Trédé - Kairos Chez Aristote
Trédé - Kairos Chez Aristote
Trédé - Kairos Chez Aristote
KAIROS
203. Art du mlange proportionn et de l'entrelacs entre les tempraments (<puou) des
citoyens (art de l'union des .v8pt1"01 et des ow<ppovt, par exemple) auquel prside le
lgislateur-philosophe dans le Politique; art du !J.t00\1 et du !J.l-tptov qui prside la recherche
de la bonne constitution dans le livre III des Lois. Sur le rle jou par le modle mdical dans
cette recherche d'un mlange proportionn cf. J. Jouanna, Le mdecin modle du lgislateur dans les Lois de
Ktma, 3, 1978, p. 77-91.
204. Cf. Philbe, 66 A.
205. Cf. Phdon, 78 A 7. Dans ce texte le philosophe est identifi l'enchanteur dont
les incantations dbarrassent l'me de ses frayeurs. De ces incantations
philosophe on
rapprochera le texte du Thtte, 175 D-176 A, cit supra, p. 290 et n. 187. Enfin on comparera cette remarque du Phdon celle du Sophiste, 260 A: l'tranger rappelle qu'isoler
chaque chose de tout le reste est une manire radicale d'anantir tout discours, et donc la
philosophie, car
c'est par la mutuelle combinaison des formes que le discours nous est n (81 yp
"t"'jv .-/jwv 'twv t!8wv
6yo rlrovtv
Il conclut alors :
Vois donc comme il tait opportun (w lv xonp<ji) tout l'heure de mener bataille
contre ces gens ct de les contraindre tolrer le mlange mutuel (... ) pour garder le
discours au nombre des genres de l'tre. Nous en priver, en effet, serait, perte
suprme, nous priver de la philosophie.
PILOGUE ET CONCLUSION
w 3tT fLaov u
xcxt
quand il faut, dans les cas o et l'gard de qui il faut, en vue de la fin
qu'il faut et de la manire qu'il faut : voil ce qui dfinit le juste milieu et le
meilleur, le propre de la vertu.
l. Distinguer le degr de prcision qu'on peut exiger de tel ou tel type de savoir est le
propre de l'homme cultiv. Cf. thique Nicomaque, 1, 3, 1094 b 24 : L'homme cultiv se
rvle tel en n'exigeant dans chaque genre de recherche que le degr de prcision compatible avec la nature du sujet .
2. Voir par exemple, thique Nicomaque, 1, 6, 1097 a 10; 1, 13, 1102 a 18; Il, 2,
1104 a 3 sqq ...
3. L'thique s'ouvre sur cette comparaison {1, 1, 1094 a sq.). Voir encore I, 6, 4,
1096 a 29 sq.; 1097 a 8 sq.; I, 7, 1097 b 29 sq.; Il, 1, 1103 b 8 sqq.; II, 4,
1105 a 26 sqq...
4. De cette dfinition, on rapprochera Platon, Phidre, 268 A-B, o l'art du mdecin est
dfini en des termes trs proches {sur ce texte, voir supra, p. 286).
299
PILOGUE
298
KAIROS
La vertu est donc une sorte de moyenne (tJ.ta6't1} 'tL &poe) puisqu'elle vise
un point d'quilibre
jt oaoc 'tO tJ.aou). Ajoutons que nos
fautes peuvent prsenter mille formes tandis qu'il n'y a qu'une faon de
russir l'action droite (xoc'top9ov). C'est pourquoi il est facile de manquer
le but (&7to't1.1xtrv 'tO axo1to) et difficile de l'atteindre (tm't1.1xtrv). Toutes
ces raisons font que l'excs et le dfaut dnoncent le vice tandis que la
juste moyenne (tJ.ta6't1}) caractrise la vertu.
.
Aristote emploie le verbe
dont
Pour dsigner la vtse
la :ertu, mdecines dans un contexte trs proche.
usait avant lui l'auteur de 1 Anctenne
.. concrte des sujets, des cas, des ctrd
ns .
1 kairos suppose une satste
. . li
le recours au tmoignage es se .
le tJ.aov comme e
constances et un jugement qut tmp que
'tf1 oc!a91!att
/r
l'Ancienne Mdecine:
'
.
. ment le juste milieu ('to tJ.aou
Puisqu'il est difficile d attemdre pdrctrts rse comme dit le proverbe, il
6 ) la secon e ave
'
't1.1Xtrv xptl'W<; xoc E1t v '. d
'tWV xocxwv).
t des mom res maux
)
t
.
11 9 1109 a 34 sqq.
faut se con en er
(thique Ntcomaque,
d IV" sicle voit son emploi dlimit et
Ainsi le mot kairos, en cette fin
tem ; et ne dsigne plus gure dsormrus
banalis. Il est rattach la
dunces pde l'heure " Ce n'est plus le mot cl
que " l'instant propice " les
la 'ttXVT\ {nj'toptxT!laissant place au couple
des technai. Il s'efface mme ar sem e. dsigne sans ambigut les deux faces de
de drivs - txa.tp(a. et xoctp a. -,
d
aleurs qui furent un moment attaEt quand on retrouve certames es v
.
son actwn.
d
9
ches au kairos, elles ont chang e nom .
.
( 135 sqq.), qm est un pat oy
. .
.
d s valeurs du kauvs htppocrau.que,
9 Le iJ.taov aristotlicien prolong.e amst
moment dcisif, le point culmmant
1.
'
hez Galien se substitue katros pour stgne
a;XiJ.fl, C
'
de la crise, etc.
1:
CONCLUSION
301
CONCLUSION
Kcx\pov yvw9\, connais le kairos. Fidle au conseil du sage Pittacos, nous avons
tent de retracer les mtamorphoses du kairos, d'Homre Aristote.
Les textes homriques suggrent que la notion s'est dfinie d'abord en rapport
avec l'art de la chasse et le tir de l'archer: dcocher le trait trop loin ou trop prs
- U1ttp XCX\pov ou 1tpo xcx\po -, c'est manquer le point dcisif qui fait de l'adversaire ou de l'animal une proie conquise. Et d'emble apparat l'ambivalence fondamentale du kairos, point dcisif qui signe pour l'un l'heure fatale, quand c'est
pour l'autre le succs.
La posie archaque met au centre de sa morale le kairos de la juste mesure et du
parfait -propos, qui exclut l'excs comme le dfaut. Ni en de, ni au-del, ni
avant, ni aprs, point d'quilibre instable et seuil mouvant, la notion dfinit un art
de la O'UfJ.fJ.t'tp(cx qui fuit la prcipitation aventureuse - f.I.T)Otv &ycxv cmtuotw rpte
Thognis 1 - comme la lenteur inopportune. Kairos en tout est le meilleur " Le
laboureur, l'aurige, l'archer, le pilote du navire, comme le mdecin, le politique, le
pote ou l'orateur, voient dans la saisie du kairos, objet de leurs vux et de leurs
efforts, le signe de la bienveillance des dieux envers qui respecte leurs lois - ces
dieux qui seuls .. accomplissent tout leur gr " (xcx't aq>tnpov 1tcXV'tCX noaw
v6ov) 2
Au v sicle, la conscience grecque dcouvre l'immensit des pouvoirs de l'intelligence et les ressources infinies de l'art. L'homme se considre comme le principe
de son action. Partout il s'efforce de reculer les limites de l'imprvisible, et, pour
ce faire, recherche des rgles permettant de matriser le kairos. Les thories du
kairos s'efforcent de circonscrire les chances et les risques de l'action humaine sur
le monde. Le temps n'est plus le lieu de la rptition, mais celui de l'innovation et
toute volution, tout changement, toute action paraissent ponctus d'instants dcisifs. Mais le kairos est fugitif, imprvisible, irrversible. Loin de conclure de ce fait
la ncessit d'une improvisation dsinvolte, sans principes ni lois, mdecins,
sophistes, stratges et orateurs se font les ingnieurs de l'occasion 3 Ils tudient
les modes de capture du kairos et laborent un art de la prvision (1tp6vo\cx) ou du
pronostic (1tpO"'(VWa't\Xov) fond sur l'interprtation du pass et l'analyse des signes
prsents, tay par le calcul des vraisemblances, afin d'adapter le mieux possible
les moyens aux fins vises. La rflexion, l'intelligence- qu'on les appelle "'(VWfJ.T),
86cx,
aUVEO'\, rxfvo\cx ou mme fJ.Tj't\ - vivifies par l'exprience : il
n'est aucune autre arme pour matriser ce kairos. Cette intelligence mobile, tendue
vers le mouvement des chost"s. comme le regard du chasseur l'affat, doit tre
l. Cf. Thognis, v. 335 et 401. Platon se fait l'cho dt> ce prcepte dans le Politique,
277 A. o il voqut> la hte intempestive des sculpteurs : 7tatp XatLpv cmtu8ovu ...
2. Cf. Thognis. v. 142.
3. La formule est dt> W. Janklvitch (Leje-ne-sais-qrwi et le presque-rien, 1, p. 120).
302
CONCLUSION
KAIROS
aussi circonspecte dans la prparation que rapide el hardie dans l'action. Circonspection et hardiesse, telles sont les qualits contradictoires qu'exige la saisie du
kairos, l'image mme de cet art o s'unissent, dans une synthse chaque fois
singulire, vue d'ensemble et sens du particulier, thorie et pratique, inspiration et
exprience, idalisme et empirisme. Confronte un univers opaque o tout n'est
pas rationnel, mais qui fait une place au rationnel, la pense du v sicle a assign
pour but cet art du calcul d'asservir, autant que faire se peut, le hasard la raison, afin que, selon le mot d'Agathon,
L'art aime le hasard et le hasard aime l'art 4
Sans doute le spectacle de la 1tOLXL(cx du monde tait-il alors, chez nombre de
Grecs, li au sentiment d'une ignorance inessentielle et provisoire, que les progrs
du temps et de l'intelligence viendraient un jour combler. Telle semble tre la conviction de l'auteur du trait hippocratique De l'art qui va jusqu' affirmer que" le
hasard n'existe pas (Littr, VI, p. 10).
Mais cet optimisme n'a pas dur. Dmosthne, Eschine, Isocrate remettent entre
les mains du hasard ou des dieux une part croissante de responsabilit. La raison
avoue ses limites; et le temps n'est pas loign o Aristote reconnatra dans la contingence une constante des rapports de l'homme au monde.
Ainsi, partir des emplois du mot se dessine une volution intellectuelle profonde. Car l'usage continu du vocable ne doit pas masquer les dplacements
d'accent ou les ruptures qui affectent sa valeur. On peut en effet opposer le kairos
archaque, li un temps o la sagesse tait centre sur la conscience des limites
de l'homme 5 au kairos des techniques qu'exalte une poque o l'homme affirme
ses pouvoirs. Kairos devient l'incarnation omnipotente (1tcxvcx!J.&'twp) du temps
de l'action au moment o l'homme dcouvre l'tendue de sa responsabilit.
Dans tous les domaines, individuel ou collectif, il cherche matriser son destin.
La maladie n'est plus pour lui l'un des flaux envoys par les dieux: c'est le signe
d'un dsquilibre, conscutif un traumatisme ou une erreur de rgime; et
l'on peut tenter d'y remdier 6 Le sort des cits et des guerres se joue l'assemble o, par ses votes, le peuple dcide des alliances conclure, des campagnes
entreprendre, orientant lui-mme son sort par ses actes ou ses paroles. C'est le
moment o nat l'histoire politique : Thucydide fait le rcit de la guerre du Ploponnse, moins pour conserver le souvenir de hauts faits - comme le voulait
encore Hrodote -, que pour comprendre et dvoiler les ressorts les plus cachs
de l'action.
Et l'on est tent de voir dans ce mouvement des ides qui fit un temps de kairos
le mal"tre-mot du succs, comme le reflet de l'volution historique. Car la foi proclame dans les pouvoirs de l'intelligence et le dveloppement du rle attribu au
kairos sont contemporains de l'enthousiasme qui suivit la victoire de la Perse, de la
libert du monde grec dsormais garantie, de la dmocratie triomphante. Cette foi
subsiste tant que demeure vivant, l'espoir de maintenir l'indpendance de la cit :
Thucydide dans l'Oraison funbre, pourtant crite aprs la dfaite de 404, affirme
encore sa confiance dans l'analyse rationnelle pour fonder l'action et saisir le
4. Fr. 6 Nauck ct Snell..
5. Voir le chapitre Il.
6. Voir le chapitre 111.
303
.
dcident de tout et seul importe donc examen e m re
.
Pl
1 d
aux caprices de la chance ou de la volont divine. A ce kalros aton
'
11
t u la pre
u a aratre chaque tape de son histoire, se trouve, e e-meme, e po r
.:i!pfois, modifie : peu importe que le but soit atteint;
la rectitude de la vise. Le caractre raisonnable du " choiX " .de 1 mtent10n, es
seul valoris, indpendamment de l'atteinte ou de la
Plutarque ne
manque pas de relever ironiquement ce dplacement de l1mage
C'est comme si l'on disait qu'un archer, en
s.a flche
fait pas tout ce qui est en son pouvoir en vue d
le but
'tOU
'tv axo1t6v),
en vue de faire tout ce qm est en son pouvOir, ce
qui a tout l'air d'une mgme monstrueuse.
(Des notions communes, chap. 26, 1071 c).
I es re rsentations figures tmoignent elles aussi de cette volution. L.e _jeune
phbe de Lysippe, fendant l'air dans une course
fera place
erch sur la roue du destin, arm tantt de la faux, tantot
balance., u. Ien 1
la forme de l'opulente Fortune, ne gardant de ses
1 arnre
la tte chauve. L'clatante incarnation des chances et des nsque,s u
Vi:
l'action laisse ainsi place la reprsentation banale du Temps (x.povo), e
10
Le
ou de la Chance ('tUXTJ)
d
l'
de kairos demeure cependant : Phdre et Ausone tra mront pt-
rle.
f H L d d f Kairos. Festschrift
10. Sur ces reprsentations tardives du thme, c. a en or
304
KAIROS
gramme de Poseidippos Il; on copiera l'uvre de Lysippe 12. Mais l'on ne retrouvera plus l'nergie cratrice du kairos tel que l'avait conu le v sicle grec, au
cur de l'action humaine la plus pratique, la jonction du rationnel et du rel. Cet
lan du kairos, symbole d'un temps optimiste et dynamique, lan o convergeaient
la joie de l'acte et l'vidence rationnelle des moyens et des fins, est dsormais
perdu.
BIBLIOGRAPHIE
305
BIBLIOGRAPHIE
Compte tenu de la diversit des questions abordes et des uvres tudies, on a jug prfrable de prsenter la bibliographie correspondant chaque chapitre. Le relev exhaustif
des ouvrages effectivement utiliss ou consults comporte plus de six cents titres. Nous n'en
avons retenu que l'essentiel et la liste qui suit exclut trois types de travaux :
1) Les instruments de travail usuels , indispensables toute tude de vocabulaire : dictionnaire de Liddell-Scott-Jones; dictionnaires tymologiques de Boisacq, Frisk, Chantraine,
ou Pokorny; indices, lexiques et concordances des auteurs tudis; lexicographes antiques;
ditions des fragments (comme les Vorsokratiker de Diels-Kranz, Tragicorum Groecorumfragmenta de Nauck ou de Kannicht, Radt et Snell, etc.); ditions et traductions de laC. U. F.
auxquelles nous avons constamment fait appel partir du chapitre 11, quitte parfois les
modifier.
2) Les ouvrages gnraux - grammaires grecques de Khner-Gerth ou Schwyzer;
histoires de l'Antiquit comme la Cambridge Ancient History ou les tudes de E. Will, C.
Moss et P. Goukowski sur les v et IV" sicles grecs; encyclopdie comme la Real
Encyklopiidie de Pauly-Wissowa; dictionnaire mythologique de W. H. Roscher; histoires de
la philosophie grecque de Brhier ou de Guthrie (6 vol., 1962-1986); histoires de la littrature comme celles de Christ-Schmidt-Stahlin, de Lesky, ou la Cambridge History ofClaJsical
Literature dite par P. Easterling et B. Knox-, dont l'intrt est vident pour notre tude.
3) Quelques tudes d'intrt ponctuel pour notre enqute qui n'ont t mentionnes
qu'une fois en note.
Pour les ditions et commentaires on a, en gnral, consult les derniers auteurs en date et
les plus autoriss. Mais parmi ceux-ci ne figurent dans la bibliographie que les ouvrages
apportant une contribution l'analyse du xcxLp6 ou qui concernent des textes fondamentaux
pour cette tude. On a fait prcder d'une astrisque les articles traitant plus particulirement du xcxLp6, ou les ouvrages qui consacrent des dveloppements notables l'tude de la
notion.
Les abrviations utilises sont celles de l'Anne Philologique - par exemple R.H.R. pour
Revue de l'histoire des Religions -, mais on a souvent prfr des indications plus explicites,
par exemple Quad. di Storia plutt que Q. S.
CHAPITRE 1 : L'ANALYSE SMA.,TIQUE DE KA/ROS
306
KAIROS
BIBLIOGRAPHIE
A. L. T. BERGREN, The Etymology and U$age ofPeirar in Early Greek Poetry, New York,
1975.
H. BLMNER, Technologie und Tenninologie der Gewerbe und Krute bei Griechen und
Rorru!m (4 vol.), Leipzig, 1875-1887.
K. BRUGMANN, Verdunkelte Nominalkomposita des Griechischen und des
Lateinischen " /nd. Forsch., 17, 1905, p. 351 sqq. (sur xotLp6, p. 363-366).
]. CARRIRE, Thognis de Mgare, pomes lgiaques et tudes sur le recueil lgiaque
attribu ce pote, Paris, 1948.
F. CHAMOUX, Cyrne sow la monarchie des Battiades, Paris, 1953.
- L'aurige de Delphes, Paris, 1955.
Sur l'Athna mlancolique , BulL Corr. Hell., 81, 1957, p. 143-159.
P. CHA \TRAINE, tudes sur le vocabulaire grec, Paris, 1956.
Trois noms grecs de l'artisan " in Mlanges de Philosophie grecque offern
Mgr Dis, Paris, 1956.
A. B. COOK, Zeus, a Study in Ancient Religion, t. 1, Zeus Cod of the Bright Sky, 1914;
t. II, Zeus, Cod of the Dark Sky, Cambridge, 1940 (sur xotLp6, Il, Appendice A,
p. 859-868).
O. CULLMA"<N, Christ et le temps. Temps et histoire daru le christianisrru! primitif, Neu
chtel, Paris, 1957.
G. DELLI"iG, Article xotLp6 " in Theologisches Worterbuch zum Neuen Testarru!nt,
III, 1938 (p. 457 sqq., s. v. xaLp6).
M. DETIE'i"iE, J.-P. VER'IANT, Les ruses de l'intelligence. La pf}nc; des Grecs, Paris,
1974.
O. DL:CROT, Dire et ne pas dire, Paris, 1972.
- La preuve et le dire, Paris, 1973.
La description smantique en linguistique " Journal de Psychol., 1-2, 1973,
p. ll5-134.
M. Dt:RA"iTE, Epea pteroenta. La parola come 'cammino' in immagini greche e vediche ,
Rend. dell' Ace. Naz. dei Lincei, Ser. 8, 13, 1958, p. 3-14.
H. ERBSE, Scholia graeca in Horru!ri lliadem, 5 vol. et 1 volume d'indices, Berlin, 1969-
1983.
Bemerkungen zu Homer und zu seinen lnterpreten " Glotta, 32, 1952, p. 236 sqq.
Fol:CAULT, Histoire de la sexualit, 1, II, III, Paris, 1976-1984.
E. FRAENKEL, Aeschylus,
3 vol., Oxford, 1950.
S. FRELD, Sur les sens opposs dans les mots primitifs " Essais de Psychanalyse applique
(trad. franaise, Gallimard, 1933).
B. A. van GRO\I"<GE:'I, Thognis, Le premier livre, dit avec un commentaire, Amsterdam, 1966.
P. GLJRAUD, Structures tymologiques du lexiquefranais, Paris, 1967.
]. E. HARRISO\, Themis, A Study of the Social Origiru of Greek Religion, Cambridge, 1912.
]. HALDRY, L'emploi des cas en vdique, Lyon, 1972.
R. Hl"iKS, Myth and Allegory in Ancient Art, London Studies, Warburg lnst., 6, 1939
(p. 121-123, en particulier).
R. HIRZEL., Themis, Dike und VeTWandtes. Beitrag zur Geschichte der Rechtsidee bei den
Griechen, Leipzig, 1907.
M. KERKHOFF, Zum antiken Begriff des kairos " Zeitschrift for Philos. Forsch., 27,
1973, p. 256-274.
G. S. KIRK, Heraclitus. The Cosmic
a critical study, Cambridge, 1954.
The Songs of Homer, Cambridge, 1962.
E. LA\IER, Kairos, in Pauly- Wissowa. Real-Encyklopiidie der class. Altertumswiss., X,
2, 1919, col. 1508-1521.
-
307
1923, p. 260-280.
-
Il concetto di Kairos e la Hlosofia di Platone " Rend. delL Ace. Naz. Lincei, 33,
1924, p. 93-118.
]. MANESSY-GUITTON, La navette et la lyre, variations sur le thme *ker-k , in Mlanges
offern UopoUSdar Senghor, Dakar, 1977, p. 235-253.
M. MAUSS, Essai sur le Don, Fonne et raison de l'change daru les socits archaques. Anne
sociologique, 2 srie, 1923-1924, t. 1 (repris dans Sociologie et anthropologie, Paris,
1950).
Ch. MUGLER, Deux thmes de la cosmologie grecque. Devenir cyclique et pluralit des
mondes, Paris, 1953.
Dictionnaire historique de la tenninologie gomtrique des Grecs, Paris, 1959.
- Dictionnaire historique de la tenninologie optique des Grecs, Paris, 1964.
- Les origines de la science grecque chez Homre, L'homme et l'univers physique, Paris,
1963.
P. von der MHLL, Kritisches Hypomnema zur /lias, Ble, 1952.
H. F. NORTH, Sophrosyne. Self Knowledge and Self Restraint in Greek Literature, IthacaNew York, 1966.
R. B. 0 "iiA"iS, The Origiru of European Thought, Cambridge, 1951.
H. OPPEL, KANDN, zur Bedeutungsgeschichte des Wortes. Philologw Suppt. Bd., 30, 4,
Leipzig, 193 7.
* L. R. PA LM ER, The lndo-european Origins of Greek Justice , Tram. of the PhiloL
Society, 1950, p. 148-168.
P. PERSSON, Studien zu Lehren von der WurzeleTWeiterung und Wurzelvariation, Upsala,
1891.
L. PETERSEN, Zur Geschichte der Per.Jonifikation in griechischer Dichtung und bildende
Kurut, Wrzburg, 1939.
* F. P. PFISTER, Kairos und Symmetrie Festgabe for H. Bulle, Wrzburger Studien zur
Altertumswiss., 13, 1938, p. 131-150.
" Der Begriff des Schonen und das Ebenmass " Wrzburger ]ahrb., l, 1946,
p. 341-358.
]. ]. POLLITT, The Ancient View of Greek Art, Yale, 1974.
W. H. RACE, The Word kairos in Greek Orama " T. A. Ph. A., 111, 1981, p. 197-213.
L. ROBERT, Opera minora selecta, 4 vol. rimpr. Hakkert, 1969-1974.
- A travers l'Asie Mineure, Athnes, Paris, 1980.
]. de ROMILLY,. Les hros tragiques et la condition humaine " E. E. (/). 1:. fl. A., Athnes,
1979.
* J.H. H. SCHMIDT, Synonymik der griechischen Sprache, Leipzig, 1876-1878, 1879, 1886,
4 tomes (repr. Hakkert, 1968).
* R. SCHMITT, Dichtung und Dichtersprache in indogemwnischer Zeit, Wiesbaden, 1967.
* P. M. SCHUHL., De l'instant propice " Revue philosophique, 1962, p. 69-72, repris in
Imaginer et raliser, Paris, 1963, p. 144 sqq.
- L'imagination et le
Paris, 1969.
309
KA IROS
BIBLIOGRAPHIE
308
1977. p. 344-354.
1. T AMBA-M ECZ, Sens figur et changement de sens , L'information grammaticale, 3 oct.
1979, p. 10-14.
]. A. K. THOMSON, Winged Words , Glass. Quart., 30, 1936, p. 1-3.
R. TOBIN, The Canon of Polykleitos ., A. ). A., 79, 1975, p. 307-321.
* U. von WILAMOWITz, Exkurse zu Euripides Medeia , Hermes, 15, 1880, p. 481-523
(sur XG1t1p6, p. 506-511), repris dans les Kleine Schriften, 1, Berlin, 1935, p. 42-45).
E. G. WILKINS, MT]8tv &ycxv in Greek and Latin Literature , Glass. Phil., 21, 1926,
p. 132-148.
* J. R. W JLSON, Kairos as Due Measure , Glotta, 58, 1980, p. 177-204.
- * Kairos as Profit , Classical Quarterly, 31, 1981, p. 418-420.
R. WITTKROWER, Chance, Time and Virtue , Journal of the Warburg Instituee, 1, 1937,
p. 313-321.
APPENDICES
M. ABRAMIC, Ein neues Kairos Relief , )ahresh. Osterr. archiioL lnst., 26, 1930,
p. 2-9.
M. BARRA-BAGNASCO, Il rilievo torinese del Kairos , B. Torino, 30-31, 1976-1977,
p. 11-19.
F. BROMMER, Die Wahl des Augenblicks in der gri.echischen Kunst, Munich, 1969.
E. CURTIUS, Die Darstellungen des Kairos , Arch. Zeit., 33, 1875-1876, p. 209-228.
A. FURTWANGLER, Die Antiken Gemmen, Mnich, 1900.
A. GREIFENHAGEN, Zum Saturnglauben der Renaissance , Die Antike, 11, 1935,
p. 67-84.
O. ]AHN, Kcxtp6 , Berl. Siichs. Ces. d. Wiss., 1853, p. 50 sqq.
F. P. JOHNSON, Lysippos, Durham, 1927.
G. L. KITTREDGE, To Take Time by the Forelock , Modem Language Notes, 8, 1893,
p. 459-469.
H. LADENDORF, Kairos , Festschrift ). )ahn, Leipzig, 1958, p. 225-235.
J. MARCAD, Recueil de signatures de sculpteur3 grecs, Paris, 1953.
P. MORENO, Testimonianze perla teoria artistica di Lisippo, Treviso, 1973.
- Lisippo /, Bari, 197 4.
Opere di Lisippo , Riv. dell' lnstit. Naz. d'arch. e Storia dell'Arte (R. /. A.), S 3,
6-7, 1983-1984, p. 13-70.
Kairos, Akm e Charis da una pittura di Apelle , D. Arch., 3, 2, 1984.
Vitae arte di Lisippo, Milan, 1987.
- Pittura greca. Da Polignoto ad Apelle, Milan, 1987.
J. OVERBECK, Die antiken Schriftquellen zur Geschichte der bildenden Knste bei den
Griechen, Leipzig, 1868, 1463-1467.
C. PICARD, Manuel d'archologie grecque : La sculpture IV, 2, Paris, 1963 (Sur le
Kairos de Lysippe, p. 556 sqq.).
L'Athna 'Horia' et les 'Bornes de la Patrie' , Revue archologique, 1958,
p. 95-98.
1978, p. 163-171.
1978.
B. Pindare.
*
C.
*
L.
B.
E.
1963, p. 55-72.
Esquisse d'une thorie de la Pratique, prcd de trois tudes d'ethnologie kabyle,
Genve, 1972.
C. M. BowRA, Pindar, Oxford, 1964.
* F. L. BUNDY, Studia Pindarica /, The Eleventh Olympian Ode, Univ. of California
Publications in Class. Philology, Berkeley, 18, 1962.
- Studia Pindarica Il, The Fir3t lsthmian Ode, Berkeley, 1962.
-
310
311
KAIROS
BIBLIOGRAPHIE
M. R.
TO KAI EfO, The First Person in Pindar , Haro. Stud. in Glass. Phil.,
67, 1963, p. 177-253.
- The Victory Ode, Park Ridge, 1976.
H. MAEHLER, Die Au.ffassung
Dichterberuft, Gottingen, 1963.
G. MEAUTIS, Pindare le Dorien, Neuchtel, 1962.
F. MEZGER,
Leipzig, 1880.
A. MOREAU, L'attt>lage et le navire :la rencontre de deux thmes dans l'uvre d'Eschylt> ,
Rev. Phil., 1979, p. 98-115.
G. W. MOST, The Measures of Praise, Hypomnemata 83, Gottingen, 1985.
W. NICOLA.i,
Erga: Beobachtungen zum Aufoau, Heidelberg, 1964.
M. P. NILSSON, Primitive Time-Reckoning, Lund, 1920.
F. ]. NISETICH, Pindar's Victory Songs, Baltimore, 1980.
G. NORWOOD, Pindar, Berkeley, 1945.
]. PERO:\, Les
de Pindare, Paris, 1974.
G. PERROTTA, Pindaro, Rome, 1959.
Pindare, Entretiens sur l'Antiquit classique, 31, Vanduvres-Genve, 1985.
. des PLACEs, Pindare et Platon, Paris, 1949.
]. POUILLOUX, Callianax, gendre dt> Diagoras de Rhodes , Rev. Phil., 44, 1970,
p. 206-214.
P. P UCCI,
and the Language of Poetry, Baltimore-Londres, 1977.
J. C. RIEDI:\GER,
en Grce d'Homre la fin du 1-"' sicle {thse de doctorat dactylographie, dpose la
de la Sorbonne).
A. RIVIER, Mythe et posie : leurs rapports et leur fonction dans trois pinicies de Pindare , BulL Ass. G. Bud, Lettres d'Humanit, IX, 1950, p. 60-96.
L. ROBERT, Sur les pigrammes de Lucillius , in L'pigramme. Entretiens de la Fondation
Hardt, vol. XIII, p. 181-195.
C. A. P. RLCK, Marginalia Pindarica , 1, Il, III,
96, 1968, p. 128 sqq.
S. SAID, Sophiste et tyran, Paris, 1985.
W. SCHADEWALDT, Der Aujbau
Pindarischen Epinikion, Halle, 1928.
0. SCHROEDER, Pindars Pythien, Leipzig, 1922.
Ch. SEGAL, Pindar's First and Third Olympian Odes , Haro. Stud. in Glass. Phil., 68,
1964, p. 2 sqq.
- Pindar's Mythmaking, The Fourth Pythian Ode, Princeton Univ. Press, 1986.
M. SIMPSON, The Chariot and the Bow as Metaphors for Poetry in Pindar's Odes ,
T. A. Ph. A., 100, 1969, p. 437-473.
B. SNELL, Leben und Meinungen der Sieben Weisen, Munich, 1938.
F. SOLMSE'<,
and
Cornell Univ. Press, 1949.
H. STROH\1, TYXH. Zur Schicksalau.ffassung bei Pindar, Stuttgart, 1944.
J. SVE!'<BRO. La parole et le marbre. Aux
de la potique grecque, Lund, 1976.
]. TAILLARDAT, Sutone. Des termes injurieux (Ileei PaOrprJf.ltciJv; Titpl "tWV 1tocp' "E1]at
7tOCt3twv), Extraits byzantins, Paris, 1967.
W. THEILER, Die Zwei Zeitstufen in Pindars Stil und Vers, Halle, 1941.
E. THUM\IER, Die Rt>ligiositiit Pindars, lnnsbrck, 1957.
* M. U'\TERSTEI'iER, Laformazwne poetica di Pindaro, Florence, 1950.
M. J. VERDE:'\IlJS, Pindar's Seventh Olympian Ode : a Commentary, Amsterdam, Londres,
1972.
J.-P. VERNANT, Mythe et pense chez
Grecs, Paris, 1965.
Sous la direction de J.-P. VER'\'A..,T,
de la guerre en Grce ancienne, Paris,
1968.
312
313
KA IROS
BIBLIOGRAPHIE
K. von FRITZ, Einige Bemerkungen zu berlieferung und Textkritik von 1ttpt Otp)(<X(T)
, Wiener Stud., 79, 1966, p. 165-178.
G. M. GILLESPIE, On doo and !otcx in Hippocrates , Classical Quarterly, 6, 1912,
1899.
p. 179-203.
H. GRENSEMANN, Knidische Medizin im Corpus Hippocraticum. Teil I : Die Testimonien zur
lltpt q:.uotw : a study of the conception of nature among the Presocratics , Proceed.
1974.
-
Le schma d'exposition des maladies et ses dformations dans les traits drivs
des Sentences Cnidiennes, in L. Bourgey et]. Jouanna, La collection hippocratique et son
rle dans l'histoire de la mdecine, Actes du Colloque hippocratique de Strasbourg,
Leyde, 1975, p. 129-150.
Le problme de l'unit du Rgime dans les maladies aigus , in Corpus hippocraticum, Colloque de Mons, 1977, p. 95-123.
Politique et mdecine. La problmatique du changement dans le rgime des
Maladies aigus et chez Thucydide VI , Hippocratica, Actes du colloque hipp. de Paris,
C.N.R. S., 1980, p. 298-318.
Mdecine et Protection. Essai sur une archologie philologique des formes de
pense , Actes du colloque de Lausanne, 1981, p. 21-39.
,
Rhtorique et mdecine dans la Collection hippocratique , R. E. G., 97, 1984,
p. 26 sqq.
P. KUCHARSKI, Anaxagore et les ides biologiques de son sicle , Revue philosophique,
154, 1964, p. 138-166.
J. H. KHN, System-und Methoden probleme im Corpus Hippocraticum, Hermes Zeitschrift
314
KAIROS
P. LAIN-ENTRALGO, The Therapy of the Word in Clrusical Antiquity, New Haven et Londres,
1970.
Ch. LICHTENTHAELER, Thucydide et Hippocrate vus par un historien midecin, Genve,
1965.
G. E. R. LLOYD, Polarity and analof!Y, Cambridge, 1966.
J. LONGRIGG, Philosophy and Medicine. Sorne Early Interactions , Haro. Stud.. in Clrus.
BIBLIOGRAPHIE
315
N. Van B ROCK, Recherches sur le vocabulaire midical du grec ancien, Paris, 1961.
M. VEGETT!, Il De Loci.! in homine, fra Anassagora ed Ippocrate ., lstituto Lombardo (Rend.
1938.
H. BISCHOFF, Der Wamer bei Herodot, Diss. Marburg, 1932.
L. CA\IERER, Prakti.sche Klugheit bei Herodot. Untersuchungen zu den Begriffen P.TJxavi},
TXVTJ, aorplTJ, Diss. Tubingen, 1965.
C. von CLAUSEWITz, De la guerre, trad. franaise P. Naville, Paris, 1955.
M. COGAN, The Human Thing, Chicago, 1981.
F.M. CORNFORD, Thucydides Mythi.storicus, Londres, 1907.
E. DELEBECQUE, Thucydide et Alcibiade, Pub!. des Annales de la Facult des Lettres
d'Aix-en-Provence, N. S., 49, Gap, 1965.
R. DREWS, The Greek Accounts of Eastern Hi.story, Harv. Univ. Press, Cambridge Mass.,
1973.
L. EDMUNDS, Chance and Intelligence in Thucydides, Cambridge, Mass., 1975.
W. FORNARA, Herodotus, an Interpretative Essay, Oxford, 1971.
Y. GARLAN, Recherches de poliorctique grecque, Paris, 1974.
La dfense du territoire l'poque classique , in Problmes de la terre en Grce
ancienne, Paris, La Haye, 1973, p. 149-160.
A. W. GOMME, A Hi.storical Commentary on Thucydides, 4 vol. (vol. 4 revised and ed. by
A. Andrewes and K. J. Dover), Oxford, 1945-1970.
Essays in Greek Hi.story and Literature, Oxford, 1937.
The Greek Attitude to Poetry and Hi.story, Berkeley, 1954.
- More Essars in Greek Hi.story, Oxford, 1962.
G. B. GRUN DY, Thucydides and the Hi.story of hi.! Age, Oxford, 1948.
N. G. L. HAMMO'iD, The Particular and the Universal in the Speeches in Thucydides with
Special Reference to that of Hermocrates at Gela , in The Speeches in Thucydides, ed. by
Ph. A. Stater, Chape! Hill, 1973, p. 50 sqq.
M. H. HA 'iSE\, The Athenian Politicians, 403-322 B. C. ., G. R. B. S., 24, 1983,
p. 33-55.
Rhetores and Strategoi in Fourth Century Athens , ibid., p. 151-180.
F. HARTOG, Le miroir d'Hrodote, Paris, 1981.
H. HF:RTEH, Freiheit und Gebundenheit des Staatmannes bei Thukydides , Rhetn. Mus.,
93, 1950, p. 133 sqq. (repris in W. d. F., XCVIII, Darmstadt, 1968, p. 260 sqq.).
S. HR'iRLOWF:H, Thucydides, John Hopkins Univ. Press, Baltimore, 1987.
P. H ART, Le vocabulaire de l'analyse psychologique dans l'uvre de Thucydide. Paris,
1968.
316
KAIROS
BIBLIOGRAPHIE
317
Rflexions sur le courage chez Thucydide et chez Platon , R. . G., 93, 1980,
p. 307-323.
La sophi et la guerre dans l'uvre d'Hrodote , Mlanges offerts C. 1. Vourveris, Athnes, 1983, p. 29-3 7.
. - - - Les rflexions gnrales d'Euripide : analyse littraire et critique
,
"'<ta
C. R A. /., 1983, p. 405-418.
. .
;.-"
Patience mon cur... L'essor de la psychologie dans la littrature /ref;que. cku- sique, Paris, 1984.
. .
r
Rflexions parallles chez Euripide et Thucydide , Medelingen der Kqink. !Vederl.
Akad. van Wetenschappen, Afd. Letterkunde Nieuwe Reeks, Deel, 47, 3, Amsterdam,
1984, p. 75-89.
J. Ros, Die w:ra{Jo.Tj als Stilprinzip bei Thukydides, Nijmegen, 1938 (reprod. Hakkert,
1968).
G. Roux, Eschyle, Hrodote, Diodore, Plutarque racontent la bataille de Salamine ,
Bull. Corr. Hell., 98, 1974, p. 51-94.
G. O. ROWE, Demosthenes first Philippic : the Satiric Mode , T. A. Ph. A., 99, 1968,
p. 361-374.
S. SAD, Guerre, intelligence et courage dans les Histoires d'Hrodote , Ancient Society,
11-12, 1980-1981, p. 83-117.
- Darius et Xerxs dans les Perses d'Eschyle , Ktma, 6, 1981, p. 17-38.
G. de SAINTE CROIX, The Origins of the Peloponnesian War, Londres, 1972.
Ch. SCHNEIDER, lnfonnation und Absicht bei Thukydides, Hypomnemata, 41, Gottingen,
1974.
P. SHOREY, On the implicit Ethics and Psychology of Thucydides , T. A. Ph. A., 24,
1893, p. 66-88.
- llluoL, fLtl'tT),
., T. A. Ph. A., 40, 1909, p. 185-201.
M. SIMONDON, La mmoire et l'oubli dans la pense grecque jusqu' la fin du Y" sicle,
Paris, 1982.
F. SOLMSEN, Two Crucial Decisions in Herodotus , MedeL der Kon. Med. Akad. v. Wetenoch. afd. Letterkunde, N. R., 37, n6, p. 139-170.
L. SOLMSEN, Die Reden im Herodots Bericht der Schlacht vor Plataea , Class. Phil., 39,
1944, p. 250 sqq.
A. THIBAUDET, La campagne avec Thucydide, Paris, 1922.
M. TRD, Les causes multiples et l'organisation de la priode chez Thucydide , Actes
du IX Congrs de l'Ass. G. Budi, Paris, 1973, p. 166-176.
-
chez Thucydide., Mlanges d. Delebecque, Public. de l'Univ. d'Aix-enProvence, Marseille, 1983, p. 405-415.
M. TREU, Der Stratege Demosthenes , Historia, V, 1956, p. 420-427.
P. VEYNE, Le pain et le cirque, Paris, 1976.
P. VIDAL-NAQUET, Temps des dieux et temps des hommes. Essai sur quelques aspects
de l'exprience temporeUe chez les Grecs , in Rev. de l'hist. des Rel., 157, 1960.
H. WANKEL, Demosthenes, Rede.fiir Ktesiphon ber den Kranz, l, II, Heidelberg, 1976.
KI. WEIDAUER, Thukydides und die hippokratischen Schriften, Heidelberg, 1954.
R. WEIL, Histoire et Intelligence chez Thucydide , /nf Litt., 19, 1967, p. 201-209.
- Artmise ou le monde l'envers , Mlanges Plassart, Paris, 1976, p. 215-224.
H. D. WESTLAKE, Nicias in Thucydides , CL Quart., 35, 1941, p. 58-65.
- Jndividuals in Thucydides, Cambridge, 1968.
G. WILLE, Zu Stil und Methode des Thukydides , Synusia. Festgabe.fiir W. Schadewaldt,
Pfullingen, 1965.
]. WILSO'l, Pylos 425 B. C. A Historical and Topographical Study of Thucydides' Account
of the Campaign, Warminster, 1979.
318
BIBLIOGRAPHIE
KAIROS
lexte$
319
t.
320
KA! ROS
* W. S SS, Etlws, Studien zur iilteren griechischen Rhetorik, Leipzig, Berlin, 1910.
J. TAILLARDAT, Isocrate XV, 311,
J(Of.Ltv "tL iyttll, R. . G., 80, 1967, p. 247-249.
M. UvrERSTEINER, 1 Sofisti, Turin, 1948 (trad. anglaise par K. Freeman, Oxford, 1954).
S. USHER, The Style oflsocrates , B./. C. S., 19-20, 1972-1973, p. 39-67.
R. VOLKMANN, Die Rhetorik der Griechen und Romer, Leipzig, 1885 (reprod. G. Olms,
Hildesheim, 1963).
W. VOLLGRAFF, L'oraisonfunbre de Gorgias, Leiden, 1952.
G. WALBERER, lsokrates und Alkidamas, Diss. Hamburg, 1938.
R. WEIL, L'Archologie de Platon, Paris, 1959.
* H. WERSDORFER, Die rpJ..ouorp(a
lsokrates im Spiegel ihrer Terminologie. Untenuchungen zur frhattischen Rhetorik und Stillehre (Klass. Phil. Stud., 13), Leipzig, 1940.
F. ZUCKER, Isokrates 'Panathenakos' , Berl. Sachs. Akad. Wiss. Philol. hist. Kl., 101,
INDEX
TEXTES GRECS ET LATINS MENTIONNS ET COMMENTS
AU COURS DE L'OUVRAGE
7, 1954.
PILOGUE ET CONCLUSION
Agathon
Fr. 6 (Nauck et Snell) : 302, n. 4.
Alcidamas : 254-260.
Sur Les Sophutes
2:261, n. 51.
9 : 269, n. 74.
22 : 39. n. 36; 269. n. 74.
27 : 279, n. 119.
31 : 262. n. 55.
33 : 270. n. 79.
34 : 261. n. 51; 270. n. 79.
Alcmon de Crotone
F. D.-K. 24 8, 4 : 150 et n. 5.
Alexis le Comique
F. K. 149: 50. n. 87.
F. K. 173 : 144. n. 18.
Ammonios : 56.
Anaxarchos
F. D.-K. 1 72 8: 39, n. 43; 64, n. 131.
Anaximandre
F. D.-K. 1 12 8 1 : 192. n. 8.
Andocide
Contre Alcibiade, 7: 67. n. 138.
Anthologie palatine
X, 52 : 143, n. Il.
XVI, 275 (pigr. de Poseidippo) : 51; 77-78.
Antimaque
F. WyJJ 22 : 62. n. 123.
Antiphon
Premire Ttralogie (Il)
Il, 1, 4 : 165, n. 57.
Aristide (Aetius)
Dferue de l 'att
135 : 299. n. 8.
Aristophane
NueJ, 112 : 248, n. 5.
589-590 : 235, n. 165.
943 : 42, n. 60.
Paix, 941 : 62.
Oueaux, 640 : 219. n. 105.
ThesmophorieJ, 462 : 43. n. 66.
660: 50. n. 87.
Grenouilll's, 797 : 164.
956 sq. : 164. n. 56.
Aristote
Rfutation. ophutiqueJ, 183 b 28 q. : 252
Hutoire de Animaux
504 b 23: 71, n. 155.
536 a 3 : 71, n. 155.
PattieJ des Animaux
677 a 3 : 40, n. 51.
Ginration de Animaux
719 a 16: 40, n. 51.
766 a 24: 27; 40, n. 51.
Mtaphysique
981 a 18 : 149 et n. 1; 253, n. 29.
985 b 23 : 46 et n. 76.
986 a 20 sq. : 182 n. Ill.
989 b 29 : 46 et n. 76.
1078 b 24 : 46 et n. 76.
1093 a 13 : 46 et n. 76.
thique
: 297 299.
1094 b 24 : 297, n. l.
1096 a 24 sq. : 54; 298.
1097 a JO; 1102 a 18: 297, n. 2 .
1104 a 4 sq. : 143, n. 8: 144, n. 15 ; 169.
n. 75; 297 et n. 2.
1106 b 5-16 : 298.
1106 b 16 Jq. : 297.
1109 a 34 : 299.
1109 b 24 : 299.
Politique
1331 a 21 : 40. n. 52.
i:conomique
1343 a 25 sq. : 90. n. 28.
Rhtorique
1377 b 20: 247.
1391 b 7 sq. : 247, n. l.
1396 b 5 : 41 et n. 56.
1402 a 23 : 248, n. 5.
1412 b 35 : 137, n. 165.
1415 a 7: 280, n. 123.
1417 a 16 Jq.: 277, n. 108.
Potique
1451 b sq. : 20, n. 19; 214. n. 84:
223. n. 21.
Ausone
pigramme 33 : 77, n. 4: 304, n. Il.
* Les pages ou notes plus spt<cialement consacres au commentaire d'un texte sont indiques en caractres gras.
21