Identification des besoins

Le kit du chef de projet, 3 e édition, 2007. Le conduite de projet, 3 e édition, à paraître en juillet 2008. La Gestion de projet par étapes Analyse technique et réalisation, 2007. 2 e étape. Tests et mise en service, 2008. 3 e étape. Gestion d'un portefeuille de projets, à paraître fin 2008. 4 e étape.

A ce jour le karting est un sport qui se pratique seul car il n'existe toujours pas de Kart biplace. L'utilisateur peut donc éprouver le désir d'exercer ce sport avec une autre personne sur le Kart.

Cahiers de l'I.U.E.D Genève, 1980

'Il faut manger pour vivre'. Controverses surles besoins fondamentaux et le développement

Afin d'éviter tout malentendu il faut d'emblée écarter trois lectures univoques possibles de la question abordée ici. En premier lieu, le relatif anachronisme (relatif car les traces aristotélico-thomistes du binome existent) qui consisterait à rabattre le questionnement sur une opposition nécessité/contingence, opposition conceptuelle relevant de la logique strictement philosophique (l'enchaînement nécessaire des causes et des effets) qui ne sera formulée vraiment de façon productive qu'au siècle suivant. En deuxième lieu, la facilité (non anachronique celle-ci toutefois -cf Prince XXV et XXVI) qu'il y aurait à recouvrir ce questionnement par le questionnement philosophique et religieux sur le libre arbitre (comme pourraient nous y inciter la fortune des livres de Bracciolini, Valla ou Pontano ainsi que la querelle sur les futurs contingents et l'astrologie). Enfin, l'archaïsme relatif qu'il y aurait à limiter ce même questionnement au déploiement de l'adage juridico-politique médiéval d'origine romaine (cf Décret de Gratien) selon lequel necessitas legem non habet, fondateur d'une autre opposition entre la sphère de la loi, ou du droit, et celle de la nécessité, voire entre sphère de l'ordre collectif et sphère de l'histoire, qui serait par nature pour partie imprévisible. Si ce dernier adage est constitutif de la réflexion des auteurs sur lesquel je m'attarderai aujourd'hui, il ne l'épuise pas : la nécessité devient plus polymorphe et se charge de valeurs contradictoires.

Introduction On peut distinguer plusieurs sortes de documents d'expression des besoins (on parle également de cahiers des charges), celui fourni par le maître d'ouvrage et qui sert de base au document d'expression des besoins (requirements Analysis document ou cahier des charges), le dossier d'expression composé d'un certain nombre de documents comme le document de spécifications externes encore appelé cahier des charges détaillé. Donner une forme générale à un document d'expression des besoins sans tenir compte de l'environnement, du domaine concerné est une tâche assez scabreuse, ce qui suit est donc une tentative de "standardisation" qu'il faut manipuler avec précaution, elle doit être adaptée à toute situation concrète Comme de nombreux documents, le dossier d'expression des besoins ne se construit pas « en une fois » Règles de base Lisibilité du document Utiliser des phrases courtes Utiliser des lignes courtes (marges importantes) Utiliser des sections et sous sections Utiliser les caractères gras, italiques. Adopter une règle qu'il faut ensuite respecter! Utiliser des tableaux, des listes, des graphiques Utiliser des diagrammes simples (pas plus de 12 éléments) Adaptabilité du document La forme du document doit rendre possible et facile des changements ultérieurs. Comme pour le développement, la rédaction des documents doit reposer sur une classification (un plan) adapté afin qu'une modification ne remette en cause qu'un petit nombre de paragraphes. Pour cela on peut utiliser quelques techniques. Utiliser une structuration arborescente de façon à ce que les modifications ne se fassent qu'au niveau le plus bas. Eviter les références "en dur" par numéro de pages, celui ci ayant toutes les chances d'être modifié s'assurer que tous les tableaux, les schémas sont bien répertoriés, ne pas y faire référence par leur place actuelle (schéma ci-dessous)

Psychotropes, 2016

Objectif L’article étudie la clinique des relations dites « fusionnelles », plus particulièrement dans les situations de forte « dépendance » à l’autre. Il souhaite compléter le cadre conceptuel de la psychanalyse, à partir de Freud et de Lacan, notamment leurs notions de « Chose » et d’ « objet a » par l’apport d’une notion nouvelle. L’objet b désigne la création artificielle par le sujet d’une nécessité prétendument essentielle, d’un « faux besoin crucial », qui le maintient dans la dépendance autant que dans la confusion. Méthode L’auteur s’appuie sur les observations quotidiennes au cours d’une vingtaine d’années de pratique de la psychanalyse et, plus précisément ici, sur six cas cliniques spécifiques correspondant aux cures psychanalytiques de patients vivant des relations confusionnelles. Résultats La « fusion-confusion » s’organise à partir du rapport à l’altérité mis en œuvre par chaque sujet, selon cinq modes fondamentaux : l’inclusion, l’agrégation, l’adhésion, l’obligation et la dévotion, assignant l’autre à une « place » imaginaire spécifique. Chaque forme de fusion-confusion se fonde sur une nécessité, sur un besoin central, qui pousse le sujet à exiger la présence d’un autre à ses côtés. Un tableau récapitulatif est proposé en fin d’article. Discussion La pratique clinique mettant en évidence dépendances et confusions entre partenaires, il semble approprié de parler de relations confusionnelles plutôt que de relations « fusionnelles ». Cette première étude pourra être élargie à d’autres observations cliniques diversifiées, puis complétée par des apports théoriques d’orientations différentes et enrichie par des recherches sur les familles, les groupes, les communautés, les généalogies… Conclusion À la différence de la Chose et de l’objet a, l’objet b n’est pas originaire : il est produit par l’articulation entre la dynamique de subjectivation propre au sujet de l’inconscient et les contraintes de socialisation, intersubjectives et groupales, auquel il est soumis.

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015