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vendredi 29 septembre 2017

CHRIS BELL ~ I Am The Cosmos [Deluxe Edition] [1974-75 (1992)]


Enregistré entre 1974 et 1975, cet album plus que magnifique n'enchantera les bacs qu'en 1992, et je connais personnellement une poignée d'individus qui ne s'en sont jamais remis et dont le cas ne risque pas de s'améliorer avec cette nouvelle version particulièrement gourmande. De loin (quelle idée, aussi, d'écouter des disques de loin !), I am the cosmos pourrait ressembler à un énième album introspectif qu'on écouterait en solitaire tout en s'enfonçant dans une mélancolie rêveuse, sauf que ce chef-d'oeuvre est cent fois plus foisonnant et qu'il ne s'interdit pas quelques sorties de piste joyeusement électriques. C'est très simple, chaque chanson ressemble à un déluge d'étoiles. Ce génie a vécu une existence sans cesse parfumée par la plus grosse et vilaine poisse avant de rejoindre le maudit club des 27, mais ce qu'il a laissé en héritage mérite une place de choix au milieu de ce que la musique a offert de plus beau et de plus bouleversant. 
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]             


CD1 :
01 - I Am The Cosmos [Single Version]
02 - Better Save Yourself
03 - Speed Of Sound
04 - Get Away
05 - You And Your Sister [Single Version]
06 - I Got Kinda Lost
07 - Look Up
08 - Make A Scene
09 - There Was A Light
10 - I Don't Know
11 - Fight At The Table
12 - Though I Know She Lies
13 - I Am The Cosmos [Acoustic Mix]
14 - You And Your Sister [Acoustic Version]
15 - Look Up [Acoustic Movie Mix]
16 - Untitled Acoustic Instrumental [Movie Mix]
CD2 :
01 - I Am The Cosmos [Extended Alternate Version]
02 - Better Save Yourself [Alternate Mix]
03 - Speed Of Sound [Alternate Version]
04 - Get Away [Alternate Version]
05 - You And Your Sister [Alternate Version]
06 - Make A Scene [Alternate Mix]
07 - Fight At The Table [Alternate Mix]
08 - I Don't Know [Alternate Version]
09 - Speed Of Sound [Alternate Version Backing Track]
10 - Stay With Me
11 - In My Darkest Hour
12 - So Long Baby (aka Clacton Rag)
13 - Fight At The Table [Outtake With Partial Vocal]
14 - You And Your Sister [Country Underdub Mix]
15 - Get Away [Outtake Track]
16 - Better Save Yourself [Outtake Track]
17 - I Am The Cosmos [Alternate Backing Track With Piano]
18 - Untitled Electric Instrumental [Movie Mix]
19 - Though I Know She Lies [Movie Mix]
MP3 (320 kbps) + artwork

mercredi 27 septembre 2017

THE DREAM SYNDICATE ~ How Did I Find Myself Here [2017]


Il s'agit, pour le moins, de l’événement discographique de la rentrée, mais le gros public a décidé de ne pas s'en émouvoir outre mesure. Longtemps après le déluge (et que tous les petits lapins eurent fini de dire leur prière à l'arc-en-ciel !), le Dream Syndicate (l'un des plus beaux noms de groupe, même si l'on sait où les garçons l'ont chouravé) revient miraculeusement aux affaires. Depuis que Richard Lloyd et Tom Verlaine ont décidé de se prélasser au fond du coma, seuls Chuck Prophet et Alejandro Escovedo demeuraient capables d'offrir ces guitares carillonnantes qui font tant saigner du nez ! Retrouver nos amis rêveurs à un tel niveau d'excellence est un émerveillement de tous les instants. Bienvenu de l'autre côté du miroir.
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]          


01 - Filter Me Through You
02 - Glide
03 - Out Of My Head
04 - 80 West
05 - Like Mary
06 - The Circle
07 - How Did I Find Myself Here
08 - Kendra's Dream
MP3 (320 kbps) + front cover 


lundi 25 septembre 2017

DEE DEE BRIDGEWATER ~ Memphis... Yes, I'm Ready [2017]


Alors que le Kronos Quartet quittait les plaines de l'Amérique pour gagner le Mali, la belle Dee Dee effectuait quasiment le chemin inverse. Voilà une rencontre qui aurait pu réchauffer l'ambiance d'un hall d'aéroport... Ici, elle se déshabille de son élégante robe de chanteuse de jazz pour enfiler une panoplie ultra sexy de soulwoman endiablée. Sûr qu'elle pourrait leur montrer, aux petites khônasses du faux r'n'b et de la nu soul, ce que groover signifie ! Las, elles n'écouteront pas ce magnifique album, trop occupées à raccourcir leur minijupe, à tourner un clip au bord d'une piscine ou à astiquer leur maquereau ! Or donc, Memphis est à l'honneur, et un seul coup d’œil rapide à la playlist devrait vous convaincre aisément. Dee Dee & ses Boys couvrant des chefs-d'oeuvre comme I Can't stand the rain, Don't be cruel ou Try a little tenderness, qui serait suffisamment nigaud pour esquiver pareille offrande ?! C'est une félicité, montez le son et sur les tables !
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]     


01 - Yes, I'm Ready
02 - Giving Up
03 - I Can't Get Next To You
04 - Going Down Slow
05 - Why (Am I Treated So Bad)
06 - B.A.B.Y
07 - The Thrill Is Gone
08 - The Sweeter He Is
09 - I Can't Stand The Rain
10 - Don't Be Cruel
11 - Hound Dog
12 - Try A Little Tenderness
13 - (Take My Hand) Precious Lord
MP3 (320 kbps) + artwork

vendredi 22 septembre 2017

MOTÖRHEAD ~ Under Cöver [C. 2017]


L'ami Lemmy va mieux, il est rentré du cimetière à pieds ! Evidemment, les anciens auraient préféré entendre le trio historique avec un Lemmy plus en voix et plus en pognes, ainsi que les inégalables Philty "Animal" Taylor et Eddie "Fast" Clarke, mais ne gâtons pas notre plaisir, le groupe s'en charge déjà en couvrant les Prêtres de Satan (sans blague ! également connu sous le nom de Village People du métal !) ou Metallicaca. L'essentiel est ailleurs : dans le dernier titre enregistré par le groupe : un Heroes halluciné ou dans l'inédit Rockaway beach, emprunté aux faux frangins. Joli cadeau malgré les réserves énoncées.
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]         


01 - Breaking The Law
02 - God Save The Queen
03 - Heroes
04 - Starstruck
05 - Cat Scratch Fever
06 - Jumpin' Jack Flash
07 - Sympathy For The Devil
08 - Hellraiser
09 - Rockaway Beach
10 - Shoot 'Em Down
11 - Whiplash
MP3 (320 kbps) + front cover 
COOL 60


mercredi 20 septembre 2017

TRIO DA KALI & KRONOS QUARTET ~ Ladilikan [2017]


Il y a quelques mois à peine, le Kronos Quartet se frottait (avec grâce !) aux racines du folklore américain, les voici désormais de retour en Afrique (cf. Pieces of Africa, 1992), au Mali précisément, pour l'un de leurs plus superbes projets. Tout de suite, la voix phénoménale de Hawa "Kassé Mady" Diabaté remplit tout l'espace, pousse même un peu les murs ! Le volume et l'expressivité vous retournent le cœur comme une crêpe d'amour, sans qu'elle ne donne jamais l'impression de forcer sa nature. Un balafon et un luth mandingue l'accompagnent avec élégance avant que le Kronos n'expédie tout ce beau monde en direction des étoiles ! Pure magie, pur bonheur !
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !] 


01 - Tita
02 - Kanimba
03 - Eh Ya Ye
04 - Garaba Mama
05 - God Shall Wipe All Tears Away
06 - Samuel
07 - Lila Bambo
08 - Kene Bo
09 - Ladilikan
10 - Sunjata
MP3 (320 kbps) + artwork
COOL 59


lundi 18 septembre 2017

ENRIKE SOLINIS & EUSKAL BARROKENSEMBLE ~ El Amor Brujo; Esencias De La Música De Manuel De Falla [2017]


Alors, là, on touche le petit téton de la perfection ! A dire vrai, je n'avais même pas remarqué qu'il s'agissait d'un hommage à Manuel de Falla, mais la pochette m'avait caressé l’œil dans le sens du cil ! Quand on plonge dans un répertoire d'une telle élégance, mieux vaut ne pas se louper d'un millimètre. Ici, le moindre souffle de voix comme le moindre accord de guitare s'acoquine avec le sublime. Bien sûr, vous trouverez le Concierto de Aranjuez que Miles Davis expédia vers la face cachée de la lune, mais le reste est à l'avenant, c'est à dire exceptionnel de beauté et de profondeur. L'un des albums les plus bouleversant de l'année.
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]   


01 - Taranta De La Siega
02 - Cancion Del Amor Dolido
03 - Danza Ritual Del Fuego
04 - Concierto De Aranjuez; Allegro
05 - Concierto De Aranjuez; Andante
06 - Circulo Mágico
07 - Sonata, K. 32
08 - Sonata, K. 141
09 - Escena Bestenigar
10 - Pantomina
11 - Canción Del Fuego Fatuo
12 - Capricho Árabe
13 - Danza Del Juego Del Amor
14 - Campanas Del Amanecer
MP3 (320 kbps) + artwork
COOL 58



vendredi 15 septembre 2017

JOHN COLTRANE ~ John Coltrane Plays "My Favorite Things" [HMC. 2017]



Raindrops on roses
And whiskers on kittens
Bright copper kettles and warm woolen mittens
Brown paper packages tied up with strings
These are a few of my favorite things
Cream-colored ponies and crisp apple strudels
Doorbells and sleigh bells
And schnitzel with noodles
Wild geese that fly with the moon on their wings
These are a few of my favorite things
Girls in white dresses with blue satin sashes
Snowflakes that stay on my nose and eyelashes
Silver-white winters that melt into springs
These are a few of my favorite things
When the dog bites
When the bee stings
When I'm feeling sad
I simply remember my favorite things
And then I don't feel so bad

Tout commence par une chanson aux paroles apparemment anodines (beaucoup moins lorsqu’elles sont replacées dans le cadre d’une histoire se déroulant au cours de la Seconde Guerre Mondiale et de ses prémices), composée pour la comédie musicale de Richards Rogers et Oscar Hammerstein II The Sound of music (La Mélodie du bonheur), créée à Broadway en 1959. Comme beaucoup de mélodies à succès de l’époque (enregistrée pour la première fois par Julie Andrews pour le film de Robert Wise sorti en 1965), le jazz s’en empare par la personne de John Coltrane et de son saxophone soprano, instrument alors en désuétude car associé au « jazz à papa » (celui de Sydney Bechet, par exemple). L’album My Favorite things (1961) marque les débuts du nouveau groupe de John Coltrane, avec le pianiste McCoy Tyner et le batteur Elvin Jones (il manque encore le bassiste Jimmy Garisson), soit l’une des plus belles formations que le jazz nous ait jamais offert. La pièce qui donne son titre à l’album est une interprétation modale de la mélodie. Coltrane y prolonge les innovations du Kind of blue de Miles Davis (1959), alternant modes majeurs et mineurs, et s'affranchit des grilles d'accords encore présentes chez Miles en improvisant sur de courts motifs que la rythmique répète jusqu'à ce que le soliste décide de reprendre. Je me souviens encore du choc, de la sidération même (et ce n’était encore qu’un début) et de l’émotion que furent sa première audition. Le visage du jazz en était changé pour moi et je comprenais enfin pourquoi dix ans auparavant Christian Vander, dont je découvrais la musique avec fascination, déclarait dans un entretien qu’un certain Coltrane (qui c’est celui-là ?) était son dieu en musique. Le thème et ses développements occupent treize minutes, pour à peine plus de deux pour la mélodie originale. Au festival de Newport en 1963, la nappe sonore d’Elvin Jones (incarcéré pour détention de drogue) est remplacée par la batterie crépitante de Roy Haynes, donnant un autre visage à ce chef-d’œuvre ; McCoy Tyner s’en donne à cœur joie et Coltrane étire ses interventions pour atteindre dix-sept minutes. On y entend l’urgence, l’envie de pousser les murs (pas encore de les abattre). Trois ans plus tard, les murs vacillent. Parce qu’ils « ne s'entendaient plus jouer », McCoy Tyner et Elvin Jones ont quitté le navire, qui cingle désormais toutes voiles dehors sur des mers inconnues, avec pour nouvel équipage Alice Coltrane au piano, Pharaoh Sanders aux saxophones, Rashied Ali à la batterie et le survivant Jimmy Garrison à la basse. Lors de sa tournée japonaise de 1966, la formation donne de My Favorite things une version fleuve (près d’une heure, dont une introduction à la basse d’un quart d’heure) dans laquelle surnagent des bribes du thème original ; la marmite infernale se met à bouillir, le magma (tiens donc) enfle… Quelques mois plus tard (23 avril 1967) a lieu, avec la même formation augmentée d’un percussionniste, l’éruption finale : les sismographes s’affolent, un ouragan de catégorie 5 déferle, la terre s’ouvre... Le 17 juillet 1967, quelques semaines après cet avant dernier concert, celui qui avait voulu faire de la musique un éveil et une quête spirituels est catapulté dans les étoiles, dans l’autre monde qu’il cherchait et nous a fait entrevoir. John Coltrane lives…
AREWENOTMEN? [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]
N.B. : pour des raisons de taille de fichiers, cette compilation est composée de deux dossiers à reconstituer en un seul. Pour une meilleure écoute, une pause après les plages 3 et 4 est recommandée !


01 - My Favorite Things [Julie Andrews, ‘The Sound Of Music’, 1965]  - 2’19’’
02 - My Favorite Things ['My favorite things', 1961]  - 13’43’’
03 - My Favorite Things ['Newport 1963']  -  17’26’’
04 - My Favorite Things [‘Live in Japan’, 1966’]  -  57’18’’
05 - My Favorite Things ['The Olatunji concert', 1967]  -  34’36’’
MP3 (320 kbps) + front cover
COOL 57 A
COOL 57 B



lundi 11 septembre 2017

Jazz En France - Volume VI : Big bands [HMC. 2017]



Bien qu'apparus à la fin des années 20, c'est pendant la seconde guerre mondiale que les big bands ont connu leur heure de gloire aux États-Unis. En France, ce sont les années noires, l'occupation, l'isolement. A la Libération, il est trop tard, de nouvelles formes musicales sont apparues (le be-bop et bientôt le rock’n’roll) et ces grands ensembles d'au moins 10 musiciens sont économiquement condamnés, y compris outre-Atlantique.

Rétrospectivement, les grands orchestres français des années 30 apparaissent comme des précurseurs, notamment celui de Ray Ventura, construit sur le modèle du Paul Whiteman Orchestra, la référence de son époque avec sa section de cordes et ses ensembles vocaux.

Dans les années 50 et 60, des Big Bands de circonstance sont créés, le temps d'un enregistrement, d'un concert ou d'un film. Beaucoup de ces orchestres doivent en effet beaucoup au cinéma, on le voit ici dans Fantastique de Ray Ventura et City life de Claude Bolling, tiré de la bande-son du dessin animé "Daisy Town" inspiré de la B.D. Lucky Luke. Mais Ivan Jullien a lui aussi principalement vécu de son travail avec l'industrie cinématographique.

D'autres musiciens se réunissent dans le cadre d'une commande institutionnelle, c'est le cas du très étrange Bekümmernis, qui lorgne furieusement du côté d'Igor Stravinski.

L'Orchestre National de Jazz (O.N.J.) est un cas à part. Créé par Jack Lang, le modèle économique de l'O.N.J. est calqué sur celui des orchestres symphoniques nationaux : soutenu par le Ministère de la Culture, attribué à un Directeur Musical pour une période moyenne de trois ans, cet orchestre se voit dégagé de toute contrainte de rentabilité et devient un formidable laboratoire pour des expérimentations musicales sans limite, au risque d'ailleurs de se couper d'une partie de son public trop puriste. L'O.N.J. a fêté en 2016 ses trente ans et a connu onze chefs d'orchestre. De telles expériences existent ailleurs en Europe (Vienne en Autriche, Barcelone en Catalogne…) mais beaucoup ont tourné court.

Le grand absent de cette compilation est Laurent Cugny, un acteur essentiel du jazz en Big Band en France. La raison en vient de cette manie des musiciens de jazz de faire des morceaux interminables qui ne rentrent pas dans les 200 Mo impartis par les hébergeurs. C'est aussi pour cette raison que le morceau de Ray Ventura n'est pas ici en 320 kbs. Qu'à cela ne tienne, Laurent Cugny aura bientôt son propre chapitre dans la série des Jazz en France.
ZOCALO [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]



01 - Ray Ventura - Fantastique
02 - La Bande A Badault - En Vacances Au Soleil
03 - Claude Bolling - City Life
04 - Jean-Loup Longnon Big Band - Doin' Longnon Thing
05 - Ivan Jullien - Batucada Por Uma Cidade Desconiahecida
06 - Bekümmernis Luc Le Masne - Le Cercle De Pierre
07 - Paris Jazz Big Band - Cataluña
08 - Ornicar Big Band - A L'Année Prochaine
09 - François Jeanneau Pandemonium - Traveling
10 - Jean-Louis Chautemps - Inagrobi's Ram
11 - Orchestre National de Jazz 1987-89 Antoine Hervé - Babel Tower
12 - Orchestre National de Jazz 2014-17 Olivier Benoît - A Sculpture Out Of Tune
MP3 (320 kbps) + front cover
COOL 56




jeudi 7 septembre 2017

PRIX ~ Historix [(1975-1976) 2016]


Encore un album magnifique miraculeusement remonté de la Grande Crypte aux Trésors Oubliés. Le nom du groupe et la pochette ne sont guère sexy. Oui, mais. Le principal est ailleurs, précisément dans la mention : "Recorded 1975-76 Ardent Studios, Memphis". Si vous ne pigez pas, c'est que votre discothèque a un grave problème... L'affaire se précisa quand je retournai le boitier : Alex Chilton (piano & backing vocals) et Chris Bell (guitar, harmony vocals, producer). Le résultat est sans appel, nous sommes en présence d'un mini Big Star, c'est à dire d'un maxi groupe, puisque peu d'orchestres peuvent prétendre avoir jamais nagé dans des eaux aussi profondes. Tout respire les parfums délicieux et enivrants du Grand Sud. Les fans de la Grosse Etoile qui auraient manqué cet événement majeur risquent d'être traumatisés pendant quelques jours. 
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]   


01 - Girl
02 - She Might Look My Way
03 - Love You Tonight (Saturday's Gone)
04 - Love You All Day Long
05 - Zero
06 - Every Time I Close My Eyes
07 - Take Me Home And Make Me Like It
08 - Run Run Runaway
09 - Follow You
10 - Free Again
11 - All Of The Time
12 - Love You Tonight [Alt. Version]
13 - Love You All Day Long [Alt. Version]
14 - Every Time I Close My Eyes [Alt. Version]
15 - Ordinary Life
MP3 (320 kbps) + artwork 


mardi 5 septembre 2017

FLAMIN' GROOVIES ~ Fantastic Plastic [2017]


Let me rock ! Même dans nos songes les plus délirants, la saison n'aurait pu mieux commencer. Un siècle après la bataille, les flamboyants Flamin' Groovies sont de retour avec un album qui va vous faire pleurer de joie. Est-il besoin d'en rajouter ? Il y a là tout ce que vous ne rêviez même plus d'entendre : des guitares byrdsiennes qui carillonnent telles mille cathédrales en fusion, du rockab' décadent, des stoneries comme les "Glimmer Twins" seraient bien en peine de nous en offrir, des mélodies du bonheur comme s'il en pleuvait, deux reprises aux petits oignons... N'en jetez plus, je n'arrive pas à m'en remettre ! En écoutant ce merveilleux Fantastic plastic, on se dit que ça n'a pas l'air si difficile d'enregistrer un grand disque de rock'n'roll, alors pourquoi tout le monde peine-t-il tant à s'y mettre ?
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]   


01 - What The Hell's Goin' On
02 - End Of The World
03 - Don't Talk To Strangers
04 - Let Me Rock
05 - She Loves You
06 - I Want You Bad
07 - Crazy Macy
08 - Lonely Hearts
09 - Just Like A Hurricane
10 - Fallen Star
11 - I'd Rather Spend My Time With You
12 - Cryin' Shame
MP3 (320 kbps) + front cover