Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B,
- Rappelant la décision 39 COM 7B.67, adoptée à sa 39e session (Bonn,2015),
- Apprécie les efforts déployés par l’État partie pour déplacer l’itinéraire de la ligne de métro n°2 à l’extérieur du bien et demande à l’État partie de veiller à ce que toutes les mesures d’atténuation, ainsi que l’investigation et la surveillance des monuments, continuent d’être prises en compte lors du percement des galeries souterraines, afin de s’assurer que ces travaux n’entraînent aucun impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
- Réitère sa demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial le projet du Plan de conservation et de gestion, avant sa finalisation, pour examen par les Organisations consultatives, de mener une étude d’évaluation de la vulnérabilité du bien face à des catastrophes, telles que tremblements de terre ou incendies, et d’élaborer une stratégie systématique de réduction des risques de catastrophes et de l’intégrer au Plan de conservation et de gestion ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives avant toute poursuite des travaux :
- des informations sur le développement de la structure spatiale des voies piétonnes pour les visiteurs du bien,
- des informations détaillées sur la réorganisation du système d’égouts dans le bien et sa zone tampon ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.