Clinique
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FACULTE DE MEDECINE
Patiente de 63 ans suivi depuis plus de 15 mois pour anémie ferriprive, consulte pour douleurs du
flanc gauche avec rectorragies, évoluant dans un contexte d’amaigrissement chiffré à 4 kg en 6 mois.
L’examen clinique est sans particularité ; la biologie montre : Hb 8,3 g/dl, GB 11000 elts/mm3, taux
de plaquettes : 173000/mm3, groupe sanguin : O Rh+.
3. Au cours de son hospitalisation, il présente un arrêt des matières et de gaz, l’ASP montre des
niveaux hydro-aériques. La TDM abdominale objective un processus sigmoïdien étendu sur 6
cm avec distension colique d’amont et présence de plusieurs adénopathies infra centimétriques
au niveau du mésosigmoïde.
Les attitudes thérapeutiques possibles chez notre patient sont : (cochez la RF)
A. Intervention de HARTMANN
B. Colostomie de proche amont avec sigmoïdectomie secondaire
C. Endoprothèse par voie endoscopique suivie d’une chirurgie secondaire
D. Iléostomie
E. Sigmoïdectomie avec rétablissement de continuité immédiat
4. Une colostomie de proche amont a été réalisée par voie élective au niveau de la fosse iliaque
gauche. Que proposez-vous ? (cochez la RF)
A. Une coloscopie par la colostomie avec biopsie
B. Une TDM thoraco abdominale
C. Une chimiothérapie néoadjuvante
D. Un dosage des marqueurs tumoraux
E. Une chirurgie carcinologique entre le 10ème et 15ème jour
5. Au 2ème jour post opératoire, le patient présente un tableau infectieux avec une polypnée, une
tachycardie, une fièvre chiffrée à 40°, une colostomie non fonctionnelle, une défense
abdominale généralisée, des GB à 22000 elts/mm3 et un volumineux croissant gazeux à L’ASP
Devant cette symptomatologie, laquelle des propositions parait la plus probable ? (Cochez la
RJ)
A. Embolie pulmonaire
B. Abcès sous phrénique
C. Péritonite stercorale par perforation caecale diastatique
D. Pancréatite post opératoire
E. Infarctus mésentérique
7. Le patient a été repris chirurgicalement, une colectomie totale carcinologique avec fermeture
du rectum et une iléostomie ont été réalisée, l’exploration per opératoire n’a pas retrouvé de
localisations secondaires. L’étude histologique de la pièce opératoire a montré une atteinte de
la séreuse sans la dépasser avec 2 ganglions infiltrés sur 17 prélevés.
Comment classez-vous cette tumeur selon la classification pTNM ? (cochez la RJ)
A. pT2 N1b M0
B. pT3 N1b M0
C. pT3 N2a M0
D. pT3 N2a M1
E. pT2 N2a M0
Devant cette nouvelle donnée, quelle est l’attitude thérapeutique la plus adaptée ? (cochez la RJ)
A. Abstention thérapeutique
B. Radiothérapie
C. Chimiothérapie de 2ème ligne
D. Continuer la même chimiothérapie
E. Association d’une chimiothérapie et d’une radiothérapie
Patiente 22 ans, originaire de M’sila, consulte pour portage chronique de l’Ag Hbs, découvert suite au
dépistage familial. Elle porte un tatouage traditionnel sur le front
L’examen clinique est sans anomalies. Sur le plan biologique : NFS sans anomalies avec plaquettes :
240000 elts/mm3, la bilirubinémie totale : 7 mg/l, Phosphatases Alcalines normales, TP : 98%,
albuminémie : 41 gr/l, les transaminases : 20 UI/l (Norme <40), la fonction rénale est conservée. Sur
le plan sérologique : Ag Hbe négatif, Ac anti Hbe positif, Ac anti VHC positif, l’ARN du VHC est
indétectable inferieur à 15UI/l, les Ac anti VHA de type IgG sont positifs.
L’échographie montre un foie homogène de taille habituelle, des voies biliaires non dilatées, le
pancréas et les reins sont sans anomalies.
11. Toutes ces régions de notre pays sont reconnues comme zone de prévalence importante de
VHB : (cochez la RF)
A. Béchar
B. Sétif
C. M’sila
D. Ain temouchent
E. Blida
12. Selon les données cliniques et para-cliniques, quel est l’examen de première intention pour
évaluer le profil de cette infection VHB ? (cochez la RJ)
A. Charge virale
B. TDM abdominale
C. IRM hépatique
D. Echographie doppler
E. Toutes les réponses sont fausses
13. Le Fibroscan montre une élasticité basse à 5,1 Kpa, la charge virale est de 500 UI/l. Selon ces
nouvelles données cliniques et para-cliniques, classez cette infection chronique B (cochez la RJ)
A. Infection chronique virus sauvage
B. Hépatite chronique virus sauvage
C. Hépatite chronique virus mutant
D. Infection chronique inactive Ag Hbe négatif
E. Toutes les réponses sont fausses
14. Comment interprétez-vous les examens virologiques du VHC et du VHA de la patiente ? (cochez
la RJ)
A. Infection aigue guérie à VHC, immunité ancienne à VHA
B. Pas d’infection à VHC, immunité récente à VHA
C. Pas d’infection à VHC, pas d’infection à VHA
D. Infection à VHC, infection ancienne à VHA
E. Toutes les réponses sont fausses
15. Dans le cadre de l’enquête familiale, interprétez la sérologie VHB du frère de la patiente né en
2004 : Ag Hbs négatif, Ac Hbc négatif, Ac Hbs positif : (cochez la RJ)
A. Virus B mutant
B. Immunité vaccinale
C. Profil d’infection chronique
D. Immunité naturelle
E. Toutes les réponses sont fausses
16. Toujours dans le cadre de l’enquête familiale, interprétez la sérologie VHB du conjoint : Ag Hbs
négatif, Ac Hbc positif, Ac Hbs positif : (cochez la RJ)
A. Virus B mutant
B. Immunité vaccinale
C. Profil d’infection chronique
D. Immunité naturelle
E. Toutes les réponses sont fausses
17. Quelles sont les mesures prophylactiques que vous proposez au conjoint ? (cochez la RJ)
A. Port du préservatif
B. Régime excluant les repas gras
C. Vaccination anti hépatite B
D. Vaccination anti hépatite C
E. Aucune des mesures sus citées
18. La patiente revient une année après, elle a une grossesse mono fœtale de 24 semaines, le bilan
virologique montre : Ag Hbs négatifs, Ag Hbe négatif, Ac anti Hbe positif, la charge virale est de
7 log. Quelles mesures préconisez-vous pour éviter le risque de transmission du virus au
nouveau-né ? (cochez la combinaison juste)
1. Traitement par Ténofovir pour la maman
2. Traitement par Entécavir pour la maman
3. Immunoglobulines anti Hbs à la naissance pour le nouveau-né
4. Vaccination anti VHB à la naissance pour le nouveau-né
5. Césarienne systématique
A. (1, 2, 5)
B. (2, 3, 4)
C. (1, 4, 5)
D. (1, 3, 4)
E. (2, 4, 5)
19. Le pédiatre revoit l’enfant à l’âge de 14 mois, il demande le titre des Ac anti Hbs, ce dernier est
de 3 UI. Que préconisez-vous ? (cochez la RJ)
A. Faire une échographie hépatique
B. Mettre l’enfant sous traitement par Lamivudine
C. Faire un Fibroscan
D. Revaccinez l’enfant par l’anti-hépatite B
E. Faire une biopsie du foie
20. Au stade actuel de son infection à VHB, quelle surveillance à long terme proposez-vous à la
patiente ? (cochez la RJ)
A. Faire la charge virale du VHB, le bilan hépatique et le Fibroscan régulièrement
B. Faire une charge virale du VHB, une fois par an
C. Faire un Fibroscan chaque trimestre
D. Faire une échographie hépatobiliaire et un taux d’alpha fœtoproteine de façon
semestrielle
E. Ne pas surveiller, le pronostic est excellent
Un homme de 45 ans conducteur de taxi inter-wilaya fait un accident de la circulation. Il est ramené
au pavillon des urgences deux heures après, conscient et en bon état général. Il présente une
douleur au niveau de la hanche droite et vous constatez une déformation de son membre inférieur
droit en raccourcissement, flexion-rotation interne.
21. Si le SAMU l’a correctement transporté, vous devez constater que (cochez la RJ)
A. Il a le cou en hyper-extension
B. Il est en position latérale de sécurité
C. Il est sur le dos avec un coussin sous la tête
D. Il est à plat ventre avec un coussin sous le menton
E. Il est en alignement tête-cou-tronc
22. Le patient ne présente aucune autre lésion. Quel diagnostic pouvez-vous d’emblée évoquer
cliniquement ? (cochez la RJ)
A. Luxation postérieure de la hanche
B. Fracture de l’os coxal
C. Fracture du cadre obturateur
D. Fracture de l’extrémité proximale du fémur
E. Toutes ces réponses sont justes
24. La lésion que présente le blessé est de mauvais pronostic en rapport avec : (cochez la RJ)
A. Son risque d’instabilité
B. Sa prédisposition à la nécrose de la tête fémorale
C. Son caractère athérogène
D. Toutes ces réponses sont justes
E. Toutes ces réponses sont fausses
26. Le risque le plus important encouru chez un sujet âgé présentant ce même type de lésion est
(cochez la RJ)
A. La raideur de la hanche et le handicap qui en résulte
B. Le cal vicieux
C. Un risque vital en rapport avec les complications de décubitus
D. La nécrose aseptique post traumatique de la tête fémorale
E. La coxarthrose post-traumatique
27. Le traitement chirurgical le plus adapté à ce type de lésion, quand elle est associée à une
fracture de la paroi postérieure du cotyle est (cochez la RJ)
A. La mise en place d’emblée d‘une prothèse totale de la hanche
B. La réduction puis ostéosynthèse de la fracture
C. La mise en place d’une prothèse de cervico-céphalique type Moore
D. La mise en place d’une cupule sur la tête du fémur
E. L’enclouage élastique d’Ender à travers la diaphyse fémorale
28. Au 21ème jour post-thérapeutique, quelle attitude faut-il recommander au patient ? (cocher la
RJ)
A. Faire de la rééducation de charge
B. Faire de l’électrothérapie
C. Marcher avec des béquilles sans appuyer le membre inferieur droit
D. Marcher à sa convenance
E. S’obliger à marcher
29. Dans l’hypothèse de la survenue d’une nécrose aseptique, la principale artère nourricière de la
tête fémorale concernée par cette complication (cochez la RJ)
A. L’artère circonflexe antérieure
B. L’artère du ligament rond
C. L’artère circonflexe postérieure
D. L’artère ischiatique
E. L’artère fessière
30. Quand cette complication est fonctionnellement très gênante il faut (cochez la RJ)
A. Réaliser une arthroplastie par prothèse totale
B. Réaliser une ostéotomie de varisation du col
C. Réaliser une résection tête et col
D. Réaliser une simple ablation du matériel et attendre l’évolution
E. Prescrire une canne de marche
Patiente de 28 ans, mariée mère d’un enfant, aux antécédents familiaux de diabète sucré et d’HTA.
Elle consulte pour troubles du cycle menstruel à type de spanioménorrhée évoluant depuis un 1 an
avec notion d’aménorrhée secondaire depuis 3 mois.
Cette symptomatologie est associée à une prise pondérale progressive de 10 kg et des céphalées
rebelles aux antalgiques usuels.
A l’examen clinique : faciès lunaire avec érythrose des pommettes, vergetures pourpres au niveau de
l’abdomen, TA : 150/100 mmHg, BMI : 32 kg/m2 amyotrophie des membres inférieures.
31. Qu’évoque pour vous ce tableau clinique ? (cochez la RJ)
A. Obésité compliquée d’HTA
B. Syndrome de cushing
C. Hypothyroïdie primaire
D. Syndrome des ovaires poly-kystiques
E. Acromégalie
33. L’IRM hypophysaire révèle la présence d’un micro adénome de 7 mm latéralisé à gauche, la
glycémie à jeun est de 1.05 g/l, la glycémie post prandiale à 1.75 g/l, cholestérol total à 2.60 g/l
(N : <2), HDL à 0.35 g/l (N : 0.50), LDL à 1.65 g/l (N : 1.60), triglycérides à 1.55 g/l (N : 1.50)
Le diagnostic le plus probable chez cette malade est : (cochez la RJ)
A. Maladie de cushing par micro adénome hypophysaire
B. Incidentalome hypophysaire associé à une obésité
C. Syndrome des ovaires poly-kystiques compliqué d’un syndrome métabolique
D. Obésité compliquée d’HTA et trouble de la tolérance glucosée
E. Obésité compliquée d’HTA, de trouble de la tolérance glucosée et de dyslipidémie
34. Vous compléterez les explorations chez cette patiente par les paramètres suivants : (cochez la
RF)
A. Cycle du cortisol et de l’ACTH
B. Cycle de l’ACTH
C. Freinage fort sur cortisol plasmatique
D. Densité urinaire
E. Echographie
35. L’échocardiographie révèle un trouble de la relaxation du VG, la fraction d’éjection est 70%, la
MAPA confirme l’existence d’une HTA systolo-diastolique. L’HGPO montre une glycémie à 2 h à
2.25 g/l.
Sur le plan thérapeutique les mesures suivantes doivent être appliquées : (cochez la RJ)
A. Traitement de l’HTA
B. Règles hygiéniques du diabète
C. Traitement du diabète sucré par régime et metformine
D. Contrôle du bilan lipidique sous règle hygiéno-diététiques
E. Toutes ces propositions
36. Le traitement étiologique de son affection fait appel à : (cochez la RJ)
A. Un traitement médical par l’OP’DDD
B. Un traitement médical par le ketoconazole
C. Une chirurgie de l’adénome par voie trans-sphénoïdale
D. Une radiothérapie hypophysaire
E. Une surrénalectomie bilatérale
37. Toutes ces complications peuvent se voir après chirurgie hypophysaire : (cochez la RF)
A. Rhinorrhée
B. Méningite
C. Diabète insipide transitoire
D. Encéphalite
E. Diabète insipide définitif
40. Dans les cas où l’aménorrhée persiste, à quelle complication cette patiente est exposée ?
(cochez la RJ)
A. Infertilité
B. Ostéoporose
C. Synéchies utérines
D. Salpingite
E. Endométriose
Un homme de 60 ans, sans antécédents particuliers, se plaint depuis deux mois d’une asthénie
profonde, de lombalgies et d’une fatigabilité anormale non douloureuse des 2 membres inférieurs
survenant lord de la marche. L’examen clinique retrouve une pâleur cutanéo-muqueuse intense, des
lombalgies exagérées par la palpation des muscles para vertébraux, des réflexes rotuliens et
achilléens exagérés, une hypertonie prédominant au niveau des abducteurs et des extenseurs des
membres inférieurs lesquels présentent par ailleurs un déficit musculaire estimé à 3. Il existe un
signe de Babinski bilatéral. La fréquence cardiaque est 98 bts/mn et la tension artérielle à 120/80
mmHg. A la biologie : NFS (hémoglobine à 5g/dl, VGM à 85 fl, CCMH à 32%, globules blanc à 2800
elts/mm3, plaquettes à 98000 elts/mm3, taux de réticulocytes à 2%, la clearance à la créatinine est à
34 ml/mn. A la chimie des urines : protéines (+), leucocyturie (+), sang (-). Le taux de CRP est à 58
mg/l, la calcémie à 105 mg/l, la phosphorémie à 28 mg/l et la ferritinémie à 78 µg/l. l’haptoglobine
plasmatique, la glycémie et le bilan hépatique sont normaux. L’échodoppler abdominopelvien est
sans anomalies.
41. Les manifestations neurologiques notées chez le patient évoquent : (cochez la RJ)
A. Un syndrome de la queue de cheval
B. Un syndrome de Brown Séquard aigu
C. Un syndrome de Guillan Barré
D. Une compression médullaire lente
E. Une poly neuropathie
42. Sur le plan rénal, le tableau réalisé chez ce patient fait évoquer : (cochez la RJ)
A. Un syndrome néphrétique aigu
B. Une néphropathie aigue tubulo-interstitielle
C. Une néphropathie glomérulaire rapidement progressive
D. Un syndrome néphrotique
E. Une insuffisance rénale aigue sur obstacle
43. Ce patient présente une calcémie à 105 mg/l. Ce taux pourrait être impliqué dans la survenue :
(cochez la RJ)
A. Des manifestations neurologiques
B. Des manifestations rénales
C. De la pancytopénie
D. Des manifestations neurologiques et rénales
E. Des manifestations rénales et hématologiques
45. Quels autres examens complémentaires à visée étiologique allez-vous demander ? (cochez la
RJ)
1. Une étude de la ponction de moelle osseuse
2. Une électrophorèse des protéines
3. Un bilan radiologique comportant : radiographie du crâne et une IRM rachidienne
4. Un bilan radiologique comportant : radiographie du crâne et une TDM rachidienne
5. Un électromyogramme
A. (1, 2, 4)
B. (1, 2, 3)
C. (2, 3, 4)
D. (1, 3, 5)
E. (2, 4, 5)
46. Les investigations réalisées chez ce patient ont retrouvé une plasmocytose médullaire à 15%,
un pic électrophorétique monoclonal à IgG type kappa et des lésions ostéolytiques comprimant
la moelle osseuse au niveau de L3, L4 et L5. Le diagnostic que vous retenez est (cochez la RJ)
A. Myélome multiple avec des facteurs de bon pronostic
B. Myélome multiple avec des facteurs de mauvais pronostic
C. Maladie de waldenstrome
D. Lymphome à localisation vertébrale avec sécrétion d’une immunoglobuline monoclonale
E. Métastases osseuses d’un cancer solide
49. Parmi ces armes thérapeutiques, quelle est celle qui doit être utilisée en première intention
afin d’améliorer le déficit moteur constaté chez le patient ? (cochez la RJ)
A. La radiothérapie
B. La laminectomie
C. La poly chimiothérapie
D. Les immunoglobulines
E. La greffe de moelle osseuse
50. Au stade actuel de sa maladie, quel est son pronostic ? (cochez la RJ)
A. Rapidement mortelle avec 90% de décès dans les 6 mois qui suivent son diagnostic
B. Rémission durable pouvant dépasser les 12 mois
C. Décès en rapport avec une tamponnade cardiaque dans 50% des cas
D. rémission complète dans 90% des cas
E. la guérison est de règle
Dossier clinique N°6
Un écolier de 9 ans amené aux urgences pour des céphalées associées à des vomissements
incoercibles évoluant depuis une semaine, avec apparition d’un strabisme convergent depuis 48
heures.
51. La première exploration à réaliser le plus tôt possible est : (cochez la RJ)
A. Un électroencéphalogramme
B. Une radiographie du crâne
C. Un doppler transcrânien
D. Une angiographie cérébrale
E. Une tomodensitométrie cérébrale
53. Devant ce tableau clinique, le diagnostic topographique est le suivant : (cochez la RJ)
A. Un processus du ventricule latéral gauche
B. Un processus de région sellaire
C. Un processus de la fosse cérébrale postérieure
D. Une tumeur du corps calleux
E. Une tumeur d’allure bénigne de la glande pinéale
54. Pour étayer votre diagnostic, une exploration doit être réalisée, laquelle ? (cochez la RJ)
A. Un examen au fond d’œil
B. Un électro encéphalogramme
C. Une ponction lombaire
D. Une tomodensitométrie cérébrale avec injection de produit de contraste
E. Une ventriculographie
55. Votre examen radiologique a objectivé un processus tumoral à l’origine d’une dilatation
ventriculaire en amont. Un geste chirurgical palliatif est préconisé en urgence : (cochez la RJ)
A. Des ponctions lombaires évacuatrices
B. Mettre en place un drainage externe
C. Mettre en place un shunt ventriculo-péritonéal
D. Faire un drainage lombaire
E. Réaliser un volet décompressif
56. Une fois que l’urgence est jugulée, l’exploration est complétée par un autre examen plus
performant afin de guider la stratégie opératoire : (cochez la RJ)
A. Une IRM de la charnière occipito-vertébrale
B. Une IRM de l’axe cérébro-méningé
C. Une échographie cranio cervicale
D. Un doppler transcrânien
E. Une angiographie cérébrale
57. Cet examen a montré un volumineux processus tumorale de la fosse cérébrale postérieure,
comblant le vermis à l’origine d’une hydrocéphalie en amont. Le diagnostic le plus probable
est : (cochez la RJ)
A. Un méningiome para sagittal
B. Un médulloblastome
C. Un pinéalocytome
D. Un astrocytome kystique
E. Un papillome des plexus choroïde
Un nourrisson de sexe masculin âgé de 15 mois amené par ses parents aux urgences pour fièvre à
39°C évoluant depuis plus de 48 heures ne répondant pas au paracétamol, avec une notion de
diarrhée et vomissements. L’examen clinique notamment neurologique est sans anomalies
62. La bandelette urinaire est positive aux leucocytes et aux nitrites. Quel bilan demandez-vous ?
(cochez la combinaison juste)
A. (1, 2, 5)
B. (1, 2, 3)
C. (2, 4, 5)
D. (2, 3, 5)
E. (2, 3, 4)
63. Le bilan pratiqué retrouve : CRP : 18000 elts/mm3 (PN 80%), Hb : 9.6 gr/dl, plaquettes 350000
elts/mm3 avec une bactériurie supérieure à 105 germes /ml. Quel diagnostic évoquez-vous ?
(cochez la RJ)
A. Une pyélonéphrite
B. Une cystite
C. Une infection urinaire probable
D. Une gastroentérite
E. Une contamination
66. Un contrôle bactériologique doit être refait, à quel jour ? (cochez la RJ)
A. Au 3ème jour
B. Au 10ème jour
C. Au 13ème jour
D. Au 15ème jour
E. Au 3ème et au 15ème jour
67. Pour arriver au diagnostic étiologique vous décidez de pratiquer : (cochez la RJ)
A. Un abdomen sans préparation
B. Une échographie abdominale
C. Un scanner abdominal
D. Une uro-IRM
E. Une échographie abdominale ±une cysto-urétrographie mictionnelle
68. L’exploration montre une remontée des urines jusqu’aux cavités pyélo-calicielles à droite sans
dilatation urétérale. Il s’agit : (cochez la RJ)
A. D’une maladie de la jonction pyélo-urétérale
B. D’un méga uretère
C. D’un reflux vésico-urétéral grade III
D. D’une urétérocèle
E. D’un reflux vésico-urétéral grade II
70. Les conseils que vous donnez à la mère sont : (cochez la RF)
A. Boissons abondants
B. Mictions fréquentes, complètes et régulières (six fois par jour au minimum)
C. Traitement d’une constipation éventuelle
D. Bonne hygiène périnéale
E. Toilette d’arrière en avant après chaque miction
71. Suivant le contexte, quelles sont les infections à rechercher : (cochez la combinaison juste)
1. Hépatite B
2. Cytomégalovirus
3. Infection à VIH
4. Syphilis
5. Hépatite A
A. (1, 2, 3)
B. (3, 4, 5)
C. (1, 3, 4)
D. (1, 4, 5)
E. (2, 4, 5)
73. Citez les différents tests qui peuvent être réalisés pour le diagnostic sérologique de l’infection à
VIH : (cochez la RJ)
A. Technique ELISA
B. Technique d’agglutination
C. Isolement du virus par culture
D. Tests rapides
E. Western blot
74. Lors du dépistage systématique du VIH, vous utilisez un premier test sérologique qui se révèle
positif, que faite vous ? (cocher la RJ)
A. Annoncer à la personne testée qu’elle séropositive
B. Faire un autre test utilisant une technique différente
C. Refaire le même test sur un 2ème prélèvement
D. Refaire le même test 1 mois après
E. Traiter la personne par les antiviraux
75. La diagnostic biologique de l’infection à VIH a été posé. La surveillance virologique repose sur le
suivi des paramètres suivants : (cochez la RJ)
A. Charge virale VIH
B. Cinétique d’anticorps circulants spécifiques
C. Antigénémie p24
D. Le rapport CD4/CD8
E. Culture cellulaire du virus
76. Elle se représente à la consultation à deux mois de grossesse, la d’IgG anti-rubéolique est
revenue négative. Quel est votre conduite à tenir ? (cochez la combinaison juste)
1. Demander un autre prélèvement
2. Recommander une surveillance car la patiente n’est pas immunisée
3. Refaire le test rubéole sur le premier prélèvement
4. Rechercher les IgM anti-rubéoleux
5. Annoncer à la personne testée qu’elle est séronégative à la rubéole
A. (1, 2)
B. (3, 4)
C. (1, 4)
D. (4, 5)
E. (2, 5)
77. Après l’accouchement, la sérologie VIH du nouveau-né montre : la présence d’anticorps anti-
VIH-1. Quelles sont vos interprétations ? (cochez la combinaison juste)
1. Anticorps anti VIH maternels transmis lors de la grossesse
2. Anticorps anti VIH du nourrisson
3. Anticorps anti VIH du nourrisson signant l’infection à VIH
4. Anticorps anti VIH maternels signant l’infection à VIH du nourrisson
5. Anticorps anti VIH maternels ne signant pas l’infection à VIH du nourrisson
A. (1, 2)
B. (3, 4)
C. (1, 5)
D. (4, 5)
E. (2, 5)
78. Quel est le marqueur biologique recherché pour confirmer ou infirmer la transmission de
l’infection à VIH chez le nouveau-né de mère séropositive au VIH ? (cochez la RJ)
A. L’antigène p24
B. L’ARN viral ou l’ADN proviral
C. Les anticorps anti-VIH
D. Les glycoprotéines gp 120 et gp 40
E. L’antigène p24 et les anticorps anti-VIH
79. Quelle est la technique utilisée au laboratoire pour diagnostiquer une infection à VIH chez le
nouveau-né de mère séropositive au VIH ? (cochez la RJ)
A. Elisa pour détecter les anticorps
B. Western blot VIH pour détecter les anticorps
C. PCR pour détecter l’ARN viral (charge virale VIH)
D. Culture virale pour isoler le virus
E. Test rapide pour détecter l’ARN
Adolescente âgée de 14 ans, admise pour fièvre et vomissements d’installation brutale. Elle se plaint
de céphalées et de photophobie. L’examen clinique : la température est à 40°C, la FC : 100 bts/mn, la
TA : 110/80 mmHg, présence d’une raideur de la nuque sans signe de focalisation, pas de déficit
sensitif ou moteur, 2 taches purpuriques sur le thorax et l’abdomen, une splénomégalie. Durant
l’examen, la patiente frissonne. On ne retrouve pas d’antécédents personnels ni familiaux
particuliers, les vaccins obligatoires sont à jour. Ses parents vous informent qu’elle a présenté une
rhinopharyngite quelques jours auparavant et deux autres élèves de sa classe sont hospitalisés pour
une symptomatologie similaire
85. Quelle est votre conduite pratique immédiate (en dehors du traitement spécifique) ? (cochez la
RF)
A. Hospitalier
B. Isoler
C. Ne pas déclarer
D. Rechercher des signes de gravité
E. Chimio prophylaxie de l’entourage
86. Au 3ème jour d’évolution, la température a baissé à 38.4°C avec apparition d’une douleur au
niveau thoracique et du genou droit. L’examen objective un frottement péricardique et une
tuméfaction du genou droit avec un choc rotulien. Les hémocultures reviennent positives à
diplocoques à Gram négatif. Comment expliquez-vous ces manifestations ? (cochez la RJ)
A. Méningococcémie avec localisations réactionnelles non purulentes
B. Méningite à méningocoque avec localisation secondaire
C. Méningite à méningocoque avec bactériémie et localisations péricardique et ostéo-
articulaire
D. Méningococcémie avec localisations méningée, péricardique et ostéo-articulaire
E. A et C
93. Quel est l’examen nécessaire pour orienter le diagnostic ? (cochez la RJ)
A. Biopsie écho-guidée de l’adénopathie cervicale
B. IRM ou scanner cervical
C. Naso-fibroscopie
D. Echo-endoscopie avec biopsie
E. Toutes ces réponses sont justes
96. une IRM du cavum a été réalisée objectivant un volumineux processus tissulaire expansif
cavaire postéro-latéral gauche, mesurant 42×36×50 mm infiltrant, avec adénopathies cervicales
bilatérales.
Un bilan biologique objective une anémie normocytaire normochrome à10.5 g/dl, une
hyperleucocytose à 12000 elts/mm3 et une hypercalcémie à 12.6 mg/dl. L’hypercalcémie chez
ce patient : (cochez la RF)
A. Est un signe pathognomonique de métastases osseuses
B. Est probablement paranéoplasique
C. Ne peut être confirmée que par le calcul de la calcémie corrigée
D. Son traitement doit être instauré en urgence
E. Le traitement le plus efficace est l’administration de biphosphonates