GP Resume
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Une entreprise est une entité économique et sociale qui permet la production et la vente de biens
et de services répondant à un besoin par le biais de la mise en œuvre de moyens humains et
matériels.
Une entreprise est la propriété commune de l’ensemble des onze partenaires ci après :
● -Le promoteur ;
● -Les associés ;
● -La banque;
● -L’Etat ;
● -Le personnel ;
● -Les fournisseurs ;
● -Les clients ;
● -Les distributeurs ;
● -Les prescripteurs ;
● -Les concurrents ;
● -Le tribunal
Il est indispensable pour toute entreprise de prendre en compte sa relation avec chacun des
partenaires. La perception de l’entreprise sous cet angle de partenariat évite au gestionnaire
beaucoup d’erreurs de comportement et le pousse à instaurer un système de communication,
transparent et motivant, avec ses partenaires.
2-But de l’entreprise
On admet généralement qu’une entreprise est un corps vivant et qu’à ce titre, elle doit être
régénérée afin de survivre
Selon Helmut Schmidt : « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les
emplois d’après-demain ».
Selon Peter Drucker : le concept de survie est considéré comme étant l’objectif de l’entreprise
,selon lui le profit devient alors simplement une condition de la pérennité de l’entreprise et non
une finalité.
Selon James March et Herbert Simon : Une organisation poursuivra son existence aussi longtemps
que les contributions fournies par ses participants suffirons à fournir des avantages en quantité
suffisante pour provoquer ces contributions
Avant d’étudier de manière pratique la gestion de production, nous examinerons brièvement les
écoles et théories d’organisation qui ont permis la naissance des méthodes de gestion de
production.
La théorie des organisations est une discipline située à la limite entre la sociologie et la gestion. Elle
s’intéresse à l’organisation, aussi bien marchande que non marchande (entreprise, hôpital,
syndicat, association, administration …).Elle a pour but d’analyser et de proposer des solutions
pour le fonctionnement, la structure et le développement des organisations.
3- les écoles d’organisation
3 .1-L’école classique
Taylor :
-Le taylorisme est une méthode de travail qui tire son nom de celui de l’ingénieur américain
Frederick Winslow Taylor (1856-1915) .Elle repose sur une division du travail en taches simples
et répétitives individuellement optimisées et sur le payement des employés au rendement
Limites du taylorisme :
Le Toyotisme est une organisation du travail d’origines asiatique, qui s’impose comme un
concurrent du taylorisme et du fordisme depuis qu’il est appliqué en Europe et en Amérique.
Il se définit selon quatre principes :
● Le principe des flux tendus (juste-à-temps), où l’aval de la production commande
l’amont : c’est-à-dire que l’entreprise a toujours, les stocks juste nécessaires et assure
sa production selon les commandes, ce qui permet d’éviter des dépenses inutiles en
achetant trop de stocks.
● L’auto-activation de la production, ce qui a pour conséquence de rendre les machines et
les travailleurs plus qualifiés et plus polyvalents.
● Le principe des cinq zéros c'est-à-dire :
Le fordisme est un mode de développement de l’entreprise ,inventé par Henry Ford, fondateur
de l’entreprise du même nom. Le but de ce développement de l’entreprise est d’accroitre la
productivité et la production de l’entreprise et ceci grâce à plusieurs principes :
● la division du travail en une division verticale (séparation entre conception et
réalisation) et en une division horizontale (parcellisation des tâches) et l’apparition du
travail à la chaine ;
● la standardisation permettant de produire en grande série à l’aide de pièces
interchangeables
● l’augmentation de pouvoir d’achat des ouvriers afin de stimuler la demande de biens de
consommation.
Limites du fordisme
▪ la production de biens standardisés et la recherche d’économies d’échelle ne correspondait
plus aux exigences des marchés dans les années 80 ;
▪ le modèle porte sur la baisse des coûts de production
▪ les crises de 1973 et de 1979 accentuent les limites et favorisent l’apparition des japonais
comme concurrents produisant des séries courtes sans stocks et avec des niveaux de
qualité., en réduisant les risques du défaut de fabrication et en évitant les stocks
importants et coûteux.
3.1.4-Henri Fayol et l’administration industrielle
Henri Fayol (1841-1925) est le représentant français le plus connu de l’Organisation
Scientifique du Travail (O.S.T), dont l’initiateur est l’américain Frederick Winslow Taylor
● Ses idées principales sont :
1) place les bases du management avec le PODC et les fonctions de l’entreprise.
2) Décrit les 14 principes nécessaires à une bonne gestion
● Conception de la fonction administrative moderne
Cette école a cherché à analyser par l’observation l’ensemble des liaisons qui gouvernent les
hommes au travail. Ses membres ont prôné la décentralisation de l’autorité, la
responsabilisation des membres de l’organisation et un style de commandement participatif.
3.3 -L’école mathématique
Cette école est née pendant la seconde guerre mondiale (1894-1964).
La mobilisation intensive des ingénieurs et chercheurs a généré un certain nombre de
techniques nouvelles qui, après avoir été appliquées aux armées, ont trouvé leur
prolongement dans les entreprises. Elle comprend :
▪ La recherche opérationnelle ;
▪ Les théories statistiques d’aide à la décision ;
▪ l’économétrie ;
▪ le traitement informatique des données ;
▪ la cybernétique ;
▪ certains prolongements d’analyse financière.
3.4-L’école néoclassique
Cette école est né au milieu des années 50 , les principes de cette école sont comme suit :
▪ la maximisation du profit : cet objectif de maximisation doit être atteint en utilisant des
méthodes scientifiques de mesure de l’efficacité, c'est-à-dire la détection des éléments qui
influent sur la productivité (techniques et humains), et la mise en œuvre de moyens
nouveaux permettant d’augmenter la productivité de l’entreprise ;
▪
le principe de décentralisation et formation : implique que toute décision doit se situer au
niveau le plus bas, compatible avec la collecte de toute l’information nécessaire et
utilisable (P. Drucker). Mais comme toute l’information nécessaire n’est jamais disponible,
on doit palier ce manque par la prise d’un « risque ». Un moyen de réduire ce risque est
d’augmenter la formation aux niveaux de base (avec la formation continue) ;
▪
augmentation de l’éventail de subordination : dans la mesure où certaines informations
ont émigré vers le bas de l’organigramme, le responsable hiérarchique peut augmenter
l’éventail de ses activités, donc le nombre de ses subordonnés ;
▪ la direction par objectifs : les objectifs de l’entreprise seront mieux définis et segmentés
entre :
-les objectifs secondaires qui concernent uniquement des centres autonomes ;
-les objectifs principaux qui sont du ressort de la direction générale
▪ La compétitivité et les motivations
5.6-Planification –programmation
Tantôt appelée planification, tantôt appelée programmation, elle est d’abord : « une
activité d’intégration par laquelle on s’efforce de maximiser l’efficacité globale d’une
compagnie considérée comme un système, en fonction des objectifs de l’entreprise ».
La planification nécessite des méthodes et des outils pour sa mise en œuvre
-Le premier inconvénient tient aux caractères périssables de certains produits , par
exemple le pain
-.Pour un commerçant, la rupture entraine un manque à la vente, si elle se réalise
assez souvent, elle lui fera perdre sa clientèle.
-les produits stockés, demandent des surfaces de stockage, des magasiniers, une
protection contre l’extérieure (vol, incendie …) qui représentent des charges pour
l’entreprises ;
-On trouve des articles invendus en fin de vie du produit, qu’il faut alors éliminer du
stock sans en tirer aucun profit.
Les différents types des stocks
Le stock moyen
C’est le niveau moyen du stock sur la période considérée, il est donné par la formule
suivante :
Sm(t1+t2+t3+……..+tn)
Le stock de protection ou de sécurité
Il permet par exemple d’éviter une rupture due à un retard de livraison de la part
du fournisseur.
Le stock minimum
C’est la quantité minimale que l’on doit détenir en attente d’une prochaine
livraison..
Stock minimum = Consommation * délai d’approvisionnement
Le stock actif
Il s’agit de la différence entre le stock physique et le stock de sécurité.
Le stock d’Alerte
Il est calculé pour couvrir la consommation de produits entre le moment où l’on
constate le besoin de réapprovisionnement jusqu’à la mise à disposition de la
nouvelle livraison.
Stock d’Alerte = Stock de sécurité+ stock minimum
Coûts liés au stock
Quartes sortes de coûts sont supportés par les stocks. Ce sont ces coûts qui forment
le coût complet d’approvisionnement d’un article, soit Cc sera égal à :