Audit Comptable Et Financier
Audit Comptable Et Financier
Audit Comptable Et Financier
I. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
Descriptif :
1. Audit financier : concepts
2. Evaluation du contrôle interne
3. Méthodologie de l’audit des comptes
4. Commissariat aux comptes
5. Audit des différents modules et cycles (ventes, achat, charges du
personnel,… )
- Contrôles généraux
- Immobilisations incorporelles
- Immobilisations corporelles (Première séance de travaux d’ateliers)
- Immobilisations financières
- Stocks (Deuxième séance de travaux d’ateliers)
- Clients, ventes et autres produits
- Personnel et comptes rattachés (Troisième séance de travaux d’ateliers)
- Impôts et taxes
- Disponibilités(quatrième séance de travaux d’ateliers)
- Valeurs mobilières de placement
- Capitaux propres(Cinquième séance de travaux d’ateliers)
- Prévisions pour risques et charges
- Emprunts et dettes assimilées(Sixième séance de travaux d’ateliers)
- Fournisseurs achats charges externes et autres charges
- Groupe et associés(Septième séance de travaux d’ateliers)
- Autres comptes non traités par ailleurs
- Engagements(Huitième séance de travaux d’ateliers)
- Résultat d’exploitation
- Résultat financier
- Résultat exceptionnel
- Commissariat aux comptes (Neuvième séance de travaux d’ateliers)
Cours d’audit comptable et financier
Chapitre 2 : Caractéristiques de l’audit financier et comptable
I. Définition de l’audit financier et comptable
II. Les objectifs de l’audit financier
L’information financière
La fiabilisation de l’information comptable et financière
Principe de régularité
Principe de la sincérité
Principe du respect à l’image fidèle
III. Nature et rôle de l’audit financier
IV. Les normes de l’audit financier
Les normes de travail
Les normes de comportement
Disposition de la loi 17/95
Cas pratique n° 1
II. Audit du cycle : Achat /approvisionnement
a. La fonction achat/appt
b. Finalités et objectifs
c. Contrôle des phases du cycle d’achat
Cas pratique n°2
III. Audit du cycle vente/client
a. Les différents types de ventes
b. Services intervenants
L’audit interne est une fonction d’assistance au management. Issue du contrôle comptable et
financier, la fonction audit interne recouvre de nos jours une conception beaucoup plus large et
plus riche, répondant aux exigences croissantes de la gestion de plus en plus complexe des
entreprises : nouvelles méthodes de direction (délégation, décentralisation, motivation), … .
Le mot audit est un mot qui vient de l’anglais. Il est prononcé en latin « Audio-Audire » qui
signifie « écouter – entendre » et par extension « donner audience ».
Son objectif est d’assister les membres de l’entreprise (ou de l’organisme) dans l’exercice
efficace de leurs responsabilités. Dans ce but, l’audit interne fournit des analyses, des
appréciations, des recommandations, des avis et des informations concernant les activités
examinées. Ceci inclut la promotion du contrôle efficace à un coût raisonnable.
L’audit interne apporte sa contribution à l’ensemble des activités de l’entreprise car dans
chaque domaine – qu’il s’agisse des aspects financiers, administratifs, informatiques,
Cours d’audit comptable et financier
industriels, commerciaux ou sociaux – d’après Larry Sawyer, diriger c’est toujours planifier les
tâches, organiser les responsabilités, conduire les opérations et en contrôler la marche. Le
management est devenu une profession, faisant l’objet d’un enseignement ; l’audit interne, outil
de management, l’accompagne et l’éclaire.
Selon Larry Sawyer, « la tâche de dirigeant est difficile. L’aide dont il a besoin n’est pas celle
d’un vérificateur qui pointe des chiffres, ou même signaler la violation des règles et des
procédures, ou montre qu’elles sont périmés, inapplicables ou inefficaces ; c’est celle de
quelqu’un qui peut comprendre ses problèmes et lui donner des avis sur la façon de les
résoudre en se fondant sur les principes éprouvés du management ».
L’audit interne intervient mandaté par la direction pour aller examiner un point ou une activité
de l’organisation – une filiale, une fonction, un processus – et établir un diagnostic attestant de
son plus ou moins bon fonctionnement, un diagnostic alertant les responsables et la direction, et
une thérapeutique visant la sécurité des actifs et la fiabilité des informations, l’efficacité des
opérations, la compétitivité de l’organisation , mais pas plus que le médecin l’auditeur met en
œuvre la prescription qu’il recommande.
L’auditeur est généralement envoyé à des missions de terrain peu connu, dans une filiale ou sur
un sujet qu’il découvre sur le tas, muni d’informations partielles et approximatives et sans
connaissances techniques approfondies sur les opérations à examiner, l’auditeur doit déceler
leurs principales faiblesses, en déterminer les causes, en évaluer les conséquences leur trouver
un remède et convaincre les responsables d’agir.
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II. Caractéristiques de l’audit
1. Définition de la mission
La mission d’audit est bien ce travail « temporaire » qu’il sera « chargé d’accomplir dans l’intention
… de la direction générale ». Les missions d’audit sont appréciées selon deux critères : le champ
d’application et la durée.
2. Le champ d’application
Le champ d’application d’une mission d’audit peut varier de façon significative de deux
éléments : l’objet et la fonction.
2.1. L’objet
Va permettre de distinguer les missions particulières des missions générales .
Ou bien, cas le plus fréquent, on a à faire à une mission particulière, c'est-à-dire portant
sur un point précis en un lieu déterminé. Ainsi en est-il si la mission a pour objet
« l’audit du magasin de l’usine » ou encore « l’audit des ventes du secteur » ou encore
« l’audit de la sécurité du siège social », ou encore « l’audit du centre informatique d’une
succursales ».
Par opposition à ces missions « particulières » on peut définir des missions « générales »
qui ne vont connaître aucune limite géographique. Les missions « générales » d’audit
concerneront toutes les structures de l’entreprise où il y a – pour reprendre les exemples
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précédents- un magasin, une activité de vente, une fonction sécurité ou un centre
informatique.
2.2. La fonction
Autre critère qui peut, bien évidemment, se marier avec le précédent, on parle alors de missions
uni fonctionnelles ou de missions pluri fonctionnelles.
La mission uni fonctionnelle qu’elle soit particulière ou générale, ne va concerner qu’une
seule fonction. Par habitude, on réserve ce terme aux missions « générales », mais on
perçoit bien qu’il n’y a là aucune exigence logique : l’audit du magasin de l’usine, ou
l’audit des magasins de l’entreprise sont toutes des missions uni fonctionnelles car ne
concernant que la fonction « gestion des magasins ».Il en sera de même pour « l’audit des
achats » ou « l’audit de la sécurité » ou « l’audit du recrutement ».
La mission pluri fonctionnelles, celle où l’auditeur est concerné par plusieurs fonctions
au cours d’une même mission, se rencontre en général dans deux cas :
Le premier cas, et le plus courant, est celui des filiales. Lorsque les auditeurs internes se
déplacent pour aller auditer une filiale, au Maroc ou à l’étranger, ils auditent en général
tout ou partie des activités de la filiale sans se limiter à une seule fonction. Ils peuvent
ainsi à la fois avoir une vue de synthèse sur la société et une appréciation globale sur la
qualité de sa gestion. Cette approche n’est en général pas retenue pour les filiales de
grande importance, sauf à faire une mission longue (second critère qui sera examiné au
paragraphe suivant). Cette approche pluri fonctionnelle de la filiale s’applique également
et pour les mêmes raisons, aux usines d’une certaine importance. Dans un cas comme
dans l’autre, les frontières entre l’approche uni fonctionnelle et pluri fonctionnelle ne
sont pas strictes : tout est affaire de pratique, d’habitude… et de culture (Jacques
RENARD, Théorie et pratique de l’audit interne, les Editions d’organisation, 1994, page
192-193).
Le second cas, en dehors des filiales et usines, dans lequel on trouve très souvent une
approche multifonctionnelle, est celui des audits informatiques : auditer les systèmes
informatiques d’un secteur, d’une filiale ou d’une usine n’a en général que les
apparences d’une approche uni fonctionnelle (l’informatique), car les systèmes
informatiques en question vont bien évidemment couvrir et concerner plusieurs
fonctions. Par contre, on évite cette qualification lorsque la mission est définie comme
l’audit d’un système informatique particulier et spécifique.
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Ce critère de distinction n’est pas seulement de pur intérêt pédagogique ou logique ou logique :
il entraîne des conséquences pratiques importantes au plan de l’organisation du service d’audit
lui-même. A noter que la pratique d’audits multi fonctionnels exige une certaine
pluridisciplinarité au sein de l’équipe d’audit interne.
2.3. La durée
C’est une question habituelle de la part des étudiants (nous dit Jacques RENARD : « quelle est
la durée d’une mission ? » A cette question, il n’y a pas de réponse, ou plutôt il y a une infinité
de réponses, ce qui revient au même. Une mission d’audit peut durer 10 jours ou 10 semaines, il
n’y a pas de règle en la matière et tout est fonction de l’importance du sujet à auditer.
Il faut préciser que lorsqu’on parle de 10 jours ou de 10 semaines, l’instrument de mesure est ici
insuffisant. Il faut également retenir dans le calcul le nombre d’auditeur affectés à la mission.
Selon le niveau de détail auquel sont tenues les statistiques, on s’exprime donc en
heures/auditeur, ou en jours/auditeurs, ou en semaines/auditeur. Pour illustrer le propos, on
dira qu’un auditeur durant 10 semaines représente une durée de mission identique à celle de 10
auditeurs durant une semaine. Par simplification lorsqu’on parle de mission de 2 semaines ou
de 4 semaines, il faut lire « pour un auditeur au travail », la durée réelle de la mission étant à
diviser par deux s’il y a deux auditeurs, par trois s’il y en a trois, etc.
A partir de cette observation, on peut distinguer les missions « courtes » (inférieures ou égales à
quatre semaines) et les missions longues (plus d’un mois). Outre les conséquences de la durée
sur l’organisation de la mission, sa logistique et son budget, la longueur a également des
conséquences méthodologiques.
Les missions longues sont des missions dans lesquelles on déroule tout le processus
méthodologique de l’audit interne ; on utilise une quantité et une diversité importante
d’outils d’audit, on constitue des dossiers volumineux et documentés et on conclut par
un Rapport d’Audit riche de recommandations nombreuses et constructives.
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En d’autres termes, la mission logue est la parfaite illustration de la méthodologie
d’audit appliquée par l’équipe d’audit interne en charge de la mission. Il en va tout
autrement d’une mission « courte ».
La mission courte, en effet, exige une condensation des actions pour parvenir au résultat.
Cette condensation est d’autant plus naturelle que, si la mission est courte , c’est en
générales qu’elle est simple, que le thème en est bien connu des auditeurs et que les
investigations à réaliser sont peu nombreuses. Dans la plupart des cas, le Rapport d’audit
en résultat est bref, ce qui ne veut pas dire que les questions soul evées sont sans
importance.
Mais ce qui veut dire que la méthodologie ci-après décrite voit sa mise en œuvre parfois
tassée, comprimée, réduite dans certaines de ses phases sans pour autant être niée ou
écartée.
Enfin, à la différence de la mission longue, la mission courte bénéficie d’une logistique
réduite et d’un budget plus fable. Dans la pratique, la mission courte, unifonctionnelle et
particulière, se rencontre souvent dans le cas de missions spécifiques, sur un sujet précis,
demandées par la Direction Générale en dehors du plan d’Audit, parce que l’on souhaite
résoudre un problème urgent et imprévu.
Deux observations restent toutefois communes aux missions d’audit quelle que soit leur durée :
Une mission d’audit n’est jamais à l’avance cataloguée « courte » ou « longue ». Bien
évidemment, il y a une prévision de durée, exigée par la planification et la nécessité
d’une estimation budgétaire. Mais l’auditeur n’arrête jamais une mission non achevée au
motif qu’il a atteint le délai prévu, pas plus qu’il ne poursuit une trop large. On adapte
planning et budget au fur et à mesure des réalisations mais l’achèvement des objectifs
conditionne seul la durée réelle de la mission.
La méthodologie, appliquée dans ses moindres détails ou plus ou moins condensée, es t
néanmoins toujours respectée dans ses principes et en particulier dans ses trois phases
fondamentales : La phase préparatoire, la phase de réalisation et la phase de conclusion.
Chacune d’entre elles se découpe en un certain nombre de périodes, mais au -delà de
cette analyse, on peut dire qu’elles toutes exiger des auditeurs des compétences
spécifiques, qui ne sont pas toujours l’apanage d’un seul, et qui permettent d’affirmer
que la meilleure mission est toujours celle qui est réalisée à plusieurs.
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3. Les trois phases fondamentales d’une mission d’audit
Elle exige également et avant tout une grande faculté de synthèse et une aptitude certaine à la
rédaction, encore que le dialogue ne soit pas absent de cette dernière période. L’auditeur va
cette fois élaborer et présenter son produit après avoir rassemblé les éléments de sa récolte :
c’est le temps des engrangements et de la planification.
Rapport
Cours d’audit comptable et financier
V. L’audit comptable et financier : Un instrument de
performance de l’entreprise
Les analyses financières consistent à formuler des appréciations sur la situation d’une
entreprise en opérant sur ses comptes un certain nombre de traitements (sélection, découpages,
regroupements, rapprochement, etc).
Leur validité est conditionnée, d’une part, par la sécurité et la fixité des descriptions
comptables, d’autre part, par la sincérité et le réalisme économique des comptes.
Les instruments de l’analyse financière sont soit des indicateurs soit des ratios. Les indicateurs
sont obtenus en additionnant ou en soustrayant diverses rubriques comptables en vue d’obtenir
des chiffres significatifs sur la gestion : excédent brut d’exploitation, valeur ajoutée, fonds de
roulement, marge brute d’autofinancement, structure de financement.
Ces indicateurs et ratios sont d’un intérêt accru s’ils sont adéquatement choisis et si leur
évolution est suivie dans le temps et des comparaisons peuvent être faites entre entreprises, ce
qui pourrait être facilité par les banques de données.
Mais l’analyse financière classique rencontre dans les entreprises publiques un problème
inconnu ou accessoire dans les entreprises privées : la présence de contributions de l’Etat
extrêmement diverses qu’il faut isoler et dont il faut tenir compte, sinon les indicateurs et les
ratios sont faussés.
1. La comptabilité générale
La comptabilité générale : Elle sert à beaucoup de choses. Si l’on simplifie maximum, on
peut dire que la comptabilité est à la fois un instrument d’information financière et un outil de
gestion.
- Le bilan est une photographie du patrimoine, de la forme de l’entreprise, avec ce qui lui
appartient (actif) et ce qu’elle doit (le passif) ;
- Le compte de produits et charges est établi à partir des « comptes de gestion », produits et
charges, tenus durant l’exercice et corrigés, en fin d’exercice, par les diverses écritures
d’inventaire. Son solde créditeur (excédent des produits sur les charges) exprime un résultat
bénéficiaire (bénéfice net), et son solde débiteur (excédent des charges sur les produits) un
résultat déficitaire (perte nette) ;
- L’état des soldes de gestion décrit en deux tableaux la formation du résultat net et celle de
l’autofinancement ;
- Le tableau de financement est l’état de synthèse qui met en évidence l’évolution financière
de l’entreprise au cours de l’exercice, en décrivant les ressources dont elle a disposé et les
emplois qu’elle en a effectués.
- L’état des informations complémentaires comporte tous compléments et précisions
nécessaires à l’obtention d’une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des
résultats de l’entreprise, à travers les états de synthèse fournis.
B. Outil de gestion
Cours d’audit comptable et financier
Si l’on met de plus en plus l’accent sur la comptabilité en tant qu’instrument
d’information financière destiné à éclairer les divers partenaires de l’entreprise, il ne
faudrait tout de même pas oublier qu’elle a d’abord été et qu’elle demeure un ou til de
gestion destiné à éclairer les dirigeants de l’entreprise. A cet égard, la comptabilité
générale est une sorte de tableau de bord composé de toute une série d’instruments de
mesure, grâce auquel les dirigeants peuvent piloter l’entreprise et en mesu rer les
performances.
2. La comptabilité analytique
L’objectif de la comptabilité analytique est de calculer les coûts grâce à une analyse appropriée
des charges.
3. Le système d’information
H.C. Lucas analyse le système d’information comme « l’ensemble des procédures organisées
qui permettent de fournir l’information nécessaire à la prise de décision et/ou au contrôle de
l’organisation ».
Une définition simple est donnée par C. Dumoulin : « Ensemble des informations circulant
dans l’entreprise ainsi que les procédures de traitement et les moyens octroyés à ces
traitements ».
Les qualités d’un bon système d’information, c’est-à-dire opérationnel pour la prise de décision
sont :
La définition de l’audit financier peut être tirée des publications des diverses organisations
professionnelles, ainsi :
En France, dans les normes de l’OECCA (Ordre des Experts Comptables et Comptables agréés)
… « l’audit a pour objectifs de permettre à l’expert comptable d’attester de la régularité et de la
sincérité annuels et de l’image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de
l’entreprise ».
Au plan européen, dans les normes de l’UEC (Union Européenne des Experts comptables) …
« l’objet de l’audit des comptes annuels est d’exprimer une opinion sur le fait de savoir si ceux-
ci traduisent fidèlement la situation de la société à la date du bilan et de ses résultats pour
l’exercice examiné, en tenant compte du droit et des usages du pays où l’entreprise a son
siège ».
La définition même de l’audit suppose la possibilité d’apprécier une réalité par comparaison à
des normes.
Traditionnellement on distingue deux grands domaines d’audit, pour lesquels l’existence de
références générales est inégale :
- L’audit financier, intéresse les actions ayant une incidence sur la préservation du
patrimoine, les saisies et traitements comptables, l’information financière publiée par
l’entreprise, il ne néglige pas les actions qui ne sont pas engagées par les comptables eux-
mêmes, mais ne s’y intéresse qu’en tant qu’éléments déterminant la fiabilité, la régularité et
la sincérité de l’information comptable et financière, sur laquelle il doit formuler un
jugement ;
- L’audit opérationnel, qui s’applique à toutes actions, sans privilégier leur incidence sur l
tenue et la présentation des comptes. Son objet consiste à juger la manière dont les objectifs
sont fixés et atteints ainsi que les risques qui pèsent éventuellement sur la capacité de
l’entrepreneur ou d’une entité à définir des objectifs pertinents et à les atteindre.
L’audit est une fonction à part entière, qui mérite ses spécialistes, qui a se s « créneaux, ce
que dénotent les termes d’audit de management, d’audit social, d’audit total, etc.
Dans un environnement changeant, l’auditeur peut jouer un rôle dépassant largement celui
de « contrôleur » pour devenir un « catalyseur » encourageant les dirigeants d’entreprise à
agir.
Du rôle de simple « contrôleur » jusqu’à celui de « consultant » l’éventail est large et les
situations rencontrées très variables d’une entreprise à l’autre.
Cours d’audit comptable et financier
Quoi qu’il en soit, l’existence d’une structure d’audit interne au sein d’un organisme ou
d’une entreprise traduit la volonté affirmée de la part de ses instances dirigeantes de se
doter d’un outil en vue de limiter les risques, de rendre les organisations existantes plus
performantes, plus généralement d’accroître l’efficacité.
Encore s’agit-il de s’assurer que l’outil mis en place est bien apte à accomplir la mission
qu’on lui a assignée.
Nous abordons le problème des conditions à remplir pour que l’audit – ici l’audit comptable
et financier- puisse être un véritable outil d’efficacité, ainsi que les limites en la matière.
L’audit est un examen critique qui permet de vérifier les informations données par l’entreprise
et d’apprécier les opérations et les systèmes mis en place pour les traduire.
L’audit est l’activité qui applique, en toute indépendance, des procédures cohérentes et des
normes d’examen en vue d’évaluer l’adéquation, la pertinence, la sécurité du fonctionnement
de tout ou d’une partie des actions menées dans une organisation, par référence à des normes.
(Voir la suite du cours dans les séances prochaines INCHAALLAH)