Résumé Des Principes Fondamentaux

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Les principes fondamentaux de l’audit comptable et financier

Ils sont au nombre de deux à savoir :

L’approche par les risques 


 A travers cette démarche l’auditeur doit approfondir ces connaissances par des procédures
d’audit appropriées à l’identification et l’évaluation des risques afin de réduire les risques
d’anomalies significatives a un niveau acceptable faible.

Le modèle de risque d’audit : tout au long de ce modèle l’auditeur doit faire preuve de :

1. Un ensemble d’éléments à comprendre :


 Il faut connaitre et comprendre les risques d’entreprises émanant des facteurs internes
et externes
 Utilise les assertions détaillées pour former une base d’évaluation des risques
d’anomalies significatives
 Doit comprendre les objectifs, les stratégies et la gestion des risques selon la norme ISA
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2. Réunion des éléments probants concernant le traitement des risques par l’entité :
probants càd tout ce qui peux justifier l’opinion de l’auditeur :
1) Procédures d’évaluation des risques :
 Apprécier le risque d’anomalies significatives dans les états de synthèses
 Recherche des assertions susceptibles d’être affectées
 Comprendre les éventuels contrôle mises en place par l’entreprise
2) Tests de contrôle
 Tester l’efficacité des contrôles appliqués aux assertions
3) Contrôle substantif
 Identifier et évaluer des anomalies probables au niveau des assertions.
I. L’évaluation des risques d’anomalies significatives s’effectue par l’auditeur sue les
éléments internes et externes de l’entreprise := les éléments de l’évaluation des risques
d’anomalies significatives
1. Compréhension du secteur d’activités : pour savoir les risques liés à la
nature des activités ou du degré de réglementation
2. Compréhension de l’environnement légal et réglementaire : politiques
et procédures / textes législatifs et réglementaires
3. Compréhension des objectifs, de la stratégie de l'entité et de sa gestion
des risques d'entreprise : identifié les risques qui menacent les objectifs
de l’entité
4. Compréhension de l'existence possible de fraudes :

L'auditeur doit évaluer tous les contrôles mis en place et destinés spécifiquement à lutter contre les
risques de fraude susceptibles d'avoir une incidence significatives sur les états financiers. Ces
incidences peuvent appartenir à l'une de ces cinq composantes du CI qui concerne l'information
financière. Ces contrôles comprennent les éléments suivants:
❖ Les contrôles de prévention des détournements d'actifs de l'entreprise qui pourraient entrainer,
s'ils n'étaient pas détectés et corrigés dans les comptes, une inexactitude importante dans les états
financiers.

❖Le processus d'appréciation des risques de l'entreprise.

❖ Le code d'éthique et les règles de conduite, en particulier tout ce qui a trait avec l'environnement
du contrôle.

❖ Le caractère adéquat des procédures que l'E/se met en place pour traiter les plaintes et les
communications confidentielles reçues, concernant des pratiques douteuses en matières de
comptabilité ou d'audit.

5. Compréhension du CI mis en place par l'entité :

La direction est responsable du CI relatif à l'information financière de l'E/se. Son rôle consiste
notamment à concevoir et à mettre en place des contrôles qui préviennent et détectent les fraudes.
La direction et le top management doivent créer un environnement de contrôle qui:

❖ Donne le ton qui convient.

❖ Etablisse et préserve une culture d'honnêteté et de valeurs éthiques élevées.

❖ Mette en place les contrôles appropriés en vue de prévenir et de détecter les fraudes.

6. Compréhension de la nature de l'entreprise :

Pour analyser les risques qui peuvent menacer la nature de lE/se, la norme se réfère:

Aux opérations réalisées; ❖ Aux détenteurs de capitaux. ❖ A la gouvernance. ❖ Aux types


d'investissements faits ou à faire. ❖ A son mode de financement. ❖ Au référentiel comptable
acceptable adopté par la direction pour préparer les EF et désigné par la norme ISA 200 (Parg 37) ❖
Aux choix en matière de pratique comptable et à leur application.

7. Mesure et examen des performances de l'E/se


8. Informations résultant de la discussion entre les membres de l'équipe
d'audit
II. EVALUATION PAR L'AUDITEUR DES RISQUES D'ANOMALIES SIGNIFICATIVES
1. Cadre de référence pour l'évaluation des risques significatifs dans les EF : établit par la norme
dans lequel l'auditeur élaborera le plan de l'audit et exercera son jugement professionnel
quant aux risques d'anomalies significatives dans les EF et à la façon d'y répondre tout le long
de l'audit
2. Procédures d'audit à mettre en œuvre pour comprendre l'E/se :
Pour obtenir une compréhension de l'entité et de son environnement, y compris de son CI,
l'auditeur doit mettre en œuvre les procédures d'évaluation des risques suivantes:
❖ Prises de renseignements auprès de la direction et d'autres personnes dans l'E/se.
❖ Procédures analytiques :( mais restent insuffisantes)
 permet de faire des comparaisons entre les données qui résultent des
comptes annuels et des données antérieures, postérieures et
prévisionnelles de l'E/se, ou des données d'E/ses similaires, et d'établir
des relations entre elles.
 D'analyser les fluctuations et les tendances.
 D'étudier et analyser les éléments inhabituels résultant de ces
comparaisons
❖ Observation et inspection.
L'observation et l'inspection peuvent venir étayer la prise de renseignements auprès de la
direction ainsi que d'autres personnes; et fournir également des informations sur l'E/se et
son environnement.
❖CI effectué conjointement avec l'audit des EF :
L'activité du contrôle exercée par l'E/se à l'égard de l'information financière peut être
préventive ou détection. Ainsi le CI a pour objectif de:
 Prévenir les erreurs et les fraudes dont la survenance pourrait entrainer des
anomalies significatives dans les EF.
 Détecter les erreurs et les fraudes qui sont survenues et qui pourraient entrainer
des anomalies significatives dans les EF.
Le CI efficace a souvent recours à une combinaison de contrôles préventifs et de contrôles de
détection pour atteindre un objectif de contrôle donné
III. PLANIFICATION DE L'AUDIT, Y COMPRIS DES PROCEDURES RELATIVES AU CI
1. Détermination d'une stratégie d'audit

La détermination d'une stratégie globale de l'audit des comptes et la planification de cet audit
conditionnent le bon déroulement des étapes suivantes de la mission. Il pourra déterminer:

 L'étendue de la mission.
 Le calendrier de la mission.
 L'approche de l'audit.
2. Documentation de la stratégie globale d'audit

L'auditeur doit consigner dans son dossier la stratégie globale de l'audit et le plan de l'audit, y
compris tout changement significatif apporté à ceux-ci au cours de sa mission d'audit. Il doit
notamment consigner dans un mémorandum les décisions importantes,

3. Elaboration d'un plan d'audit

L'auditeur doit élaborer un plan de l'audit spécifique afin que le risque de mission soit ramené à un
niveau suffisamment faible pour être acceptable.

4. Contenu du plan d'audit

Le plan d'audit comprend:

❖ La description de la nature, du calendrier et de l'étendue des procédures d'évaluation des risques


prévues et jugées suffisantes pour pouvoir apprécier les risques d'anomalies significatives.

❖ La mention des autres procédures d'audit qu'il est nécessaire de mettre en œuvre dans le cadre
de la mission pour se conformer aux normes ISA (Exemple celle relative à la confirmation externe)
La planification des procédures d'audit se déroule tout le long de la mission.

Emission d’une opinion motivée :


L'émission d'une opinion motivée repose sur la collecte par l'auditeur des éléments probants de
nature à justifier son opinion, Ce qui donne lieu à une documentation des travaux qui traduit par
l'établissement d'un dossier de travail.

1. Collecte d'éléments probants :

Ces informations sont constituées des documents justificatifs et des pièces comptables ayant servi à
l'établissement des comptes et qui viennent corroborer des informations provenant d'autres
sources"

2. documentation des travaux :

Les documents reçus de l'audité, ceux qui sont établis par lui, notamment: le palan de la mission, le
programme de travail, la date, la durée, le lieu, l'objet de son intervention ainsi que toutes autres
indications permettant le contrôle ultérieur des travaux accomplis.

➢ Etablissement et conservation des dossiers - Délai de conservation est de dix ans - les dossiers
doivent être informatisés. Ils doivent respecter les exigences en matière de confidentialité et de
conservation du dossier

➢ structure et contenu des dossiers de travail: La structure du dossier est usuellement fondée sur la
distinction entre dossier annuel et dossier permanent

Techniques de contrôle :
L’inspection des enregistrements ou des documents
L’inspection des actifs corporels
La demande d’information aux personnes internes et externes
de l’entité
La réexécution des contrôles
Procédures analytiques :
Intervient dans tous les phases d’audit et sert donc à la fois pour :

✓ Appréhender les éléments significatifs de l'entreprise,

✓ Contrôler certains comptes,

✓ Vérifier globalement la cohérence des comptes annuels

Observation physique :
L’observation physique vise à vérifier que les éléments portés à l’actif du bilan de l’entreprise ont une
existence physique réelle. La pratique de l'observation physique exige trois conditions :
 1 - l'observation ne doit pas être clandestine : on applique ici également la règle générale de
la transparence, l'auditeur prévient donc les responsables concernés pour les informer de sa
visite et de ses intentions
 2 - L'observation ne doit pas être ponctuelle: ou bien elle dure un certain temps, ou bien elle
est répétée à plusieurs reprises. l'observation sera toujours suffisamment complète pour
saisir le phénomène dans sa réalité.
 3- l'observation doit être toujours validée car elle est incertaine, sauf le cas où elle est elle-
même une validation

Cette technique est très importante et demande une attention particulière, ainsi on peut constater
que l'observation physique peut porter non seulement sur les biens mais aussi sur d'autres éléments.
Les processus, les biens, les documents, les comportements.

La question qui se pose maintenant est comment observer l'élément choisi ? En effet il existe deux
grandes catégories d'observation : l'observation directe et l'observation indirecte

 L'observation directe est celle qui permet le constat immédiat du phénomène

 L'observation indirecte au contraire fait appel à un tiers qui va observer pour le compte de
l'auditeur et va lui communiquer le résultat de son observation

Confirmation directe :
La confirmation par des tierces figures parmi les outils obligatoires, efficace, rapides et extrêmement
probants utilisés par les auditeurs. Elle a pour but de confronter les montants affichés par l'entreprise
auditée avec ceux connus par des tiers ayant des relations économiques avec cette même entreprise.
Cette technique est également appelée, dans le jargon des auditeurs, «circularisation ».

La confirmation consiste donc à chercher l'information exacte auprès des partenaires externes de
l'entreprise : fournisseurs, clients, institutions, administration...; les auditeurs l'utilisent souvent dans
la mesure où elle constitue une preuve de la certification qu'ils fournissent. Cette confirmation peut
être sollicitée auprès de tous les tiers avec lesquels l'organisation est en relation.

Comment faire la circularisation ?

On peut considérer qu'il existe trois types de confirmation:

 La confirmation positive fermée du style "êtes-vous débiteur de 1000 dhs auprès de Monsieur X ?"

 La confirmation positive ouverte du style "combien devez-vous à monsieur X ? "

 La confirmation négative du style "merci de confirmer que vous n'avez aucune créance sur
Monsieur Y "

Sondage :
Le sondage consiste à appliquer une procédure de contrôle à une partie limitée (l ‘échantillon) d’un
ensemble d’éléments (la population). La population peut être, en audit, un solde de comptes ou
toute autre catégorie d’objets. Les résultats obtenus sur l’échantillon contrôlé doivent être
susceptibles d’être extrapolés à l ‘ensemble de la population, objet du contrôle, pour aboutir à une
conclusion sur le risque d’erreur. Les sondages sont utilisés dans les deux grandes phases de l’audit
que sont l’évaluation du contrôle interne et le contrôle des comptes On peut distinguer deux type de
sondages selon l’objectif à atteindre :

 Le sondage d’estimation, permettant de mesurer selon une méthode statistique si les erreurs
relevées relatives à des séries importantes de données font courir un risque significatif global ;

 Le sondage de détection, visant à vérifier si les anomalies apparentes son réelles

En effet ce qu'attend le plus souvent l'auditeur d'un sondage est une information simple : ayant
rencontré au cours de ses tests un phénomène, une erreur, un dysfonctionnement il veut connaître
rapidement l'ampleur de ce phénomène, de cette erreur, s'agit-il de quelque chose de tout à fait
exceptionnel ou bien le phénomène s'est-il déjà produit à plusieurs reprises?

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