Prolongement Des Classiques
Prolongement Des Classiques
Prolongement Des Classiques
2. LE T O Y O T I S M E (Taiichi Ono)
I. Les prolongements dimension scientifique
1. FORD Et Le FORDISME :
Ford
Issu d'une famille de fermiers irlandais, Henry Ford est tout d'abord apprenti.
Autodidacte, il est vingt-quatre ans ingnieur chez Edison.
En 1882, il construit son premier vhicule automobile quip d'un moteur
explosion ptrole.
Il fonde ainsi sa premire socit de construction automobile, la Henry Ford
Company en 1902, puis la Ford Motor Company en 1903. Son but est de produire
en grande srie une voiture qui se veut populaire et c'est la naissance du modle
T.
Principes du fordisme
Dans ses usines automobiles, Ford amliore les prceptes tayloriens de trois
manires :
Le travail la chane : est impos par la mise en place de convoyeurs
dplaant automatiquement les produits, remplaant le travail vivant par
le travail mort. Objectif conduit dpossder louvrier de contrler le
rythme de son travail car la chaine dicte dsormais la cadence suivre.
La standardisation du travail : est pousse l'extrme (un modle
unique : la Ford T, noire), permettant la production en grande srie, avec
la baisse des couts unitaires dun produit (lconomie dchelle).
Le principe de 5 $ a day : cest le double de salaire lpoque. FORD a
accentu le principe psychologique de Taylor sur la motivation des
employs par la rmunration. Lobjectif est dassocier la production de
masse une consommation de masse, do les ouvrier devint le client
potentiel, cela a contribu clairement la croissance conomique.
Consquences :
Les consquences sont :
Une hausse de la production et de la productivit, mais aussi de la consommation.
Une baisse du cot de production (par une conomie de main-duvre et de
surface), une qualification du travail ouvrier, un meilleur contrle par la direction
du travail ouvrier, la ralisation d'un travail ouvrier de plus en plus rptitif et
Contexte :
Aprs avoir perdu face aux amricains lors de la seconde guerre mondiale, les
japonais se voient obligs de relancer leur conomie. En 1960, Lingnieur
Taiichi Ono eu alors lide dlaborer un nouveau systme de gestion au sein
de lentreprise Toyota qui fut ainsi nomm le toyotisme et ce afin de rpondre
une double contrainte :
Fondement :
Le toyotisme se veut d'abord une amlioration du taylorisme et du fordisme considrs comme
insuffisants pour assurer une adaptation rapide des entreprises aux marchs. Il est bas sur une plus
grande responsabilisation des travailleurs qui voient leurs tches enrichies, qui deviennent
polyvalents et qui doivent s'impliquer dans leur quipe.
Principes :
Le toyotisme repose sur quatre rgles dor :
Le principe du juste--temps ou flux tendu : L'aval de la production
commande l'amont (c'est--dire que l'entreprise a toujours les stocks juste
ncessaires et assure donc sa production selon les commandes, ce qui permet de
diminuer des dpenses inutiles en achetant trop de stocks).
Le principe de l'autonomation de la production : contraction d'autonomie et
dautomatisation. C'est la capacit d'une machine s'arrter ds qu'elle rencontre
un problme. Les ouvriers n'ont donc pas surveiller constamment cette machine
et peuvent travailler sur plusieurs machines. Cet instrument permet d'accrotre
grandement la productivit.
L'auto-activation de la production : ce qui a pour consquence de rendre les
machines et les travailleurs plus qualifis et plus polyvalents.
2. Zro dfaut : pas de coulage, ni de rebut. Quand un produit non conforme est
identifi et il est mis de ct.
2. L. F Urwick
Lyndall Fownes Urwick (1891- 1983) tait un consultant en organisation et un penseur influent dans le
Royaume Uni.
Il est identifi pour intgrer les ides de Henri Fayol dans une thorie complte
d'administration.
Il a crit un livre appel Les lments de l'administration d'affaires, dit en 1943.
Apports :
La thorie de lorganisation dUrwick a repris les 14 principes de Fayol sous forme
dune srie de 10 principes dorganisation qui sont :
dune fonction simple. Ainsi, chaque unit oprationnelle sappuie sur des
qualifications et des comptences distinctives prcises permettant de
bnficier des aptitudes des personnes concernes
3- Le principe de coordination : Le but majeur dune structure est de
faciliter la coordination, c'est--dire, lunit de leffort. La coordination
remplit un rle important puisquelle vise rassembler et synchroniser les
efforts entrepris vers un but commun.
4- Le principe dautorit : lautorit suprme doit exister quelque part
dans lorganisation et il doit y avoir une ligne claire dautorit tout au long
de la hirarchie.
5- Le principe de responsabilit : La responsabilit dun suprieur,
pour les actes de son subordonn, est absolue. Autrement dit, toute
dlgation dautorit implique pour Urwick la responsabilit quant
laccomplissement des tches confies.
6- Le principe de dfinition : chaque position dans la structure doit tre
clairement dfinie par crit et communique toute personne concerne
pour ce qui est de ses devoirs, de son autorit, de sa responsabilit et de
ses relations avec les autres positions.
7- Le principe dquilibre : Il sagit dun principe dquilibre entre
lautorit dlgue un manager et sa responsabilit. Donc, la
responsabilit du manager doit finalement correspondre au niveau
dautorit dlgu.
8- Le principe de supervision : Personne ne doit superviser plus de cinq
ou au plus six subordonns si leur travail interfre lun sur lautre.
9- Le principe de correspondance : Pour chaque position, la
responsabilit et lautorit doivent correspondre. Ce concept concerne
principalement la structure organisationnelle. Celle-ci doit comporter
suffisamment dunits oprationnelles pour tre en mesure de rpondre
la demande des clients tout en maintenant une clart hirarchique et un
quilibre entre les units et ltat major de lentreprise.
10- Le principe de continuit : une organisation est soumise
invitablement un processus continu de rorganisation classique pour
sadapter aux buts changeants et il faut prendre des mesures pour que ce
processus puisse avoir lieu. Ce concept dsigne la capacit de la structure
organisationnelle sadapter aux changements.