Régénération Forestière

*C et article est une transcription de lac onférenceq uiaétép réparée sur lab ased 'une information rassemblée par JeanPardé et quiaétép résentée par Jean-LucP eyron le 12 avril 2000 au centren ancéien de l'ENGREF dans le cadred u cinquantième anniversaired el aR evuef orestièref rançaise.

Work was carried out on the southern slopes of the mountain in four forest types (Quercus ilex ; Q. pubescens ; Cedrus atlan-tica ; Pinus nigra ssp. austriaca) . Renewal of the forest cover reduces the Mediterranean nature of the environment, so that mesophytic species increase their range horizontally or downwards at the expense of previously established xerophytic species. This ultimately leads to a change in the vegetation series. The soils are all rendzinas, and show different responses to the four forest types. Q. pubescens is the most effective at improving the soil and increasing the humus content ; P. nigra on the other hand produces a humus rich in lignin which gives rise to a very acid mor humus and instigates degradation of the soil. The effects of Q. ilex and C. atlantica are intermediate between these two.

Apports delagénétique dans lagestion durable delahêtraie ÉricTeissier du Cros Depuis 1979,a nnée du début del 'installation en Franced'unr éseau comparatif dep rovenances deHêtre, uncertain nombre d'informations théoriques et pratiques ont étér assemblées qui permettent dep roposer aujourd'hui unapport del agénétiqueàlagestion durable del ahêtraie. LESQUESTIONS POSÉES Lorsquen os travaux ont étéi nitiés,àlafin des années 1970, trois élémentsclés nousg uidaient: adaptation del ahêtraie àson environnement,productivitée t qualité. Àl'époque,le reboisement en Hêtre était sans douteàson maximum,soit pourcompléter une régénération naturelle jugée insuffisante,soit pourp lanter des surfaces nouvelles,soit encore pours ubstituer le Hêtre àd es essences moins bien adaptées ou acceptées,c omme certains résineux.Àc etteé poque,on a utilisé chaqueannée jusqu'à4à5m illions dep lantscorrespondant àenviron 1000 hareboisés. La première question génétiquep osée àlarecherche et au développement aétél echoix du matériel forestier der eproduction,c 'est-à-dire le choix des provenances. Cependant,malgré laplacei mportantedes plantations et complémentsder égénération,la majoritédel areconstitution des peuplementss ef aisait et se fait toujours parr égénération naturelle avec tousl es stades classiques del agestion devant aboutir àd es hêtraies stables, adaptées,productives et répondant àleurs trois rôles classiques :économique,environnemental et social. Decef ait,lad euxième question génétiquep osée est lapossibilitédechoisir les semenciers devant assurer larégénération surl ab ase decaractères transmissibles héréditairement-o ndit aussi héritables. End'autres termes,a voir lac ertitudeq uel echoix visuel,phénotypique,est fondés ur une liaison aussi forteq uep ossible entre phénotype et le génotype. Dans l'euphorie des années 1970 (Teissier du Cros, 2005),d es erreurs dechoix dem atériel forestier der eboisement ont sans douteé técommises. Onp lantait du Hêtre,c ertes,mais son origine (lapépinière) et saprovenance(le peuplement où les graines avaient étér écoltées) étaient confondues dans l'esprit debeaucoupder eboiseurs. Or,si l'origine est très importanteàc ourt terme du fait qu'elle conditionne laqualitédes plantse t leurr eprise après plantation,laprovenancee st plusi mportanteàlong terme car une erreurdechoix dem atériel végétalp eut entraîner des pertes très onéreuses. Prenons une xemple. Dans les années 1970, uncircuit parfaitement légale t bien rôdédeg raines et plantsdeHêtre aboutissait àinstaller surl e territoire français des provenances dem oyenne montagne d'Europe centrale. Les chercheurs ont attiré l'attention des gestionnaires surdeux aspects,le risquedem auvaise adaptation decem atériel végétals url el ong terme,notamment en plaine,et celuidel 'abâtardissement den os ressources locales (on dit maintenant pollution

Il ressort des travaux présentés dans cet article, ainsi que des données de la littérature, que le manque de régénération des pessières d'altitude serait dû, non pas à des conditions stationnelles défavorables, mais à des pratiques inadaptées. La pessière possède ses propres capacités de renouvellement, qui incluent une amélioration des qualités de l'humus (élimination du dysmoder) sous le couvert des arbres âgés de 150 ans et plus.

Si tout le monde connaît les vers de terre, peu les reconnaissent comme des agents actifs de la fertilité des sols. Au XIXe siècle, après les découvertes de Pasteur, ils étaient même pourchassés comme vecteurs de la maladie du charbon. Depuis, les nombreuses découvertes effectuées en biologie du sol ont remis à l'honneur l'activité invisible de ces organismes qui, fuyant la lumière, échappent à l'observation courante.

La symbiose mycorhizienne, qui concerne 80 %d es espèces de plantes terrestres (Wang et Qiu, 2006), est une association entreunchampignon et la racine d'une plante. Cette relation symbiotique est vitale pour les deux partenaires :e lle permet des échanges de carbone, de nutriments et d'eau entrel es champignons et les plantes par le biais d'un organe symbiotique, la mycorhize ( Smith et Read, 2008). Il existe deux principaux types d'organes symbiotiques, l'ectomycorhize( ECM), visible àl 'oeil nu, où le champignon ne pénètrep as àl 'intérieur des cellules racinaires, et la mycorhizeà arbuscules (MA) visible au microscope où le mycélium du champignon pénètreàl 'intérieur des cellules racinaires (figure1 ,p .126). Dans les régions tempérées, beaucoup d'essences ligneuses sont ectomycorhizées, tandis que certains arbres et la majorité des herbacées et des arbustes forment des MA, une symbiose qui est sans doute apparue dès l'origine des végétaux vasculaires (Selosse et Le Tacon, 2001). Les champignons mycorhiziens (mycéliums qui colonisent plusieurs racines et qui forment des organes reproducteurs) constituent donc un élément essentiel du fonctionnement des écosystèmes.