Lexique Partie II-2
Lexique Partie II-2
Lexique Partie II-2
2 partie
Lexique de Pharmacologie
SEGMENTS CLES DES DCI (liste non exhaustive)
SEGMENTS CLES
de la
Dénomination CLASSE PHARMACOLOGIQUE CLASSE(S)
Commune THERAPEUTIQUE(S)
Internationale
-ac Certains antiinflammatoires antalgiques, antipyrétiques,
non stéroïdiens antiinflammatoires
-adol certains morphiniques antalgiques
-astine certains antihistaminiques H1 antiallergiques
-azoline alpha stimulants vasoconstricteurs nasaux
-azosine alpha-bloquants antihypertenseurs, antiprostatiques,
vasodilatateurs…
-bactame inhibiteurs des bêta-lactamases antiinfectieux
(exception : acide clavulanique)
-barbital barbituriques antiépileptiques
-bendazole inhibiteurs de la poymérisation antiparasitaires antihélmintiques
de la tubuline
-caïne inhibiteurs des canaux sodiques anesthésiques locaux, antiarythmiques
-calci- dérivés et analogues de la vitamine D Antirachitiques,…
(exception : calcitonine)
-capone inhibiteurs de la catéchol-O-méthyl- antiparkinsoniens
transférase
cef- céphalosporines antiinfectieux
-cilline dérivés de la pénicilline antiinfectieux
-conazole antifongiques systémiques azolés antiinfectieux
cort- certains corticoïdes antiasthmatiques, antioedémateux,
antiinflammatoires…
-coxib inhibiteurs de la COX antalgiques, antipyrétiques,
(antiinflammatoires non stéroïdiens) antiinflammatoires…
-cycline cyclines antiinfectieux
io- produits de contraste iodés opacificateurs des organes creux
-dipine dihydropyridines anticalciques antihypertenseurs, antiangoreux
-dronique biphosphonates antiostéoporotiques, antipagetiques
erg- alcaloïdes de l’ergot de seigle antimigraineux, ocytociques,
vasodilatateurs périphériques
-fentanil ou fentanyl dérivé du fentanyl analgésiques morphiniques
-fiban antagoniste des récepteurs GPIIb/IIIa antiagrégants plaquettaires
-fibrate fibrates hypolipidémiants
-gab- gabamimétiques antiépileptiques
-gli sulfamides hypoglycémiants antidiabétiques
-icam antiinflammatoires non stéroïdiens antalgiques, antipyrétiques,
du groupe des oxicams antiinflammatoires…
-ium ammoniums quaternaires antiseptiques spermicides
-lukast antagonistes des récepteurs aux antiasthmatiques
leukotriènes
-mab Anticorps monoclonaux / voir note1
Lexique de Pharmacologie
-mide diurétiques antioedémateux, antihypertenseurs
-monab anticorps monoclonaux immunomodulateurs
murins
-mycine dérivés de la streptomycine antiinfectieux
-nidazole dérivés des nitro-5-imidazolés antifongiques
-navir antiprotéases antirétroviraux
-olol bêta-bloquants antihypertenseurs, antiangoreux
antiarythmiques, antiangoreux…
-oprost analogues des prostaglandines
-oxacine quinolones antiinfectieux
-oxetine dérivés de la fluoxétine, inhibiteurs de la antidépresseurs
recapture de la sérotonine
-peridol ou –perone neuroleptiques dérivés de haloperidol antipsychotiques,antiémétiques
-parine dérivés de l’héparine anticoagulants
-phylline dérivés de la théophylline anti-asthmatiques
-phine agissant sur les récepteurs opiacés antalgiques opiacés
-prazole inhibiteurs de la pompe à protons anti-ulcéreux
-pressine analogues de la vasopressine antidiurétiques
-pride neuroleptiques benzamides antipsychotiques
-pril inhibiteurs de l’enzyme de conversion antihypertenseurs, insuffisance cardiaque
-profène Certains antiinflammatoires non antalgiques, antipyrétiques,
stéroïdiens antiinflammatoires
-prost- dérivés des prostaglandines abortifs, déclenchement du travail,
antiulcéreux, antiischémiques
-réline analogues de Gn-RH stérilité, infécondité, endométriose
-retin dérivés de la vitamine A antiacnéïques
-rubicine anthracyclines inhibiteurs des anticancéreux
topoisomérases II
-sartan antagonistes des récepteurs de l’angiotensine antihypertenseurs
II
-setron antagonistes 5HT3 antiémétiques
-steïne destructeurs des ponts disulfures fluidifiants bronchiques
-stime facteurs de croissance hématopoïétiques immunostimulants
-tecan inhibiteurs de la topoisomerase 1 antinéoplasiques cytotoxiques
-terol bêta2 stimulants antiasthamatiques
-tidine antihistaminiques H2 antiulcéreux
-tizide ou -thiazide thiazidiques diurétiques
-trexate antagonistes de l’acide folique antinéoplasiques
-triptan agonistes 5HT1D antimigraineux
-vastatine inhibiteurs de l’HMG CoA réductase hypolipidémiants
-vérine spasmolytiques non anticholinergiques antalgiques, antispasmodiques
vin- alcaloïdes de la pervenche cytostatiques, vasodilatateurs cérébraux
-vudine analogues nucléosidiques antirétroviraux
-zapine neuroleptiques “ atypiques ” antipsychotiques
-zépam benzodiazépines hypnotiques, anxiolytiques,
antiépileptiques
Lexique de Pharmacologie
Précisions concernant les DCI se terminant par mab :
La dénomination commune internationale (DCI) des anticorps monoclonaux se termine par
le suffixe –mab. Pour rendre leurs DCI plus explicites, le groupe de travail des DCI
de l'OMS et le groupe de travail de la Pharmacopée internationale ont adopté une
nomenclature distinguant des sous groupes.
Des sous-segments-clés ont ainsi été créés, correspondant à l'origine de la substance (en
d'autres termes aux cellules qui ont servi à sa production) : u pour l'Homme (origine
humaine), o pour la souris, a le rat, e le hamster, i le primate, xi désignant les
anticorps chimériques et zu les anticorps humanisés.
Le nombre d'anticorps monoclonaux orientés vers la cancérologie est si important que les
sous-segments-clés sont au nombre de 7 dans ce seul domaine, désignant alors
l'organe visé ou la tumeur : -co(l) - pour le côlon, -go(t) - le testicule, -go(v) -
l'ovaire, -ma(r) - le sein, -me(l) - le mélanome, -pr(o) - la prostate et -tu(m) - les
diverses autres tumeurs.
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EXEMPLES DE PHARMACOVIGILANCE : QUELQUES EFFETS
INDESIRABLES SELON LES ORGANES OU SYSTEMES ATTEINTS
(Liste non exhaustive)
NEUROPATHIES PERIPHERIQUES :
alcaloïde de la pervenche (vincristine), cisplatine, antituberculeux (isoniazide), métronidazole, sels d’or,
thalidomide, amiodarone,...
CONVULSIONS :
pénicilline, isoniazide, antidépresseurs imipraminiques, sevrage des benzodiazépines.
SYNDROMES EXTRAPYRAMIDAUX :
neuroleptiques vrais (butyrophénones, phenothiazines) et “ cachés ” : métoclopramide (chez le sujet âgé et
l’enfant), flunarizine, cinnarizine, sulpiride et dérivés.
CAUCHEMARS :
bêta-bloquants (liposolubles), efavirenz.
SOMNOLENCE :
neuroleptiques sédatifs, benzodiazépines, analgésiques morphiniques, antihistaminiques H1, antihypertenseurs
centraux, agonistes dopaminergiques, antidépresseurs imipraminiques.
CEPHALEES :
hypnotiques (au réveil), AINS (indoliques), dextropropoxyphène, antimigraineux (ergotés, triptans),
vasodilatateurs (dérivés nitrés, anticalciques).
ANOREXIE :
antinéoplasiques en particulier.
STIMULATION DE L’APPETIT :
neuroleptiques, cortisoniques, lithium, contraceptifs, androgènes, oestrogènes, antimigraineux.
EUPHORIE:
tous les produits capables d’engendrer une pharmacodépendance, analgésiques antipyrétiques, cortisoniques.
TROUBLES DU SOMMEIL :
anorexigènes, sympathomimétiques, antiparkinsoniens dopaminergiques
ETATS DEPRESSIFS :
antihypertenseurs centraux, amphétamines (à l’arrêt), bêta-bloquants (liposolubles), interférons, efavirenz
AMNESIE : anticholinergiques, benzodiazépines.
SENSATIONS VERTIGINEUSES :
aminosides, antimalariques, efavirenz.
TREMBLEMENTS :
agonistes bêta-adrénergiques, antidépresseurs imipraminiques (fortes doses), immunosuppresseurs (tacrolimus).
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AGGRAVATION D’UNE MYASTHENIE :
aminosides, D-penicillamine, polymyxines, télithromycine
SYNDROME ATROPINIQUE
(synonyme de syndrome anticholinergique ou muscarinique) tout médicament à propriétés anticholinergiques :
atropine, scopolamine, antiparkinsoniens atropinique, antispasmodiques atropiniques (tiémonium,
oxybutinine,….) bronchodilatateurs (ipratropium), anti H1 1ère génération, antiarythmiques (disopyramide),
imipraminiques, néfopam, neuroleptiques (phénothiazines).
HYPOACOUSIE :
quinine, salicylés (fortes doses), furosémide (fortes doses).
3- ATTEINTES OCULAIRES
ATTEINTES DE LA CORNEE :
dépôts cornéens dus aux sels d’or ou d’argent, aux antipaludéens de synthèse (chloroquine), aux phénothiazines,
à l’amiodarone ; lésions cornéennes avec les anesthésiques locaux en collyre ou extension des lésions
cornéennes favorisées par les collyres cortisoniques.
CATARACTES :
après applications prolongées de cortisoniques (par voie locale ou générale)
RETINOPATHIES :
quinine, chloroquine, neuroleptiques phénothiaziniques.
NEVRITE OPTIQUE :
éthambutol, isoniazide.
GLAUCOME CHRONIQUE :
cortisoniques (surtout par voie locale).
OSTEOPOROSE :
glucocorticoïdes, héparine
OSTEOMALACIE :
antiépileptiques anciens (dont les barbituriques)
MYOPATHIES, MYALGIES :
glucocorticoïdes, fibrates, statines, immunosuppresseurs, vaccins, interférons, antirétroviraux
TENDINOPATHIES :
Fluoroquinolones
RHABDOMYOLYSE :
fibrates, statines
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5- ATTEINTES CARDIAQUES
MYOCARDITES :
anthracyclines, clozapine
INSUFFISANCE CARDIAQUE :
1) mécanisme direct (inotropisme négatif) : bêta-bloquants (même en collyre), anticalciques bradycardisants
(vérapamil, diltiazem), antiarythmiques, cyclophosphamide, anthracyclines, interféron
2) mécanisme indirect (rétention sodée) : oestroprogestatifs, androgènes, glucocorticoïdes, AINS, glitazones,
anti-TNF alpha.
6- ATTEINTES TENSIONNELLES
HYPERTENSION ARTERIELLE:
oestrogènes, oestroprogestatifs, réglisse, vasoconstricteurs nasaux, ciclosporine, erythropoïetine,
sympathomimétiques, AINS, glucocorticoïdes, minéralocorticoïdes.
HYPOTENSION ARTERIELLE:
lévodopa, agonistes dopaminergiques, neuroleptiques, antidépresseurs imipraminiques, antihypertenseurs
vasodilatateurs ou sympatholytiques (alpha bloquants), diurétiques (fortes doses), dérivés nitrés (fortes doses),
sildenafil
CHOC IMMUNOALLERGIQUE :
produits de contraste iodés, antibiotiques (beta-lactamines), substances de poids moléculaires élevés (sérum ou
dérivés, immunoglobulines).
7- ATTEINTES SANGUINES
ANEMIES MEGALOBLASTIQUES :
antifoliques, antiépileptiques.
AGRANULOCYTOSES :
en plus des cytotoxiques à visées antitumorale ou antivirale, antalgiques, (noramidopyrine encore appelée
metamizole), AINS et antirhumatismaux (sels d’or et D - pénicillamine), anti-infectieux (beta-lactamines,
sulfamides, interferon, antiviraux analogues nucléosidiques, antipaludéens), antithyroïdiens de synthèse (tous),
neuroleptique atypique (clozapine), antiépileptiques (anciens), ticlopidine, spironolactone.
THROMBOPENIES
1)cytotoxiques : antimitotiques, AINS, sels d’or, interféron, antiépileptiques
2)immuno-allergiques : héparines (standard ou HBPM) et aussi antiépileptiques, quinidine, quinine, diurétiques
thiazidiques, isoniazide, sulfamides.
EOSINOPHILIES :
très nombreux médicaments (dans le contexte d’allergie médicamenteuse).
METHEMOGLOBINEMIES :
dérivés nitrés, sulfamides.
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LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE :
Mitoxantrone
8- ATTEINTES GASTRO-INTESTINALES
VOMISSEMENTS :
cytostatiques, lévodopa et agonistes dopaminergiques, morphiniques, digitaliques, antibiotiques (tétracyclines),
theophylline (à fortes doses), placebo, etc...
ULCERES GASTRO-INTESTINAUX :
AINS, antimitotiques.
DIARRHEES :
antibiotiques à large spectre (tétracycline), colchicine, magnésium des antiacides, abus de laxatifs, ticlopidine.
CONSTIPATION OU ILEUS:
a) par modification directe du bol intestinal : hydroxyde d’aluminium, sucralfate, cholestyramine, diurétiques.
b) par action sur le système nerveux autonome : anticholinergiques (neuroleptiques, Anti H1, antidépresseurs,
antiparkinsoniens), opiacés, antihypertenseurs centraux.
c) Autres : verapamil.
COLITES PSEUDOMEMBRANEUSES :
lincomycines, bêta-lactamines.
ULCERATIONS OESOPHAGIENNES :
antibiotiques (doxycycline), dragées de chlorure de potassium, AINS, acide alendronique.
9- ATTEINTES BUCCALES
HYPERPLASIE GINGIVALE :
antagonistes calciques de la famille des dihydropyridines, phénytoïne, ciclosporine.
SECHERESSE BUCCALE :
Anticholinergiques
APHTES BUCCAUX :
nicorandil
SYNDROME NEPHROTIQUE :
sels d’or, D-pénicillamine.
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11- ATTEINTES DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE
SYNDROME ASTHMATIQUE :
bêta-lactamines, isoniazide, acide acétylsalicylique, AINS, bêta-bloquants.
FIBROSE PULMONAIRE :
bléomycine, antimitotiques, nitrofurantoïne, méthysergide et autres ergotés, amiodarone.
TOUX :
inhibiteurs de l’enzyme de conversion, sartans
INSUFFISANCE SURRENALIENNE :
cortisoniques (à l’arrêt d’un traitement prolongé).
AMENORRHEE-GALACTORRHEE :
neuroleptiques,(tous c’est-à-dire vrais et “ cachés ”), oestrogènes, opiacés.
GYNECOMASTIE :
spironolactone, oestrogènes, androgènes, anti-androgènes.
DYSTHYROIDIES :
amiodarone, interferons alpha.
LIPODYSTROPHIES :
corticoïdes, antiretroviraux (antiproteases et analogues nucleosidiques).
ACIDOSE LACTIQUE :
metformine (biguanide), analogues nucléosidiques
HYPERURICEMIE :
diurétiques, aspirine (faible dose), certains cytostatiques
HYPERGLYCEMIE :
diurétiques thiazidiques, glucocorticoïdes, diazoxide, contraceptifs oraux, hormones thyroïdiennes, bêta-
stimulants (par voie IV), antiprotéases.
HYPERKALIEMIE :
antialdostérones, inhibiteurs de l’enzyme de conversion antagonistes de l’angiotension II (sartans), héparine,
sels de potassium, AINS.
HYPOKALIEMIE :
les autres diurétiques, abus de laxatifs, amphotericine B, beta2-stimulants, insuline corticoïdes (gluco- et
minéralo-corticoides).
.
HYPERTRIGLYCERIDEMIE, HYPERCHOLESTEROLEMIE : œstrogènes et contraceptifs oraux,
antirétroviraux.
HYPONATREMIE :
1°) De dilution : antiépileptiques (carbamazepine, oxcarbazepine, lamotrigine), anticancéreux
(ciclophosphamide, vincristine), antidépresseurs sérotoninergiques (et venlafaxine), desmopressine, IEC, IPP.
2°) Par fuite sodée : diurétiques, lavements, mannitol.
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14- ATTEINTES DE LA PEAU ET DES PHANERES
PRURIT :
très nombreux médicaments et leurs excipients.
PHOTOSENSIBILISATION :
phénothiazines, sulfamides, amiodarone, diurétiques thiazidiques, griséofulvine, quinolones, cyclines, AINS
(topiques et généraux)
LUPUS ERYTHEMATEUX :
antiépileptiques, isoniazide, antithyroïdiens.
PURPURA :
aspirine, glucocorticoïdes, barbituriques, sulfamides, hydantoïnes, iode, AINS, allopurinol
URTICAIRE :
aspirine, produits de contraste iodés, dérivés sanguins, vaccins, immunoglobulines par voie intraveineuse,
bêta-lactamines, opiacés, sulfamides, inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
HYPERPIGMENTATION DE LA PEAU :
antipaludiques de synthèse, neuroleptiques phénothiazines, hydantoïnes, hypervitaminose A, contraceptifs
oraux.
ALOPECIE:
antimitotiques, immunosupresseurs, antidépresseurs tricycliques, antiépileptiques, rétinoïdes, vitamine A,
oestroprogestatifs, héparine.
HYPERTRICHOSE :
androgènes, progestatifs de synthèse, minoxidil.
ANGIOŒDEME :
pénicillines, inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
SYNDROME D’HYPERSENSIBILITE :
antiépileptiques, sulfamides, allopurinol, tétracyclines.
ACNE :
contraceptifs oraux, isoniazide, rifampicine, barbituriques, androgènes, glucocorticoïdes, ciclosporine.
PSORIASIS :
antipaludéens, bêta-bloquants, lithium.
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15-FIEVRES D’ORIGINE MEDICAMENTEUSE
Lexique de Pharmacologie
PRINCIPAUX MEDICAMENTS RESPONSABLES
D’HEPATITES MEDICAMENTEUSES
- à gauche, les médicaments le plus souvent incriminés et/ou ayant fait l’objet récemment de nombreuses publications ou
notifications,
- à droite, les médicaments mis en cause rarement, voire exceptionnellement (mais que nous avons quand même cités lorsqu’ils sont
de prescription très fréquente),
NB : les listes ci-dessous ne doivent pas être considérées comme exhaustives.
PSYCHOTROPES ET ANTIEPILEPTIQUES
Classe Médicaments le plus souvent incriminés Forme de l’hépatite Médicaments plus rarement mis
pharmacologique ou cités en cause
Médicaments le
plus souvent Forme de l’hépatite Médicaments plus rarement mis en cause
incriminés ou cités
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ANTI-INFECTIEUX
Classe Médicaments le plus souvent Forme de l’hépatite Médicaments plus rarement mis en
incriminés ou cités cause
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Lexique de Pharmacologie
Lexique de Pharmacologie
IMPUTABILITE DES EFFETS INATTENDUS DES MEDICAMENTS
-
TABLEAU I – Table de décision combinant les critères chronologiques (C)
Chaque médicament pris par le malade doit être imputé successivement et de manière indépendante.
Délai d’apparition de l’évènement
ADMINISTRATION du médicament
Très suggestif compatible incompatible
R(+) : positive, l’événement récidive ; R(0) : non faite ou non évaluable ; R(-) : négative, l’événement ne
récidive pas.
C3 : chronologie vraisemblable ; C2 : plausible ;C1 : douteuse ; C0 : paraissant exclure le rôle du
médicament.
Lexique de Pharmacologie
DECLARATION A ADRESSER A :
Dr Maryse Lapeyre-Mestre
Centre Midi-Pyrénées d’Evaluation
N° TO Déclaration obligatoire d’un cas de et d’information sur la
Pharmacodépendance
pharmacodépendance grave ou d’abus grave d’une Service de Pharmacologie Clinique
substance, plante, médicament ou tout autre produit Faculté de Médecine
ayant un effet psychoactif mentionné 37, allées Jules Guesde
31000 Toulouse
à l’article R.5219-2 du code de la santé publique Tél. : 05-62-26-06-90
Articles R. 5219-1 à R. 5219-15 du code de la santé publique Fax : 05-61-25-51-16
E-mail : [email protected]
Patient
Antécédents
- Antécédents d’abus ou de dépendance (consommation d’alcool, tabac, opiacés, cannabis, stimulants, etc… : préciser les
quantités consommées par jour et l’ancienneté) :
Effet
Date de survenue : / /
Evolution :
Joindre, si possible, toute lettre, compte-rendu d’hospitalisation, d’examen complémentaire décrivant l’observation clinique
et son évolution. Ces données médicales sont transmises et analysées dans le strict respect du secret médical.
Lexique de Pharmacologie
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MEDICAMENTS ET GROSSESSE
C. Damase-Michel
POUR TOUT QUESTION SUR MEDICAMENT ET GROSSESSE
OU ALLAITEMENT, INTERROGEZ LE CENTRE MIDI-
PYRENEES DE PHARMACOVIGILANCE
Tel : 05 61 25 51 12
Fax : 05 61 25 51 16
Courriel : [email protected]
2°) - Eviter au maximum les prescriptions inutiles, la polythérapie. Mettre en garde contre l’alcool et
l’automédication chez la femme enceinte.
3°) - Se rappeler que les risques liés à la prise d’un médicament varient en fonction de la période
d’exposition.. Les effets « tératogènes vrais » concernent principalement les 2 premiers mois de
grossesse (morphogénèse). Au-delà, les médicaments peuvent modifier le développement du fœtus (phase
de maturation du 3e au 8e mois). Donné du 8e mois au 1er mois après la naissance, le médicament peut
déclencher d’importants effets indésirables (car le fœtus ou le nouveau-né restent immatures du point de
vue de la métabolisation et de l’élimination du médicament) : toxicité par accumulation, syndrome de
sevrage après prise chronique de médicaments entraînant des pharmacodépendances, toxicité directe pour
certains médicaments.
4°) - Vérifier l’absence de grossesse lors de toute prescription de médicament tératogène chez une femme
en âge de procréer... et consulter le Vidal si vous ne connaissez pas parfaitement le médicament.
- ne pas affoler : peu de médicaments peuvent entraîner une décision d’interruption de grossesse, la
mention ´ contre-indication grossesse ª n’est pas systématiquement synonyme d’interruption de grossesse,
- connaître le moment exact de la prise du médicament (pour évaluer la période d’exposition), la
posologie et la durée du traitement, le contexte maternel…
- consulter les documents disponibles, le centre de pharmacovigilance…
A titre indicatif, le tableau suivant dresse la liste non exhaustive des principaux médicaments à éviter
pendant la grossesse :
Lexique de Pharmacologie
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MEDICAMENTS COMMENTAIRES
Antibiotiques :
Tétracyclines.......................................... CI : altérations dentaires*
Aminosides............................................ LI : ototoxicité
Cardiovasculaires :
Antihypertenseurs*.................................... Prudence : car effets mal connus : on prescrit
habituellement clonidine, méthyldopa, certains béta-
bloquants (SNN). Les inhibiteurs de l’enzyme de
conversion et les antagonistes des récepteurs à
l’angiotensine sont foetotoxiques et absolument contre-
indiqués.
Anticoagulants : CI DA : hémorragie + tératogénicité.
- AVK.................................................. Utiliser l’héparine standard
Neuropsychotropes :
Antiépileptiques..................................... DA - SNN : Tératogènes, essayer de réduire le nombre de
médicaments. Rechercher le meilleur rapport
dose/efficacité. Tenir compte des effets potentiels sur le
développement psychomoteur (valproate de Na) ne pas
Benzodiazépines...................................... déséquilibrer l’épilepsie.
SNN : Prudence : hypotonie du NN, troubles respiratoires,
éviter exposition chronique ou en fin de grossesse. Risque
Neuroleptiques........................................ de syndrome de sevrage.
LI SNN: syndrome extrapyramidal du nouveau-né,
Lithium................................................ imprégnation atropinique.
LI DA SNN : tératogène (cœur)
Antidépresseurs IRS : Troubles néonatals lors d’exposition en fin de grossesse
Hormonaux :
Antidiabétiques oraux.................................. CI : risque tératogène
Androgènes,............. CI : masculinisation du fœtus femelle, DA (sexe)
Diéthylstilbestrol et œstrogènes de synthèse..... CI : adénocarcinome vaginal de la fille
Corticoïdes*................................................. En pratique : utilisables à dose modérée.
A forte dose, risque d’insuffisance corticosurré-
nalienne, SNN
Aspirine et AINS*...................................
(inhibiteurs des prostaglandines) CI dès le 6ème mois de grossesse, même en prise brève :
prolongent le travail, risque de fermeture prématurée du
canal artériel, d’insuffisance rénale et d’hémorragie…
Antiacnéïques :
Rétinoïdes (dérivés de la Vitamine A).............. CI : tératogènes puissants
- acitrétine : SORIATANE°.......................... Contraception pendant la durée du traitement et les 2 ans
suivant l’arrêt du médicament
- isotrétinoïne : ROACCUTANE°.................. Contraception pendant le traitement et le mois suivant
l’arrêt du ROACCUTANE° - « médicament à surveillance
particulière »
CI : contre-indiqué DA : diagnostic antenatal
LI : limiter les indications SNN : surveillance du nouveau-né.
*Pour en savoir plus : Cyclines et grossesse, La Revue Prescrire, 1989, 83, 111. Inhibiteurs de l’enzyme de
conversion et grossesse, la Revue Prescrire, 1989, 86, 258-9. Corticoïdes et grossesse, la Revue Prescrire,
1989, 89, 404. En fin de grossesse, les AINS sont dangereux pour le fœtus, la Revue Prescrire, 1991, 109,
363-6. Quinolones et grossesse, la Revue Prescrire, 1998, 186, 530-534. Antalgiques et grossesse, la Revue
Prescrire, 2000, 203, 125-38. IRS et fin de grossesse, la revue Prescrire 2003; 244, 748-9. Grossesse chez les
patientes dépendantes aux opiacés, la Revue Prescrire 2005, 267, 836-41. AINS en début de grossesse et
risque de fausse couche, la Revue Prescrire 2007, 281, 192-3.
Guides médicaments et grossesse du site de l’AFSSAPS : http://agmed.sante.gouv.fr : liens directs
« Médicaments et grossesse »
Lexique de Pharmacologie
9687
(1)
Cr : concentration résiduelle.
Lexique de Pharmacologie
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88
REDACTION DE L'ORDONNANCE
R Pujol*, C. Damase-Michel
L'ordonnance est le document remis au malade par le médecin au terme d'une consultation. Ce
document va permettre au patient d’obtenir des prestations très diverses :
- médicaments délivrés par le pharmacien. Les précautions particulières peuvent être signalées sur
l'ordonnance (effets secondaires attendus, interdiction de prise d'antalgique à base d'aspirine chez
un patient sous traitement anticoagulant, interaction avec la prise alimentaire...)
- administration de ces médicaments par le personnel infirmier
- examens biologiques de surveillance du traitement
- kinésithérapie, rééducation, prothèses ou lunettes, conseils diététiques.
Les médicaments appartenant au groupe des substances vénéneuses sont classés en trois listes :
- Liste I (substances dites « toxiques ») : les principaux produits inscrits sur liste I sont les
antibiotiques, les corticoïdes, les médicaments à visée cardiologique, les anxiolytiques, les
antidépresseurs.
- Liste II (substances dites « dangereuses ») : ils constituent un groupe disparate comprenant certains
barbituriques, les diurétiques, certains hypotenseurs, les ergotés de seigle, les hypolipérmiants,
89
certaines hormones thyroïdiennes, les androgènes...
- Stupéfiants : ce sont les dérivés morphiniques, ainsi que certaines substances dont l'usage a été
détourné dans le sens d’une toxicomanie (amphétaminiques...). Ils sont prescrits sur ordonnance
sécurisée.
* pharmacien d'officine à Saint Beat (31) Lexique de Pharmacologie
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L'ensemble de ces dispositions réglementaires peut être résumé dans le tableau suivant :
1 - Toute délivrance s'accompagne d'une inscription à l'ordonnancier avec un numéro par produit (et non
un par ordonnance).
2 - Les ordonnances « sécurisées ou protégées » sont en papier filigrané blanc ; elles comportent une
identification préimprimée du prescripteur, un numéro d’identification par lot d’ordonnances et un carré
préimprimé où le prescripteur doit indiquer le nombre de médicaments prescrits. Pour les patients en
affection de longue durée, il existe des ordonnances « bizones » protégées.
3 - Il est possible pour certains médicaments stupéfiants désignés par un arrêté du Ministre de la Santé
de réduire la durée de prescription autorisée à 14 ou 7 jours. La règle des 7 jours concerne par exemple :
chlorhydrate de morphine injectable, pentazocine injectable…Pour certains médicaments (ex : fentanyl)
la dispensation devra être fractionnée (28j fractionné par périodes de 14j), sauf si le prescripteur écrit
sur l’ordonnance : « délivrance en une seule fois ».
4 - Un arrêté du 7 octobre 1991 énumère les substances de la liste I des substances vénéneuses à
propriétés hypnotiques et/ou anxiolytiques dont la durée de prescription est réduite. Cette règle est l'objet
de la référence médicale opposable RM036.
12 semaines : Anxiolytiques : - Ne peuvent être prescrits pour une durée supérieure à 12 semaines les
médicaments contenant les substances suivantes à propriétés anxiolytiques.
4 semaines : Hypnotiques: - Au terme de cet arrêté, ne peuvent être prescrits pour une durée supérieure à
4 semaines les médicaments contenant les substances indiquées dans le traitement de l'insomnie.
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-le clorazepate 50mg (TRANXENE 50®) doit être prescrit sur ordonnance sécurisée pour une durée de
28j maximum
2 semaines :
- Triazolam (HALCION®) : - limitation de la durée de prescription à deux semaines (14 jours).
- Flunitrazepam (ROHYPNOL®) : prescription sur ordonnance sécurisée pour une durée maximum de
14 jours. Dispensation fractionnée par périodes de 7jours.
L’arrêté du 9 juillet 2001 limite la durée de prescription par voie orale aux femmes en âge de procréer de
tout médicament contenant de l’isotrétinoïne à un mois de traitement.
C- PROBLEMES PARTICULIERS
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par le médecin spécialiste. Les ordonnances de renouvellement peuvent être rédigées par le médecin
« de ville ». La délivrance du médicament et les ordonnances de renouvellement peuvent être réalisées
dans n'importe quelle pharmacie. Pour certains de ces médicaments, il peut y avoir un délai, fixé par
l’A.M.M., au bout duquel une nouvelle prescription hospitalière est nécessaire. (ex : methylphenydate
: RITALINE°)
- médicaments réservés à certains médecins spécialistes pour toute prescription : ils sont prescrits
uniquement par un médecin spécialiste
- médicament à surveillance particulière : pendant toute la durée du traitement, les maladies traitées par
un médicament appartenant à cette catégorie doivent faire l'objet de soins particuliers (prise de sang,
examens complémentaires, consultations plus fréquentes). Le renouvellement de l'ordonnance est
subordonné aux respects des règles de surveillance (ex : isotrétinoïne ROACCUTANE°)
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Déclaration de l'ISDB
http://www.prescrire.org/docus/DeclarationParis.pdf
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SOMMAIRE
Ière Partie :
Définition des termes les plus courants en Pharmacologie……………………….. P2
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