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Cahier de loleiculteur

cahier de l’Oléiculteur Travaux réalisés grâce à la contribution (CVO) collectée par les moulins à huile et les coniseries d’olives. Une Interprofession à votre écoute Pour une production d’excellence, respectueuse de l’environnement et durable, les spécialistes de l’AFIDOL sont à votre service : DIRECTION TECHNIQUES TECHNIQUE - Christian PINATEL [email protected] LABORATOIRE VERGERS GRATUIT ! Pour être informé rapidement, abonnez-vous aux alertes SMS sur www.aidol.org OLÉICOLE - Phytosanitaire / Oléiculture bio Willy COUANON - [email protected] - Carole FUSARI - [email protected] - Fertilisation / Irrigation / Conduite de l’oliveraie - - Camille AVALLONE - [email protected] - Kenza ABDELJELIL - [email protected] région PACA et Rhône-Alpes Sébastien LE VERGE - [email protected] - Animation réseau BSV / Conduite de l’oliveraie - région Occitanie - Pyrénée / Méditerranée Jean-Michel DURIEZ - [email protected] En accès gratuit : - Cahier de l'oléiculteur - Guide de la protection raisonnée et biologique - Bulletin de Santé du Végétal (BSV) - Guides des productions oléicoles en Agriculture Biologique - InfOlive (préconisations de traitement) - Alertes SMS - Fiches de traçabilité, traçabilité en ligne (www.afidol.org/tracoliv) - Carte de piégeage (www.afidol.org/gestoliveprod) ET SUIVI TRANSFORMATEURS - Daniel HUSSON - [email protected] Renseignements techniques 04 42 23 82 99 www.afidol.org Le Nouvel Olivier LA REVUE TECHNIQUE ET ÉCONOMIQUE DE L’OLÉICULTURE 103 LE NOUVEL OLIVIER Revue sur l’olivier, ses produits, ses acteurs,... La seule revue française oléicole ! P.12 PROJET DE RÉFORME SUR LES NORMES DE COMMERCIAL I S AT I O N D E S HUILES D'OLIVE P.18 LES DIFFÉRENTES MÉTHODES DE TAILLE D'OLIVIERS N°103 - JANV. | FÉV. | MARS 2016 14 € 4 numéros par an (sur abonnement) qui abordent l’olivier sous des aspects techniques et économiques, l’actualité, la vie des bassins... [email protected] ASSOCIATION FRANÇAISE INTERPROFESSIONNELLE DE L’OLIVE - Maison des Agriculteurs - 22 avenue Henri Pontier 13626 AIX-EN-PROVENCE - Tél. 04 42 23 01 92 2017 www.afidol.org INSTALLATION (moulins et confiseries) CONDUITE DU VERGER ENTRETIEN DU SOL Entretien mécanique : broyage de l’herbe ou passage de griffes conseillé à partir de la in avril jusqu’à la in juillet pour limiter la concurrence hydrique. Ne travaillez pas le sol profondément. Gardez le sol enherbé en dehors de la période estivale, notamment avant la récolte ain d’accéder au verger avec les véhicules. En cas d’irrigation, préférez le maintien d’un enherbement permanent en verger adulte ain d’assurer le renouvellement de la matière organique ; il faudra répondre alors à une augmentation des besoins en eau de l’ordre de 20 %. Désherbage chimique : limitez l’emploi des désherbants aux zones situées sous la frondaison de l’olivier. Deux types d’herbicides : • désherbants foliaires (1 à 2 passages par an, à appliquer sur plantules) • désherbants de prélevée (1 passage au printemps, à appliquer sur sol propre et sans mottes et avant une pluie). Alternez les matières actives pour éviter les résistances. FUMURE Raisonnez votre fumure en fonction d’un objectif de production. L’élévation de la fertilisation permet logiquement d’augmenter la production d’olives, mais dans une certaine limite. En l’absence d’irrigation, la production moyenne des oliviers au sec plafonne bien souvent à 3 tonnes d’olives / hectare (10 à 20 kg d’olives / arbre selon la densité de plantation, sauf sur de très gros sujets). Sur des oliviers irrigués, la bonne gestion des ravageurs et de l’arrosage conditionne également le niveau de production. Aussi, les apports à réaliser doivent être cohérents avec le potentiel de production du verger, sans quoi les engrais ne seront pas correctement valorisés. Moyenne des productions d'olives N Azote P2O5 Phosphore K2O Potasse MgO Magnésie Moyenne des productions d'olives N Azote P2O5 Phosphore K2O Potasse MgO Magnésie Jusqu'à 2 tonnes/ha 50 U 25 U 60 U 10 U Jusqu'à 10 kg/arbre 250 g 125 g 300 g 50 g 3 t/ha 60 U 30 U 70 U 15 U 15 kg / arbre 300 g 150 g 350 g 75 g 4 t/ha 70 U 35 U 80 U 15 U 20 kg/arbre 350 g 175 g 400 g 75 g 5 t/ha 80 U 40 U 90 U 20 U 25 kg/arbre 400 g 200 g 450 g 100 g 6 t/ha 90 U 40 U 100 U 20 U 30 kg/arbre 450 g 225 g 500 g 100 g 100 U 50 U 120 U 25 U 35 kg/arbre et plus 500 g 250 g 600 g 125 g 7 t/ha et plus Besoins annuels exprimés en unités fertilisantes (1 U = 1 kg / ha) Besoins annuels exprimés en grammes / arbre Corrigez ces niveaux de fumure selon les déséquilibres du sol (analyses de sol tous les 4 ans). En cas de forte récolte, apportez un complément d’azote et de potasse en septembre pour renforcer la mise en réserve. Calculez au mieux vos doses d’engrais. Les engrais sont formulés selon la concentration en éléments fertilisants (% N - % P2O5 - % K2O - % MgO). Par exemple : un phosphate d’ammoniaque, formulé 18-46-0-0, dose à 18 % d’azote (N) et 46 % de phosphore (P2O5). 100 kg de cet engrais procure par conséquent 18 kg d’azote et 46 kg de phosphore. Fumure minérale : action généralement rapide. Pour éviter le lessivage de l'azote, fractionnez les apports azotés (30 U d'azote à chaque apport) et préférez l'azote ammoniacal en sortie d’hiver. La forme nitrate peut être employée à partir de la mi-avril. Fractionnez les apports de potasse lorsque les pluies le permettent. Les formes solubles de phosphore sont préférables en sols alcalins (pH > 7). En cas d'emploi systématique d'engrais minéraux, apportez de la matière organique sous forme de compost ou de fumier pailleux (au moins 10 tonnes / ha tous les cinq ans), en particulier en vergers peu ou pas enherbés. Fumure organique : action plus progressive et meilleure disponibilité du phosphore et de la potasse, mais eficacité réduite en cas de sécheresse printanière. Pour une libération rapide dans l'année, apportez votre fumure dès la mi-février et préférez les engrais enrichis en ientes de volailles ou en protéines animales transformées, dosant à plus de 6 % d'azote. Pour une action plus lente étalée sur plusieurs années, choisissez des engrais élaborés à partir de produits compostés et dosant à moins de 4 % d'azote. IRRIGATION Privilégiez un système assurant une large diffusion de l’eau : aspersion sous frondaison, micro-jets, goutte-à-goutte avec un minimum de 6 goutteurs par arbre (davantage si possible), large cuvette à l’aplomb de la frondaison… Conduite de l’arrosage : reportez-vous aux conseils donnés dans InfOlive. Si possible, contrôlez l’état hydrique du sol au moyen de sondes tensiométriques. Humectez le sol dès le mois de mai (voire avril en cas de sécheresse marquée) en apportant une forte quantité d’eau. En goutte-à-goutte, comptez 40 litres par goutteur pour ce premier apport puis maintenez le sol humide par des arrosages compris entre 60 et 100 litres par arbre tous les 4 jours. Pour les autres systèmes, la quantité d’eau apportée est fonction de la surface de sol humectée : comptez 30 litres par m2 de sol humecté pour le premier arrosage, puis renouvelez l’apport une fois ce volume consommé, dans la mesure où un olivier consomme entre 25 à 35 litres par jour dans cette coniguration d’arrosage. 2 RECONNAÎTRE LES PRINCIPAUX RAVAGEURS ET MALADIES Dégâts et conséquences Températures entre 10 et 25°C associées à des pluies. Variétés sensibles : Cailletier, Aglandau, Tanche, Lucques... Tailler tous les ans. Appliquer un fongicide 2 à 4 fois par an en automne et au printemps. Dessèchement des rameaux au printemps, pouvant entraîner la mort de l’arbre. Nombreux rejets de souche. Jeunes vergers. Terrain anciennement contaminé et plantes vectrices sur le terrain. Irrigation. Modérer la taille. Ne pas planter sur un terrain à risque. Fractionner les apports d’engrais et limiter l’apport d’azote. Eliminer les chénopodes, amarantes, morelles. Bactériose Chancres sur le bois. Affaiblissement de l’arbre, souvent peu signiicatif. Humidité et températures > 18°C. Rameaux blessés : gel, coups, grêle, peignes électriques... Couper et brûler les branches atteintes. Cicatriser les coupes. Désinfecter les outils de taille et de récolte. Dalmaticose Taches circulaires sur les olives avec parfois présence de la larve de cécidomyie sous la tache. Présence de mouches et de cécidomyies qui piquent les olives et transmettent la maladie. La lutte contre la mouche et contre l’oeil de paon permet de limiter la propagation de la maladie. Mouche Perte de récolte en quantité et qualité (olives véreuses). Été sans chaleur excessive. Optimum 25°C Humidité élevée. Variétés précoces - gros calibre. Voir stratégies page suivante. Pyrale des troncs La chenille se nourrit de bois et creuse des galeries au niveau du collet et du départ des charpentières. Dépéreissement de charpentières voire de l'arbre. Aucun moyen de lutte directe contre la pyrale des troncs. Des badigeons peuvent limiter son impact. Teigne de l’Olive 3 générations par an : Au printemps, la chenille se nourrit des boutons loraux. En été, dans le noyau, elle se nourrit de l’amandon et fait chuter les olives en septembre. En hiver, la chenille se développe dans les feuilles (mines). Si 10% des feuilles sont minées en mars : traiter avec un insecticide biologique au stade gonlement des boutons loraux. Pyrale du jasmin Dégâts signiicatifs uniquement sur les jeunes arbres. Si 10% des bourgeons sont atteints, appliquer un insecticide autorisé au printemps ou en août/septembre. Neiroun Absence de circulation de sève (gel, transplantation...). Au printemps, l’insecte fore un trou dans l’écorce pour s’y reproduire. L’amas de sciure à l’entrée du trou est visible de loin. Couper et brûler les branches atteintes Fertiliser et irriguer l’olivier atteint. Hylésine Insecte ressemblant au neiroun mais dégâts très différents. L'hylésine s'attaque aux branches vigoureuses. L'écorce prend une couleur brun-orangé autour du trou d'entrée et les branches touchées dépérissent. Couper et brûler les branches atteintes. En général, les fortes attaques ne durent qu'une saison. Psylle Présence sur les inlorescences. Les larves sécrètent un miellat cotonneux blanc. Inutile de traiter car les insectes auxiliaires limitent les populations de psylle naturellement. Cochenille noire Une seule génération par an. Se nourrit de la sève de l’arbre et produit un miellat poisseux sur lequel se développe la fumagine qui affaiblit l’arbre. Les jeunes larves, de couleur orangée sont mobiles. Les coccinelles et les hyménoptères sont très eficaces pour diminuer la population. Si vous observez plus d’une larve par feuille en été : tailler sévèrement les oliviers atteints ou appliquer un insecticide sur jeunes larves in juillet ou début août. Chenilles phytophages Verticilliose Coléoptères phytophages Méthodes de protection Taches circulaires sur feuilles. Chute des feuilles. Affaiblissement de l’arbre. Baisse de la production. Oeil de paon LES MALADIES LES RAVAGEURS Facteurs favorisants La chenille se nourrit des bourgeons terminaux. Les fiches techniques des ravageurs et des maladies sont téléchargeables sur : www.afidol.org 3 STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA MOUCHE TECHNIQUE 1 : BARRIÈRES MINÉRALES TECHNIQUE 2 : ADULTICIDE PRÉVENTIF TECHNIQUE 3 : OVICIDE ET LARVICIDE TECHNIQUE 4 : PIÉGEAGE MASSIF (argiles, talc et autres...) Préventif, sans produits chimiques. Avant que les mouches ne pondent. Pour tuer les oeufs et les larves. Une solution adulticide sans pulvérisation Appliquer en gouttes très ines et de façon homogène sur TOUTE la frondaison. Prévoir 600 à 1000 L d’eau par hectare. - Première application : dès que les olives font plus de 8 mm de long, en juin ou juillet, selon le piégeage. - Applications suivantes : renouveler chaque mois jusqu’en octobre ou après une pluie de plus de 10 mm ou 20 mm si vous utilisez un mouillant. Possibilité de mixer Technique 1 + Technique 2 : possible en bio. Utiliser le Syneïs appât en début de saison en juillet et août par exemple, puis continuer avec de l’argile en septembre et octobre. Le piégeage indicatif permet de suivre l'évolution tiques (plaques jaunes engluées). Une application à chaque augmentation de vol (indi- À appliquer en cas d’augmentation du nombre d’oli- PIÈGES DU COMMERCE AVEC ATTRACTIF ET ves avec piqûres de ponte. quée par piégeage). INSECTICIDE : Les diffuseurs Vio-Trap sont des sachets remplis d'attractifs alimentaires et PHOSMET SYNEÏS APPÂT : L’ADULTICIDE LOCALISÉ La bouillie doit être appliquée sur 10 % de la surface Appliquer ce produit larvicide uniquement s’il y a des imprégnés d'insecticide. À suspendre dans les de l’arbre (de préférence zone sud-ouest) avec des larves. La persistance d’action de ce produit est arbres: 1 diffuseur pour 2 arbres à l'intérieur de la parcelle. grosses gouttes (changer de buse et/ou diminuer la d’une dizaine de jours. pression). 2 applications localisées par génération à THIACLOPRIDE PIÈGES À FABRIQUER : des pièges alimentaires 7 jours d’intervalle. peuvent être facilement fabriqués à partir de bouLes spécialités à base de thiaclopride sont ovicides DELTAMÉTHRINE ET LAMBDA CYHALOTHRINE (liste des et sont eficaces jusqu’à 4 jours après la ponte. L’ef- teilles en plastique et de phosphate diammonique produits pages 4 et 5). La bouillie doit être appliquée sur (engrais). Suspendre entre 1 et 4 pièges par toute la frondaison, en gouttes ines de préférence icacité sur larves n’est pas bonne. À utiliser en dé- arbre selon la taille des oliviers. but de vol ou en couverture après un traitement au le soir ou le matin tôt, quand les températures sont phosmet. Pour plus d'informations : douces et en l’absence de vent. http://aidol.org/piegeage_massif.pdf des populations de mouches et d'adapter la stratégie de lutte. Il peut être réalisé à partir de pièges alimentaires, de pièges sexuels (phéromones) ou chroma- LISTE DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES AUTORISÉS Spécialités commerciales d’après la base e-phy en août 20156 Argi Nature, Argical Pro Baikal WP, Sokalciarbo WP Stratégie BARRIÈRE MINÉRALE # PIÉGEAGE MASSIF Vio-Trap CERTIPHYTO Decis Protect, Decline 1.5 EW, Deltastar, Pearl Protect, Split Protect, Vivatrine EW Produits également homologués contre les coléoptères phytophages et les chenilles phytophages MOUCHE Syneïs Appât Envergure, Estamina, Karaibe Pro, Karate avec Technologie Zeon, Karate Xlow, Karate Zeon, Karis 10 CS, Kusti, Lambdastar, Ninja Pro, Proi Lambda 100 CS, Scimitar, Sentinel Pro, Spark, Trafo ADULTICIDE PRÉVENTIF Corano, Galway Alanto, Calypso Matière active Dose Kaolin 99 % 30 kg/ha Kaolin 1000 g/kg 60 kg/ha maxi Toxicité NMA/ an DAR ZNT DRE Bio 6 28 5 ND OUI 6 ND 5 6 ND ND ND ND OUI À réserver aux grands vergers isolés. 4 7 5 6 OUI - Application en localisé (10% de l’arbre) - À réserver aux grands vergers isolés. Aucune Deltaméthrine 0,125 g/kg + 200 pièges/ha Hydrolysat de protéines 21g/kg Aucune Spinosad 0,02 % 1,2 L/ha Deltaméthrine 15 g/L 0,083 L/hL* 3 7 50 6 Lambda cyhalothrine 100 g/L 0,110 L/ha 2 7 50 48 Lambda cyhalothrine 5% 0,220 kg/ha 2 7 50 48 Thiaclopride 480 g/L 0,025 L/hL* 2 14 50 48 Phosmet 500 g/Kg 1,5 kg/ha 2 28 50 24 LARVICIDE CURATIF Imidan 50 WG OUI Remarques - 1ère application à 60 kg/ha dès que les olives font + de 8 mm de longueur et que les 1ères mouches sont capturées. - Renouveler les applications à 30 kg/ha tous les mois, ou dès lessivage. - Réaliser une application à chaque augmenNON tation de vol de mouche : suivre les vols à l’aide de pièges indicatifs, ou voir les cartes interactives Gestolive sur NON aidol.org, ou suivre les bulletins de préconisation Infolive. - Alterner les matières actives. S'il vous reste des stocks de KARATE NON XPRESS, NINJA, POOL, ou SENTINEL : vous pouvez toujours les utiliser. Traiter si présence de piqûres de ponte. N’est eficace que 4 jours après ponte. NON Bonne action adulticide. L'eficacité sur larves n'est pas bonne. Traiter si présence de larves. Pour une meilleure persistance d'action du produit NON : possibilité d'acidiier l'eau de la bouillie. Liposoluble. 4 MOUCHE SANS CERTIPHYTO Spécialités commerciales d’après la base e-phy en août 2016 Stratégie Argi Jardin, Fructiia BARRIÈRE MINÉRALE # Decis J ADULTICIDE PRÉVENTIF CERTIPHYTO CERTIPHYTO Aucune 6 3 DAR 28 ZNT 5 DRE ND Bio Remarques OUI - 1ère application à 60 kg/ha dès que les olives font + de 8 mm de longueur et que les 1ères mouches sont capturées. - Renouveler les applications à 30 kg/ha tous les mois, ou dès lessivage. - Réaliser une application à chaque augmentation de vol de mouche : suivre les vols à l’aide de NON pièges indicatifs, ou voir les cartes interactives Gestolive sur aidol.org, ou suivre les bulletins de préconisation Infolive. 7 50 6 NMA/ an DAR ZNT DRE Bio ND ND ND 24 OUI 0,05 kg/hL* 1 ND ND ND OUI 1,5 kg/ha 2 28 50 24 NON Liposoluble. ND ND ND ND OUI - Eficace uniquement sur la génération se nourrissant des boutons loraux. - Renouveler si températures froides pendant 1 semaine ou si lessivage par les pluies. À appliquer au moment où les larves sont mobiles et sorties du bouclier (été). Matière active Dose Toxicité Bacivers DF, Bactura DF, Biobit DF, Dipel DF, Scutello DF Bacillus thuringiensis var. kurstaki ABTS-35132000 UI/MG 0,05 kg/hL* Aucune XenTari Bacillus thuringiensis var. kurstaki SA-11 32000 - UIAK/MG Phosmet 500 g/kg Imidan 50 Wg NMA/ an Remarques - Eficace uniquement sur la génération se nourrissant des boutons loraux : traiter au stade «gonlement des boutons loraux» si plus de 10% de feuilles minées observées en mars. - Renouveler si températures froides pendant 1 semaine ou si lessivage par les pluies. Voir liste des produits utilisés contre la mouche et également homologués contre les chenilles phytophages (1). Delin, Delin Jardin, Wasco Jardin, Wasco Wg Insegar, Insegar 25 Wg, Precision Fénoxycarbe 25 % 0,04 kg/hL* 2 14 5 6 NON Pyriproxyfène 100 g/L 0,3 L/ha 1 ND 20 24 Appliquer uniquement avant la loraison. NON Produit déconseillé (non adapté pour cibler l'essaimage des larve durant l'été). Acakill, Actipron Extra, Euphytane Gold, Oliblan, Oviphyt, Ovipron Extra Huile de vaseline 817 g/L 2,0 L/hL* ND ND 5 6 OUI À utiliser pendant l’hiver. Eficace mais avec un large spectre d’action. Alphasis Ev, Spasis, Storming Huile de vaseline 817 g/L 2,0 L/hL* ND ND ND ND OUI À utiliser pendant l'hiver. Eficace mais avec un large spectre d'action. Admiral Pro SANS CERTIPHYTO Bacillus thuringiensis subsp. aizawai 0,05 kg/hL* 35000 UI/MG Les dégâts causés par le psylle sont souvent minimes et ne justiient pas une intervention directe contre ce ravageur. Un équilibre naturel s’établit généralement grâce aux auxiliaires. Si besoin, il existe 6 spécialités commerciales homologuées à base de deltaméthrine. Vor la base E-phy (http://e-phy.agriculture.gouv.fr) pour plus d’information. PHYTO CERTI- PHYTOPHAGES 3 g/m² Toxicité 0,800 mL/L SANS CERTIPHYTO (teigne et pyrale du jasmin) CHENILLES PHYTOPHAGES COCHENILLE NOIRE COLÉOPTÈRES Kaolin 99 % Dose Deltaméthrine 15 g/L Spécialités commerciales d’après la base e-phy en août 2016 PSYLLE Matière active Voir liste des produits utilisés contre la mouche et également homologués contre les coléoptères phytophages (1). NMA/an : Nombre Maximal d’Applications par an. DAR : Délai Avant Récolte en jours - durée minimum entre le dernier traitement et la récolte. ZNT : Zone Non Traitée en mètres - Zone sans traitement de part et d’autre d’un point d’eau marqué en bleu sur une carte IGN au 1/25000ème. DRE : Délai de Ré-Entrée en heures - durée minimum entre la fin du traite- ment et l’entrée d’une personne sur la parcelle traitée. Bio : Produit utilisable en agriculture biologique. ND : Données Non Disponibles sur la base E-phy. Consulter l'étiquette du produit. * La dose homologuée pour ce produit a été établie pour une pulvérisation de 1000 litres de bouillie à l'ha, sur des arbres suffisamment volumineux pour occu- per le maximum de surface. Dans ce cas, la dose par ha est de 10 fois la dose par hL quel que soit le volume réel de bouillie appliqué. Dangereux pour les abeilles. Détruire l'enherbement avant traitement. 5 STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE L'OEIL DE PAON UNE PROPHYLAXIE DÉTERMINANTE LA LUTTE PRÉVENTIVE AVEC LE CUIVRE Aérer l’arbre : taillez chaque année. La taille améliore l’aération de l’arbre et du verger, ce qui réduit la durée d’humectation des feuilles. Les contaminations sont moins nombreuses sur les arbres taillés qui sèchent plus vite. Sur les arbres fortement touchés, taillez sévèrement pour supprimer les parties les plus contaminées et stimuler la production de nouvelles feuilles. Périodes d’application : sur les variétés tolérantes, 2 ou 3 passages sufisent à protéger eficacement les oliviers. Sur les variétés sensibles 4 à 5 passages sont parfois nécessaires. Dosage : la première application de l’année se fait à pleine dose, et les suivantes à demi-dose. Application du traitement : le cuivre doit couvrir le maximum de surface foliaire. La qualité et la fréquence de l’application sont souvent plus importantes que la dose de cuivre. Réglez votre appareil ain d’assurer une pulvérisation ine, régulière, sur toute la frondaison. Produits également homologués contre la bactériose CERTIPHYTO Principe : ces spécialités pénètrent un peu dans le végétal. Le traitement peut donc avoir une action à la fois préventive et curative en début d’incubation. Ces spécialités sont à réserver aux situations critiques, pour les vergers sensibles, n’ayant pas eu de couverture cuprique et devant être protégés (ex. à l’approche de la loraison). Limites : le risque de résistance du champignon et la présence de résidus dans l’huile ou les olives, font de ces spécialités des solutions secondaires. Réservées à un usage professionnel et non autorisées en agriculture biologique DAR ZNT DRE Bio 20 kg/ha 5 15 50 6 OUI Cuivre du sulfate 20 % 1,25 kg/hL* ND ND 50 24 OUI Cuivre 20 % 1,25 kg/hL* ND ND ND 24 OUI Copless, Micros-Cop Cuivre de l'hydroxyde de cuivre 37,5 % 0,66 kg/hL* ND ND ND 48 OUI Cuproxyde Macclesield 50 Cuivre de l'hydroxyde de cuivre 50 % 0,5 kg/hL* Attention : non ND ND ND 24 OUI Bordo 20 Micro, Bouillie Protect Wg, Cupro Top 20 Wg, Cuprussul 20 Wg OEIL DE PAON Limites : solution uniquement préventive. Les spécialités à base de mancozèbe n’apportent pas d’intérêt particulier par rapport à celles à base de cuivre. Elles ne doivent être utilisées qu’en dernier recours pour une application préventive juste avant la loraison. Toutes les spécialités à base de mancozèbe sont réservées à un usage professionnel et ne sont pas autorisées en agriculture biologique. NMA/ an Spécialités commerciales d’après la base e-phy en août 2016 Bouillie Bordelaise Rsr, Bouillie Bordelaise Rsr Nc, Bouillie Bordelaise Rsr Nc Jardin, Super Bouillie Macclesield 80 Bouillie Bordelaise Rsr Disperss, Bouillie Bordelaise Rsr Disperss Nc, Eqal Dg Matière active Dose Cuivre 200 g/kg Toxicité mélangeable Remarques - Spécialités à base de cuivre 200 g/kg : moins de 4 kg de matière active cuivre/ hectare/an - Intervenir avant les pluies si 10 à 15% des feuilles sont atteintes. Renouveler en cas de lessivage (20 à 40 mm de pluie). - 1ère application de l'année : à pleine dose. Applications suivantes : à demi-dose. - Limiter les applications de cuivre pour préserver les sols. - Bio : limitation à 6 kg de matière active cuivre/hectare/an. - Pas de cuivre pendant la loraison. - Prophylaxie : pour une meilleure pénétration des pulvérisations, tenir les arbres aérés par une taille régulière. Cuivre de l'oxyde cuivreux 750 g/kg 0,333 kg/hL* ND ND ND ND OUI Addax DG Mancozèbe 75 % 2,25 kg/ha 1 21 50 48 NON Dithane Neotec, Kavea Dg, Mancotec, Mancowan Plus, Milcozebe Dg Mancozèbe 75 % 2,4 kg/ha 1 21 50 48 Addax, Manzocure Sp, Milcozebe, Vacor 80 Wp Mancozèbe 80 % 2,25 kg/ha 1 21 50 48 Mancozèbe 800 g/kg 2,25 kg/ha 1 21 50 48 NON 6 - Après les pluies ou à proximité de la loraison NON - À réserver aux actions de rattrapage - Bonne résistance au lessivage - Risque de développement de résistance Mojox 75 Wg, Nordox 75 Wg Caiman Plus, Dithane M 45, Manil Plus Stroby Df, Sybil BACTERIOSE LA LUTTE PRÉVENTIVE AVEC LE MANCOZÈBE RATTRAPAGE AVEC LE KRÉSOXIMMÉTHYL Kresoxim-méthyl 50 % 0,02 kg/hL* 3 30 5 Funguran-Oh 300 Sc, Kuplo Cuivre de l'hydroxyde de cuivre 300 g/L 4,0 L/ha ND 14 50 Heliocuivre, Helioterpen Cuivre Cuivre de l’hydroxyde de cuivre 645 g/L 0,31 L/hL* 5 ND ND Kocide 2000, Kocide 35 Df Cuivre de l'hydroxyde de cuivre 35 % 0,35 kg/hL* ND ND ND 24 - Action préventive, comparable à celle du NON cuivre. - À priviliégier à proximité de la loraison. - Effet corollaire observé contre la NON dalmaticose. OUI - Limiter les applications de cuivre pour préserver les sols. Bio : moins de 6 kg de matière active cuivre/hectare/an. - Pas de cuivre pendant la loraison. 6 NMA/ an DAR ZNT DRE 1,25 kg/hL* ND ND 50 ND Cuivre 20 % 1,25 kg/hL* ND ND ND 24 Champ Flo, Champ Flo Ampli Cuivre de l’hydroxyde de cuivre 360 g/L 0,7 L/hL* ND ND ND 6 Chem Copp 50 Cuivre de l’oxyde cuivreux 50 % 0,5 kg/hL* ND ND ND 24 Cuprolo, Pasta Caffaro, Yucca Cuivre de l’oxychlorure de cuivre 357,5 g/L 0,7 L/hL* ND ND ND ND Cuivre de l’oxyde cuivreux 750 g/kg 3,33 g/L 4 21 5 ND SANS CERTIPHYTO OEIL DE PAON ET BACTÉRIOSE Spécialités commerciales d’après la base e-phy en août 2016 Bouillie Bordelaise Macc 80 Jardins Bouillie Bordelaise Rsr Disperss Jardin, Bouillie Bordelaise Express Nordox 75 Wg Jardin NMA/an : Nombre Maximal d’Applications par an. DAR : Délai Avant Récolte en jours - durée minimum entre le dernier traitement et la récolte. ZNT : Zone Non Traitée en mètres - Zone sans traitement de part et d’autre d’un point d’eau marqué en bleu sur une carte IGN au 1/25000ème. DRE : Délai de Ré-Entrée en heures - durée minimum entre la fin du Matière active Dose Cuivre de sulfate 20 % Toxicité traitement et l’entrée d’une personne sur la parcelle traitée. Bio : Produit utilisable en agriculture biologique. ND : Données Non Disponibles sur la base E-phy. Consulter l'étiquette du produit. * La dose homologuée pour ce produit a été établie pour une pulvérisation de 1000 litres de bouillie à l'ha, sur des arbres suffisamment volumineux pour occuper le maximum de surface. Dans ce Bio Remarques OUI - Intervenir avant les pluies si 10 à 15% des feuilles sont atteintes. Renouveler en cas de lessivage (20 à 40 mm de pluie). - 1ère application de l'année : à pleine dose. Applications suivantes : à demi-dose. - Limiter les applications de cuivre pour préserver les sols. - Bio : limitation à 6 kg de matière active cuivre/hectare/an. - Pas de cuivre pendant la loraison. - Prophylaxie : tenir les arbres aérés par une taille régulière. cas la dose par ha est de 10 fois la dose par hL quel que soit le volume réel de bouillie appliqué. Dangereux pour les abeilles. Détruire l'enherbement avant traitement. TOXICOLOGIE ET MÉLANGES DE PRODUITS Avant d'obtenir une Autorisation de Mise en Marché (AMM), chaque produit phytosanitaire fait l'objet d'une étude approfondie sur les risques toxicologiques et environnementaux qu'il est susceptible d'engendrer. Les résultats de cette étude sont exprimés à travers une classiication toxicologique et des "phrases de risques" avertissant l'utilisateur des dangers potentiels pour sa santé. Classification toxicologique : - Dangers physiques : Corrosif Imlammable - Dangers pour la santé : Corrosif Toxique - Dangers pour l'environnement : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique Sensibilisant, mutagène, cancérogène, reprotoxique Dangereux pour l'environnement Mélanges interdits : Les règles d’interdiction de mélanges des produits phytosanitaires sont modiiées depuis le 12 juin 2015. Désormais, un mélange de produits phytosanitaires est interdit si : - au moins un produit est étiqueté H300, H301, H310, H311, H330, H331, H340, H350, H350i, H360FD, H360F, H360D, H360Fd, H360Df, H370 ou H372 ; - au moins deux produits comportent une des mentions de danger H341, H351 ou H371 ; - ou au moins deux produits comportent la mention de danger H373 ; - ou au moins deux produits comportent une des mentions de danger H361d, H361fd, H361f ou H362 ; - au moins un des produits a une ZNT (zone non traitée) supérieure à 100 mètres (aucune spécialité de ce type sur l’olivier) ; - les produits sont un pyréthrinoïde et un triazole ou un pyréthrinoïde et un imidazole. Les triazoles et imidazoles ne sont pas autorisés sur olivier. Pour identiier les mentions de danger H3xx faisant l'objet d'interdictions de mélange, il est indispensable de se reporter à l'étiquette des produits (mentions non afichées sur le site e-phy en août 2015). Tenez-vous régulièrement informé de l’évolution de la législation sur les produits phytosanitaires en participant aux formations proposées par l’AFIDOL à travers vos syndicats, groupements de producteurs et ateliers de transformation (voir sur www.afidol.org). Consultez de manière régulière la base de données du ministère de l’agriculture : http://e-phy.agriculture.gouv.fr L’utilisation des informations de ce guide ne peut entraîner la responsabilité de l’AFIDOL ou du Centre Technique de l’Olivier. Abonnez-vous au Bulletin de préconisation InfOlive et au BSV sur notre site www.afidol.org (abonnement gratuit) ! 7 mars avril SOL Fumure minérale Fumure organique mai juin août septembre Analyses de sol (tous les 4 ans). Azote ammoniacal + Phosphore. Taille décembre Matières organiques non compostées : grignons, Compost de végétaux et de grignons. Entretien du réseau d’irrigation. novembre En cas de forte récolte : Azote + Potassium. Azote + potassium. Engrais organiques, compost de végétaux, fumiers compostés... octobre Broyage de l’herbe avant récolte. Broyage de l’herbe ou passage de griffes. Désherbage chimique sur le rang possible pour les arbres adultes. Irrigation margines, marc de raisin, fumiers pailleux ... Arrosage des oliviers (suivre les conseils du bulletin InfOlive) Nettoyage des iltres. Mise du réseau d’irrigation en hors gel. Taille d’entretien. Piégeage, comptage et traitement à chaque période de risque (suivre les conseils du bulletin InfOlive). Mouche de l’olive Teigne de l’olivier Comptage des feuilles minées. Cochenille noire Comptage des larves Traitement aux huiles si nécessaire. Oeil de paon juillet Traitement si nécessaire. Méthode à privilégier : taille sévère des arbres infestés. Comptage et traitements si nécessaire (suivre les conseils du bulletin InfOlive) Si plus d’une cochenille par feuille : 1 traitement (voire 2 en cas de forte infestation). Comptage et traitements si nécessaires (voir bulletin InfOlive). Pyrale du jasmin et Otiorrhynque : surveiller les Ravageurs et maladies secondaires vergers jeunes, traitement si nécessaire. Psylle : traitement inutile. Verticilliose : mesures prophylactiques, gérer l’enherbement. Neiroun et xylophages : observer et éliminer le bois atteint. Abonnezvous gratuitement au Bulletin de Santé du Végétal, au Bulletin de préconisation InfOlive et aux alertes SMS sur www.aidol.org. Avec le soutien de : L’Interprofession des huiles et protéines végétales (Terres Univia) perçoit, en application de l’accord interprofessionnel étendu par les pouvoirs publics, les Cotisations Volontaires Obligatoires (CVO) sur les productions d’huiles d’olive et olives de France. Elles sont destinées à l’Association Française Interprofessionnelle de l’Olive (AFIDOL) pour lui permettre de réaliser les programmes en faveur de la ilière oléicole française tels qu’adoptés en Assemblée Générale. Ce document a été réalisé grâce à ces CVO. Edition 2016/2017 - Gratuit, ne peut être vendu - © AFIDOL - Centre Technique de l’Olivier - Date de publication : septembre 2016 - Mise en page : AFIDOL février Entretien du sol FRONDAISON ITINÉRAIRE TECHNIQUE SIMPLIFIÉ DE LA CONDUITE DU VERGER janvier Coléoptères phytophages LES RAVAGEURS Chenilles phytophages Facteurs favorisants Méthodes de protection Oeil de paon Taches circulaires sur feuilles. Chute des feuilles. Affaiblissement de l’arbre. Baisse de la production. Températures entre 10 et 25°C associées à des pluies. Variétés sensibles : Cailletier, Aglandau, Tanche, Lucques... Tailler tous les ans. Appliquer un fongicide 2 à 4 fois par an en automne et au printemps. Verticilliose Dessèchement des rameaux au printemps, pouvant entraîner la mort de l’arbre. Nombreux rejets de souche. Jeunes vergers. Terrain anciennement contaminé et plantes vectrices sur le terrain. Irrigation. Modérer la taille. Ne pas planter sur un terrain à risque. Fractionner les apports d’engrais et limiter l’apport d’azote. Eliminer les chénopodes, amarantes, morelles. Bactériose Chancres sur le bois. Affaiblissement de l’arbre, souvent peu signiicatif. Humidité et températures > 18°C. Rameaux blessés : gel, coups, grêle, peignes électriques... Couper et brûler les branches atteintes. Cicatriser les coupes. Désinfecter les outils de taille et de récolte. Dalmaticose Taches circulaires sur les olives avec parfois présence de la larve de cécidomyie sous la tache. Présence de mouches et de cécidomyies qui piquent les olives et transmettent la maladie. La lutte contre la mouche et contre l’oeil de paon permet de limiter la propagation de la maladie. Mouche Perte de récolte en quantité et qualité (olives véreuses). Été sans chaleur excessive. Optimum 25°C Humidité élevée. Variétés précoces - gros calibre. Voir stratégies page suivante. Pyrale des troncs La chenille se nourrit de bois et creuse des galeries au niveau du collet et du départ des charpentières. Dépéreissement de charpentières voire de l'arbre. Aucun moyen de lutte directe contre la pyrale des troncs. Des badigeons peuvent limiter son impact. Teigne de l’Olive 3 générations par an : Au printemps, la chenille se nourrit des boutons loraux. En été, dans le noyau, elle se nourrit de l’amandon et fait chuter les olives en septembre. En hiver, la chenille se développe dans les feuilles (mines). Si 10% des feuilles sont minées en mars : traiter avec un insecticide biologique au stade gonlement des boutons loraux. Pyrale du jasmin Dégâts signiicatifs uniquement sur les jeunes arbres. Si 10% des bourgeons sont atteints, appliquer un insecticide autorisé au printemps ou en août/septembre. Neiroun Absence de circulation de sève (gel, transplantation...). Au printemps, l’insecte fore un trou dans l’écorce pour s’y reproduire. L’amas de sciure à l’entrée du trou est visible de loin. Couper et brûler les branches atteintes Fertiliser et irriguer l’olivier atteint. Hylésine Insecte ressemblant au neiroun mais dégâts très différents. L'hylésine s'attaque aux branches vigoureuses. L'écorce prend une couleur brun-orangé autour du trou d'entrée et les branches touchées dépérissent. Couper et brûler les branches atteintes. En général, les fortes attaques ne durent qu'une saison. Psylle Présence sur les inlorescences. Les larves sécrètent un miellat cotonneux blanc. Inutile de traiter car les insectes auxiliaires limitent les populations de psylle naturellement. Cochenille noire Une seule génération par an. Se nourrit de la sève de l’arbre et produit un miellat poisseux sur lequel se développe la fumagine qui affaiblit l’arbre. Les jeunes larves, de couleur orangée sont mobiles. Les coccinelles et les hyménoptères sont très eficaces pour diminuer la population. Si vous observez plus d’une larve par feuille en été : tailler sévèrement les oliviers atteints ou appliquer un insecticide sur jeunes larves in juillet ou début août. La chenille se nourrit des bourgeons terminaux. / Crédits photos : CTO - A. Siciliano / AFIDOL LES MALADIES Dégâts et conséquences Les fiches techniques des ravageurs et des maladies sont téléchargeables sur : www.afidol.org RECONNAÎTRE LES PRINCIPAUX RAVAGEURS ET MALADIES 3