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2010, Techniques & culture
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4 pages
1 file
Femmes pilant le riz de façon coordonnée mais dans des mortiers distincts.
Techniques Culture Revue Semestrielle D Anthropologie Des Techniques, 2010
Techniques & culture
Gradhiva, n° 17, 2013
Les chants dont les prisonniers texans rythment leurs gestes de travail ont-ils quelque chose à voir avec le geste fluide du luthier taillant un violon, celui de la scarificatrice bwaba ciselant les chairs ou celui de l’Homo erectus taillant un biface ? Resserrant la vieille question des rapports entre le beau, l’utile et le nécessaire, ce dossier choisit de privilégier celle de l’esthétique du geste technique. En quoi un tel geste peut-il être jugé beau, et cette beauté tient-elle à des caractéristiques tangibles – régularité, rythmicité, économie… – ou à des traits plus impalpables ? La question est envisagée ici à partir de la distinction opérée par Hannah Arendt entre travail et oeuvre. Le travail – l’ensemble des tâches répétitives nécessitées par la survie quotidienne – est parfois sublimé par des chants ou des chorégraphies qui embellissent le labeur et allègent sa pénibilité. Tandis que l’élaboration d’une oeuvre – c’est-à-dire la création d’un objet qui viendra s’ajouter durablement au monde – peut être esthétisée par un geste technique hautement maîtrisé. De Boas à Leroi-Gourhan, des auteurs ont lié la valeur esthétique d’un objet à la perfection de sa réalisation technique mais les contributeurs de ce dossier, qui s’étend de la Préhistoire au XXIe siècle, et de l’Europe à l’Afrique, montrent que le geste technique est une composante à part entière du jeu social dans lequel il s’insère et que sa beauté ne se réduit pas à la maîtrise de règles formelles.
Techniques & culture, 1984
Expliciter, 1998
Revue de Synthèse, T. 133, 6e série, n° 4, 2012
A ristote se posait déjà la question des rapports entre le beau, l'utile et le nécessaire :
2014
Depuis l'apparition de l'enregistrement sonore, qui a notamment intro-duit dans le domaine musical la possibilité d'organiser le sonore autre-ment que par l'intermédiaire de l'instrument acoustique, la présence de l'interprète n'est plus indispensable lors de la diffusion de l'oeuvre. Ce changement de paradigme, qui pose la question du rôle de l'interpréta-tion dans le processus de création musicale, remet également en cause l'utilité du geste dans l'oeuvre exécutée. En effet, dans le cas de l'oeuvre phonographique où la diffusion sonore de l'oeuvre peut être assurée par un système de transduction mécanique, l'interprète peut n'être convo-qué que pour fournir une partie du matériel musical, ou simplement être remplacé par un ensemble de paramètres destinés à contrôler le comportement du son dans le temps. Le second cas a par ailleurs été particulièrement facilité par le développement des technologies électro-niques et numériques qui ont peu à peu permis d'imiter ou remplacer le geste humain. Dans un tel contexte, le risque pris dans la spontanéité de l'acte, l'effort ou encore la virtuosité, ces éléments qui déterminent en partie la légitimité de la présence de l'artiste, sont moins facilement localisables par l'auditoire. Quels sont alors les moyens utilisés par les musiciens pour concilier leur pratique avec les possibilités offertes par les technologies ? En partant de l'hypothèse selon laquelle le corps joue un rôle fondamental dans la représentation musicale, nous essaye-rons, dans un premier temps, d'identifier et de qualifier les différents types de gestes engagés dans la pratique musicienne. Pour cela, nous introduirons le concept de performance à partir des travaux que Serge Lacasse a réalisés sur le sujet, puis nous aborderons les typologies du geste qu’ont déjà élaborées par différents musicologues, parmi lesquels figure François Delalande. Nous aborderons ensuite l’évolution de cette pratique musicienne dans son rapport avec la technologie. Le concept d’authenticité, tel qu’il est envisagé dans les musiques populaires, sera notamment évoqué dans le cas de l’intégration des effets dans le rock. L’authenticité du rock, qui repose en grande partie sur un conflit entre exécution humaine et technologie, trouve un inévitable écho dans le hip-hop et les musiques électroniques, domaines dont nous étudierons quelques conséquences de l’exploitation des technologies numériques. Nous trouverons une résolution à ces tensions dans la pratique du controllerism, un terme utilisé pour décrire l’utilisation d’interfaces physiques destinées à favoriser le geste dans la création musicale. Nous nous attarderons au cas de Tim Exile, producteur d’Intelligent Dance Music, un courant de musique semi-expérimentale apparu dans les années 1990, qui utilise des stratégies de création originales afin de concilier geste et technologie dans le cadre de la représentation musicale.
2023
Journée d’étude Dokima : "Interroger la matière des sources : une approche partagée" (Université de Bourgogne Franche-Comté)
Dinamika Bahari
… : UN Economic and Social Commission for Asia and …, 2007
Electrolysis, 2012
Gestión y Análisis de Políticas Públicas, 2024
Anxiety Stress and Coping, 2021
Éducation et francophonie, 2021
Action Research, 2017
International journal of pharmaceutical sciences review and research, 2023
2017 American Control Conference (ACC), 2017
Proceedings of 37th International Cosmic Ray Conference — PoS(ICRC2021), 2021
Energy Policy, 2006
Journal of the Earth and Space Physics, 2024