Mémoire
Mémoire
Mémoire
Département de biologie
THEME
Promotion: 2014-2015
REMERCIEMENTS
en particulier à:
mémoire.
ce jury.
travail.
ce travail.
﴾Sabrina &Hayet﴿
DEDICACE
C’est avec toute l’ardeur de mes sentiments que
profonde reconnaissance à :
Ma binome : Hayet.
un geste de gratitude à :
Ma binôme : Sabrina.
ce travail
Résumé
Afin d’obtenir une action thérapeutique toujours identique avec un même produit
définies.
Toutes les analyses effectuées sur chacun des paramètres du principe actif, u mélange final
La DL50 sur des souris correspond à une concentration de 136 mg/ kg.
Mots clés :
In order to obtain a therapeutical action which is always identical with the same
pharmaceutical product, this one must display constant and perfectly defined characteristics.
Clofenal 75 mg /3 ml.
All the analysis, done on every parameter of the active principal, finished mélange, and of
the finished product has shown values that are true to the norm used.
Key words:
Clofenal 75 mg / 3ml, DL50, Endotoxines.
ﻣﻠﺨﺺ
ﻣﻦ اﺟﻞ اﻟﺤﺼﻮل ﻋﻠﻰ ﻓﻌﺎﻟﯿﺔ ﻣﻤﺎﺛﻠﺔ داﺋﻤﺎ ﻟﻨﻔﺲ اﻟﺪواء اﻟﺼﯿﺪﻟﻲ ،ھﺬا اﻷﺧﯿﺮ ﯾﺠﺐ أن ﯾﻌﻄﻲ ﺧﺼﺎﺋﺺ
ﺛﺎﺑﺘﺔ ﻣﻌﺮﻓﺔ.
اﻟﮭﺪف ﻣﻦ ھﺬه اﻟﺪراﺳﺔ ﯾﻘﻮم ﻋﻠﻰ اﻟﻤﺮاﻗﺒﺔ اﻟﻔﯿﺰﯾﻮﻛﯿﻤﯿﺎﺋﯿﺔ ،اﻟﻤﯿﻜﺮوﺑﯿﻮﻟﻮﺟﯿﺔ ،و اﻟﺘﻮ ﻛﺴﯿﻜﻮﻟﻮﺟﯿﺔ ﻟﻜﻠﻮﻓﻨﺎل
75ﻣﻎ 3 /ﻣﻞ.
ﻛﻞ اﻟﺘﺤﺎﻟﯿﻞ اﻟﻤﻄﺒﻘﺔ ﻋﻠﻰ ﻛﻞ ﻣﻘﺎﯾﯿﺲ اﻟﻤﺎدة اﻟﻔﺎﻋﻠﺔ ،اﻟﻤﺰﯾﺞ اﻟﻨﮭﺎﺋﻲ ،و اﻟﻤﻨﺘﻮج اﻟﻨﮭﺎﺋﻲ ،ﻗﺪ أﻋﻄﺖ ﻗﯿﻢ
ﻣﻤﺎﺛﻠﺔ ﻟﻠﻨﻤﻮذج اﻟﻤﻌﻤﻮل ﺑﮫ.
ﻛﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎح:
II : Matériels et méthodes
1- Echantillonnage………………………………………………………………………….....17
1-1- Matière première (le principe actif) …………………………………………………..17
1-2- Mélange final ………………………………………………………………………….17
1-3- Produit final …………………………………………………………………………..18
2- Contrôles physico-chimiques ………………………………………………………………..18
2-1-Principeactif ……………………………………………………………………………18
2-1-1- Aspect ……………………………………………………………………….…18
2-1-2- Solubilité ……………………………………………………………………….18
2-1-3- Identification D ………………………………………………………………...19
2-1-4- Point de fusion …………………………………………………………………19
2-1-5- Métaux lourds ………………………………………………………………….19
2-1-6- Identification par Spectrophotomètre UV……………………………………...20
2-1-7- Perte à la dessiccation ………………………………………………………….20
2-1-8- Dosage potentiométrique ………………………………………………………21
2-2- Mélange final ………………………………………………………………………….22
2-2-1- pH ……………………………………………………………………………...22
2-2-2- Dosage au Spectrophotomètre UV……………………………………………..23
2-3- Produit final ……………………………………………………………………………24
2-3-1- Aspect ……………………………………………………………………….....24
2-3-2- Volume moyen ………………………………………………………………...24
2-3-3- pH ……………………………………………………………………………...24
2-3-4- Identification par Spectrophotométrie………………………………………….25
2-3-5- Dosage par UV ………………………………………………………………...25
3- Contrôle microbiologique …………………………………………………………………..26
3-1- Préparation des souches ……………………………………………………………….26
3-2- Dilution ………………………………………………………………………………..26
3-3- Ensemencement du milieu gélosé ……………………………………………………..27
3-4- Dénombrement ………………………………………………………………………..27
3-5- Etapes de contrôle ……………………………………………………………………..29
3-5-1- Contrôle de stérilité des milieux de culture…………………………………....29
3-5-2- Contrôle de fertilité des milieux de culture………………………………….…29
3-5-3- Test de stérilité du Clofenal ……………………………………………………31
3-5-4- Test de fertilité (chalenge test) de Clofenal…………………………………….32
4- Contrôle toxicologique ……………………………………………………………………...32
4-1- Détermination de la DL50 ……………………………………………………………...32
4-2- Recherche des endotoxines ……………………………………………………………33
E : Enfant
Ech : Echantillon
EU : Unité d’Endotoxines
IM : Intramusculaire
STD: Standard
THIO: Thioglycolate
Etude bibliographique :
Un médicament c’est toute substance utilisée pour prévenir, atténuer, ou guérir une maladie
ou ses symptômes (Gaignault, 1982).
1
Partie Théorique
Conditionnement
Médicament
Le principe actif d’un médicament est une substance d’origine chimique ou naturelle
caractérisée par un mécanisme d’action curatif ou préventif précis dans l’organisme (article
L.5111-1).
Est une substance active douée de propriétés pharmacologiques, et est donc à la base de
l’effet thérapeutique (Talbert et al, 2001).
3-2- Excipient :
L’excipient est une substance d’origine chimique ou naturelle qui facilitent l’utilisation du
médicament mais ne présentent pas d’effet curatif ou préventif (article L.5111-1).
La fonction d’un excipient est de servir de vecteur (véhicule ou base) au principe actif
ou d’entrer dans la composition du vecteur contribuant ainsi à certaines propriétés du produit
telles que la stabilité, le profil biopharma- ceutique, l’aspect et l’acceptabilité pour le patient et
la facilité de fabrication (Le Hir, 2001).
2
Partie Théorique
3-3- Récipient :
4- Contrôle pharmaceutique :
Selon la norme ISO, la qualité est : « l’ensemble des caractéristiques d’une entité qui lui
confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés et implicites (Willya, 1996).
4-3- Contrôle :
Selon le Hir (2001) ; le mot contrôle peut être utilisé dans le sens de vérification ou dans
celui de maitrise. Le contrôle à mesurer une ou plusieurs caractéristiques d’une entité et à
comparer les résultats obtenus à des spécifications préétablies.
Le contrôle de qualité constitue donc ,qui permet de déceler les différents types d’erreurs qui
existent lors des déterminations d’analyses quantitatives
Effectuées dans un laboratoire (Sussland,1996).
-L’erreur peut être grossière, lorsqu’elle est due au non respect du protocole expérimental, à
une confusion de réactif, de matériel, à une faute de calcul ou de transcription du résultat, c’est
le type d’erreur qui peut être évité.
3
Partie Théorique
Le contrôle de qualité consiste à déceler les erreurs dépassants les limites jugées
raisonnables, de manière à en corriger les causes ou à les prévenir. En général dans tout
laboratoire de biologie, le contrôle de vérifier le fonctionnement des appareils, la manipulation
ainsi que la précision et l’exactitude d’une technique (Vadeville, 1983).
Le contrôle effectué à des points clés (points critiques) évite d’engager inopportunément des
frais couteux dans la suite des opérations. Le contrôle final détermine la conformité du produit
aux objectif et le contrôle de la conformité ont pour finalité de confirmer que le produit fabriqué
localement ou importé répond aux normes homologuées et /ou aux spécifications légales et
réglementaires qui le concernent, et en particulier au prescriptions de l’article 3 de la loi n 89 -
09 de 07 février 1989( analyses de qualité , contrôle de conformité) :Décrit exécutif n° 92 - 65 au
12 février 1992 relatif au contrôle de la conformité des produits fabriqués localement ou
importés (Anonyme, 1997).
4-5-1- Physico-chimique :
4
Partie Théorique
4-5-2- Microbiologique :
4-5-3- Toxicologique :
Les molécules destinées à la thérapeutique humaine doivent subir avant tout essai
clinique des tests de toxicité aigué et chronique sur les animaux (Schorderet, 1989).
Les études toxicologiques permettent d’éliminer de très nombreuses molécules dont les
risques outrepassent les avantages (Marcel et Garnier, 1987).
5- Anti-inflammatoires :
Ce sont des médicaments qui peuvent réduire la douleur, l’inflammation, et dans certains cas,
la fièvre. Une inflammation est une rougeur, une sensation de chaleur, une enflure et un afflux de
sang accru qui se produisent en raison d’une infection, d’une maladie ou d’une blessure. Il existe
deux principaux types d’anti-inflammatoires : Les stéroïdiens AIS et les non stéroïdiens AINS
(Garnier et al, 1995).
Leur mécanisme d’action est commun à tous : Ils inhibent la cyclo-oxygénase (Ganzel et
Orecchioni, 1999).
5
Partie Théorique
Phospholipides
Salicylés
Acide arachidonique
Lipo-oxygénase
AINS
Cyclooxygénase
Agrégation plaquettaire
Les AINS sont parmi les médicaments les plus fréquemment prescrit dans le monde (4.5%
de la consommation médicamenteuse des pays industrialisés) Prescriptions aux quelles vient
s’ajouter l’automédication (Anonyme, 2000).
Les AINS forment un groupe de médicaments destinés à trier la réaction inflammatoire et les
maladies rhumatismales. Tous les AINS possèdent à des degrés divers les propriétés anti-
inflammatoires ; analgésiques et antipyréti- ques quelle que soit la voie d’administration.
Ils s’agissent sur la phase vasculaire de l’inflammation. Ils réduisent la vasodilatation, la
perméabilité capillaire mais aussi la migration des leucocy- tes et perturbent les réactions
énergétiques nécessaires au processus infla- mmatoire (Charpentier et al, 2004).
Ils comprennent les pyrazolés et les salicylés qui vont avoir une action sur la phase initiale de
l’inflammation et l’indométacine (Cohen, 1997).
Les AINS bloquent la biosynthèse des prostaglandines par inhibition de l’enzyme cyclo-
oxygénase (Schorderet, 1989).
6
Partie Théorique
Les AINS sont utilisés que lorsque la réaction inflammatoire devient chronique (la
fièvre…), exagérée ou associée à des phénomènes immuno- logiques (Elghozi et Duval, 1989).
5-3-1- Classification :
Plusieurs classifications sont proposées, basées soit sur la structure des AINS, soit sur leur
puissance, soit encore sur leur modalités d’action et/ ou sur leurs sélectivités anti-
cyclooxygénases. Les classifications basées sur la structure n’ont qu’un intérêt relatif pour la
pratique préopératoire, dans la mesure ou peu d’AINS sont employés, essentiellement par voie
parentérale.
Quatre rands groupes sont décrits :
_ Les oxicams (Tenoxicam, Piroxicam).
_ Les pyrazolés.
_ Les dérivés de l’acide carboxylique qui comprennent : Les salicylés (aspirine), les
propioniques (Ibuprofène, Kétotifène…), les anthraniliques (acide nifunique).
_ Les dérivés de l’acide acétique qui regroupent les pyrolacétique (kétorolac) les
indolacétiques (indométhacine) et les phénylacétiques (diclofenac) (Anonyme, 2000).
Est un dérivé phénylacétique (Giroud et al, 1988), approuvé pour plusieurs usages à travers
le monde (Tillement et al, 1998).
O
CH2 C OH Cl
NH
Cl
Il existe plusieurs voies d’administration des médicaments tels que la voie orale,
parentérale,…… (Fouteneau et al. 1999).
Les préparations parentérales sont des préparations stériles destinées à être injectées,
perfusées ou implantées dans le corps humain. (Gouraud, 2012).
8
Partie Théorique
Préparation injectable :
Avantages :
Limites :
Douleur à l’injection
Risque infectieux
Coût élevé (exp paracétamol 500 mg cp: 1,68€ Perfalgan 40€)
Peu adapté à traitement ambulatoire
Nécessite de varier les points d’injection.
Le matériel utilisé (seringue) doit être stérile
Le malade ne peut que rarement pratiquer lui-même les injections (Bourin et Jolliet,
1999).
9
Partie Théorique
5-3-4- Inflammation :
Rôle de l’inflammation :
Son rôle bénéfique est du au fait que la réaction inflammatoire agit comme
un signal d’alerte permettant à l’organisme de mobiliser très rapidement les cellules
phagocytaires.
Elles détruisent rapidement les bactéries éventuellement présentes au niveau de la lésion e
empêchent ainsi leur dissémination et l’extension de l’infection. Elles éliminent également les
cellules lésées et préparent le processus de cicatrisation.
Son rôle néfaste se traduit par une destruction tissulaire locale.
L’expulsion dans le milieu extracellulaire du contenu très acide et riche en enzyme des vacuoles
de digestion entraine la destruction des phagocytes eux même, et environnantes avec formation
de « pus » et d’une lésion tissulaire importante, pouvant aller jusqu’à la nécrose.(Gazengel et
Orecchioni, 1999).
Principe actif :
10
Partie Théorique
COONa
NH
Cl Cl
C14H10C12NNaO2
Mr=318.1
Excipients :
CH2OH
C7H8O
Mr=108.1
Caractères : L’alcool benzylique est un liquide huileux ; limpide, incolore, réfringent, soluble
dans l’eau, miscible à l’alcool, à l’éther, aux huiles grasses et aux huiles essentielles.
Metabisulfite de sodium :
Na2S2O5 Mr=190.1
Caractères : Poudre cristalline blanche ou sensiblement blanche ou cristaux incolores,
facilement solubles dans l’eau, peu solubles dans l’alcool.
11
Partie Théorique
Mannitol : « monnitolum »
Structure chimique :
CH2OH
HO C H
HO C H
H C OH
H C OH
CH2OH
C6H14O6 Mr=182.2
Caractères : Poudre cristalline blanche, facilement soluble dans l’eau, très peu soluble dans
l’alcool, pratiquement insoluble dans l’éther (Anonyme, 1997).
Propylène glycol :
Structure chimique :
CH3 CHOH CH2OH
C3H8O2 Mr=76.1
Le propylène glycol est le (RS) propane 1.2-diol.
Caractères : C’est un liquide visqueux, incolore sensiblement inodore, hygroscopique
(conservation en récipient bien fermés),miscible à l’eau, l’alcool et le chloroforme, soluble dans
l’éther, il est insoluble dans l’eau ou insoluble en solution aqueuse( acétyle choline) (Le Hir,
2000).
12
Partie Théorique
« Solution injectable » :
Les procédés de fabrication doivent être choisis en fonction des objectifs à atteindre et du
matériel à utiliser.
Selon la pharmacopée européenne (1997), la fabrication comprend les étapes décrites dans
le (Schéma 1).
13
Partie Théorique
Agitation jusqu’à
Mélange
dissolution complète
Agitation 15min +
Barbotage à Contrôle du
L’azote PH et de la T°
Agitation 20min +
barbotage Mélange final
A l’azote
Contrôle du
PH et de la T°
Service de contrôle contrôle
et inspection
Remplissage dans des
ampoules de 3ml
Physico-chimique :
- Le contrôle des particules (débris de verre, poussière, fragments de fibres…) : est réaliser sur
un fond blanc pour détecter les particules noires, en présence d’une source de lumière.
Stérilité :
Les préparations pharmaceutiques ne sont de qualité que, s’ils sont conformes aux normes
microbiologiques (pharmacopée européenne, 1997).
Le contrôle microbiologique du Clofenal comme toutes les solutions Injec tables nécessite un
test de stérilité qui à pour but de vérifier l’absence de contamination bactérienne et/ou fongique
dans les prépa rations obligatoirement stériles (Anonyme, 1997).
Toxicologique :
- Détermination de la DL50 : c’est la dose létale pour 50% des animaux.
- La recherche des endotoxines : qui est effectuée par l’essai Lysat d’amoebocytes de
limule (LAL) ou appelé encore méthode de gel point final.
Le Diclofenac sodique est assez soluble dans l’eau, facilement soluble dans le
méthanol, soluble dans l’alcool, peu soluble dans l’acétone et pratiquement insoluble
dans l’éther. Le volume du solvant à prendre est décris dans le tableau 2.
15
Partie Théorique
Identification D ;
Point de fusion ;
Identification par spectrophotomètre U.V ;
La recherche des métaux lourds ;
Perte à la dessiccation ;
Dosage (Titrimétrie).
16
Partie Pratique
I-Matériel et Méthode :
Pour ces derniers, on a effectué le contrôle du clofenal qui est l’un des
15nouveauxproduits de l’unitéANTIBIOTICAL.Le matériel utilisé pour notre étude est un
matériel de routine, qu’on rencontre dans tous les laboratoires de biologie(balance
,centrifugeuse ,etc…) ainsi que tous les méthodes utilisées sont décrites dans la
Pharmacopée Européenne 1997.
1-Echantillonnage :
Notre étude a porté sur une seule production de Diclofenac sodique, où on a prélevé les
échantillons à partir d’un seul lot, A l’aide d’une sonde métallique de 30 cm, on fait notre
prélèvement de principe actif (Diclofenac sodique) d’une manière aléatoire dans différents
points à partir des sachets en double emballage de papier aluminium contenant 5kg. Ces
Sachets sont présentés dans un fût en carton solide de 25kg. On rassemble les différentes
prélèvement dans des flacons en verre de 100ml et on met dans chacun environ 10g.on
remplie 20 flacons de poudre de Diclofenac sodique, puis on les étiquette. Ces flacons
sont acheminés vers le service de contrôle physico-chimique seulement.
L’échantillonnage se fait au niveau du service contrôle et inspection
1-2-Mélange final :
Après l’agitation du mélange final dans le réacteur et filtration ,on ouvre le robinet de
purge du réacteur et on laisse le mélange final couler jusqu’au remplissage d’un flacon
de 100ml. Puis, on ferme ce flacon avec bouchon en caoutchouc et on note sur
l’étiquette :le Nom du mélange finale,le N° du lot et la date du prélèvement.
17
Partie Pratique
2- Contrôles physico-chimiques :
2-1-1-Aspect :
2-1-2-Solubilité :
o Principe :
La solubilité est la capacité d’une substance à être en solution et être dissoute pour
obtenir un liquide homogène (Anonyme ,2005).
o Mode opératoire :
2-1-3-Identification D :
o Principe :
L’identification D est une étape importante ,qui consiste à analyser le principe actif par la
réaction (b) de sodium (virage de la couleur bleue de la flamme du bec bunsen au jaune)
o Mode opératoire :
o Principe :
Les substances pures ont des ponts de fusion dont on peut déterminer les valeurs avec une
exactitude (± 0.012).des petites quantités d’impuretés dans la substance diminuent
considérablement son point de fusion :on constate alors un intervalle de fusion encore
plus grand (>1 ºC) (Baghdadi et khitous,2005).
o Mode opératoire :
19
Partie Pratique
2-1-5-Métaux lourds :
o Principe :
Les métaux lourds sont ceux qui précipitent à pH=3.5 sous forme de sulfures colorés par
l’action des ions sulfures ou des réactifs capable de les engendrer (Thio acétamide
hydrolysé en milieu alcalin).la concentration des métaux lourds doit être ≤ 10 ppm.
o Mode opératoire :
Dans un creuset, on met 2,0g de Diclofenac sodique et on effectue une calcination jusqu’à
la disparition totale de la poudre de Diclofenac sodique. On rince le creuset avec un
certain volume d’eau distillée et on met dans un tube à essai, puis on complète ce
volume à 12ml avec l’eau distillée, et on ajoute :
o Principe :
La solution (Diclofenac sodique + Méthanol ) est limpide, son absorbance mesurée dans l’U.V
à 440 nm n’est pas supérieure à 0.05.
o Mode opératoire :
Dans un tube à essai,on introduit 1,25 g de Diclofenac sodique ,on ajoute un volume de
méthanol pour dissoudre la poudre et on complète le volume à 25 ml avec le même
solvant. on introduit une cuve contenant le blanc (méthanol) dans un spectrophotomètre U.V
(PERKIN ELMER) et dans l’autre cuve l’eau distillée. On détermine l’absorbance à 440
nm, puis on retire la cuve de l’eau distillée, on jette cette eau et on la remplie de la
solution échantillon ,puis on détermine son absorbance à 440nm.
20
Partie Pratique
2-1-7-Perte à la dessiccation :
o Principe :
Cet essai permet de déterminer la proportion de tous les produits volatils susceptibles
d’être éliminés dans des conditions spécifiques :
Eau (le plus souvent) ;
Eau humidité de proportion variables,
Eau d’hydratation,
Des solvants organiques.
La limite d’acceptation de la perte à la dessiccation est ≤ 0.5 %.
o Mode opératoire :
On pèse 1g de Diclofenac sodique dans un verre à montre, qu’on met dans un dessiccateur.
On sort le verre à montre et on le pose dans l’étuve réglée à 105°Cpendent 3h. Après , on
le récupère dans le dessiccateur et on effectue la pesée.
La perte à la dessiccation est calculée selon la formule suivante :
−
= ×
21
Partie Pratique
o Principe :
La mesure des potentiels au cour d’une réaction permet de doser les solutions, on peut
également calculer la concentration des espèces.
o Mode opératoire :
On pèse 0,250g de principe actif qu’on met un bécher puis on ajoute 30ml d’acide acétique
glacial.on met ce bécher dans unpotentiographe(MetrohnHerison E536) et on laisse sous
agitation .lorsqu’on observe que la poudre est complètement dissoute on appuie sur un
bouton qui laisse couler l’acide perchlorique (0,1M) goûte à goûte.
A la première goute de l’acide perchlorique, le potentiographe commence à tracer le graphe
de tirage.
. . .
(%) =
Masse Molaire
Nombre de mole =1
22
Partie Pratique
= ×
−
Pour le Diclofenac sodique, la pharmacopée européenne 1997 demande le titre sur base
anhydre.
2-2-Mélange final :
2-2-1-pH :
o Principe :
o Mode opératoire :
Dosage du principe actif dans le mélange est comparé avec les normes en vigueurs
(Anonyme,1985).
o Mode opératoire :
23
Partie Pratique
La solution échantillon :
On prend 5 ml du mélange final et on les introduit dans une fiole, puis on complète avec
100 ml d’eau distillée. On agit et on prélève 1ml de cette solution qu’on met dans une
fiole jaugée de 200ml avec une solution de NaOH(0,01N) et on agite aussi pendant
quelques minutes. On note sur cette fiole : échantillon.On prend les 2 cuves pour
spectrophotomètre. On remplie une avec du blanc NaOH (0,01N) et l’autre avec de l’eau
distillée et on détermine l’absorbance du blanc à 275 nm.puis,on jette l’eau distillée de la
cuve et on la remplace par la solution échantillon et on détermine l’absorbance du
Diclofenac sodique dans le mélange. le titre est donnée par la formule :
Titre (mg/3ml) =
DO STD .5
DO Ech:absorbance de l’échantillon.
Vi:volume total d’une ampoule du clofenal :3ml.5:5ml volume d’échantillon équivalent à son
poids.
2-3-1-Aspect :
L’aspect du clofenal est estimé par un simple contrôle visuel des ampoules et de leur
contenue (clofenal).
2-3-2-Volume moyen :
24
Partie Pratique
VC
Vm=
n
2-3-3-pH :
o Principe :
120mg de Diclofenac sodique de référence (puissance 99,44%) sont mis dans une fiole
jaugée. on ajoute d’eau distillée et on agit. puis, on prélève 1ml de cette solution qu’on met
dans une autre fiole et on complète le volume à 20ml avec du NaOH (0,01 N) et on
agite.On indique sur la fiole : standard .la concentration du standard est donnée par la
formule suivante :
25
Partie Pratique
On obtient une solution de Clofenal d’échantillon 6µg/ml. dans deux cuves, on met dans
l’une le standard et dans l’autre l’échantillon. on règle le spectrophotomètre U.V à chaque
fois à une longueur d’onde λ =210, 220, 230, 240, 250, 260, 270 , 275, 280, 290, 300 et
310nm.
DO Ech P STD
26
Partie Pratique
3-Contrôle microbiologique :
Produit fini :
Prélève à partir de la culture stock sur gélose inclinée. On introduit l’anse en platine
dans le tube de conservation jusqu’au contact de la gélose en évitant de toucher les
parois, puis on prélève la quantité de germes qui se trouve en surface, on les ensemence
dans d’autres tubes de gélose nutritive inclinée qu’on incube dans une étuve à 25 °C
pendant 24 à 48 h.
3-2-Dilution :
Les milieux de culture (soja agar, sabouraud)sont déjà maintenus en surfusion. on coule dans
chacune de ces boites un de milieu de culture de façon à couvrir toute la surface, on
utilise : volume
Sabouraud : pour C. albicans.
On mélange l’inoculum ,les boites sont maintenues bien plates sur le plan de travail. on
agite légèrement dans un sens puis dans l’autre en évitant tout mouvement brusque qui
risque de projeter le milieu contre la paroi de la boite. on laisse refroidir, puis on incube
les boites en position inversée (le couvercle vers le bas ). On incube les boites de petri
27
Partie Pratique
contenant les bactéries à 35°C pendant 24 à 48 h et celles contenant les levures (C.
albicans) à 25 °C pendant 24 à 48 h.
3-4-Dénombrement :
28
Partie Pratique
1ml 1ml 1ml 1ml 1ml 1ml 1ml 1ml 1ml 1ml
Repiquag
e
10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 10-8 10-9 10-10
Solution mère de
chaque germe
09ml d’eau physiologique dans chaque tube
Pour chaque
dilution
Technique de dilution
1er essai
2eme essai
29
Partie Pratique
3-5-Etapes de contrôle :
A fin de vérifier la stérilité des milieux de culture qui utilisés dans notre expérimentation,
nous procédons à leur incubation pendant 7jours. Après une semaine d’incubation, ces
milieux ne doivent présenter aucun développement microbien (absence de trouble). Dans le
cas contraire, le milieu n’est pas stérile.les milieux sont rejetés et l’essai doit être
recommencé avec un nouveau lot de milieux.
Cet essai renseigne sur la fertilité des milieux préparés, et assure qu’ils ne sont pas
périmés. On ensemence 1ml dans chaque flacon contenant les milieux bouillon
Thioglycolate et bouillon soja trypticase.leur incubations durent 07 jours .
On ensemence 1 ml de dilution différente en fonction des souches.
30
Partie Pratique
Inoculum test
1ml 1ml1ml1ml
C.albicansB.subtilusS.aureusC.sporogens
(105 bactéries) (142 bactéries) (196 bactéries) (100 bactéries)
31
Partie Pratique
On a effectué l’essai de stérilité du Clofenal dans une chambre stérile qui contient une hotte
à flux laminaire horizontal. a l’intérieur de la chambre stérile, on porte obligatoirement une
tenue spéciale et des gants de protection. On allume la hotte, puis on place les dispositifs
de filtration ou encore appelé steritest (contient un filtre d’une porosité ≤ 0,45µm) dans la
pompe péristaltique. après, on casse l’ampoule à l’aide d’une lime (casse ampoule de la
pompe péristaltique) puis on aspire le contenu par la pompe péristaltique qui va le faire
passer à travers les filtres millipore (0,45 µm) de l’unité steritest.
Ensuite, on rince les filtres avec un flacon de 400ml d’eau peptonée stérile 0,1% à l’aide
de la pompe péristaltique. on place les bouchons en dessous de l’unité steritest (milieu
trypticase soja dans un vase et le milieu Thioglycolate dans l’autre vase),puis on coupe les
tubulures à l’aide d’un ciseau et on fixe ces tubulures dans les filtres event. En fin, on
identifie les deux vases en inscrivant le n° de lot, le nom du produit et la date
d’analyse :sur les deux unités steritest contenant trypticase soja bouillon et Thioglycolate
bouillon. Les deux milieux de culture sont incubés pendant 14 jours :
- Soja bouillon à 25 °C, pour la recherche des levures et moisissures et les germes
aérobies.
- Thioglycolate bouillon à 35°C, pour la recherche des germes aéro-
anaérobies facultatifs.
Lecture :
Au 14 eme jour, on sort les deux vases des étuves et on examine les milieux de culture pour
déceler éventuellement les signes macroscopiques d’une prolifération microbienne
représentée par une turbidité (trouble) du milieu.
S’il n’ya aucune manifestation de croissance, le produit contrôlé est considéré comme
satisfaisant à l’essai de stérilité.
S’il y a une prolifération microbienne, le produit ne satisfait pas à l’essai de stérilité alors
on identifie le ou les germes contaminants et on répète l’essai, pour démontrer que la
prolifération microbienne observée dans les milieux utilisés n’est pas due à une
contamination intrinsèque du produit examiné, mais à une contamination au cours de la
manipulation.
Il y a une première et une deuxième répétition.
32
Partie Pratique
On ensemence aussi 1 ml du mélange de souches (B. subtilus +C. albicans) dans l’unité
stéritest contenant su soja trypticase. On injecte des quantités de germes ≥ 100UFC /ml.
On incube les deux vases de stéritest à 35°C pendant 48h maximum et après on fait la
lecture.4-Contrôle toxicologique :
On a déterminé la dose léthale (DL50) du Clofenal qui est mortelle pour 50% des animaux
d’expérience.
On a utilisé des souris blanches Albinos, Race Swiss (NMRI),de poids variant entre 19-21g,
d’origine d’élevage (complexe ANTIBIOTICAL de Médéa),du sexe male et femelle.
La température ambiante de l’animalerie est 21-22°C.Le régime alimentaire : les souris sont
nourries avec un composant constitué de :Blé,Mais,Mélasse,son de blé,tourteau de soja
dépelliculé de coprah et composé minéral vitaminé (Anonyme,1983).
On a travaillé sur 60 souris, réparties en 12 lots de 5 par cage. on utilise la voie
intraveineuse dans la queux pour injecter à chacune 0,5 ml de produit.
On prépare une gamme de différentes doses :0,5 ;1,0 ;1,25 ;1,5 ;1,75 ;2,00 ;2,25 ;2,5 ;
2,75 ;3,00 ; 3,25 ;3 et 3,5 mg/ml dans des fioles jaugées en présence du témoin.
Les 5 souris de chaque cage reçoivent la même dose, donc 1 dose /5souris (même cage) × 12
doses.Les souris sont mise en observation pendant 24-48h dans les conditions habituelles.
La recherche des Endotoxines est effectuée par l’essai lysat d’amoebocytes de limule
(LAL) ou appelé encore méthode de gel point final. Une certaine quantité d’endotoxines est
nécessaire pour activer l’enzyme gélifiante et former un gel (0,125 EU/ml).
Le LAL permet de détecter les Endotoxines de bactéries Gram(-).
- Dilution d’Endotoxines :
33
Partie Pratique
Endotoxine
Standard
10mg/ml
Ou 100 EU/ml
+ 4 ml d’EPPI
1ml
Volume
D’EPPI
(ml)
4 2 2 1
4
34
Partie Pratique
Préparation du témoin :
Dans un tube à hémolyse, on mélange 1ml du réactif LAL(0.125 EU /ml)avec 1ml du contenu
du tube N° :5(0,125 EU /ml) de la dilution d’ Endo- toxines standard. on a utilisé le
même lot pour le réactif LAL et l’ Endo- toxines standard (aex41892).
Préparation de l’échantillon :
Dilutionde Clofenal :
35
Partie Pratique
36
Partie Pratique
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Tubes à hémolyse
+ 1 ml de réactif LAL
II-Résultats et discussion
1-Contrôles physico-chimiques :
La comparaison de tous nos résultats s’est faite avec la norme pharmacopée de 1997.
1-1-Principe actif :
1-1-1-Aspect :
1-1-2- Solubilité:
On peut dire que la solubilité de Diclofenac Sodique diffère d’un solvant à un autre car,
lorsqu’on met ensemble un soluté et un solvant, un certain nombre de molécules du
soluté sont attirées chacune par une molécule du solvant en fonction de leurs charges
électriques, réalisant ainsi une dissolution jusqu’à la saturation. La quantité de soluté
37
Partie Pratique
dissout dépend de l’affinité de chaque solvant vis à vis du soluté :c’est pour cela, qu’un
produit est plus souple dans un solvant plutôt que dans un autre.
1-1-3-Identification D :
La couleur bleu de la flamme du bec Bunsen devient jaune. Ceci nous permet de dire que
le principe actif contient du sodium, car cette couleur est caractéristique de la présence du
sodium. En fournissant une énergie supplémentaire (sous forme de chaleur) ,on arrive à
changer le niveau d’énergie des électrons, en modifiant leur position dans le nuage
électronique. comme cette nouvelle position est instable, l’électron revient très vite à sa
position initiale en restituant l’énergie absorbée sous forme d’émission lumineuse.
1-1-4-Point de fusion :
1-1-5-Métaux lourds :
Notre solution est moins colorée que la solution témoin qui est ≤ 10 ppm (Norme).
Vue que cette couleur est moins intense que celle de la solution témoin, on peut
conclure que le taux de métaux lourds du principe actif est ≤ 10 ppm.
38
Partie Pratique
1-1-7-Perte à la Dessiccation :
1-1-8-Dosage Titrimétrique :
1-2-Mélange final :
1-2-1-pH :
39
Partie Pratique
1-2-2-Dosage Spectrophotométrique :
Le titre du mélange final est dans la fourchette 67,5-82,5mg/3ml exigée par la norme.
Il est donc acceptable. On peut donc avancer que notre mélange final est préparé dans
des conditions adéquates.
1-3-Produit fini :
1-3-1-Aspect :
L’observation visuelle des ampoules de Clofenal a montré que la solution est incolore,
cela veut dire que la solution est propre.
1-3-2-Volume moyen :
40
Partie Pratique
1-3-3-pH :
Le pH du produit fini est de 8,40.cette valeur est acceptable car, elle est en concordance
avec la norme (8 ,0-9,0)
Ech
(DO) 1,130 0,481 0,243 0,145 0,125 0,170 0,201 0,207 0,198 0,144 0,074 0,024
41
Partie Pratique
1,2
0,8
0,6
DO STD
ECH
0,4
0,2
0
210 220 230 240 250 260 270 275 280 290 300 310
(nm)
D’après La courbe obtenue, on constate qu’à partir de la longueur d’onde 230 nm les deux
courbes se superposent.
L’absorbance de l’échantillon et du standard donne le même maximum à 275 nm. Ainsi, on
peut conclure que l’identification U.V est positive.
On peut dire que le titre de notre produit est acceptable. Le titre obtenue pour le principe
actif dans le mélange correspond parfaitement au milieu des limites de la norme.
42
Partie Pratique
On peut dire que le produit fini est fabriqué dans de bonnes conditions.
2-Contrôle microbiologique :
2-1-Dénombrement des germes :
On a dénombré les colonies après la sélection des boites qui présentent entre 30 et 300
colonies (colonies dénombrées en surface ) .
Tableau 11 : Dénombrement des germes.
Essais (UFC/ml) Nombre de
Dilutions bactéries /ml
1 2 Moyenne
Germes décimales d’inoculum
B. subtilus 10-3 150 134 142 142 .103
C. albicans 10-6 112 98 105 105 .106
S. aureus 10-7 188 204 196 196 .107
C. sporogens 10-5 109 143 126 126 .105
2-1-2-Candida albicans :
2-1-3-Staphylococcus aureus :
43
Partie Pratique
à 10-6 sont indénombrables (> 300 colonies) et celles de 10-8 à 10-10 contiennent peu ou pas
de germes.
Après 07 jours d’incubation, les milieux Thioglycolate et trypticase soja pour le témoin se
sont révélés stériles. Aucun croissance microbienne, changement de couleur, ni un milieu
trouble, ne sont décelés.
Le contrôle des propriétés nutritives des milieux de cultures utilisées, montre que tous les
flacon sont troubles et changent de couleur par rapport au témoin stérile. A partir du 2 ème
jour d’incubation. Ceci nous permet de dire que les milieux sont de bonne qualité
nutritive.
44
Partie Pratique
45
Partie Pratique
46
Partie Pratique
conformes à la norme, ceci nous permet de dire que le Clofenal est de bonne qualité
(stérile) .
47
Partie Pratique
Clofenalfraichement préparé
48
Partie Pratique
Afin de vérifier la stérilité du clofenal dans les deux unités stéritest, nous avons
ensemencé les deux milieux de culture contenant dans ces unités chacun avec deux souches
différentes :
-Milieu de culture :Trypticase Soja =B. subtilus + C. albicans.
-Milieu de culture Thioglycolate = S. aureus + C. sporogens.
L’incubation a été observée sur une période de 07 jours.
Après seulement 2 jours d’incubation, on a constaté un trouble dans les deux unités
stéritest ensemencées par rapport aux témoins.
Ce résultat nous permet de dire que le clofenal a totalement disparu avec les rinçages
dans l’unité stéritest.
Il ne reste donc aucune trace.
F : Fertilité de milieu
49
Partie Pratique
3- Contrôle toxicologique :
3-1-Détermination de la DL50 :
la détermination du % de mortalité est calculée comme suit : somme des souris vivantes
(pour des doses supérieures à la dose qu’on lit, colonne F, colonne G) et somme des mortes
(de la dose lue jus qu’a la plus faible ).
Mortalité % = Valeur en G /valeur H × 100.
120
100
80
60
40
20
0
0,5 1 1,25 1,5 1,75 2 2,25 2,5 2,75 3 3,25 3,5
Doses (mg/ml)
50
Partie Pratique
51
Partie Pratique
Discussion :
Selon Baghdadi et khitous 2005 des petites quantités d’impuretés dans la substance
diminuent considérablement son point de fusion.
Selon Akers MJ 1984, pour les préparations pharmaceutiques telles que les solutions
parentérales, injectées dans le système sanguin ou sous la peau, les pharmacopées internationales
demandent une stérilité complète. Ces produits stériles doivent être libérés sur la base d’un
contrôle de qualité microbiologique incluant un test de stérilité sur chacun des lots. Les textes
normatifs décrivent précisément les procédures à mettre en place au sein du laboratoire de
contrôle qualité pour prouver que le produit est stérile avant sa libération. L’objectif du contrôle
de stérilité des injectables est de vérifier l’absence de micro-organismes dans un échantillon
représentatif d’un lot de médicaments. La méthode culturale est la méthode de référence utilisée
depuis quelques dizaines d’années ; Elle présente l’inconvénient d’un résultat différé rendant la
libération d’un lot impossible avant 14 jours après production.
52
Akers MJ, 1984, « pyrogen testing in parenteral quality control sterility, pyrogen,
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Site d’internet :
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Annexe 1 :
Tableau 14 : DL50 (méthode de BEHRENS ) 48 h après injection.
2 1 5 5 0 37 0 37 0
3 1,25 5 5 0 32 0 32 0
4 1,5 5 5 0 27 0 27 0
5 1,75 5 5 0 22 0 22 0
6 2 5 5 0 17 0 17 0
7 2,25 5 4 1 12 1 13 7,69
8 2,5 5 4 1 8 2 10 20 ,00
9 2,75 5 2 3 4 5 9 55,00
10 3 5 1 4 2 9 11 81,81
11 3,25 5 1 4 1 13 14 92,85
12 3,5 5 0 5 0 18 18 100
F G H
Annexe 2:
1-Verreries et consommables:
- Anse en platine.
- Becher en inox et en plastique.
- Bouchon en verre, en plastique et en caoutchouc.
- Boites de Petri en polystyrène, boites à contention.
- Cuves en quartz.
- Creuset en plastique.
- Entonnoir.
- Désinfectant (benzalkonium, alcooléthylique).
- Fiols jaugées.
- Flacons en verre.
- Filtres milleux 0,2 M.
- Dispositifs de filtration (Steriset).
- Ciseau.
- Gants protecteurs en latex (à usage unique).
- Indicateur de stérilisation (ruban adhésif témoin de stérilisation à la vapeur, à rayures
virant du blanc au brun à 121°C°.
- Bidon pour élimination des filtrats.
- Papier filtre.
- Portoir.
- Poire.
- Panier en fil d’acier.
- Pipettes graduées.
- Pipettes jaugées.
- Spatule.
- Seringues jetables de 5 ml et de 1 ml.
- Seringues en verre de 0,5 ml.
- Tube capillaire.
- Tubes à essai.
- Tubes à hémolyse.
2- Produits chimiques utilisés :
- Acétone.
- Acide acétique.
- Acide perchlorique.
- Alcool.
- Eau distillée.
- Ether.
- Glycérine.
- Hydroxyde de sodium « NaCL ».
- Méthanol.
- Tampon acétone à pH =3,5.
- Thioacétamide. ---
- Réactif1 : contenant yhioacétamide 0,2 ml et 1 ml d’un mélange (3 ml NaOH ; 4 ml
glycérine ; 1 ml d’eau distillée).
Annexe 3 :
On pèse 29,8 g de poudre de thioglycolate puis on verse dans une marmite en inox contenant
1L d’eau purifiée. On mélange bien, puis on chauffe le contenu sous agitation et on laisse
bouillir pendant 1 minute, de façon à la faire dissoudre parfaitement.
Al’aide d’un entonnoir, on verse 100 ml de bouillon thioglycolate dans des flacons en verre,
puis on met à l’autoclave à 121°C pendant 20 minutes.
Ce milieu de culture est utilisé pour l’ensemencement des levures et des bactéries.
On pèse 30 g de la poudre de Soja trypticase puis on la verse dans une marmite en inox
contenant 1L d’eau purifiée. On le mélange bien, puis on chauffe légèrement afin de la
dissoudre entièrement.
Al’aide d’un entonnoir on verse 100 ml de bouillon Soja trypticase dans chaque flacon, et on
met à l’autoclave à 121°C pendant 20 minutes (les flacons sont fermés avec des bouchons en
caoutchouc et en inox et sont étiquetés avec un papier indicateur de stérilité).
Eau peptonée :
C’est une solution de rinçage, constituée de NaCL (9‰, P/V) qui peut garder en vie les
germes lors du transfert d’un milieu de culture à un autre.
On pèse 1 g de poudre puis on verse dans une marmite en inox contenant 1 L d’eau purifiée.
On le mélange bien.
Al’aide d’un entonnoir, on verse 100 ml d’eau peptonée dans des flacons, et on met à
l’autoclave à 121°C pendant 20 minutes.
Solutions physiologique :
On pèse 9 g de NaCL dans une marmite en inox. Contenant 1L d’eau purifiée et on mélange
bien. On met dans chaque tube 9 ml de cette solution physiologique obtenue. On ferme avec
des bouchons en inox. On autoclave le tout à 121° C pendant 20 minutes.
Annexe 4 :