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2022, Le hindi… commen en Inde. Niveau débutant.
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Ce nouveau manuel de hindi offre un apprentissage complet de la troisième langue la plus parlée au monde. Grâce aux textes originaux d’une autrice de langue hindi (Geetanjali Shree, lauréate 2022 de l’International Booker Prize) et aux exercices de Vimal Mehra, un enseignant hindiphone expérimenté, ce nouveau manuel vous fait apprendre le hindi tel qu’il se parle actuellement en Inde, dans toute sa richesse lexicale et culturelle. En suivant le voyage de deux étudiants en Inde, les 20 leçons de ce volume (plus 2 leçons de révision) introduisent chacune un nouveau sujet s’inspirant de leur quotidien (transport, marché, santé, famille, géographie, etc.). Pour appliquer la grammaire abordée, de nombreux exercices sont proposés ainsi qu’une importante liste de mots liés au thème de la leçon, avec leurs synonymes, des expressions courantes, etc., ce qui est sans équivalent dans les manuels existants. Un corrigé des exercices, des notes culturelles, ainsi que de nombreuses annexes complètent l’ouvrage. Un deuxième volume, de niveau intermédiaire, comprenant 10 nouvelles leçons, des synthèses des principaux points de grammaire et un double lexique hindi-français, français-hindi, paraîtra en juin 2023.
La mention de la lèpre remonte à la plus haute antiquité en Inde, antérieurement aux autres continents. Elle apparaît dans les textes védiques dès 600 ans avant l'ère chrétienne. Elle attira l'attention à la fois d'Atreya, un des grands sages (Rishi) de l'Inde védique, considéré comme le fondateur de la médecine indienne puis de Susruta, le chirurgien pionnier dont le traité (Samhita) nous est parvenu.
On croit souvent que l’origine des mots révèle leur sens. C’est une perspective biaisée, et une source de malentendus. Voici un exemple classique, qui montre comment les mots peuvent, à partir d’une source unique, prendre des sens différents. Dans de tels cas, rapporter les mots à leur origine sans tenir compte de ce qui s’est historiquement passé aboutit à des contre-sens dangereux. L’origine est l’inverse de l’histoire : l’histoire est un parcours évolutif, l’origine est une fiction figée. - version 2.
Hiéroglossie I, Actes du colloque : Moyen Âge latin, monde arabo-persan, Tibet, Inde, Bibliothèque de l'Institut des hautes études japonaises, Collège de France, Paris, 2019, pp. 259-280, 2019
Des langues sacrées, au sens étroit du terme où il s’agirait de langues exclusivement utilisées pour la liturgie ou ses commentaires, comme par exemple le slavon, l’Inde « terre des dieux », dev bhūmi, n’en présente pas en dépit des discours récurrents, notamment populaires, sur le sanskrit langue sacrée et langue des dieux. Même le corpus védique comporte, outre les hymnes liturgiques « révélés », de nombreux autres commentaires dont tous ne sont pas religieux (Malamoud, 2016) . Et le beaucoup plus large corpus sanskrit comporte comme on sait une abondante littérature profane. Certes tel n’est pas le cas en pali, où même les chroniques historiques tournent autour du développement des diverses sectes et des monastères, mais il présente, parallèle à la réticence à diviniser Bouddha, la réticence à sacraliser la langue. On peut évaluer sous le même angle la langue dite sainte des poètes mystiques de l’Inde du nord au moyen-âge, à laquelle je consacre une première section, alors que l’époque contemporaine présente plusieurs exemples de sacralisation délibérée d’une langue (deuxième section). Cet exemple est toutefois à situer davantage dans un cadre de lutte pour le pouvoir, symbolique, économique et politique, que dans un rapport avec le religieux, dans le sillage des mouvements linguistiques qui travaillent l’Union Indienne depuis le début du vingtième siècle en lien avec les revendications identitaires régionales et autour de la fonction de la langue comme symbole d’identité (troisième section). Le tout récent tumulte autour de la question des langues dites classiques n’en est que la dernière manifestation (quatrième section).
Hermès, 2004
L'Inde est un pays plurilingue et pluriculturel. À part l'anglais, la Constitution indienne recense 18 langues indiennes. À Bombay, une terre d'immigrés, on parle presque toutes les langues indiennes ainsi que l'anglais. La France et le français ont toujours gardé dans l'imaginaire indien leur aura de grande culture littéraire, artistique et philosophique. Après l'anglais, le français reste la langue étrangère préférée des Indiens. Dans l'État de Maharashtra et à Bombay, sa capitale, où se dégagent en filigrane les influences portugaise et anglaise, le profil du francophone a beaucoup évolué avec les mentalités et l'économie. Le français n'est plus l'apanage de l'élite, il représente de meilleurs débouchés professionnels, voire de meilleures chances d'obtenir un visa d'immigration au Canada. Grâce à l'implantation de plusieures sociétés françaises dans cette mégapole, il y a un regain d'intérêt pour le français comme langue des affaires internationales. Parler français n'est plus un choix culturel, mais professionnel. Cependant, les universités anglophones, voire américaines, restent le choix le plus évident pour les études supérieures, même en langue, en littérature et en civilisation françaises, en raison de la prise en charge complète par les universités et des meilleures possibilités d'intégration sociale et politique dans ces pays. France (1922-) Elle naquit dans la fine fleur de la bourgeoisie goannaise dans cette colonie portugaise où on parlait portugais et où les messes se disaient en latin. Son père, latiniste, lui choisit un prénom en hommage à la douce France. Il la berça des vers de Lamartine et de Victor Hugo. Enfant, elle parlait déjà le portugais et l'anglais. Adolescente, son père l'initia aux belles sonorités de la langue française. À la faculté, elle s'inscrivit en lettres françaises et découvrit Emile Zola et Gustave Flaubert. Elle se mit à parler couramment le français, mais sans mettre les pieds en France. Elle se maria jeune, fonda sa famille, mais continua sa lecture de la bonne littérature, « évidemment française ». Ses enfants grandirent en apprenant le français à l'Alliance française et en conversant avec leur mère. Enfin se présenta l'occasion de faire un pèlerinage dans ce pays dont elle portait si bien le nom et elle y savoura les musées, les paysages, la cuisine et cet art de vivre qu'elle ne connaissait que par les livres. Elle revint en Inde pour s'incrire en maîtrise de littérature française quand la plupart de ses camarades de classe avaient l'âge de ses enfants. Quand elle mena à terme son doctorat sur Saint-Exupéry elle était déjà grand-mère. «Je suis restée étudiante toute ma vie ! »
"DE DURAS ET ROBBE-GRILLET À CIXOUS ET DEGUY." Dalhousie French Studies., 1989
Cette fresque de cinq heures, longue comme la tapisserie de Bayeux, me poursuit de son indianité depuis mon printemps parisien 88. La fixer au mur une bonne fois pour toutes et qu’il en soit fait des rêves exotiques d'Hélène Cixous. L'Indiade ou l'Inde de leurs rêves est une entreprise culottée. D'abord parce qu'on dirait que tout spectacle s'adressant aux Intellectuels implique une zone de souffrance quelque part: à la Cartoucherie de Vincennes, la prise du plaisir du texte est âprement Punie par la dureté monacale des sièges. Ascétisme oblige. Culottée, parce qu'elle est œuvre de totalisation s'il en est une. L'englobante affection d'Hélène Cixous et d'Ariane Mnouchkine pour le sublime du tout-embrasser étouffe parfois le désir. Comblé-es de riz au cari, d'Histoire, d'émotions, de musique à tout rompre, des folles bousculades de la multitude, nous sortons de là, abasourdi-es, épaté-es devant l’'impertinence, nous dirons, du projet. Mettre sur scène l'Inde est déjà gigantesque, mais l'humanité toute entière tient de la Genèse. Il y est en effet question de retrouver l'étincelle première de la constitution de l'être, l 'Inde devenant alors ce pays parabolique du Pilgrim's Progress de Bunyan.
Cette grammaire linguistique du hindi aborde tous les niveaux de la langue, de la phonétique et de l’écriture à l’énonciation et au lexique, réservant quatre chapitres sur huit à la morphologie et à la syntaxe. La construction des catégories syntaxiques et lexicales pertinentes à partir du fonctionnement de la langue en assure une description objective, sans toutefois gêner la mise en perspective typologique. Parmi les points jusqu’à présent peu ou non abordés dans la tradition linguistique et grammaticale du hindi, la thématisation, la focalisation, le rôle argumentatif et énonciatif des particules, la négation et sa portée, les rapports entre coordination, corrélation et subordination. L’ouvrage consacre également un chapitre à l’histoire culturelle et politique du hindi (et de l’ourdou), et fait une place importante à la diachronie et aux contacts (notamment avec les langues dravidiennes et munda).
Autrepart, 2010
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Littérature , 2016
Introduction du numéro spécial "A partir de l'Inde", coordonné pour la revue "Littérature" (04/2016) Dans ce numéro spécial, nous avons voulu réfléchir à la manière dont les textes indiens ou le « détour » par l’Inde et par les textes qu’elle a produit, fait à notre pensée, et d’autre part réfléchir à la contribution de l’Inde à la circulation de savoirs, des textes et des littératures, en rassemblant les contributions d’un sanskritiste et historien des religions (Charles Malamoud), d’une spécialiste de littérature et de linguistique hindi (Annie Montaut), d’un historien des sciences (Kapil Raj), de spécialistes de littérature française et francophone et anglophone (Guillaume Bridet, Martin Megevand, Claire Joubert). Introduction Guillaume Bridet et Laetitia Zecchini Charles Malamoud Mots, nostalgies, textures Kapil Raj Cartographier l'humanité depuis Calcutta : à propos de la théorie ethnolinguistique de Sir William Jones (1746-1794) Claire Joubert Ce que l'Inde fait à la littérature Guillaume Bridet L'Inde comme expérience de traduction : Olivier Lacombe, René Guénon, René Daumal Annie Montaut Les Pérégrinations d'Irma de Manziarly dans les contradictions de l'orientalisme de l'entre-deux-guerres Martin Mégevand Simone Weil de l'Afrique à l'Inde : « eadem sed aliter » Laetitia Zecchini Penser le modernisme à partir de l'Inde : traduction et braconnage, recyclage et renouvellement
Anales del Seminario de Historia de la Filosofía, 2017
International Journal of Commerce and Management Studies, 2020
Bon Voyage, 2023
Texila International Journal of Public Health, 2024
Römisches Österreich, 2021
Boletín de Arte , 2024
Frontiers in Plant Science, 2021
Architecture as a Tool for the Benefit of All, 2024
Pediatric Dermatology, 2019
Physical Review Letters, 2007
Journal of Chinese Philosophy, 2010