Module 3 - Les Techniques D'audit
Module 3 - Les Techniques D'audit
Module 3 - Les Techniques D'audit
1.1. GENERALITES
Les travaux d’audit commencent souvent par la mise en œuvre des procédés analytiques. L’utilisation des procédés
analytiques est souvent importante dans la vérification des entreprises. Ils permettent de déceler les tendances importantes
sur lesquelles la mission devrait s’appesantir.
1- Définition
Les procédés d’examen analytique consistent en des tests de vraisemblance effectués sur les comptes ou classes de
transactions.
2.1. RAPPELS
Lors de l’élaboration de la stratégie d’audit, l’auditeur examine les principaux cycles d’opérations de l’entreprise et documente
1- Objectif
La présente partie a pour objet de fournir des indications précieuses pour réussir un entretien surtout au moment de
l’examen du contrôle interne.
2- Préparation préalable
Un entretien mérite une préparation préalable minutieuse. Il est souhaitable d’avoir des questions préparées d’avance à titre
d’aide-mémoire. Les précautions ci-après sont utiles :
3- Déroulement
b) Ecoute attentive
a) Qualités requises
Certaines étapes de la description des systèmes ne peuvent que très difficilement être réalisées par l’utilisation des
diagrammes. Lorsqu’il prépare des narratifs, l’auditeur doit être conscient que ces narratifs, comme les autres feuilles de
travail, doivent pouvoir être compris et exploités par tout le monde. Sont, par conséquent, à proscrire :
1- Finalité
- le circuit suivi par une information financière de son origine à sa comptabilisation en passant par les différentes étapes de
traitement auxquelles elle est soumise ;
- les supports (documents et registres comptables) qui sont générés au cours de ce circuit et leur utilité. Lorsque le
diagramme est établi, l’auditeur l’utilise pour identifier les étapes de la procédure où il est nécessaire que des contrôles soient
mis en place pour que les objectifs d’audit soient remplis (voir guide d’évaluation du contrôle interne).
2- Schématisation
La méthode à utiliser est celle du diagramme horizontal qui représente de gauche à droite les procédures et les mouvements
de documents. Le diagramme est divisé en sections verticales qui représentent les différents services (ou personnes) impliqués
dans le traitement de l’opération.
Lorsque, pour un système donné, il existe des circuits distincts pour certains types d’opérations (ex. : circuit spécial pour
l’autorisation de factures supérieures à "Y" milliers de francs) le diagramme représente le circuit le plus important. Les
ramifications sont visualisées par le symbole adéquat et les particularités du sous-système sont représentées par un
diagramme annexe, ou décrites dans un narratif.
Compte tenu de son utilisation ultérieure, le diagramme ne doit représenter que les éléments nécessaires à la compréhension
du flux de l’information du circuit traité (les raccordements avec d’autres circuits sont visualisés par le symbole de renvoi,
mais ne sont pas décrits en détail). Dans certains cas (systèmes complexes), le diagramme ainsi défini n’est pas suffisant
pour assurer une bonne compréhension du déroulement des opérations : les détails complémentaires sont fournis soit dans
des notes annexes, soit à l’aide de diagrammes détaillés complémentaires.
3- Symboles
L’utilisation de symboles préétablis et communs à tout le personnel d’audit est indispensable pour permettre une bonne
compréhension des diagrammes. Les symboles, ci-après, sont souvent utilisés. Une réglette performée est
distribuée à chaque auditeur.
- Supports
Ce symbole est utilisé pour tout support (manuel ou informatique) autre
Document
que les journaux comptables, et registres.
Le nom du document et le n° d’exemplaires (ou couleur si les
Commande
exemplaires sont connus par leur couleur dans l’entreprise) sont
8 et 9
précisés à l’intérieur du symbole.
Ce symbole est utilisé pour les registres (qui, contrairement aux
Registre documents, ne circulent pas) et journaux comptables (tout diagramme
doit aboutir à un journal.
La partie gauche du symbole "document" est noirci lorsqu’il s’agit de
Création d’un document
visualiser la création d’un document.
Ce symbole est utilisé pour visualiser tout traitement qui ne peut pas
Traitement
être visualisé par un autre symbole.
La nature du traitement est
précisée à l’intérieur du symbole
(ex : traitement informatique).
- Circulation de l’information
Circulation par Lorsque l’information est transmise d’une personne à l’autre au moyen
transfert de d’un document, l’opération est visualisée par un trait plein précédé du
document document transmis et suivi du document reçu.
Commande Commande n° 2 & 3
n° 2 Commande n° 3
3.1. GENERALITES
1- Principe
La confirmation du fait de son caractère externe à l’entreprise, fait partie des éléments les plus probants.
Il est, en effet, généralement admis en audit que les preuves internes à l’entreprise (factures de vente) n’ont pas la même
force probante que les preuves externes (reconnaissance de dette). Tout d’abord, les employés qui donnent les
renseignements ou qui rédigent les documents sont sous contrôle direct de la direction et, par conséquent, les preuves ne
sont pas absolument probantes.
La confirmation directe fournit à l’auditeur des preuves externes, peu sujettes à détournement dans la mesure où l’auditeur
est en relation directe avec les tiers. Enfin, puisque les soldes des comptes émanent du système de contrôle interne de la
société, la confirmation des soldes auprès des tiers fournit à l’auditeur des preuves externes qui lui permettent de confirmer
ou de modifier l’évaluation qu’il aura déjà faite de l’efficacité des procédures de contrôle interne.
2- Domaines d’application
Il serait vain de vouloir dresser une liste exhaustive de tous les cas dans lesquels la procédure de confirmation est à
envisager. Les exemples typiques qui suivent illustreront la portée générale de cette technique.
Immeubles et terrains :
- Situation hypothécaire ;
- Nantissement ;
- Contrat de crédit-bail.
Valeurs d’exploitation :
- Stocks appartenant à l’entreprise et détenus par des tiers ;
- Stocks détenus par l’entreprise pour le compte de tiers.
Créances et dettes :
- Soldes en comptes courants (clients, fournisseurs, débiteurs et créditeurs divers) ;
- Prêts et emprunts (principal, taux d’intérêt, garanties reçues et données) ;
- Courtiers et compagnies d’assurance.
Banque :
- Situation à l’égard des banques (soldes en comptes courants, emprunts, effet escomptés, garanties) ;
- Relevés de comptes.
Avocats et conseils :
- Procès et litiges en cours ;
- Honoraires dus.
3.2. MODALITES
En ce qui concerne la date à laquelle les demandes seront adressées, elle dépend :
- de la confiance de l’auditeur dans le contrôle interne du client (si elle est grande, la confirmation pourra être demandée à
une date antérieure à la clôture) ;
- des délais nécessaires à l’obtention des informations de base, des réponses et de leur dépouillement.
Si les demandes de confirmation sont établies à une date antérieure à la clôture, le chef de mission doit inclure dans son
programme de contrôle des comptes une revue des mouvements intervenus entre ces deux dates.
Dans tous les cas, chaque étape de la procédure doit être planifiée avec précision afin que l’entreprise puisse prendre les
mesures nécessaires pour que la procédure soit efficace.
2- Choix spécifique des tiers
Sauf cas exceptionnel, il n’est pas envisageable de demander une confirmation directe à tous les tiers de chaque catégorie.
Le réviseur doit donc procéder par sondage. L’étendue du sondage dépend de la confiance de l’auditeur dans le système de
contrôle interne de la société, de la nature des informations demandées.
L’échantillon choisi doit être représentatif de la population concernée. Dans le choix des tiers, l’auditeur tiendra compte :
La confirmation positive
L’entreprise soumet le solde dans ses livres à la confirmation du tiers. Pour être efficace, cette formule doit être
accompagnée d’un détail justificatif du solde, sinon le tiers ne pourra pas expliquer les raisons de son désaccord.
La confirmation négative
Etablie selon le même principe que la précédente, cette formule présente la particularité de préciser au tiers que sa réponse
n’est souhaitée qu’en cas de désaccord. Ce type de confirmation est rarement utilisé seul, mais peut l’être en complément de
la confirmation positive.
La confirmation ouverte :
L’entreprise demande aux tiers de fournir une situation de ses comptes dans leurs livres. Cette formule, plus souvent utilisée
pour les créanciers, présente l’avantage de pouvoir être utilisée sans attendre la sortie des balances. Par contre, elle pose
parfois des problèmes importants de rapprochement.
Si l’entreprise enregistre ses provisions pour factures à recevoir par usine et par produit, le rapprochement des comptes avec
le relevé du fournisseur sera difficile. La préparation matérielle des lettres et des relevés nécessite du temps, il est donc
souhaitable de déléguer ce travail au personnel de l’entreprise en lui fournissant :
Des lettres standard pour les principaux tiers sont fournies en annexe.
L’auditeur doit se montrer souple sur les problèmes formels, mais dans la limite de ses objectifs. Il est donc essentiel pour les
demandes :
- soient faites par la société, au nom de l’auditeur ;
- précisent que les réponses soient faites directement à l’auditeur ;
- contiennent clairement tous les éléments que l’auditeur veut voir confirmer.
Les demandes doivent être établies en double exemplaire pour permettre à l’auditeur de garder les traces du travail effectué
et, éventuellement, procéder à des relances si le taux de réponses est trop faible.
Si la demande comporte une formule-réponse détachable, il est indispensable que cette formule reprenne, avant l’envoi des
demandes :
- le nom de l’entreprise contrôlée (problème d’affectation du courrier au sein du cabinet ;
- les références du tiers qui répond (nom, qualité…) pour faciliter le dépouillement.
Lorsque les demandes sont prêtes, l’auditeur doit en contrôler l’exactitude et les soumettre à la signature d’un responsable de
l’entreprise.
4- Accord de l’entreprise
Il est essentiel d’obtenir l’accord du responsable de l’entreprise, la demande émanant de la société. L’auditeur, dans sa
sélection, peut avoir inclus des tiers qui mettraient l’entreprise en difficulté s’ils recevaient la demande de confirmation en
l’état.
S’il est impossible de procéder à la confirmation (retard, refus…), il appartient au chef de mission ;
Si ces travaux ne suffisent pas à convaincre l’auditeur du bien-fondé des éléments figurant dans les comptes, il devra tirer les
conclusions de l’impact de la limitation mise à l’exécution de sa mission et, éventuellement, émettre les réserves qu’il juge
nécessaires dans son rapport.
L’envoi des demandes doit être fait par l’auditeur (seule condition lui permettant de s’assurer que toutes les lettres sont
expédiées). Il convient, également de joindre une enveloppe timbrée à l’adresse du cabinet pour la réponse.
L’auditeur remplit la feuille « dépouillement des confirmations directes » afin d’en assurer le suivi et, en particulier, après un
délai raisonnable, envoyer une deuxième demande aux tiers n’ayant pas répondu.
A la réception des réponses, l’auditeur les ventile en conformes et non conformes. Les réponses conformes ne posent pas de
problèmes. Pour les réponses non conformes, l’auditeur doit analyser les écarts et identifier s’ils sont dus à :
Les recherches nécessaires à cette analyse peuvent être déléguées au personnel de la société à condition que l’auditeur se
mette d’accord avec lui sur le format des réconciliations et puisse superviser et contrôler les résultats de son travail.
Erreurs de la société
Il peut s’agir d’erreurs d’imputation ou d’omissions ; dans ce cas, il peut y avoir indication, ou confirmation, d’une déficience
ou d’une lacune dans le contrôle interne qui n’est pas apparue lors de l’audit des procédures. Dans tous les cas, il faut faire
procéder aux redressements nécessaires ;
Erreurs du tiers
Les auditeurs doivent se faire présenter les documents comme les factures, bon d’expédition, etc., afin de vérifier la réalité,
ainsi que la date de la transaction. La société doit informer le tiers de ses erreurs et lui demander son accord en retour).
Toutes les anomalies révélées par la procédure de confirmation directe doivent être signalées aux services intéressés et, si
elles sont significatives, à la direction de la société. Les résultats du dépouillement des réponses sont reportés sur la feuille de
dépouillement des confirmations.
7- Procédures alternatives
Pour les tiers n’ayant pas répondu, ou lorsque la procédure n’a pu être mise en œuvre, l’auditeur devra procéder au contrôle
du bien-fondé de leurs comptes dans les livres au moyen d’autres procédures. Pour les clients, le solde peut être justifié soit
par des paiements effectués après la clôture (ces paiements sont vérifiés avec les avis de règlement effectués ou avec
l’extrait de compte de la banque), soit par l’examen de documents probants (bons d’expédition signés du transporteur).
Ces procédures alternatives seront toujours envisagées par ordre décroissant de force probante, en d’autres termes l’auditeur
recherchera les éléments externes à l’entreprise qui confirment le fait.
Dans certains cas, comme les engagements hors bilan ou l’état d’avancement des litiges, l’auditeur se heurte à des difficultés
pour mettre en œuvre des procédures alternatives. Dans tous les cas, ces procédures demandent du temps, d’où
l’importance d’obtenir un taux élevé de réponses (en demandant, éventuellement, à l’entreprise d’intervenir auprès des tiers
pour qu’ils répondent). Elles sont néanmoins fondamentales pour conserver son caractère probant à la procédure et à
l’échantillon choisi.
L’organisation générale du classement des dossiers exige une codification : code dossier, société, associé responsable. A
l’intérieur de chaque dossier, le classement des documents se fait d’après l’index numérique figurant en annexe.
On va du général au particulier.
Synthétique au détail.
4) Détails explicatifs
5) Sous-détails (explicatifs)
6) Pièces justificatives probantes si nécessaires.
Référenciation
Chaque feuille a une référence liée à la section à laquelle elle appartient.
A partir du MSA, l’auditeur en charge prépare les programmes de vérification du fonctionnement des contrôles selon le
modèle ci-après :
Elle consiste à vérifier l’existence des contrôles identifiés précédemment sur les guides.
a) Aucune anomalie Programme allégé de contrôle des comptes (revue analytique et tests limités essentiellement).
b) Anomalie même situation que contrôle inexistant (programme étendu de contrôle des comptes)
- Description de la faiblesse
- Impact sur l’entreprise et ses états financiers
- Recommandation
- Observation du client en cas de désaccord. Dans tous les cas discussion des points avec les responsables concernés.
SECTION 6 : TECHNIQUES DE VALIDATION DES COMPTES
a) Préparation Lead
b) Conclusion sur un (01) poste
c) Programme de travail
d) Détails explicatifs
1) Objectifs
1. S’assurer de la validité des enregistrements comptables en vérifiant la réception des marchandises et matériels pour une
valeur équivalente aux passifs enregistrés.
2. S’assurer que les achats sont enregistrés dans leur totalité et avec exactitude.
3. Contrôler les procédures de base (pré comptabilisation) afin de s’assurer que les enregistrements comptables sont traduits
dans les résultats d’une manière conforme aux principes comptables généralement admis.
a) Commandes
- Tout achat doit faire l’objet d’une commande qui s’inscrira dans le système budgétaire.
- Les bons de commande doivent normalement être pré numérotés et les carnets de commande doivent être rigoureusement
contrôlés.
- Parcourir les souches des carnets de bons de commande pour s’assurer que toutes les commandes ont été dûment signées
par le responsable/chef de service et/ou le directeur des achats selon le système en vigueur :
- vérifier la comptabilité des commandes (marchandises, matériels, services, etc.) avec l’activité du client.
- Vérifier que les commandes font l’objet d’une demande d’achat signée par le chef de service concerné, s’assurer que le
service approvisionnements demande périodiquement aux fournisseurs des devis ou des tarifs.
- Existe t–il un plafond de commande par responsable qui limite les engagements de la société, celui – ci peut aussi exister
par catégorie d’achat, d’article, de service ou par département.
- Revoir le système de lancement de suivi des commandes et demander des explications des vieilles commandes non
livrées/soldées.
b) Réception
Il doit exister un bon de réception pour chaque type d’achat dont un exemplaire reste à la souche ou est classé dans un «
chrono ».
- Vérifier séquentiellement que les numéros des bons se suivent.
- Vérifier par sondage que les bons de réception sont conformes :
o à la commande
o aux enregistrements sur les fiches de stocks/inventaire permanent,
o au bon de livraison/wagon/voiture fournisseur,
o à la facture fournisseur dûment enregistrée et comptabilisée.
- Revoir les souches des bons de réception pour insuffisance de quantité ou d’autres incidents techniques et tester un bon de
(retour/renvoi), ou d’autres revendications éventuelles, auprès du fournisseur ; contrôler la réception de
notes de crédit/avoirs qui sont dûment déduites de la facture au moment du règlement.
c) Factures /avoirs
- Revoir : réception, dépouillement, enregistrement, suivi et acheminement du courrier vers les services intéressés.
- Revoir factures/avoirs pour approbation formelle en testant par sondage les signatures/paraphes/visas.
- Sélectionner un échantillon (min. 10, max. 25) de factures d’achat possible et tester les éléments suivants :
o bon de commande : prix et qualité
o bon de réception
o bon de livraison fournisseur, lettre de voiture/wagon
o enregistrements entrées en stock/inventaire permanent
o exactitude mathématique : additions et multiplications (PU x Qté – Remises)
d) Enregistrement comptable
- Voir enregistrement journal d’achat et additionner journal d’achat par sondage afin de vérifier l’exactitude et le bien fondé
des enregistrements dans le compte fournisseur (général) au grand livre.
- Pointer échantillon 3 (factures/avoirs) avec enregistrements comptes fournisseurs auxiliaires et débit aux différents comptes
de charge en s’assurant de l’exactitude de l’imputation.
- Veiller à ce que la mention enregistrée/passée soit marquée sur la facture afin d’éviter les doubles enregistrements.
- Veiller à l’enregistrement des duplicata ou des photocopies et demander des explications et des éclaircissements appropriés.
e) Paiement
f) Evaluer le système de contrôle interne et rédiger les notes de recommandations concernant les faiblesses
g) Conclure
1) Objectifs
IV-Salaire/paie
1) Objectifs
- S’assurer que sont payées seulement les heures réellement travaillées par le personnel de la Société.
- S’assurer de l’exactitude du calcul de la paie = salaires bruts plus indemnités moins retenues.
- S’assurer de l’exactitude de l’enregistrement comptable.
- S’assurer du versement des retenues et charges patronales aux impôts et à d’autres organismes concernés dans les délais
prévus.
- S’assurer de la représentation sincère au bilan et au Compte de résultat.
2) Travaux à effectuer
a) Enregistrements comptables
- Revoir les procédures relatives aux opérations journalières et mettre le dossier de notes permanentes à jour.
- Contrôler les procédures en vigueur par sondage sur la base de tests globaux en portant une attention particulière sur les
variations mensuelles non expliquées.
- Préparer une liste des failles et des points de faiblesse et conclure sur la satisfaction des systèmes en place.
- Proposer des améliorations après discussion avec le client sur la base des conclusions sur l’acceptabilité et l’efficacité des
systèmes ; déterminer l’étendue des tests de vérification à opérer sur les différents postes de bilan.
- Pointer avec le total des balances auxiliaires après séparation des comptes débiteurs et créditeurs.
- Contrôler les additions des balances.
- Pointer les balances avec les soldes des comptes clients.
- Demander l’analyse par antériorité des créances et tester son exactitude par sondage avec le détail des comptes.
- Préparer un résumé des mouvements mensuels du compte client dans le grand livre en demandant des explications sur les
variations anormales.
- Revoir l’authenticité et le bien-fondé de toutes les écritures enregistrées au compte de grand livre pendant le dernier mois
de l’exercice, et en cas d’anomalie ou doute, vérifier avec les documents donnant le lieu à l’écriture.
- Préparer des demandes de confirmation de solde et contrôler leur expédition.
- Afin d’assurer l’indépendance des exercices veiller à la bonne coupure en s’assurant que les dates de sortie de stock, de
bons de livraison et de factures de ventes correspondent et qu’il n’a pas une réduction ou augmentation fictive des ventes du
dernier mois.
- Revoir les factures et avoirs établis après la fin de l’exercice.
b) Enregistrement comptable
- Comparaison des acquisitions de l’exercice avec le budget d’investissement (s’il y en a).
- Vérification des acquisitions avec la facture fournisseur, bon de commande, bon de livraison, devis/estimations des
entreprises de construction, acte de vente, etc.
- Vérification des immobilisations fabriquées par la société elle-même avec le taux horaire ouvrier, feuilles de temps, prix de
revient des matières et fournitures consommées etc.
- Veiller sur une distinction convenable et exacte entre les aménagements et améliorations de façon permanente qui sont à
immobiliser et des préparations constituant une remise en bon état de fonctionnement qui sont généralement
comptabilisés en charges.
- Revue des procédures de la société concernant les cessions et vérification avec les factures de vente et les notes de service
des différents responsables (chef d’équipe, d’atelier etc...) signalant les mises au rebut avec attention spéciale aux écritures
comptables et la taxation des plus-values.
- Autorisation du responsable concerné des acquisitions et cessions.
- Contrôle de subventions d’Etat aux entreprises prioritaires en matière d’assistance aux investissements.
- Faire la concordance entre les comptes et les récapitulations des fiches d’immobilisation.
- Pour toute immobilisation qui fait l’objet d’une réévaluation, contrôler celle-ci avec les certificats d’évaluation de l’expert
habilité et les écritures comptables afférentes et veiller à la taxation des plus-values.
c) Base de valorisation
- Revue de la base de valorisation qui doit être normalement la valeur d’acquisition au prix coûtant historique moins les
amortissements cumulés, c’est- à-dire la valeur résiduelle.
- En cas de réévaluation, contrôler avec le certificat de l’expert habilité et s’informer sur la raison de la réévaluation.
d) Assurance
- Comparaison avec les valeurs assurées.
- Veiller sur la survenance des éventualités telles que le refus d’un permis de construire, l’obsolescence technique, l’acquisition
forcée d’un terrain par l’Etat dans le cadre d’un programme de développement, qui compromettent la valeur économique et
la durée d’utilisation d’une catégorie d’immobilisation.
- Veiller à la validité du principe de la durabilité de la société et la continuation de ses activités d’exploitation.
e) Amortissements
- Examen de l’acceptabilité des taux appliqués en rapport avec la durabilité de chaque catégorie d’immobilisation, sa vie
économique, des instructions du siège/société mère etc.
- Comparaison avec ceux appliqués dans le passé en notant tout changement de politique/principe comptable.
- Comparaison avec les taux fiscalement admis en réduction dans le calcul du B.I.C. afin de réintégrer les excédents de taux
économiques dans le calcul.
- Veiller sur le traitement des subventions reçues en matière d’investissement.
- Veiller sur la réintégration dans un compte de réserve des amortissements calculés en fonction du coût anticipé de
remplacement des immobilisations.
- Considérer le principe de la durabilité de l’entreprise et la continuation de l’exploitation.
- Tester le calcul des amortissements par sondage.