L'Ecole Classique
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L'Ecole Classique
Pour réaliser cet objectif, Taylor (1856-1915) a émis quatre principes fondamentaux
:
o La direction doit développer scientifiquement une nouvelle technique
pour chaque aspect de la tâche d'un travailleur, pour remplacer la
méthode empirique utilisée traditionnellement.
o Le processus de décision doit permettre à la direction de choisir,
entraîner, instruire et développer chaque travailleur, lequel, par le passé,
déterminait par lui-même la façon d'exécuter sa tâche et se formait de son
mieux par ses propres moyens.
o La direction doit coopérer avec enthousiasme avec les travailleurs
pour s'assurer que chaque tâche soit exécutée suivant les principes et
les techniques qui ont été développés.
o Une répartition équitable du travail et des responsabilités doit être
établie entre la direction et les travailleurs. La direction doit prendre en charge
les tâches pour lesquelles elle est mieux pourvue que les travailleurs,
tandis qu'auparavant presque tout l'ouvrage et la plus grande part
des responsabilités étaient assumées par les travailleurs.
Pour motiver les ouvriers, il a mis en place un système de motivation basé sur la
rémunération au rendement.
Il parvient ainsi à obtenir régulièrement des gains de productivité de 200% et plus,
tout en réaffirmant les fonctions de planification et de direction et la nécessité pour
les ouvriers d’obéir scrupuleusement aux instructions.
Le fordisme est le modèle d'organisation que l'on doit à Henry Ford. Ce modèle est
basé sur une production standardisée de masse.
Préoccupé par l'hygiène dans les bureaux, son rapport de 1917 s'appuie sur une
étude de l'organisation de la "Curtis Publishing Company", l'une des principales
firmes d'édition américaines de l'époque et l'une des premières au monde à avoir
appliqué le taylorisme au bureau.
Henry Laurence Gantt : Ayant travaillé avec Frederick W. Taylor de 1887 à 1893, il
conçoit :
Frank Bunker Gilberth : Gilbreth utilise une caméra pour filmer les mouvements des
travailleurs. Il ramène ainsi tous les mouvements de la main en une combinaison de
17 mouvements simples.
Travaux de Gilberth
Travaux de Gilberth 2
Les travaux des Gilbreth sont souvent associés à ceux Frederick Winslow Taylor,
bien qu'il y ait une différence substantielle entre les approches. Taylor visait
principalement à réduire le temps de production (le symbole du taylorisme est un
chronomètre) alors que les Gilbreth visaient surtout à réduire les mouvements. Il
voyait son approche plus respectueuse du bien-être des travailleurs que le
taylorisme, souvent perçu par ces derniers comme une simple recherche de profits.
C'est à soixante-treize ans, qu'il décide de réunir cinquante ans de notes pour en
faire un ouvrage, acte fondateur du "fayolisme". "L'administration industrielle et
générale" sort en 1916. Il y définit les 5 fonctions clefs et les 14 principes du
management :
Ce dernier type d’autorité lui permet de définir ce qui est pour lui l’archétype d’une
organisation rationnelle et efficace : la bureaucratie. Celle-ci d’ailleurs ne se trouve
pas simplement dans les administrations publiques, mais aussi dans les grandes
entreprises. Elle se caractérise par les éléments suivants :
Conclusion :
La bureaucratie : Dans l'organisation proposée par M.Weber, l'autorité est ici fondée
sur la légitimité rationnelle-légale. L'autorité de type légal-rationnelle s'impose suite à
la croyance en la validité d'un statut légal et d'une compétence positive fondée sur
des règles établies rationnellement.
Ensuite, le salaire n'est pas le seul stimulant pour l'individu au travail, celui-ci cherche
à satisfaire d'autres besoins.
Puis, Taylor a une vision réductrice de la productivité, du fait qu'il estime que celle-ci
résulte uniquement de l'économie de travail, alors qu'elle dépend d'autres facteurs,
entre autres, les économies de matières et de la technologie de production.
Enfin, une dernière critique adressée à ces théories, provient du fait qu'elles ignorent
les interrelations entre l'entreprise et son environnement. Les spécificités sectorielles
ne sont pas prises en compte, les problèmes de flexibilité, d'adaptabilité de
l'entreprise aux contraintes de l'environnement, en particulier par le biais de sa
structure, semblent absents du discours classique. L'entreprise apparaît comme un
système clos, fonctionnant selon des règles préétablies.