Cécile Colonna
Conservatrice générale du patrimoine, directrice du département des monnaies, médailles et antiques de la BnF. Auparavant conseillère scientifique à l'INHA pour le domaine Histoire de l'art antique et de l'Archéologie. Je m'intéresse particulièrement aux images grecques, notamment sur la céramique attique, et à l'histoire de la réception de l'antique.
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Papers by Cécile Colonna
classical art collection to the Bibliothèque nationale de
France. From it, the remarkable quality of a terracotta bust
of a woman has been revealed through recent conservation.
Material and historic study allow a better understanding
of its rich polychromy and of the circumstances of its
production, typical of Hellenistic Sicily, and especially of
the 3rd cent. bc workshops of Centuripe.
de la période hellénistique de la Bibliothèque nationale de France (BnF) a permis d’effectuer une étude de sa polychromie. Des microprélèvements représentatifs ont été réalisés afin de caractériser la nature des pigments et des colorants. Les résultats combinés de la microscopie électronique à balayage et des mesures en spectrocolorimétrie ont révélé la présence de bleu égyptien, de garance et d’ocre jaune, ainsi que l’utilisation de blanc de plomb intimement lié à du phosphate de calcium pour la réalisation de la double couche de carnation, ce qui permet une évocation de l’aspect coloré du buste à l’origine.
The recent restoration of a Sicilian terracotta bust dating
from the Hellenistic period now in the Bibliothèque nationale de France (BnF) enabled us to carry out a study on its polychromy. Samples were taken to determine the nature of the pigments and the colours. Results from the scanning electron microscope combined with spectrocolorimetric measurements revealed the presence of Egyptian blue, madder lake and yellow ochre, as well as the use of lead white mixed with calcium phosphate for the two layers of skin colouring, which provided insight into the original
hue of the bust.
classical art collection to the Bibliothèque nationale de
France. From it, the remarkable quality of a terracotta bust
of a woman has been revealed through recent conservation.
Material and historic study allow a better understanding
of its rich polychromy and of the circumstances of its
production, typical of Hellenistic Sicily, and especially of
the 3rd cent. bc workshops of Centuripe.
de la période hellénistique de la Bibliothèque nationale de France (BnF) a permis d’effectuer une étude de sa polychromie. Des microprélèvements représentatifs ont été réalisés afin de caractériser la nature des pigments et des colorants. Les résultats combinés de la microscopie électronique à balayage et des mesures en spectrocolorimétrie ont révélé la présence de bleu égyptien, de garance et d’ocre jaune, ainsi que l’utilisation de blanc de plomb intimement lié à du phosphate de calcium pour la réalisation de la double couche de carnation, ce qui permet une évocation de l’aspect coloré du buste à l’origine.
The recent restoration of a Sicilian terracotta bust dating
from the Hellenistic period now in the Bibliothèque nationale de France (BnF) enabled us to carry out a study on its polychromy. Samples were taken to determine the nature of the pigments and the colours. Results from the scanning electron microscope combined with spectrocolorimetric measurements revealed the presence of Egyptian blue, madder lake and yellow ochre, as well as the use of lead white mixed with calcium phosphate for the two layers of skin colouring, which provided insight into the original
hue of the bust.
sommaire : https://www.cairn.info/belle-epoque-collectionneurs-antiques-europe--9791037006813.htm
Les années 1870-1914 sont la Belle Époque du collectionnisme d'antiques, sorti du cercle restreint des amateurs érudits et fortunés pour se répandre plus largement dans la société européenne, qui acquiert des statuettes bon marché aux marbres les plus prestigieux. Lieux centraux où se font et défont les collections, les salles de vente, notamment parisiennes, sont au cœur des stratégies des différents acteurs du marché.
Contributions de : Morgan Belzic, Clara Bernard, Virginie Dupuy et Muriel Rouaud, Edhem Eldem, Olga Gorskaya, Claudine Jacquet et Marie-Laure Le Brazidec, Karolina Kaderka, Paola La Torre, Yannick Le Pape, Joanna Martin, Ana Cristina Martins, Andras Marton, Maria Medvedeva, Andi Mihalache, Sophie Montel et Marion Vincent, Flavia Morandini, Soline Morinière, Anna Maria Pastorino, Paulette Pelletier-Hornby, Elisabete Pereira, Léa Pétard et Yves Coativy, Karina Pronitcheva, Sophie Schvalberg, Daniel J. Sherman, Susanna Stüssi Garcia, Annie Verbanck-Piérard, Rossana Vitiello et John Voukelatos.
La sculpture joue un rôle majeur dans sa conception de l'art, mais celle-ci s'est nourrie de l'observation des inscriptions, des monnaies, des peintures ou des vases. Les spécialistes internationaux réunis dans ce volume réévaluent en outre sa conception de l'allégorie et du style et revisitent la façon dont son œuvre fut perçue dans la France du XIXe siècle.
Qu’il s’agisse de bijoux, de bronzes ou de terres cuites polychromes, venus d’Orient, de Grèce ou d’Italie, les deux dessinateurs ont su créer une documentation scientifique et sensible, alliant la précision du regard archéologique et le talent de l’artiste. Leurs recueils, qui rassemblent plusieurs centaines de dessins largement inédits, témoignent d’une sorte d’âge d’or de la documentation graphique au sein des musées, au moment même du développement de la photographie. Ils constituent aussi une source de première importance sur le goût de l’antique au XIXe siècle et sur l’histoire de l’archéologie et des collections françaises et européennes.
Sous la direction de Cécile Colonna et Laurent Haumesser
Coédition INHA / BnF / musée du Louvre
Ouvrage collectif, 11 auteurs, 10 contributions
248 pages, illustrations en couleurs
ISBN : 9782717728200
Prix de vente : 35 €
Diffusion : BnF Éditions
Sortie : 7 novembre 2019
les conséquences ? Comment s’organise le marché illicite ? Quels sont les acteurs et les moyens de la lutte ? Ce sont quelques unes des questions qui seront abordées à travers des exemples issus majoritairement
de pays méditerranéens, de la Grèce à la
Libye.
Avec Cécile Colonna (Institut national d’histoire de l’art), Antoine Courtin (Institut national d’histoire de l’art), Néguine Mathieux (musée du Louvre), Christian Mazet (Institut national d’histoire de l’art)
À partir des données issues des programmes de recherche du domaine Histoire de d’art antique et de l’archéologie (INHA), des expérimentations de datavisualisation révèlent la démarche mise en œuvre autour des ventes d’antiques du XIXe siècle, afin de reconstituer l’histoire moderne des œuvres antiques pour remonter, dans l’idéal, jusqu’au contexte archéologique (ventesdantiques.inha.fr).
Organisé par l'INHA, , l’université de Tours, l’École française de Rome, avec le soutien du centre Jean-Bérard de Naples et le CReA-Patrimoine (université libre de Bruxelles).
Alors que certains artistes et collectionneurs initient durant cette période une véritable rupture vis-à-vis de l’art classique, ces décennies sont marquées par la persistance d’un puissant goût pour l’Antiquité, aux sources toutefois toujours plus variées. Si les périodes dites « classiques » des arts grec et romain continuent de dominer les acquisitions sur le marché de l’art, les périodes haute et tardive attirent davantage l’attention des savants et des collectionneurs, de même que les autres cultures du pourtour méditerranéen et du Moyen-Orient. Cette période est aussi l’âge d’or de l’archéologie de terrain, dans un cadre législatif qui empêche largement l’exportation des œuvres ; si les lois sont souvent contournées, la production de faux parfois très élaborés permet aussi d’alimenter l’appétit des collectionneurs. Par ailleurs, les musées sont désormais des acteurs incontournables du marché, ils déploient leurs propres stratégies de développement des collections et recueillent de plus en plus fréquemment les collections privées plus ou moins anciennement constituées.
À partir de l’étude de figures de collectionneurs que les recherches récentes permettent de mieux cerner, ce colloque a pour objectif d’offrir un panorama des collections d’antiques en cette longue fin de siècle qui précède la Première Guerre mondiale. On s’intéressera aux collectionneurs eux-mêmes, des plus fortunés aux plus humbles, aux catégories d’œuvres concernées, à l’ampleur des collections, et aux stratégies mises en place pour constituer ces ensembles. À partir de l’étude de cas particuliers, on visera une synthèse sur cette période charnière dans l’histoire des collections d’antiques, à l’origine de bien des fonds des musées d’aujourd’hui.
INHA, en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France.
Ce colloque, qui adopte un angle d’étude novateur sur la place de l’œuvre de Winckelmann dans la culture européenne, propose de relire les écrits de l’historien de l’art en se focalisant sur les matériaux et les genres de l’art.
Si, dans la première moitié du XVIIIe siècle, les trouvailles des tombes étrusques et les découvertes d’Herculanum et de Pompéi avaient relancé le débat sur les matériaux et sur les techniques chez les antiquaires (aussi bien les savants que les marchands), Winckelmann, en rédigeant sa première version de l’Histoire de l’art dans l’Antiquité parue en 1764, prêta davantage d’intérêt à certains genres de l’art (la statuaire anthropomorphe, la sculpture animalière, les petits bronzes, la peinture et les pierres gravées, entre autres) en en délaissant d’autres (le relief et certains types de bustes, qu’il considère surtout du point de vue iconographique ou pour la spécificité de certains détails). Or, dans ces mêmes années, le portrait, peint et sculpté, devint un genre fort répandu dans les résidences de la riche bourgeoisie européenne tout comme la représentation des animaux ou le relief comme élément de la décoration intérieure. Comment interpréter ces convergences et ces différences ? Dans sa prise en compte des matériaux et des genres de l’art, comment Winckelmann se positionne-t-il par rapport aux écrits des antiquaires et des naturalistes de son temps ? Quel poids accorda-t-on à la matérialité des objets dans la constitution des collections et dans l’organisation des premiers musées d’antiques de la seconde moitié du XVIIIe siècle ? Fut-elle importante dans la mise en place du nouveau style à l’antique ? Matérialité et genre artistique sont-elles des catégories prises en compte dans les réflexions des esthéticiens du XVIIIe siècle sur l’art de l’Antiquité méditerranéenne ?
Comité scientifique
Cécile Colonna (INHA)
Daniela Gallo (université de Lorraine)
Thomas Kirchner (Centre allemand d’histoire de l’art)
Alain Schnapp (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/INHA)
Comité scientifique
Cécile Colonna (INHA), Nikolina Kei (EHESS), François Lissarrague (EHESS), Alain Schnapp (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Organisation : Cécile Colonna, Néguine Mathieux, Christian Mazet.
L’INHA, en collaboration avec le musée du Louvre, élabore depuis quelques années un répertoire des ventes françaises d’antiques, qui permet de travailler sur le parcours et la réception d’objets de l’antiquité (vases, statuettes, peintures murales,gemmes, bijoux …), et ouvre des pistes de recherches concernant aussi bien l’histoire des collections que l’histoire culturelle et sociale du XIXe siècle. Cette journée constitue un bilan d’étape permettant de mettre en lumière les ressources disponibles en ligne et de proposer des pistes de réflexion, à partir de l’étude de quelques ventes et acteurs essentiels (collectionneurs, marchands, experts). Des ouvertures vers l’antiquité égyptienne ou la numismatique permettront une meilleure contextualisation des résultats déjà obtenus.
The Call for contributions is open until 9 February 2023, 23:59 CET. You can submit your proposal at: http://www.e-a-a.org/eaa2023