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Textes réunis par Oleg Voskoboynikov 🔗https://bit.ly/3v3rSrF Les textes réunis dans ce volume visent l’histoire du visage dans tous ses états et enjeux: sociaux, politiques, religieux, artistiques, scientifiques. Ce qui est en question est le visage humain, mais aussi divin, céleste, individuel et collectif. Les questions posées se fondent sur l’examen de textes qui relèvent aussi bien de la tradition scientifique que de l’exégèse doctrinale et littéraire du Moyen Âge, sans oublier la représentation en deux ou en trois dimensions. L’«éloquence du visage» étant un sujet qui embrasse toutes les sociétés et les civilisations, le regard des auteurs ne s’est pas limité à l’Occident latin médiéval, qui demeure le terrain privilégié de notre enquête, mais a intégré des régions historiques aussi diverses que la Syrie, la Géorgie et la Rus’, pour arriver au Japon pré-moderne. 📚 O. Voskoboynikov, Pour une histoire du Moyen Âge au visage découvert: en guise d’introduction – A. Vinogradov, Face in the Apocryphal Tradition – A. Muraviev, Facing the Faceless: Eastern Syriac Mystics Before the Mystery of Effacing Self – A.-M. Makarova, Les portraits royaux de l’église de la Nativité de la Vierge à Béthanie dans le cadre de la culture géorgienne (fin XIIe-début XIIIe siècle) – V. Pace, Il ritratto con i denti in vista: una nuova attenzione al volto – J. Wirth, Face, trois-quarts et profil dans l’art médiéval – M. Bacci, Beards and the Construction of Facial Appearance in the Middle Ages – F. Santi, Lo schiaffo. Storia, rituali, paesaggi sonori – F. Galli, No One Will Spend Eternity Behind Christ’s Back. The Contemplation of the Facies Christi According to Euclidean Geometry and the Laws of Optics in a 13th-Century Disputed Quaestio – D. Olariu, Le premier visage d’un cadavre dans l’art sépulcral allemand. Le tombeau de Wolfhard de Roth à Augsbourg (1302) – J. Ziegler, The Place of the Face in Pre-Modern Physiognomy – O. Togoeva, Le visage (in)visible de la sorcière – N. Weill-Parot, Puissance des visages célestes et des visages terrestres: Marsile Ficin et l’exploitation du mot vultus – D. Jacquart, Observation du visage et diagnostic médical à la fin du Moyen Âge – A. Paravicini Bagliani, Rabelais et le visage du Pape – E. Steiner, Faces Without Individualization: The Art of Portraiture in Premodern Japan. Indices par O. Voskoboynikov et A. Paravicini Bagliani.
Portaels et l'appel de l'Orient (1841-1847), 2015
Editorial, Le Philosophoire, 41, 2014
Journal des anthropologues, 2021
L'idée d'orientalisme renvoie à tout enseignement, description ou prise de position fondés sur la distinction ontologique entre l'« Orient » et l'« Occident ». 4 Extrait du carnet de terrain d'Émir Mahieddin. Terrain e ectué entre mars 2019 et janvier 2020 auprès des évangéliques arabophones de Stockholm.
2013
A propos de : Hans Belting, Florence et Bagdad. Une histoire du regard entre orient et occident, traduit de l'allemand par Naima Ghermani et Audrey Rieber, Gallimard.
In Situ, 2016
Communication présentée lors des journées d'étude « Le moulage. Pratiques historiques et regards contemporains » organisées par la Cité de l'architecture et du patrimoine et le musée du quai Branly, les 14 et 15 novembre 2012. Lexique de la ruine 1 Les langues européennes connaissent pour la plupart l'opposition structurelle entre ruines et vestiges. Ruines vient du latin « ruina », dont la racine « ruo » signifie l'action de détruire, d'éroder, quelque chose qui disparaît progressivement sous l'emprise d'une force extérieure ; vestiges vient du latin « vestigia » qui renvoie à la notion de traces laissées par un animal sur un sol meuble. En grec ancien nous trouvons ces deux termes dans le mot « ereipia » qui est l'exact parallèle de « ruina » et d'« ichnai » qui correspond parfaitement à « vestigia ». Autour de ces deux notions se déploie donc une opposition entre la ruine entendue comme la conséquence d'une érosion lente ou brutale, et le vestige qui relève de la trace et de l'empreinte : marque du passage d'un dieu ou d'un héros, voire conséquence d'un événement naturel qui a laissé un signe visible de son action. Bien sûr, dans certains cas, les deux notions peuvent se superposer mais elles sont les pôles d'une tension qui traverse toute la poésie des ruines. Les ruines sont, selon la belle définition de G. Simmel 1 , la conséquence d'un retour à la nature de ce qui a été édifié par l'homme, la dissolution de l'architecture dans une forme qui est le produit de l'action de l'atmosphère et des forces de la végétation. Cette définition est bien entendu le fruit d'une attitude occidentale (Proche-Orient compris) face à la nature. Elle prend des aspects différents en Chine comme au Japon.
DE L'ORIENT Ă L'OCCIDENT : UNE MÉLANCOLIQUE SÉPARATION L'extrême-Orient est-il pour la métaphysique occidentale cette terre-mère originelle d'où elle naquit un jour et à laquelle elle voudrait retourner, justifiant son essence mélancolique ? On pourrait le penser par ce que suggère l'étymologie même du terme « Orient », (naître, surgir, se lever, paraître). Nostalgique de ses origines, l'Occident s'en serait pourtant arraché, commençant l'aventure métaphysique de la séparation qu'il doit assumer. Mais la tentation d'y revenir est grande. En témoigne son désir d'un retour à l'inséparé, à l'immanence, à la présence originelle qualifiant en propre l'Orient. Pourtant, cette réminiscence nostalgique de l'Orient, n'est-elle pas finalement pour l'Occident fantasme idéalisé plus que réalité ? ABSTRACT: FROM THE ORIENT TO THE OCCIDENT: A MELANCHOLIC SEPARATION To the western metaphysics, is the Far-East this original mother-earth from which it was born and to which it would like to return? One might agree, considering what the actual etymology of the term "Orient" (be born, spring up, rise, appear) suggests. Nostalgic for its origins, the Occident would nevertheless have torn itself away from the Orient, thus starting the metaphysical adventure of the separation that it has to assume. However, the temptation to return is high. The desire of the Occident to return to the inseparable, to immanence, to the original presence, literally qualifying the Orient, testifies to it. But finally, isn't the nostalgic reminiscence of the Orient idealized fantasy more than reality for the Occident? 2
2019
A propos de : Sanjay Subrahmanyam, L'Inde sous les yeux de l'Europe, Mots, peuples, empires, 1500-1800, Alma
Metaxu, 2013
En français, le mot « printemps » (du latin primus, premier, et tempus, temps) évoque, comme dans de nombreuses langues, le renouveau, l'efflorescence, le bourgeonnement de la vie. Mais en arabe, l'étymologie de بيع َ ر (rabi`, printemps) vient des contraintes du désert. Le verbe َ ع َ ب َ ر , raba`a, a pour premier sens « se désaltérer, venir à l'eau le quatrième jour » et s'appliquait aux chameaux qui, après avoir marché quatre jours et trois nuits sans boire, avaient enfin accès à l'eau. Cette belle image donne au « printemps arabe » le goût de l'eau pour les assoiffés. Elle montre aussi que les connotations associées au « printemps » sont assez différentes selon les latitudes. Cette remarque peut se généraliser, et même devenir une méthode de comparaison, et d'éclairement réciproque. A titre d'illustration, je voudrais proposer l'analyse de quelques mots, utilisés en terre d'Islam et en chrétienté (raison, foi, libre arbitre, prédestination, individu, communauté, religion, loi, occident, orient) et soupeser leurs différences d'acceptions. 1. La raison et la foi ل( ْ ق َ ,ع `aql et يمان = ِإ , imân) La raison (`aql) et la foi (imân) entretiennent dans le christianisme comme en Islam des rapports de tension qu'il est intéressant de comparer. Le mot `aql vient de la racine َ َل ق َ ,ع `aqala, dont le premier sens est « lier, attacher, retenir dans les liens » (et en particulier « attacher le pied du chameau »). D'où les sens dérivés « consacrer quelque chose aux usages pieux », « resserrer », « saisir quelque chose », puis « comprendre ». La racine de imân est نَ َ م َ َأ , amana, avec pour premier sens « jouir de la sécurité, être en sûreté, se mettre sous la protection de quelqu'un » 1. Dans les deux cas, on voit l'importance des références à une culture matérielle, liée aux conditions de vie dans le désert. Le mot raison vient du latin ratio, issu du verbe ancien reor, ratus, « compter, calculer ». Son sens premier est « compte, matière de comptes, affaires ». Dans le latin classique, ratio était souvent joint au mot res, la chose, en un effet délibéré d'allitération. Mais on employait aussi ratio dans la langue de la rhétorique et de la philosophie parce qu'il traduisait le grec logos, et importait en latin son double sens de « compte » et de « raison ». Quant au mot foi, il vient du latin fides, « foi, croyance ». C'est le substantif qui est associé au verbe credo, « croire ». Le verbe credo et le substantif fides étaient à l'origine des termes religieux, mais ils ont pris dans le latin ancien des sens profanes, du fait de la disparition de la vieille culture indo-européenne, et l'influence grandissante d'une culture méditerranéenne plus matérialiste. Ces deux mots ne reprirent leur sens religieux qu'avec l'avènement du christianisme 2. Etymologiquement, en arabe comme en français, raison et foi appartiennent manifestement à deux sphères d'activité très différentes, sans lien entre elles.
« Celui-là ne peut vivre sans celui-ci, ni celui-ci mourir sans celui-là. » Extrait toujours actuel de La Renaissance en Lorraine. A la recherche du musée idéal, Ars-sur-Moselle, Serge Domini éditeur, 2013. P. 199-200 et 208-209. Le relief "Deux chiens affrontés" sculpté par Pietro da Milano pour une résidence du roi René d'Anjou (Musée barrois, Bar-le-Duc, Meuse) a connu une curieuse fortune dans une gravure de Hans Wechtlin utilisée à deux reprises dans des impressions du Strasbourgeois Johann Schott qui en permettent l'interprétation, à condition de convoquer aussi un emploi du même motif dans une planche de l'"Atalanta fugiens" de Michael Maier, qui commente sous couvert d'une lecture alchimique un apologue persan du IXe siècle. Entre le chien d'Occident, réputé pacifique, et le féroce loup d'Orient, la lutte à mort ne peut avoir de fin parce qu'ils ne peuvent vivre l'un sans l'autre. Le curieux relief animalier, dont la signification n'avait jusqu'ici jamais été élucidée, prend tout à coup une dimension éthique, polémologique et politique d'une intense actualité. Ces pages ont été écrites à l'automne 2012.
Social Identities, 2012
Husserl Studies, 2013
https://unityforum2024.org
Washington University Global Studies Law Review (forthcoming), 2024
Expert Systems with Applications
Trajan et l'adoption d'Hadrien, 2024
Revista Teologica, 2022
arXiv (Cornell University), 2013
İlköğretim Online, 2018
BMC Nephrology, 2015
ProQuest LLC eBooks, 2011
The Hell Creek Formation and the Cretaceous-Tertiary boundary in the northern Great Plains: An Integrated continental record of the end of the Cretaceous, 2002
Epilepsy currents / American Epilepsy Society