French antisemitism

Globalizing Race explores how intersections between French antisemitism and imperialism shaped the development of European racial thought. Ranging from the African misadventures of the antisemitic Marquis de Morès to the Parisian novels and newspapers of late nineteenth-century professional antisemites, Dorian Bell argues that France’s colonial expansion helped antisemitism take its modern, racializing form—and that, conversely, antisemitism influenced the elaboration of the imperial project itself.

Globalizing Race radiates from France to place authors like Guy de Maupassant and Émile Zola into sustained relation with thinkers from across the ideological spectrum, including Hannah Arendt, Friedrich Nietzsche, Frantz Fanon, Karl Marx, Max Horkheimer, and Theodor Adorno. Engaging with what has been called the “spatial turn” in social theory, the book offers new tools for thinking about how racisms interact across space and time. Among these is what Bell calls racial scalarity. Race, Bell argues, did not just become globalized when European racism and antisemitism accompanied imperial penetration into the farthest reaches of the world. Rather, race became most thoroughly global as a method for constructing and negotiating the different scales (national, global, etc.) necessary for the development of imperial capitalism.

As France, Europe, and the world confront a rising tide of antisemitism and Islamophobia, Globalizing Race also brings into fascinating focus how present-day French responses to Muslim antisemitism hark back to older, problematic modes of representing the European colonial periphery.

This article is interested by the double problem of the plurality of modes of domination, from the point of view of what is called today, in social science sectors as in certain militant circles, “intersectionality”, and possible convergences between emancipatory social movements. Its main material consists of the critical analysis of texts produced by the indigenous group of the Republic, and in particular its spokesperson and co-founder Houria Bouteldja. It comes from the work of the militant and anarchist research seminar ETAPE (Theoretical anarchists pragmatists explorations for emancipation). Published in the anarchist website : Grand Angle; 9 july 2015, http://www.grand-angle-libertaire.net/indigenes-de-la-republique-pluralite-des-dominations-et-convergences-des-mouvements-sociaux-philippe-corcuff/

Ceci est une traduction de deux articles l'un de J. Salwyn Schapiro et Nicola Chiaromonte parus respectivement en 1945 et en 1946. J'ai seulement écrit une petite introduction et quelques remarques finales. Malheureusement il m'est impossible de mettre les auteurs en valeur sur Academia.edu puisqu'ils sont décédés et n'ont pas d'email ! Et qu'il n'existe pas de formules pour poster les traductions.... C'est dommage. Yves Coleman, traducteur

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A propos du livre de Maxime Rodinson Peuple juif ou problème juif ? Ce compte rendu est le deuxième de la série inaugurée par une critique de Réflexions sur la question juive de Jean-Paul Sartre (cf. http://npnf.eu/spip.php?article879). Il n'aborde pas le contenu du principal texte de Peuple juif ou problème juif ? («Israël, fait colonial», qui occupe presque un tiers du livre), dans la mesure où cette série d'articles ne concerne pas la critique du nationalisme juif (du sionisme), des gouvernements israéliens et du colonialisme israélien, critique menée de façon particulièrement incisive, subtile et approfondie par Maxime Rodinson dans ce recueil, et dont devraient s'inspirer beaucoup d'antisionistes en ce XXI e siècle. Mon propos est autre : il s'agit de montrer à quel point les intellectuels et les militants de gauche et d'extrême gauche francophones (y compris Maxime Rodinson) ont toujours eu du mal à comprendre l'antisémitisme et la prétendue «question juive», contrairement à d'autres pays où certains militants ont réussi à dépasser le discours marxiste simpliste sur l'antisémitisme et à nous fournir des armes théoriques pour combattre ce fléau. La revue Ni patrie ni frontières et les sites mondialisme.org et npnf.eu ont déjà publié plusieurs traductions pour illustrer ce fossé théorique et politique entre la France et d'autres pays, en faisant connaître les contributions de Marcel Stoetzler,

Antisemitism from Muslims has become a serious issue in Western Europe, although not often acknowledged as such. Looking for insights into the views and rationales of young Muslims toward Jews, Günther Jikeli and his colleagues interviewed 117 ordinary Muslim men in London (chiefly of South Asian background), Paris (chiefly North African), and Berlin (chiefly Turkish). The researchers sought information about stereotypes of Jews, arguments used to support hostility toward Jews, the role played by the Middle East conflict and Islamist ideology in perceptions of Jews, the possible sources of antisemitic views, and, by contrast, what would motivate Muslims to actively oppose antisemitism. They also learned how the men perceive discrimination and exclusion as well as their own national identification. This study is rich in qualitative data that will mark a significant step along the path toward a better understanding of contemporary antisemitism in Europe.

"A valuable work of sociological research in a highly topical area of great relevance. By embracing a de-essentializing perspective, Jikeli helps the reader to understand the phenomenon in its full scope and makes it a useful tool for policy makers, educators, religious scholars, social workers, and sociologists." —Alejandro Baer, University of Minnesota


Studies in Antisemitism
360 pp., 7 b&w illus.
cloth 978-0-253-01518-1 $35.00 / £24.99
ebook 978-0-253-01525-9 $34.99 / £24.99


Book presentations scheduled:
March 31, New York, ISGAP Center, 6pm
April 1, New Haven, Yale University, 5pm
April 3, Bloomington, IN, Indiana University, noon
April 13, Paris, EPHE, 6pm
(Please contact the author for more information: [email protected])



More information at:
http://www.iupress.indiana.edu/catalog/807416

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A l'exception de deux personnes (Pierre Stambul et Brigitte Stora) l'auteur n'a interviewé que des Juifs qui n'aiment pas (voire qui détestent) la gauche et même l'extrême gauche en raison de leurs positions critiques envers Israël et de leur cécité devant la montée de l'antisémitisme en France, depuis la séquestration et le meurtre d'Ilan Halimi en 2006 et les assassinats de 3 enfants et d'un adulte à l'école Ozar Hatorah en 2012. De plus, les introductions de l'auteur qui précèdent chaque interview contiennent beaucoup d'affirmations péremptoires, non appuyées sur des travaux historiques ou de science politique. C'est dommage car le sujet du livre était a priori intéressant : recueillir les opinions d'un panel de « Français juifs » à propos de l'évolution de leur situation durant les vingt dernières années, panel choisi parmi celles et ceux qui sont pratiquants mais aussi d'autres qui ont un lien plus ou moins étroit avec la culture juive, voire aucun lien avec celle-ci. Hélas, même lorsque l'auteur interviewe des individus qui auraient pu nous communiquer quelques réflexions utiles, leurs propos ne vont guère plus loin qu'une brève interview à la télévision ou à la radio durant laquelle la personne interrogée reste à la surface de sa réflexion ou de son témoignage de vie, aussi poignant soit-il.

Ce texte inaugure une série d'articles qui analyseront comment certains intellectuels francophones, de gauche et d'extrême gauche, se réclamant presque tous du marxisme, ont abordé ce qui était, pour eux et les non-Juifs, un « problème » bien plus qu'une « question » qui tarauderait les Juifs 1. Nous essaierons de montrer à quel point les écrits de ces auteurs handicapent aujourd'hui les militants de gauche et d'extrême gauche dans les combats actuels contre l'antisémitisme et favorisent souvent, quelles qu'aient été (ou soient) leurs bonnes intentions, les stéréotypes de l'antisémitisme de gauche 2 et le soutien à des forces politiques ou des mouvements réactionnaires, à tonalité antisémite. Aucun de ces auteurs (à part Abraham Léon qui écrivit dans des conditions terribles, poursuivi par les nazis, dans la clandestinité, sous l'Occupation allemande, en Belgique), aucun n'a rédigé de texte décrivant la longue histoire des Juifs, la non moins longue histoire de l'antisémitisme et de la prétendue « question juive ». Pratiquement aucun d'entre eux ne s'est appuyé sur les progrès de la recherche historique depuis 1945 et fort peu, dans l'espace francophone, ont étudié en détail l'histoire intellectuelle juive (Michael Löwy et Enzo Traverso étant les deux seules exceptions à ma connaissance, mais il est peu probable que leurs écrits pointus sur ce sujet intéressent les militants). Leurs hypothèses et/ou leurs postulats ont été lourdement influencés par leur volonté de justifier à tout prix les affirmations péremptoires de Marx dans un gros article sur La Question juive écrit en 1843, texte philosophique ne reposant sur aucune « analyse concrète de la situation concrète » des Juifs à son époque mais sur des stéréotypes judéophobes, destinés à avoir une très longue postérité à gauche... et à droite. La prétendue « question juive» n'a jamais été étudiée par des historiens marxistes francophones qui se seraient appuyé sur une méthode matérialiste, mais toujours sous l'angle de la fidélité idéologique absolue à un texte écrit il y a bientôt 180 ans. La plupart des penseurs marxistes, quand leurs ancêtres voire leurs parents étaient juifs ou

En este artículo el Rab. Dr. Szlajen, demuestra la forma en la cual el antisemitismo religioso devino en uno étnico y luego racial, más sus principales protagonistas quienes influyeron significativamente en dicho proceso y cuya expresión hasta ahora más cruenta fue la Shoá. Básicamente aquí se demuestra que la Shoá no fue otra cosa que la ejecución de la voluntad de la humanidad para con los judíos, basada en 2000 años de un fundacional antisemtismo cristiano. Publicado en "Cultura קולתורה" II:6 (Noviembre, 2016):7-20.

J'accuse, un film qui fait oeuvre utile 14 novembre 2019.-dans une communication consacrée à la "mémoire" de l'affaire Dreyfus et que nous avions présentée en 2008 nous avions écarté la filmographie* car des films dont le dernier datait de 1957 ne passaient pas pour avoir modifié le regard porté sur l'Affaire et sur le capitaine. La question se pose différemment avec J'accuse de Roman Polanski, en France, où il est amené à connaître un succès mérité. On pouvait craindre en effet que le réalisateur, qui bien que né en France est porteur de culture "américaine" ne tombe dans le piège qui aurait consisté à remplacer les mensonges de l'histoire officielle française (cf. justice-qui-finit-parreconnaître-ses-torts) par un happy end, made in USA, où la Morale aurait fini par triompher : or en fait de "triomphe", la fin du film est accablante. C'est donc ce film, qui à l'heure où a fini par se diluer ce qu'on appelle la culture générationnelle liée à l'Affaire et où même la culture livresque se perd est amené à constituer de fait la référence pour le grand public. On ne saurait s'en plaindre, vu la véracité des personnages et situations, et la finesse dont il fait preuve là où guettait l'écueil des stéréotypes ; ainsi, même en ce qui concerne l'antisémitisme il parvient à rappeler qu'au-delà de cette seule affaire cette motivation n'est pas toujours présente dès le départ (l'Etat-major était sincèrement persuadé qu'il y avait dans ses rangs un traître) : c'est seulement dans un second temps mais... qui ne tarde pas à se manifester, qu'elle produit ses méfaits. Un mérite plus spécifique est d'attirer l'attention sur cet antisémitisme de salon alors courant et auquel il ne fallut pas moins que cette affaire, sinon pour y mettre un terme, du moins pour freiner son aveu -ce devint chose claire que l'antisémitisme n'était pas une opinion, mais une voie de fait. En ce qui concerne plus précisément ce dont il avait été question dans notre communication et qui est le rôle des "classes populaires" ce film ne cherche pas non plus à épargner ce qu'il faut bien appeler une certaine France. En effet le peuple c'est... aussi, cette foule qui peu après le début du film se presse devant les grilles de l'Ecole militaire où se déroule la dégradation du capitaine pour crier à mort ! contre "le Juif" (rappelons que ce fut ce spectacle qui