Books by Hélène Veiga Gomes
Mag Escuta tells the stories of a urban integrated development process, which took place from 201... more Mag Escuta tells the stories of a urban integrated development process, which took place from 2016 to 2019, within the neighbourhoods surrounding Almirante Reis Avenue in Lisbon.
Articles by Hélène Veiga Gomes
Considering the frame of interaction between urban space and digital technologies, CYBERPARKS Pro... more Considering the frame of interaction between urban space and digital technologies, CYBERPARKS Project organized a Training School in order to reflect and generate new outputs about the topic. Coordinated by Prof. Konstantinos Ioannidis, the Training School « Enhancements : Mediated Digital Landscape » took place during four days (from the 29th March to the 1st April 2016) in the greek city of Thessaloniki. In the context of a Short-Term Scientific Mission (STSM), I participated as an anthropologist to assume an external outlook and evaluate the impacts and success of the school. The Training School shift from the classical hierarchical relationship to a participatory process of learning, empowering 31 participants coming from 16 different european countries in this extra-scholar formation and looking to build a new network of makers in the urban contemporary field. Following this pedagogical approach, the « Action Learning » program consists on 9 workshops driven by 15 tutors representing a wide scale of european countries, schools, fieldworks, approaches and areas of research. Attending to one workshop per half-day, the participants were invited to work in teams, starting from a concept or a case study introduced by the tutor and lead to produce a common project, ending with a public presentation.
Revue des sciences sociales, 2017
Depuis son invention, la photographie et ses usages n’ont cessé d’évoluer du XIXe au XXIe siècle.... more Depuis son invention, la photographie et ses usages n’ont cessé d’évoluer du XIXe au XXIe siècle. Les années 1930 ont marqué un tournant quand des anthropologues étatsuniens ont considéré l’image photographique comme un instrument de recherche à part entière. Les transformations des conditions historiques, du sens des migrations, puis les récentes révolutions numériques ont radicalement changé le rapport des sciences sociales à ce médium. Considérant les trente dernières années de recherche sur les migrations et leur visibilité dans les métropoles contemporaines, sept contributions viennent ici décrire la façon dont le travail photographique s’est émancipé de la « photographie sociale » pour aboutir à la « photographie participative » – sans pour autant abandonner le propos ethnographique. Dans ce mouvement, les habitants ont pu devenir acteurs dans la captation d’images qui valorisent la ville et leur quartier d’immigration et participer à certaines formes de mise en scène de l’altérité locale. Quant au chercheur/e-photographe, il/elle a désormais à sa disposition diverses postures, comme témoin actif de la biographie individuelle ou collective de ces populations, révélateur de particularismes culturels, artiste catalyseur de perceptions sociales, flâneur dérivant au gré de son observation flottante… suivant la démocratisation du rapport à l’image qui ne cesse de susciter de nouvelles modalités d’expression.
In:
https://remi.revues.org/8188
Revue Européenne des Migrations Internationales
vol. 32 - n°3 et 4 | 2016
30ème anniversaire. Renouveler la question migratoire
Migrations et métropoles : visées photographiques
Migrations, Metropolis, and Photographic Aims
Anne Raulin, Sylvaine Conord, William Berthomière, Ines Ebilitigué, Alexa Färber, Guillaume Ma Mung et Hélène Veiga Gomes
p. 69-130
Citeres
Cet article constitue une prémisse de la thèse "De
l’image de la ville aux imaginaires u... more Cet article constitue une prémisse de la thèse "De
l’image de la ville aux imaginaires urbains : représenter
la transformation du paysage d’Intendente à Lisbonne "
(2015). Partant d’une anthropologie du contemporain,
cette recherche appréhende la récente transformation
urbaine d’une place de Lisbonne nommée Intendente.
Entre 2010 et 2014, un grand projet urbain y impulse
une véritable métamorphose, passant de zone mal
famée à quartier en vogue de la capitale. Face à
l’incontournable présence des images au sein de
ce processus, notre thèse part de photographies,
photogrammes et captures d’écran pour restituer les
petits et les grands évènements de la transformation,
dessiner le mouvement de ses principaux acteurs et
interroger les régimes visuels et esthétiques partagés
au sein de ce paysage.
Place anthroponymique, Intendente désigne par
extension l’étendue de l’aire environnante, creusée
dans un val incliné entre une large avenue et le
versant d’une colline. Sachant que l’imaginaire
qui s’y accolait auparavant était particulièrement
négatif, force est de constater que, en quelques
années, le processus de transformation urbaine
est parvenu à en faire un espace de visibilité
incontournable. À l’aune de cette métamorphose
inédite, cet article opère un retour sur l’histoire
qui a façonné ce territoire, à la recherche des
indicateurs visuels qui soutiennent une telle
inversion de l’imaginaire. Dans ses articulations
temporelles, ce mouvement rétrospectif se révèle
d’autant plus crucial que la mémoire du lieu
semble avoir disparue. Depuis l’apparition de la
place dans la ville jusqu’à la borne temporelle du
projet de 2010, la mise en récit d’une possible
chronotopie d’Intendente nous renvoie ainsi à la
nécessaire approche archéologique qui soutient
l’appréhension de tout objet urbain
On migration studies by Hélène Veiga Gomes
Revue européenne des migrations internationales, 2016
Since photography was invented, its techniques and uses have kept evolving throughout the 19th, 2... more Since photography was invented, its techniques and uses have kept evolving throughout the 19th, 20th and 21st centuries. The Thirties marked a turning point when American anthropologists considered photographic images as a legitimate instrument for ethnographic research. Renewed historical conditions, migrations currents and the recent digital revolutions radically changed the connection between this media and the social sciences. Covering the three past decades, seven researchers on migrations and their visibility in global cities each contribute here to give an account of how photographic documentation moved from “social photography” to “participative photography” – nevertheless keeping ethnographic purposes in mind. Along this move, migrants may have become active participants in producing images, which enhance the city, more precisely their own neighbourhood, and in staging local otherness. As for the photographer-researcher, s/he may choose between a variety of positions, working as an active witness of their individual or collective history, as an ethnographer revealing cultural particularisms, an artist catalyst of social perceptions, a flâneur drifting along floating observations… so following the democratization of the use of images which allows a permanent invention of means of expression.
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Depuis son invention, la photographie et ses usages n’ont cessé d’évoluer du XIXe au XXIe siècle. Les années 1930 ont marqué un tournant quand des anthropologues étatsuniens ont considéré l’image photographique comme un instrument de recherche à part entière. Les transformations des conditions historiques, du sens des migrations, puis les récentes révolutions numériques ont radicalement changé le rapport des sciences sociales à ce médium. Considérant les trente dernières années de recherche sur les migrations et leur visibilité dans les métropoles contemporaines, sept contributions viennent ici décrire la façon dont le travail photographique s’est émancipé de la « photographie sociale » pour aboutir à la « photographie participative » – sans pour autant abandonner le propos ethnographique. Dans ce mouvement, les habitants ont pu devenir acteurs dans la captation d’images qui valorisent la ville et leur quartier d’immigration et participer à certaines formes de mise en scène de l’altérité locale. Quant au chercheur/e-photographe, il/elle a désormais à sa disposition diverses postures, comme témoin actif de la biographie individuelle ou collective de ces populations, révélateur de particularismes culturels, artiste catalyseur de perceptions sociales, flâneur dérivant au gré de son observation flottante… suivant la démocratisation du rapport à l’image qui ne cesse de susciter de nouvelles modalités d’expression.
Papers by Hélène Veiga Gomes
Alto Comissariado para as Migrações, I.P., 2020
e José Mapril (coords.), Andreia Magalhães, Ana Tomás e Hélène Veiga Gomes Dezembro de 2020, Estu... more e José Mapril (coords.), Andreia Magalhães, Ana Tomás e Hélène Veiga Gomes Dezembro de 2020, Estudo OM 66 Observatório das Migrações Alto Comissariado para as Migrações (ACM) ISBN 978-989-685-114-9 Investigação cofinanciada pelo Fundo Europeu para o Asilo, a Migração e a Integração (FAMI)
Revue des sciences sociales
Revue européenne de migrations internationales 32(3-4): 69-130, 2016
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Books by Hélène Veiga Gomes
Articles by Hélène Veiga Gomes
In:
https://remi.revues.org/8188
Revue Européenne des Migrations Internationales
vol. 32 - n°3 et 4 | 2016
30ème anniversaire. Renouveler la question migratoire
Migrations et métropoles : visées photographiques
Migrations, Metropolis, and Photographic Aims
Anne Raulin, Sylvaine Conord, William Berthomière, Ines Ebilitigué, Alexa Färber, Guillaume Ma Mung et Hélène Veiga Gomes
p. 69-130
l’image de la ville aux imaginaires urbains : représenter
la transformation du paysage d’Intendente à Lisbonne "
(2015). Partant d’une anthropologie du contemporain,
cette recherche appréhende la récente transformation
urbaine d’une place de Lisbonne nommée Intendente.
Entre 2010 et 2014, un grand projet urbain y impulse
une véritable métamorphose, passant de zone mal
famée à quartier en vogue de la capitale. Face à
l’incontournable présence des images au sein de
ce processus, notre thèse part de photographies,
photogrammes et captures d’écran pour restituer les
petits et les grands évènements de la transformation,
dessiner le mouvement de ses principaux acteurs et
interroger les régimes visuels et esthétiques partagés
au sein de ce paysage.
Place anthroponymique, Intendente désigne par
extension l’étendue de l’aire environnante, creusée
dans un val incliné entre une large avenue et le
versant d’une colline. Sachant que l’imaginaire
qui s’y accolait auparavant était particulièrement
négatif, force est de constater que, en quelques
années, le processus de transformation urbaine
est parvenu à en faire un espace de visibilité
incontournable. À l’aune de cette métamorphose
inédite, cet article opère un retour sur l’histoire
qui a façonné ce territoire, à la recherche des
indicateurs visuels qui soutiennent une telle
inversion de l’imaginaire. Dans ses articulations
temporelles, ce mouvement rétrospectif se révèle
d’autant plus crucial que la mémoire du lieu
semble avoir disparue. Depuis l’apparition de la
place dans la ville jusqu’à la borne temporelle du
projet de 2010, la mise en récit d’une possible
chronotopie d’Intendente nous renvoie ainsi à la
nécessaire approche archéologique qui soutient
l’appréhension de tout objet urbain
On migration studies by Hélène Veiga Gomes
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Depuis son invention, la photographie et ses usages n’ont cessé d’évoluer du XIXe au XXIe siècle. Les années 1930 ont marqué un tournant quand des anthropologues étatsuniens ont considéré l’image photographique comme un instrument de recherche à part entière. Les transformations des conditions historiques, du sens des migrations, puis les récentes révolutions numériques ont radicalement changé le rapport des sciences sociales à ce médium. Considérant les trente dernières années de recherche sur les migrations et leur visibilité dans les métropoles contemporaines, sept contributions viennent ici décrire la façon dont le travail photographique s’est émancipé de la « photographie sociale » pour aboutir à la « photographie participative » – sans pour autant abandonner le propos ethnographique. Dans ce mouvement, les habitants ont pu devenir acteurs dans la captation d’images qui valorisent la ville et leur quartier d’immigration et participer à certaines formes de mise en scène de l’altérité locale. Quant au chercheur/e-photographe, il/elle a désormais à sa disposition diverses postures, comme témoin actif de la biographie individuelle ou collective de ces populations, révélateur de particularismes culturels, artiste catalyseur de perceptions sociales, flâneur dérivant au gré de son observation flottante… suivant la démocratisation du rapport à l’image qui ne cesse de susciter de nouvelles modalités d’expression.
Papers by Hélène Veiga Gomes
In:
https://remi.revues.org/8188
Revue Européenne des Migrations Internationales
vol. 32 - n°3 et 4 | 2016
30ème anniversaire. Renouveler la question migratoire
Migrations et métropoles : visées photographiques
Migrations, Metropolis, and Photographic Aims
Anne Raulin, Sylvaine Conord, William Berthomière, Ines Ebilitigué, Alexa Färber, Guillaume Ma Mung et Hélène Veiga Gomes
p. 69-130
l’image de la ville aux imaginaires urbains : représenter
la transformation du paysage d’Intendente à Lisbonne "
(2015). Partant d’une anthropologie du contemporain,
cette recherche appréhende la récente transformation
urbaine d’une place de Lisbonne nommée Intendente.
Entre 2010 et 2014, un grand projet urbain y impulse
une véritable métamorphose, passant de zone mal
famée à quartier en vogue de la capitale. Face à
l’incontournable présence des images au sein de
ce processus, notre thèse part de photographies,
photogrammes et captures d’écran pour restituer les
petits et les grands évènements de la transformation,
dessiner le mouvement de ses principaux acteurs et
interroger les régimes visuels et esthétiques partagés
au sein de ce paysage.
Place anthroponymique, Intendente désigne par
extension l’étendue de l’aire environnante, creusée
dans un val incliné entre une large avenue et le
versant d’une colline. Sachant que l’imaginaire
qui s’y accolait auparavant était particulièrement
négatif, force est de constater que, en quelques
années, le processus de transformation urbaine
est parvenu à en faire un espace de visibilité
incontournable. À l’aune de cette métamorphose
inédite, cet article opère un retour sur l’histoire
qui a façonné ce territoire, à la recherche des
indicateurs visuels qui soutiennent une telle
inversion de l’imaginaire. Dans ses articulations
temporelles, ce mouvement rétrospectif se révèle
d’autant plus crucial que la mémoire du lieu
semble avoir disparue. Depuis l’apparition de la
place dans la ville jusqu’à la borne temporelle du
projet de 2010, la mise en récit d’une possible
chronotopie d’Intendente nous renvoie ainsi à la
nécessaire approche archéologique qui soutient
l’appréhension de tout objet urbain
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Depuis son invention, la photographie et ses usages n’ont cessé d’évoluer du XIXe au XXIe siècle. Les années 1930 ont marqué un tournant quand des anthropologues étatsuniens ont considéré l’image photographique comme un instrument de recherche à part entière. Les transformations des conditions historiques, du sens des migrations, puis les récentes révolutions numériques ont radicalement changé le rapport des sciences sociales à ce médium. Considérant les trente dernières années de recherche sur les migrations et leur visibilité dans les métropoles contemporaines, sept contributions viennent ici décrire la façon dont le travail photographique s’est émancipé de la « photographie sociale » pour aboutir à la « photographie participative » – sans pour autant abandonner le propos ethnographique. Dans ce mouvement, les habitants ont pu devenir acteurs dans la captation d’images qui valorisent la ville et leur quartier d’immigration et participer à certaines formes de mise en scène de l’altérité locale. Quant au chercheur/e-photographe, il/elle a désormais à sa disposition diverses postures, comme témoin actif de la biographie individuelle ou collective de ces populations, révélateur de particularismes culturels, artiste catalyseur de perceptions sociales, flâneur dérivant au gré de son observation flottante… suivant la démocratisation du rapport à l’image qui ne cesse de susciter de nouvelles modalités d’expression.