Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2003, Raisons politiques
…
5 pages
1 file
Politique européenne, 2006
Cet article cherche à poser les bases conceptuelles d'un élargissement de la pensée postnationale pour sortir le libéralisme politique européen de son ghetto intellectuel. Il part de l'idée selon laquelle l'érosion progressive du consensus permissif (permissive consensus) auquel nous assistons aujourd'hui rend d'autant plus nécessaire mais aussi plus difficile a assurer au niveau Européen le consensus par recoupement (overlapping consensus) cher a Rawls. Il faut donc que notre façon de penser l'UE s'accommode des multiples « narratives » qui la compose a travers ses nationalités multiples. Plutôt que de s'attacher aux fondements d'un sentiment d'appartenance possible ou existant des citoyens européens au projet de l'UE ou l'appel a un « patriotisme » contient toujours en germe le risque d'exclusion, je préfère chercher a analyser le projet lui même, du moins le projet tel qu'il peut de façon plausible constituer l'objet d'un consensus par recoupement au niveau européen. Il s'agit de dessiner, au delà des idéologies partisanes, une vision normative de l'Union déduite de ce qu'elle est aujourd'hui qui puisse en retour inspirer ses évolutions a venir. Parce que le post-nationalisme paraît s'opposer au souverainisme alors qu'il cherche à le dépasser, il est préférable à mon sens de parler de transnationalisme. Et parce que la communauté politique européenne ne sera pas et ne devrait pas être fondée sur la constitution d'un peuple européen unique, je suggère de parler de demoï-cracie européenne.
Esprit, 2017
Distribution électronique Cairn.info pour Editions Esprit. © Editions Esprit. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. 1-Peter Foster, "Viktor Orbán interview: Full transcript", Daily Telegraph, 11 novembre 2016. Le président tchèque Miloš Zeman, dans sa lettre de félicitations à Donald Trump, a pour sa part fièrement affirmé : « Dans mon pays, je suis connu comme le Trump tchèque. » Quant à son prédécesseur, Václav Klaus, qui n'a pas caché son soutien au Brexit et son admiration au parti Alternative pour l'Allemagne (Alternative für Deutschland, AfD), il a salué avec Trump une victoire du « bon sens des gens ordinaires ». Václav Havel se retourne dans sa tombe !
Le traité de Lisbonne a été l’occasion d’un renforcement significatif des prérogatives du Parlement européen en matière de relations extérieures. L’histoire constitutionnelle et l’histoire de la pensée politique nous a cependant montré que l’attribution de pouvoirs à l’institution parlementaire ne suffisait pas pour que cette dernière les exerce réellement et effectivement. Qu’en est-il du Parlement européen ? Á l’heure où des débats nourris se focalisent sur le traité transatlantique, il est temps de proposer un bilan, et celui-ci s’avère positif. Il n’a, en effet, pas hésité à faire un usage énergique et original de ses prérogatives dans l’optique d’assurer un véritable contrôle des relations extérieures mais également, de peser sur la politique étrangère de l’Union. Dans ces conditions, et à rebours de la pratique nationale, le domaine des relations extérieures de l’Union ne deviendraient-il pas un facteur de dynamisation de la démocratie européenne ? Ce serait là, le premier pas d’une petite révolution.
Projet, 2012
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Revue française de science politique, 2008
Distribution électronique Cairn.info pour Presses de Sciences Po. © Presses de Sciences Po. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
2001
La Contre-Révolution possède une existence historiographique paradoxale. Si elle est citée comme une menace constante et une force dangereuse, elle n'est présentée que sous une forme fragmentée, assemblant pêle-mêle les nobles de l'émigration, les penseurs militants, avec les ruraux de l'Ouest ou du Midi, les Viva Maria italiens et les paysans belges, à qui sont adjoints les pays européens entrés en guerre – l'Angleterre de Pitt en tête. Omniprésente dans l'ombre mais souvent absente du discours historique, la Contre-Révolution reste mal connue. Depuis une vingtaine d'années, l'histoire scientifique reprend cette question à nouveaux frais. C'est l'objet de ces pages que de proposer, modestement, à la fois un premier bilan des travaux récents et des pistes de recherches. Sans postuler l'existence d'une quelconque unité de la Contre-Révolution, cette rencontre entre des historiens européens brosse le tableau de cette réalité politique et sociale complexe, et montre la Contre-Révolution à la fois puissante et faible, essentielle et marginale. Elle met en valeur l'hétérogénéité des chronologies qui existent dans les différents pays, ceci expliquant la diversité des formes d'intervention de la Contre- Révolution. Enfin elle insiste sur l'importance fantasmatique de la Contre-Révolution européenne. La reconnaissance de la place de la Contre- Révolution dans les jeux politiques en France et en Europe permet de comprendre les affrontements qui lui furent liés comme autant d'épisodes des guerres civiles à l'intérieur de chacun des pays européens, ainsi que des moments de la lutte « internationale » ou « idéologique » qui a traversé toute l'Europe dans les XIXe et XXe siècles
Gouvernement et action publique, 2016
Des laboratoires du participationnisme à l'expérimentation démocratique » Gouvernement et action publique, 2016/2 (n° 2), p. 125-152 Résumé Comme d'autres organisations gouvernementales et intergouvernementales, l'Union européenne a opéré dans les années 1990 une mue participative de sa matrice décisionnelle et communicationnelle. L'instauration officielle de la « nouvelle gouvernance européenne » (définie dans un Livre blanc publié en 2001 et mûrie au sein de la Cellule de prospective de la Commission européenne) visait à proposer une réponse institutionnelle à la nécessité croissante de contrôler le « management de l'interdépendance » entre les décideurs européens et les experts ou les représentants d'intérêt. La période de crise ouverte avec l'échec du processus référendaire de ratification du traité constitutionnel a imposé de dépasser le modèle « néo-corporatiste » de la gouvernance en développant la participation directe des citoyens aux processus décisionnels. Fondé sur une enquête lancée en 2005, cet article se propose d'analyser les genèses (politique et intellectuelle) et les conditions de possibilité du participationnisme d'institution mis alors en oeuvre pour corriger la « démocratie européenne ». Pour ce faire, les auteurs explorent les laboratoires de la réforme où a été imaginée cette théorie procédurale du pouvoir européen, d'abord orientée vers une meilleure prise en charge des intérêts sectoriels et territoriaux puis vers les « citoyens ». Ils suivent les formes d'institutionnalisation d'un participationnisme européen, de sa généalogie gouvernancielle jusqu'à sa consécration par l'Initiative citoyenne européenne, en observant plus particulièrement le rôle joué par les social scientists experts en innovation démocratique.
Revue Critique De Fixxion Francaise Contemporaine, 2013
Fiction et démocratie §1 C'est un constat désormais presque banal : la littérature de langue française contemporaine semble s'intéresser à nouveau au monde, pour le représenter et le penser, tout en ayant renoncé à le changer radicalement. Comme le montre notamment l'article de Wolfgang Asholt, cet abandon d'un engagement immédiat de l'écrivain va pourtant de pair avec des formes de réengagement de la littérature par des micro-politiques fictionnelles venant s'intéresser aux enjeux sociaux et individuels cachés derrière l'illusion d'une "fin de l'histoire". La démocratie, qui constitue l'horizon politique et social de notre temps, est ainsi soumise à une interrogation, à la fois par la fiction et dans la fiction : ses conflits ne sont plus simplement des matériaux thématiques du roman, mais l'exercice même de la littérature, littérature qui se trouve pensée désormais en regard de l'action politique elle-même. Or bien saisir les rapports de la fiction littéraire à la démocratie implique, en amont de la réflexion, de bien saisir les assises du tournant récent de l'histoire littéraire française, mais aussi d'envisager les conceptions parfois divergentes du rôle de la fiction littéraire en régime démocratique.
Σύνθεσις, τόμ. 10 (2021), τεύχ. 2 (Ιούλιος-Δεκέμβριος), σελ. 99-145, 2021
Археологические вести, 2024
Quaderni D Italianistica, 2001
in Human Simulation: Perspectives, Insights, and Applications, edited by Saikou Y. Diallo, Wesley Wildman, F. LeRon Shults, Andreas Tolk, 2019
Akademik Platform İslami Araştırmaları Dergisi Apjir, 2023
Philosophical Transactions of …, 2010
BMC Infectious Diseases, 2022
Revista Árvore, 2006
Combustion and Flame, 1998
Prehistoric Art as Prehistoric Culture, 2015
Journal of Photochemistry and Photobiology A-chemistry, 2016
Surgical Endoscopy and Other Interventional Techniques, 2023
Proceedings of the eleventh international conference on Information and knowledge management, 2002