Les horticulteurs de l'Atlantique

En ce jour de Toussaint, nombreux sont ceux qui iront fleurir les tombes de leurs chers disparus.
Les fleuristes ont déjà placé en vitrine et sur les trottoirs de nombreux pots de chrysanthèmes. Cette fleur sera quasiment la seule (excepté peut-être la bruyère) à orner pour quelques semaines les cimetières...
Du coup, le chrysanthème se trouve trop souvent associé à la mort alors que la fleur n'est pas particulièrement triste en elle-même.

Je n'avais jamais pensé à la culture des ces grosses potées de fleurs jusqu'à il il y a quelques semaines...
Lors de notre balade dans le sud-ouest, sur la route d'Angresse dont j'ai parlé ici, nous sommes passés devant un champ de chrysanthèmes. Les fleurs coloraient le paysage quasiment à perte de vue.

D'après ce que j'ai lu sur wikipedia, la tradition des chrysanthèmes remonterait à la fin de la guerre de 14/18 où l'on honorait les morts avec cette fleur résistante et supportant aisément les premières gelées.

Ensuite, l'habitude de fleurir les tombes avec ces énormes boules colorées a glissé au 1er novembre, jour de la Toussaint.

Dans le langage des fleurs, on peut lire parfois que le chrysanthème signifie : "Je vous aime"...

Un bouquet de tulipes ou une rose me semble mieux faire l'affaire pour une telle déclaration, mais il faut reconnaître que toutes ces fleurs colorées, en plein champ, sont quand même bien jolies et on ne peut qu'être émerveillé par la taille et la régularité des plantes.

Je vous retrouverai demain pour la photo de la semaine avec un cliché beaucoup moins bigarré et une question....

A demain donc...