
5.1. Justifier que la source est spatialement incohérente et temporellement
cohérente.
5.2. Initialement, OO1 = OO2 = d . Quel est l’aspect de l’écran d’observation ?
Expliquer comment repérer expérimentalement la position correspondant à
cette situation.
5.3. On déplace le miroir mobile (M 2 ) parallèlement au bras OO2 de e ( e > 0 ). On
considère un rayon lumineux issu de la source S , arrivant sous une incidence
d’angle i sur les miroirs.
5.3.1. Dessiner le schéma équivalent du montage en lame d’air à faces
parallèles en faisant apparaître les deux miroirs, l’épaisseur de la lame d’air
ainsi qu’un rayon incident avec un angle quelconque i et les deux rayons
émergents (1) et (2) auxquels il donne naissance. Justifier que les franges
d’interférences sont des anneaux. Où sont-elles situées ? Pourquoi utilise-t-on
la lentille (L) ?
5.3.2. On se place au voisinage de l’incidence normale. Établir l’expression de
l’ordre d’interférence p(M ) en fonction de l’angle d’incidence i et des autres
données.
5.3.3. On note I 0 l’intensité maximale au point M . Montrer que l’intensité
lumineuse I ( M ) au foyer image F ' de la lentille est donnée par :
I0
I (M ) =
2
( )
1+ cos(2π p0 ) . Donner l’expression de p0 , ordre d’interférence en F ' .
Représenter l’allure de l’intensité I ( M ) en fonction de l’épaisseur e .
5.4. L’interféromètre est toujours réglé en lame d’air à faces parallèles. On place
dans le bras OO2 une cellule cylindrique de longueur l , remplie d’air. L’axe de
la cellule est parallèle au bras de l’interféromètre de Michelson. Le miroir
mobile (M 2 ) est fixé de façon à avoir une différence de marche nulle en F ' . On
néglige les réflexions sur les deux faces de la cellule. On vide la cellule de l’air
qu’elle contenait. On la remplit ensuite de manière quasi-statique et isotherme
par le gaz hexafluorure de soufre d’indice nSF6 à la température T = 20°C . Un
manomètre mesure la pression P du gaz. On place un détecteur de lumière
quasi ponctuel au foyer image F ' de la lentille convergente en sortie de
l'interféromètre.
La loi de Gladstone donne l’indice de réfraction n d’un gaz de masse
(n −1)
volumique ρ par la relation : = C , où C est une constante.
ρ
5.4.1. Le détecteur de lumière mesure le défilement de N franges brillantes
pour la pression P . Dans quel sens défilent-elles ?
5.4.2. Déterminer la variation Δp0 de l’ordre p0 . En-déduire le nombre de
franges N qui ont défilé en fonction de nSF6 , λ0 et l .
l
5.4.3. Montrer que N est donné par la relation : N = 2 ρC .
λ0
y
(M1)
O1
O x
O2
Source
étendue (Sp)th
i (M2)
figure 2