Papers by Christina Mitsopoulou
A l’occasion de l’exposition «L’olympisme. Une invention moderne, un héritage antique», Christina... more A l’occasion de l’exposition «L’olympisme. Une invention moderne, un héritage antique», Christina Mitsopoulou révélera une partie des coulisses de son travail de recherche en présentant l’œuvre du peintre suisse Émile Gilliéron (1850 – 1924). Cet artiste qui avait dessiné les timbres, affiches, médailles et trophées olympiques, était aussi célèbre pour son impressionnante production de relevés archéologiques des sites antiques grecs auxquels il voua son œuvre. L’étude récente de son fonds d’archives a permis de compléter nos connaissances sur sa formation et son activité artistique.
Avec Christina Mitsopoulou, commissaire de l’exposition, archéologue à l’université de Thessalie, École française d’Athènes.
Vendredi 24 juin, à 17h30, au Centre Vivant-Denon
Gratuit sur réservation par mail à [email protected]
Kernos, Oct 10, 2013
méridionale-Des matériaux provenant des fouilles clandestines du côté S et des niches du côté N d... more méridionale-Des matériaux provenant des fouilles clandestines du côté S et des niches du côté N de la grotte ont été ramassés lors d'un nettoyage de surface. Les objets recueillis comptent des figurines des périodes classique et hellénistique représentant Pan, des femmes assises, des protomés et des animaux, ainsi que des tessons et des vases intacts (petits cotyles et un lécythe non peint), ca 400 astragales, un morceau de stéatite, des perles, une partie d'un bijou perforé, des fragments de marbre (non spécifiés), des aiguilles et des épingles en os. Chronique des fouilles en ligne, n o 3082. 03.02-Arma Voiotias-IX e Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques-En 2001, les autorités ont saisi de nombreuses antiquités illicites, possédées par deux individus, incluant un relief votif en marbre de l'époque hellénistique qui comporte une scène avec deux figures masculines drapées, accomplissant un sacrifice à un autel, devant un homme en armure s'approchant à cheval par la gauche (actuellement au Musée archéologique de Thèbes n o 34513).
Kernos, 2010
Réévaluation et mise à jour de la recherche sur les vases de culte éleusiniens Une réévaluation p... more Réévaluation et mise à jour de la recherche sur les vases de culte éleusiniens Une réévaluation par l'auteur de certains éléments de cet article est disponible ici.
Kernos, Oct 1, 2017
Un bref article de Georgios Bakalakis, paru en 1991 dans la revue Kernos, a ouvert la voie d'une ... more Un bref article de Georgios Bakalakis, paru en 1991 dans la revue Kernos, a ouvert la voie d'une recherche archéologique de longue durée. Il concernait la catégorie des vases cultuels appelés kernoi dans le cadre des Mystères d'Éleusis, vases auxquels la revue doit son nom 1. Grâce à cet article, des fragments modestes de ce type de vases, provenant d'un site cycladique peu connu à l'époque, avaient pu être identifiés en 1994 2. Depuis lors, je n'ai de cesse de mieux comprendre cette forme de vase spécial, comme forme utilitaire, comme ustensile destiné au rite et comme symbole iconographique. Les approches adoptées sont soit méthodologiques, soit issues d'observations des realia et des données archéologiques. En septembre 2009, les premières conclusions des investigations préliminaires sur ces vases rituels furent présentées dans le cadre d'un colloque du CIERGA 3. Dans les actes qui s'en sont suivis fut publié pour la première fois le dessin d'une scène figurée à sujet éleusinien (Fig. 2) 4 , désormais disponible pour un public de spécialistes de la religion grecque. Il s'agit d'une frise présentant une scène narrative ornant de façon identique deux étroits bandeaux en or, légèrement courbes ; ils constituent probablement les deux moitiés d'un bandeau de tête, originalement liés au centre par un élément unifiant, perdu (Fig. 1a-b). Ils appartiennent à un ensemble sans provenance assurée, issu du marché de l'art, faisant partie d'une collection privée (collection Hélène Stathatos, Musée National d'Athènes). Apparus sur le marché avant 1930, les bandeaux font partie des treize objets qui constituent un ensemble connu sous l'appellation « Trésor de Démétrias ». Achetés par Hélène Stathatos en 1931, ils furent publiés en 1953 par Pierre Amandry 5. Le trésor, de même que des objets issus d'un deuxième « trésor thessalien » (ledit « Trésor de Carpénissi ») 6 , furent légués au Musée National Archéologique d'Athènes en 1954 7 (inauguration de la salle 32 le 13.11.1957) 8. Pour aucun des deux lots Quelques « kernoi » de moins ? Mise en cause de l'authenticité d'un « diadème... Kernos, 30 | 2017 Quelques « kernoi » de moins ? Mise en cause de l'authenticité d'un « diadème...
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Sep 30, 2022
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Sep 30, 2022
The Collex-Persée Résidences project Digital infrastructures for the Gilliéron archive and artist... more The Collex-Persée Résidences project Digital infrastructures for the Gilliéron archive and artists' collection aimed to document the entire collection in order to produce a general archival classification framework, fine-grained typological inventories and descriptive metadata in accordance with ISAD(G) standards, together with a series of indexes allowing multi-criteria searches within the various thematic files. This was done in several stages, some of which were conducted in parallel. This report presents the main results of the Collex-Persée residence.
ἔξοχος ἄλλων Τιμητικός Τόμος για την καθηγήτρια Εύα Σημαντώνη-Μπουρνιά, Β.Κ. Λαμπρινουδάκης, Λ.Γ. Μενδώνη, Μ. Κουτσουμπού, Τ. Πανάγου, Α.Σ. Σφυρόερα, Ξ. Χαραλαμπίδου (επ.), Αθήνα, 2021
The study derives from research undertaken on the cult vases from the sanctuary of Demeter and Ko... more The study derives from research undertaken on the cult vases from the sanctuary of Demeter and Kore in Eleusis, for their publication. It focuses on the case of a small and fragmentary vase, demonstrating crucial differences to the main body of the material: it bears atypical painted decoration, unparalleled to other vases of the category. As the vase is missing, it is known ex- clusively through a drawing, published in 1898 by Otto Rubensohn. Its creator is the notorious painter Émile Gilliéron père, a close collaborator of the archaeologists of Eleusis.
The completion of the study of this vase category has led to the consolidation of the certainty that its decora- tion is unparalleled in the repertoire of the well-known decorative patterns and the graphic conventions that ca- racterize the category. At the same time, the exploration of Gilliéron’s biography and eleusinian portfolio has led to the observation that all the divergent features of the design can be linked to earlier experiences of the artist, in Eleusis or elsewhere. It is therefore proposed to in- terpret the vase – inexistent till our day – as an original invention by Gilliéron, while incentives for such an act remain to be comprehended.
Kernos, 2011
Une vue d'ensemble mise à jour des cultes impériaux de Trajan (Athènes), d'Hadrien (Athènes, Éleu... more Une vue d'ensemble mise à jour des cultes impériaux de Trajan (Athènes), d'Hadrien (Athènes, Éleusis), d'Antonin le Pieux (Athènes) et de Marc Aurèle (Athènes) qui incorpore des informations épigraphiques ainsi que des témoignages archéologiques tels que statues, autels et bâtiments. L'étude traite également des fêtes et des prêtres associés au culte de l'empereur.
DOSSIER DE L'ART N°292 , 2021
Les premiers jeux Olympiques des temps modernes ont eu lieu à Athènes du 6 au 15 avril 1896. L’in... more Les premiers jeux Olympiques des temps modernes ont eu lieu à Athènes du 6 au 15 avril 1896. L’initiative s’inscrivait dans une démarche revivaliste, visant à mettre en scène des spectacles ou événements athlétiques de l’Antiquité dans un cadre contemporain. Dans les coulisses, des monuments et paysages tout récemment redécouverts et revisités allaient inspirer une iconographie savante…
Paris-Athènes 1675-1919, Naissance de la Grèce moderne, Dossier de l’Art no 292 , 2021
L’atelier de la famille franco-helvétique des Gilliéron, établi en 1877 à Athènes par le patriarc... more L’atelier de la famille franco-helvétique des Gilliéron, établi en 1877 à Athènes par le patriarche Louis Émile Emmanuel Gilliéron (1850-1924), est lié à l’essor considérable du patrimoine archéologique de la Grèce entre les années 1870 et 1939 et à sa large diffusion.
Kernos Revue Internationale Et Pluridisciplinaire De Religion Grecque Antique, 2010
Réévaluation et mise à jour de la recherche sur les vases de culte éleusiniens Une réévaluation p... more Réévaluation et mise à jour de la recherche sur les vases de culte éleusiniens Une réévaluation par l'auteur de certains éléments de cet article est disponible ici.
CIDOC, 2018
This article presents the case of three artists of major importance for the early phases of archa... more This article presents the case of three artists of major importance for the early phases of archaeological research in Greece; they contributed fundamentally to the diffusion and propagation of scientific knowledge between the 1870ies and 1939: Émile Gilliéron père (1850-1924) and his homonymous son (1885-1939) collaborated in major projects of their time. For Crete, in particular, most famous iconic images still represented in books, art or souvenirs, were enhanced or even created by their artistic skills. The artists produced work in multiple styles, materials, techniques and artistic periods, from Neolithic to Byzantine, or Folklore to modern heritage. They literally translated artistic forms of Greek culture into images now recognized by a wide international public and used in science, museum exhibits, education and the free market (souvenirs). The grandson Alfred G. carried the artistic tradition into the third generation, by propagating the repertoire of his peers via the souvenirs market. Many of their images acquired an autonomous “life”, independent from the evolution of scientific knowledge. In several cases this established knowledge now has to be controlled, reviewed, corrected or updated.
The acquisition of the Gilliéron archive and workshop by the French School at Athens (EFA) in 2015/2018 provided research with the opportunity to launch an interdisciplinary project, dealing with a multitude of original data: artwork, equipment, photography and textual archival material. This project will need state of the art digital tools in order to examine the diverse data; a scientific approach will be provided by the collaboration of specialists of various fields within the Archaeological Science, History of Archaeology, Conservation, Cultural Tourism, Museology etc. Participation at the CIDOC Conference occurs at an early stage of the project and may positively influence the process to be followed.
E. Borgna et al. (eds), MNHMH / MNEME. Past and Memory in the Aegean Bronze Age Proceedings of the 17th International Aegean Conference, Liège 2019, pp. 725-729., 2019
The proposed paper aims to address the topic of re-use of the Aegean past in the 19th and 20th ce... more The proposed paper aims to address the topic of re-use of the Aegean past in the 19th and 20th centuries, under the scope of the politics of preservation of the material cultural heritage.
The artists Émile Gilliéron - father and son- contributed fundamentally to the early phases of discovery, interpretation, restoration, replication and propagation of knowledge concerning the ancient civilizations unearthed in Greece between 1876 and 1939. The quantity and high quality of their work led the artists to process the major finds, museum objects and replicas of educational character. They can both be considered as pioneering Conservators of Antiquities in Greece. Renowned as collaborators of excavators like Schliemann, Evans or Pernier, the list of their missions is much longer, comprising numerous institutions, projects or archaeologists. Their most famous creations concern Bronze Age artifacts (Minoan or Mycenean), but there is hardly any style of Art, from Neolithic to late Byzantine, which is not to be found amidst their repertoire. Their missions range from Greece to Egypt, Asia Minor and Italy, at least.
The Gilliéron artists have repeatedly attracted scholarly attention, mainly from Bronze Age specialists, an interest due to their intime relationship to the major excavation sites of Crete and the Peloponnese. This does not mean that their influence and contribution to later phases of Greek Archaeology is less significant. The Gilliérons have to be considered under a diachronic gaze, in order to be fully understood as a phenomenon. Concerning ancient Art (whether ‘Aegean’ or ‘Greek’), their work has visually shaped the perception of their contemporaries, as of later generations. They are part of the History of the Archaeology of Greece.
Hardly known is another artist, of the third generation: Émile’s son, Alfred (1920-2010). Having lost direct contact to the archaeological milieu, he continued the art of his ancestors on the free market, transferring the archaeological motives towards the growing industry of tourism. The use, reuse and adaptation of motives, shapes and themes launched by his elders in the late 19th and 20th centuries, turns Alfred Gilliéron into a vivid link between the age of pioneering discoveries and the age of “consumption” of the Aegeans. His creative span is contemporary to the establishment of mass tourism, from after WW II to the entrance of Greece into the European Union in the early 1980s.
Since 2015, the French School at Athens (EFA) is in possession of the Archives of three generations of Gilliéron artists, as of the material rests of their artistic atelier, preciously preserved by the descendant of the fourth generation, Émile Gilliéron (III). This ensemble comprises artistic equipment, molds, impressions, original replicas or later generations of copies, in several materials (galvanoplastic replicas, bronze, plaster, clay, wood etc.), of a multitude of periods, styles, themes, categories and sizes. In combination with the archive, it is a conserved heritage of unique originality as a source of knowledge, concerning the history of Archaeology in Greece. The present paper aims to present the Fonds Gilliéron of the EFA to the scientific community, and to point out the major axes of research that can/will be launched in the near future.
Martine Denoyelle e Katia Mannino (eds.), Impostures Savantes. Le faux, une autre science de l’antique. Actes du Colloque International organisé par l’INHA (Paris) et le Dipartimento di Beni Culturali – Università del Salento (Lecce) , Studi di Antichità 16, 2018, 149-180, 2018
Les objets antiques « uniques » suscitent évidemment la méfiance ... Surtout quand ils proviennen... more Les objets antiques « uniques » suscitent évidemment la méfiance ... Surtout quand ils proviennent du marché de l’art et non pas de contextes assurés et concrets. Pourtant, quand un tel objet fait partie d’une collection importante, quand il est publié et commenté à maintes reprises par de respectables chercheurs et savants, quand il se trouve exposé, et réexposé́ dans un musée national en toute solennité, et – surtout – quand il porte une scène iconographique qui semble fidèle à des sources antiques et à des données archéologiques peu ou pas connues à l’époque de son apparition sur le marché, une éventuelle imposture peut rester assez longtemps sans être décelée.
Tel est le cas d’un diadème en or appartenant à la collection Hélène Stathatos et exposé depuis 1957 dans la salle homonyme, au Musée National d’Athènes. Les deux fines feuilles d’or qui le constituent sont ornées de la même scène figurée, s’intégrant au cercle iconographique éleusinien: la frise décorée a été́ interprétée comme une interprétation narrative figurée du rituel final des Mystères Éleusiniens, les plémochoés. Or, il n’y a pas d’équivalent à cette scène dans l’art antique. Le seul parallèle est la brève description du rituel par Athénaios (Banquet des sophistes, 11.495-6). De rares scènes de la céramique figurée du IVème siècle av. J.-C. offrent quelques arguments interprétatifs, pour des motifs complémentaires de la scène centrale. Pourtant, depuis 2006, date à laquelle cet objet fut étudié à nouveau, observé systématiquement en relation de question liées au culte éleusinien, il fut évident que le diadème posait une série de graves problèmes d’interprétation ... Très récemment, en 2013, les impasses du raisonnement interprétatif furent résolues, avec la simple constatation finale que l’objet doit être un faux moderne. Une fois ce fait établi, le scenario peut se démontrer, il semble bien, aisément ...
Vortrag im Rahmen der Ausstellung "Antike Wand-und Marmorbilder in Aquarellkopien des Archäologis... more Vortrag im Rahmen der Ausstellung "Antike Wand-und Marmorbilder in Aquarellkopien des Archäologischen Museums", Martin-Luther Universität Halle-Wittemberg, 14.05.2018
Résumé :
L’objectif de cet article est la réévaluation iconographique, archéologique et histori... more Résumé :
L’objectif de cet article est la réévaluation iconographique, archéologique et historique d’une paire de bandes en or (« diadèmes »), de la Collection Hélène et Antoine Stathatos, du Musée National Archéologique d’Athènes (St342_a–b). Publiés en 1953 et expo sés depuis 1957, ils furent progressivement intégrés dans la discussion interprétative concernant les vases rituels du sanctuaire de Déméter et Korè d’Éleusis. En 2010, ils furent discutés de nouveau, dans un article de la Revue Kernos, dédié à ces vases. La scène identique qui orne les deux lames semble faire référence au rituel nal des Mystères d’Éleusis, les plémochoès ; elle est pourtant sans parallèle dans l’art grec antique. La réévaluation du support comme du décor iconographique a mené progressivement à une mise en cause de leur authenticité. Il doit s’agir d’une œuvre produite aux temps modernes, vers 1915.
Abstract:
This article concerns the iconographic, archaeological and historical reevaluation of a pair of gold bands (“diadems”) from the Helen and Antony Stathatos Collection of the National Archaeological Museum of Athens (St342_a–b). Published in 1953 and exposed since 1957, they were gradually integrated into the interpretative discussion concerning the ritual vases of the sanctuary of Demeter and Kore at Eleusis. In 2010 they were once more discussed in an article of the Revue Kernos, on behalf of these vases. Both bands bear an identical scene, which seems to refer to the nal ritual of the Eleusinian mysteries, known as plemochoai ; it remains however unparalleled in ancient Greek art. Reevaluation of the support, as of their iconography have progressively lead to a questioning of their authenticity. The “diadem” risks to be an artifact produced in modern times, around ca. 1915.
Newsletter EFA, 2017
Le programme de recherche «Archives Gilliéron» (2017-2021) est un programme transversal, inscrit ... more Le programme de recherche «Archives Gilliéron» (2017-2021) est un programme transversal, inscrit dans les sections antique et moderne; il porte sur l’histoire de l’archéologie et la formation de la réception de l’antiquité grecque à travers les découvertes archéologiques. Le fonds d’archives et le legs matériel de l’atelier de trois générations d’artistes de la famille Gilliéron ont été déposés à l’École française d’Athènes en 2015. D’origine franco-suisse et installés à Athènes depuis ca. 1876, ces artistes ont influencé de façon pertinente par leur œuvre le savoir, mais surtout la réception du patrimoine archéologique en Grèce, à l’époque où celui-ci se constitua. En tant qu’artistes, dessinateurs, conservateurs et copieurs d’objets d’art antique, les deux premiers -Louis Émile Emmanuel Gilliéron (1850-1924), surnommé Émile père et Édouard Émile Gilliéron (1875-1939), surnommé Émile fils- furent de proches collaborateurs de nombreuses institutions, écoles, musées et missions de fouilles, en Grèce comme ailleurs. Au delà des activités dans le domaine de la recherche, ils géraient aussi une entreprise de production de copies officielles d’antiquités, en partenariat avec la WMF (Württembergische Metallwarenfabrik, Geislingen). Père et fils avaient suivi leur formation artistique à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris, s’inscrivant ainsi dans sa tradition académique. Ils furent suivis d’un artiste de troisième génération, Alfred Gilliéron (1920-2010). Le sculpteur poursuivit une carrière dans le domaine des souvenirs, mettant en valeur le legs familial. Le legs des artistes a été mis à la disposition de la recherche par leur descendant, Émile Gaston Gilliéron.
Le projet de l’EFA, sous la responsabilité de Christina Mitsopoulou (université de Thessalie) et Olga Polychronopoulou (Département de Conservation des Antiquités et Œuvres d’Art, TEI d’Athènes), associera des chercheurs de diverses spécialités (archéologie, conservation des antiquités, histoire de la réception de l’archéologie et du tourisme en Grèce, etc.). L’objectif est une mise en valeur pluridisciplinaire d’un legs artistique et artisanal, qui couvre l’antiquité égyptienne, grecque, romaine et byzantine, mais aussi l’art populaire, l’histoire et « l’artisanat archéologique » des XIXe et XXe siècles. Un autre axe du projet sera l’association des autres institutions, musées, collections et archives disposant d’un « legs Gilliéron », afin d’établir une plateforme digitale et un réseau d’échange, de documentation et de recherche.
Χαιρετισμός της Προέδρου της Ενώσεως Αρχαιολόγων Ελλάδας «Ηώς» Φωτεινής Ζαφειροπούλου 7 ΜΑΡΙΑ ΚΑΓ... more Χαιρετισμός της Προέδρου της Ενώσεως Αρχαιολόγων Ελλάδας «Ηώς» Φωτεινής Ζαφειροπούλου 7 ΜΑΡΙΑ ΚΑΓΙΑΦΑ. Διδάσκοντας για το περιβάλλον και τον πολιτισμό στους ανοιχτούς αρχαιολογικούς χώρους: Η συμβολή της Περιβαλλοντικής Εκπαίδευσης 11 ΚΑΤΕΡΙΝΑ ΤΖΑΒΕΛΟΠΟΥΛΟΥ. Η Αρχαιολογία μέσα από τα σχολικά εγχειρίδια του Γυμνασίου: Εμπειρία από τη σχολική πράξη και προβληματισμοί 23 ΕΛΕΝΗ ΠΑΠΑΝΙΚΟΛΑΟΥ. Αρχαιολογία και εποικοδομητική μάθηση στη Δευτεροβάθμια Εκπαίδευση 35 PAOLO DANIELE SCIRPO. Italy's lost Greece. Η ξεχασμένη Μεγάλη Ελλάς 41 ΠΑΝΟΣ ΒΑΛΑΒΑΝΗΣ. Η κρίση, η εθνική μας συνείδηση και η διδασκαλία της Ιστορίας 53 ΑΓΓΕΛΟΣ Π. ΜΑΤΘΑΙΟΥ. «Ἀγάπα τὸ ἀρχαῖον σου ὡς σεαυτόν». Σκέψεις για την λειτουργία της Αρχαιολογικής Υπηρεσίας 59 ΣΥΛΒΑΝΑ ΚΑΤΣΑΟΥΝΟΥ. Η διαδρομή ενός αρχαιολόγου μέσα στον λαβύρινθο του σύγχρονου ελληνικού πολιτιστικού περιβάλλοντος 67 ΟΛΓΑ ΚΑΚΑΒΟΓΙΑΝΝΗ. Η αρχαιολογική έρευνα και τα προαπαιτούμενα της πιστοποίησης του επαγγέλματος του αρχαιολόγου ως δημοσίου λειτουργού 79 ΒΑΓΓΕΛΗΣ ΝΙΚΟΛΟΠΟΥΛΟΣ. Μητρώο αρχαιολόγων: Ουτοπία, αναγκαιότητα ή περιττή πολυτέλεια; 85 ΟΛΓΑ ΚΑΚΑΒΟΓΙΑΝΝΗ, ΜΑΙΡΗ ΓΚΙΚΑΚΗ. Μελέτη και δημοσίευση ευρημάτων παλαιών ανασκαφών από νέους αρχαιολόγους και όχι μόνο 91 ΧΡΙΣΤΟΣ ΝΤΟΥΜΑΣ. Η ανασκαφή ως καταστρεπτική διαδικασία 97 ΒΑΓΓΕΛΗΣ ΠΑΠΟΥΛΙΑΣ. Οι αρχές της «ολοκληρωμένης προστασίας» και η «βιωσιμότητα» του πολιτισμικού πλούτου της χώρας μας 105 ΣΤΕΛΙΟΣ ΛΕΚΑΚΗΣ. Η διαχείριση της πολιτιστικής κληρονομιάς στην Ευρώπη και την Ελλάδα. Μια επισκόπηση 115 ΧΡΙΣΤΙΝΑ ΜΗΤΣΟΠΟΥΛΟΥ. Αρχαιολογία και ξεναγική: κατάθεση βιωματικής εμπειρίας και σχετικών προβληματισμών 133 ΜΕΛΙΝΑ ΦΙΛΗΜΟΝΟΣ. Κάποια συμπεράσματα από το συνέδριο 187
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Papers by Christina Mitsopoulou
Avec Christina Mitsopoulou, commissaire de l’exposition, archéologue à l’université de Thessalie, École française d’Athènes.
Vendredi 24 juin, à 17h30, au Centre Vivant-Denon
Gratuit sur réservation par mail à [email protected]
The completion of the study of this vase category has led to the consolidation of the certainty that its decora- tion is unparalleled in the repertoire of the well-known decorative patterns and the graphic conventions that ca- racterize the category. At the same time, the exploration of Gilliéron’s biography and eleusinian portfolio has led to the observation that all the divergent features of the design can be linked to earlier experiences of the artist, in Eleusis or elsewhere. It is therefore proposed to in- terpret the vase – inexistent till our day – as an original invention by Gilliéron, while incentives for such an act remain to be comprehended.
The acquisition of the Gilliéron archive and workshop by the French School at Athens (EFA) in 2015/2018 provided research with the opportunity to launch an interdisciplinary project, dealing with a multitude of original data: artwork, equipment, photography and textual archival material. This project will need state of the art digital tools in order to examine the diverse data; a scientific approach will be provided by the collaboration of specialists of various fields within the Archaeological Science, History of Archaeology, Conservation, Cultural Tourism, Museology etc. Participation at the CIDOC Conference occurs at an early stage of the project and may positively influence the process to be followed.
The artists Émile Gilliéron - father and son- contributed fundamentally to the early phases of discovery, interpretation, restoration, replication and propagation of knowledge concerning the ancient civilizations unearthed in Greece between 1876 and 1939. The quantity and high quality of their work led the artists to process the major finds, museum objects and replicas of educational character. They can both be considered as pioneering Conservators of Antiquities in Greece. Renowned as collaborators of excavators like Schliemann, Evans or Pernier, the list of their missions is much longer, comprising numerous institutions, projects or archaeologists. Their most famous creations concern Bronze Age artifacts (Minoan or Mycenean), but there is hardly any style of Art, from Neolithic to late Byzantine, which is not to be found amidst their repertoire. Their missions range from Greece to Egypt, Asia Minor and Italy, at least.
The Gilliéron artists have repeatedly attracted scholarly attention, mainly from Bronze Age specialists, an interest due to their intime relationship to the major excavation sites of Crete and the Peloponnese. This does not mean that their influence and contribution to later phases of Greek Archaeology is less significant. The Gilliérons have to be considered under a diachronic gaze, in order to be fully understood as a phenomenon. Concerning ancient Art (whether ‘Aegean’ or ‘Greek’), their work has visually shaped the perception of their contemporaries, as of later generations. They are part of the History of the Archaeology of Greece.
Hardly known is another artist, of the third generation: Émile’s son, Alfred (1920-2010). Having lost direct contact to the archaeological milieu, he continued the art of his ancestors on the free market, transferring the archaeological motives towards the growing industry of tourism. The use, reuse and adaptation of motives, shapes and themes launched by his elders in the late 19th and 20th centuries, turns Alfred Gilliéron into a vivid link between the age of pioneering discoveries and the age of “consumption” of the Aegeans. His creative span is contemporary to the establishment of mass tourism, from after WW II to the entrance of Greece into the European Union in the early 1980s.
Since 2015, the French School at Athens (EFA) is in possession of the Archives of three generations of Gilliéron artists, as of the material rests of their artistic atelier, preciously preserved by the descendant of the fourth generation, Émile Gilliéron (III). This ensemble comprises artistic equipment, molds, impressions, original replicas or later generations of copies, in several materials (galvanoplastic replicas, bronze, plaster, clay, wood etc.), of a multitude of periods, styles, themes, categories and sizes. In combination with the archive, it is a conserved heritage of unique originality as a source of knowledge, concerning the history of Archaeology in Greece. The present paper aims to present the Fonds Gilliéron of the EFA to the scientific community, and to point out the major axes of research that can/will be launched in the near future.
Tel est le cas d’un diadème en or appartenant à la collection Hélène Stathatos et exposé depuis 1957 dans la salle homonyme, au Musée National d’Athènes. Les deux fines feuilles d’or qui le constituent sont ornées de la même scène figurée, s’intégrant au cercle iconographique éleusinien: la frise décorée a été́ interprétée comme une interprétation narrative figurée du rituel final des Mystères Éleusiniens, les plémochoés. Or, il n’y a pas d’équivalent à cette scène dans l’art antique. Le seul parallèle est la brève description du rituel par Athénaios (Banquet des sophistes, 11.495-6). De rares scènes de la céramique figurée du IVème siècle av. J.-C. offrent quelques arguments interprétatifs, pour des motifs complémentaires de la scène centrale. Pourtant, depuis 2006, date à laquelle cet objet fut étudié à nouveau, observé systématiquement en relation de question liées au culte éleusinien, il fut évident que le diadème posait une série de graves problèmes d’interprétation ... Très récemment, en 2013, les impasses du raisonnement interprétatif furent résolues, avec la simple constatation finale que l’objet doit être un faux moderne. Une fois ce fait établi, le scenario peut se démontrer, il semble bien, aisément ...
L’objectif de cet article est la réévaluation iconographique, archéologique et historique d’une paire de bandes en or (« diadèmes »), de la Collection Hélène et Antoine Stathatos, du Musée National Archéologique d’Athènes (St342_a–b). Publiés en 1953 et expo sés depuis 1957, ils furent progressivement intégrés dans la discussion interprétative concernant les vases rituels du sanctuaire de Déméter et Korè d’Éleusis. En 2010, ils furent discutés de nouveau, dans un article de la Revue Kernos, dédié à ces vases. La scène identique qui orne les deux lames semble faire référence au rituel nal des Mystères d’Éleusis, les plémochoès ; elle est pourtant sans parallèle dans l’art grec antique. La réévaluation du support comme du décor iconographique a mené progressivement à une mise en cause de leur authenticité. Il doit s’agir d’une œuvre produite aux temps modernes, vers 1915.
Abstract:
This article concerns the iconographic, archaeological and historical reevaluation of a pair of gold bands (“diadems”) from the Helen and Antony Stathatos Collection of the National Archaeological Museum of Athens (St342_a–b). Published in 1953 and exposed since 1957, they were gradually integrated into the interpretative discussion concerning the ritual vases of the sanctuary of Demeter and Kore at Eleusis. In 2010 they were once more discussed in an article of the Revue Kernos, on behalf of these vases. Both bands bear an identical scene, which seems to refer to the nal ritual of the Eleusinian mysteries, known as plemochoai ; it remains however unparalleled in ancient Greek art. Reevaluation of the support, as of their iconography have progressively lead to a questioning of their authenticity. The “diadem” risks to be an artifact produced in modern times, around ca. 1915.
Le projet de l’EFA, sous la responsabilité de Christina Mitsopoulou (université de Thessalie) et Olga Polychronopoulou (Département de Conservation des Antiquités et Œuvres d’Art, TEI d’Athènes), associera des chercheurs de diverses spécialités (archéologie, conservation des antiquités, histoire de la réception de l’archéologie et du tourisme en Grèce, etc.). L’objectif est une mise en valeur pluridisciplinaire d’un legs artistique et artisanal, qui couvre l’antiquité égyptienne, grecque, romaine et byzantine, mais aussi l’art populaire, l’histoire et « l’artisanat archéologique » des XIXe et XXe siècles. Un autre axe du projet sera l’association des autres institutions, musées, collections et archives disposant d’un « legs Gilliéron », afin d’établir une plateforme digitale et un réseau d’échange, de documentation et de recherche.
Avec Christina Mitsopoulou, commissaire de l’exposition, archéologue à l’université de Thessalie, École française d’Athènes.
Vendredi 24 juin, à 17h30, au Centre Vivant-Denon
Gratuit sur réservation par mail à [email protected]
The completion of the study of this vase category has led to the consolidation of the certainty that its decora- tion is unparalleled in the repertoire of the well-known decorative patterns and the graphic conventions that ca- racterize the category. At the same time, the exploration of Gilliéron’s biography and eleusinian portfolio has led to the observation that all the divergent features of the design can be linked to earlier experiences of the artist, in Eleusis or elsewhere. It is therefore proposed to in- terpret the vase – inexistent till our day – as an original invention by Gilliéron, while incentives for such an act remain to be comprehended.
The acquisition of the Gilliéron archive and workshop by the French School at Athens (EFA) in 2015/2018 provided research with the opportunity to launch an interdisciplinary project, dealing with a multitude of original data: artwork, equipment, photography and textual archival material. This project will need state of the art digital tools in order to examine the diverse data; a scientific approach will be provided by the collaboration of specialists of various fields within the Archaeological Science, History of Archaeology, Conservation, Cultural Tourism, Museology etc. Participation at the CIDOC Conference occurs at an early stage of the project and may positively influence the process to be followed.
The artists Émile Gilliéron - father and son- contributed fundamentally to the early phases of discovery, interpretation, restoration, replication and propagation of knowledge concerning the ancient civilizations unearthed in Greece between 1876 and 1939. The quantity and high quality of their work led the artists to process the major finds, museum objects and replicas of educational character. They can both be considered as pioneering Conservators of Antiquities in Greece. Renowned as collaborators of excavators like Schliemann, Evans or Pernier, the list of their missions is much longer, comprising numerous institutions, projects or archaeologists. Their most famous creations concern Bronze Age artifacts (Minoan or Mycenean), but there is hardly any style of Art, from Neolithic to late Byzantine, which is not to be found amidst their repertoire. Their missions range from Greece to Egypt, Asia Minor and Italy, at least.
The Gilliéron artists have repeatedly attracted scholarly attention, mainly from Bronze Age specialists, an interest due to their intime relationship to the major excavation sites of Crete and the Peloponnese. This does not mean that their influence and contribution to later phases of Greek Archaeology is less significant. The Gilliérons have to be considered under a diachronic gaze, in order to be fully understood as a phenomenon. Concerning ancient Art (whether ‘Aegean’ or ‘Greek’), their work has visually shaped the perception of their contemporaries, as of later generations. They are part of the History of the Archaeology of Greece.
Hardly known is another artist, of the third generation: Émile’s son, Alfred (1920-2010). Having lost direct contact to the archaeological milieu, he continued the art of his ancestors on the free market, transferring the archaeological motives towards the growing industry of tourism. The use, reuse and adaptation of motives, shapes and themes launched by his elders in the late 19th and 20th centuries, turns Alfred Gilliéron into a vivid link between the age of pioneering discoveries and the age of “consumption” of the Aegeans. His creative span is contemporary to the establishment of mass tourism, from after WW II to the entrance of Greece into the European Union in the early 1980s.
Since 2015, the French School at Athens (EFA) is in possession of the Archives of three generations of Gilliéron artists, as of the material rests of their artistic atelier, preciously preserved by the descendant of the fourth generation, Émile Gilliéron (III). This ensemble comprises artistic equipment, molds, impressions, original replicas or later generations of copies, in several materials (galvanoplastic replicas, bronze, plaster, clay, wood etc.), of a multitude of periods, styles, themes, categories and sizes. In combination with the archive, it is a conserved heritage of unique originality as a source of knowledge, concerning the history of Archaeology in Greece. The present paper aims to present the Fonds Gilliéron of the EFA to the scientific community, and to point out the major axes of research that can/will be launched in the near future.
Tel est le cas d’un diadème en or appartenant à la collection Hélène Stathatos et exposé depuis 1957 dans la salle homonyme, au Musée National d’Athènes. Les deux fines feuilles d’or qui le constituent sont ornées de la même scène figurée, s’intégrant au cercle iconographique éleusinien: la frise décorée a été́ interprétée comme une interprétation narrative figurée du rituel final des Mystères Éleusiniens, les plémochoés. Or, il n’y a pas d’équivalent à cette scène dans l’art antique. Le seul parallèle est la brève description du rituel par Athénaios (Banquet des sophistes, 11.495-6). De rares scènes de la céramique figurée du IVème siècle av. J.-C. offrent quelques arguments interprétatifs, pour des motifs complémentaires de la scène centrale. Pourtant, depuis 2006, date à laquelle cet objet fut étudié à nouveau, observé systématiquement en relation de question liées au culte éleusinien, il fut évident que le diadème posait une série de graves problèmes d’interprétation ... Très récemment, en 2013, les impasses du raisonnement interprétatif furent résolues, avec la simple constatation finale que l’objet doit être un faux moderne. Une fois ce fait établi, le scenario peut se démontrer, il semble bien, aisément ...
L’objectif de cet article est la réévaluation iconographique, archéologique et historique d’une paire de bandes en or (« diadèmes »), de la Collection Hélène et Antoine Stathatos, du Musée National Archéologique d’Athènes (St342_a–b). Publiés en 1953 et expo sés depuis 1957, ils furent progressivement intégrés dans la discussion interprétative concernant les vases rituels du sanctuaire de Déméter et Korè d’Éleusis. En 2010, ils furent discutés de nouveau, dans un article de la Revue Kernos, dédié à ces vases. La scène identique qui orne les deux lames semble faire référence au rituel nal des Mystères d’Éleusis, les plémochoès ; elle est pourtant sans parallèle dans l’art grec antique. La réévaluation du support comme du décor iconographique a mené progressivement à une mise en cause de leur authenticité. Il doit s’agir d’une œuvre produite aux temps modernes, vers 1915.
Abstract:
This article concerns the iconographic, archaeological and historical reevaluation of a pair of gold bands (“diadems”) from the Helen and Antony Stathatos Collection of the National Archaeological Museum of Athens (St342_a–b). Published in 1953 and exposed since 1957, they were gradually integrated into the interpretative discussion concerning the ritual vases of the sanctuary of Demeter and Kore at Eleusis. In 2010 they were once more discussed in an article of the Revue Kernos, on behalf of these vases. Both bands bear an identical scene, which seems to refer to the nal ritual of the Eleusinian mysteries, known as plemochoai ; it remains however unparalleled in ancient Greek art. Reevaluation of the support, as of their iconography have progressively lead to a questioning of their authenticity. The “diadem” risks to be an artifact produced in modern times, around ca. 1915.
Le projet de l’EFA, sous la responsabilité de Christina Mitsopoulou (université de Thessalie) et Olga Polychronopoulou (Département de Conservation des Antiquités et Œuvres d’Art, TEI d’Athènes), associera des chercheurs de diverses spécialités (archéologie, conservation des antiquités, histoire de la réception de l’archéologie et du tourisme en Grèce, etc.). L’objectif est une mise en valeur pluridisciplinaire d’un legs artistique et artisanal, qui couvre l’antiquité égyptienne, grecque, romaine et byzantine, mais aussi l’art populaire, l’histoire et « l’artisanat archéologique » des XIXe et XXe siècles. Un autre axe du projet sera l’association des autres institutions, musées, collections et archives disposant d’un « legs Gilliéron », afin d’établir une plateforme digitale et un réseau d’échange, de documentation et de recherche.
Les bâtons initiatiques, constitués de rameaux feuillus en myrte, étaient des objets en matière organique, périssable. Ainsi, ils ne nous sont parvenus que par le biais de l’iconographie, en tant que symboles de l’initiation. Seuls les anneaux d’attache métalliques qui tenaient les feuilles unies, des accessoires usuels de ce faisceau à destination rituelle, auraient pu se conserver. Pourtant, ils semblent avoir échappé aux enquêtes et observations des archéologues. Claude Bérard avait bien constaté alors leur absence archéologique, un contraste à leur importance dans l’imagerie.
A l’instar du faisceau se trouve un autre objet de la panoplie de l’initié, le vase rituel des mystères éleusiniens connu sous les noms de kernos ou plémochoè : il se trouve très rarement figuré dans l’iconographie antique. Des realia peuvent pourtant être amplement observés, comme plusieurs centaines de spécimens ont été exhumés aux alentours du Téléstérion d’Éleusis. Ils sont systématiquement ornés sur l’épaule d’un simple décor peint à couleurs vives, en vert et rouge : l’observation minutieuse de ces traces à pu montrer qu’il s’agit d’une guirlande de feuilles myrte vertes, tenue en place par trois ou quatre attaches en couleur rouge. Le lien entre les témoignages iconographiques de ces références rituelles du cercle éleusinien et les vases rituels et usuels du rite éleusinien proprement dit, semble être constitué par ce simple élément feuillé à anneaux métalliques, tantôt en forme droite, comme faisceau, tantôt en forme courbe, comme guirlande.
Une fois cette observation assurée, on peut observer la forme même du vase rituel : la courbe forte de l’épaule, combinée avec un large rebord au milieu de la vasque, indique qu’on pourrait restituer une vraie guirlande de myrte positionnée sur les vases. Feuillée et périssable, tenue en place par des attaches métalliques. D’autres exemples de vases antiques ornés de couronnes ou guirlandes ne manquent d’ailleurs pas, ni dans l’imagerie, ni parmi les realia.
Ainsi, la question concernant le destin de ces vrais anneaux d’attache se pose davantage. Comme l’anneau était aussi un des insignes des monnaies athéniennes, à partir du 3e quart du 4e siècle av. J.C., nous allons poursuivre notre enquête par le biais de la numismatique et des valeurs métalliques signées. Nous allons proposer une simple interprétation économique, tant pour les realia que pour les témoignages iconographiques. Celle-ci nous incitera d’ajouter un nouvel biais de lecture du langage iconographique et rituel de ces paraphernalia de l’initié éleusinien.
https://calenda.org/498230
Résumé: https://calenda.org/498230
The artists Émile Gilliéron - father and son- contributed fundamentally to the early phases of discovery, interpretation, restoration, replication and propagation of knowledge concerning the ancient civilizations unearthed in Greece between 1876 and 1939. The quantity and high quality of their work led the artists to process the major finds, museum objects and replicas of educational character. They can both be considered as pioneering Conservators of Antiquities in Greece. Renowned as collaborators of excavators like Schliemann, Evans or Pernier, the list of their missions is much longer, comprising numerous institutions, projects or archaeologists. Their most famous creations concern Bronze Age artifacts (Minoan or Mycenean), but there is hardly any style of Art, from Neolithic to late Byzantine, which is not to be found amidst their repertoire. Their missions range from Greece to Egypt, Asia Minor and Italy, at least.
The Gilliéron artists have repeatedly attracted scholarly attention, mainly from Bronze Age specialists, an interest due to their intime relationship to the major excavation sites of Crete and the Peloponnese. This does not mean that their influence and contribution to later phases of Greek Archaeology is less significant. The Gilliérons have to be considered under a diachronic gaze, in order to be fully understood as a phenomenon. Concerning ancient Art (whether ‘Aegean’ or ‘Greek’), their work has visually shaped the perception of their contemporaries, as of later generations. They are part of the History of the Archaeology of Greece.
Hardly known is another artist, of the third generation: Émile’s son, Alfred (1920-2010). Having lost direct contact to the archaeological milieu, he continued the art of his ancestors on the free market, transferring the archaeological motives towards the growing industry of tourism. The use, reuse and adaptation of motives, shapes and themes launched by his elders in the late 19th and 20th centuries, turns Alfred Gilliéron into a vivid link between the age of pioneering discoveries and the age of “consumption” of the Aegeans. His creative span is contemporary to the establishment of mass tourism, from after WW II to the entrance of Greece into the European Union in the early 1980s.
Since 2015, the French School at Athens (EFA) is in possession of the Archives of three generations of Gilliéron artists, as of the material rests of their artistic atelier, preciously preserved by the descendant of the fourth generation, Émile Gilliéron (III). This ensemble comprises artistic equipment, molds, impressions, original replicas or later generations of copies, in several materials (galvanoplastic replicas, bronze, plaster, clay, wood etc.), of a multitude of periods, styles, themes, categories and sizes. In combination with the archive, it is a conserved heritage of unique originality as a source of knowledge, concerning the history of Archaeology in Greece. The present paper aims to present the Fonds Gilliéron of the EFA to the scientific community, and to point out the major axes of research that can/will be launched in the near future.
lié aux fonctions et aux traditions du culte et de l’iconographie éleusinienne.
During the last years, a number of pottery kiln sites containing such vases have been excavated in center Athens and were preliminarily published. Most of them are located in the wider area of the Kerameikos. As the vases from Eleusis were excavated during the end of the 19th and the early decades of the 20th century, these “new” finds are precious, because they provide typological parallels and dated contexts. This presentation aims to encourage excavators of such contexts to collaborate in the future, in order to proceed to a detailed typological catalogue of these vases found in kiln contexts.
But Eleusinian vases are also found in contexts of use, either for cult, either for deposition. Find places have been reported from votive deposits, in roadside shrines of main roads (Sacred Way, Acharnanean Way). But the most interesting geographical area appears to be the Laureion / Thorikos district: either in cultic contexts, or within domestic contexts, these Eleusinian vases appear systematically around Thorikos, the place where –according to the Homeric Hymn to Demeter, the goddess firstly arrived in Attica. The mythological argument seems to be strongly supported by the archaeological diffusion of the cult material.
Beyond the importance of this observation for cultic interpretation, pottery studies may also contribute, as there are typological sub-categories, differentiating the vases from center Athens, Eleusis and southern Attica (Laureion and Thorikos area). It seems that different production centers covered the cultic needs of these areas; no specimens of the southern attic vase varieties have yet been identified in Eleusis. Need for clay analysis and comparison of the different qualities of these vases will be stressed.
Keywords: Eleusis, cult vase, Kernos, Laureion, Thorikos, Demeter
Les bâtons initiatiques, constitués de rameaux feuillus en myrte, étaient des objets en matière organique, périssable. Ainsi, ils ne nous sont parvenus que par le biais de l’iconographie, en tant que symboles de l’initiation. Seuls les anneaux d’attache métalliques qui tenaient les feuilles unies, des accessoires usuels de ce faisceau à destination rituelle, auraient pu se conserver. Pourtant, ils semblent avoir échappé aux enquêtes et observations des archéologues. Claude Bérard avait bien constaté alors leur absence archéologique, un contraste à leur importance dans l’imagerie.
A l’instar du faisceau se trouve un autre objet de la panoplie de l’initié, le vase rituel des mystères éleusiniens connu sous les noms de kernos ou plémochoè : il se trouve très rarement figuré dans l’iconographie antique. Des realia peuvent pourtant être amplement observés, comme plusieurs centaines de spécimens ont été exhumés aux alentours du Téléstérion d’Éleusis. Ils sont systématiquement ornés sur l’épaule d’un simple décor peint à couleurs vives, en vert et rouge : l’observation minutieuse de ces traces à pu montrer qu’il s’agit d’une guirlande de feuilles myrte vertes, tenue en place par trois ou quatre attaches en couleur rouge. Le lien entre les témoignages iconographiques de ces références rituelles du cercle éleusinien et les vases rituels et usuels du rite éleusinien proprement dit, semble être constitué par ce simple élément feuillé à anneaux métalliques, tantôt en forme droite, comme faisceau, tantôt en forme courbe, comme guirlande.
Une fois cette observation assurée, on peut observer la forme même du vase rituel : la courbe forte de l’épaule, combinée avec un large rebord au milieu de la vasque, indique qu’on pourrait restituer une vraie guirlande de myrte positionnée sur les vases. Feuillée et périssable, tenue en place par des attaches métalliques. D’autres exemples de vases antiques ornés de couronnes ou guirlandes ne manquent d’ailleurs pas, ni dans l’imagerie, ni parmi les realia.
Ainsi, la question concernant le destin de ces vrais anneaux d’attache se pose d’avantage. Comme l’anneau était aussi un des insignes des monnaies athéniennes, à partir du 3e quart du 4e siècle av. J.C., nous allons poursuivre notre enquête par le biais de la numismatique et des valeurs métalliques signées. Nous allons proposer une simple interprétation économique, tant pour les realia que pour les témoignages iconographiques. Celle-ci nous incitera d’ajouter un nouvel biais de lecture du langage iconographique et rituel de ces paraphernalia de l’initié éleusinien.
Colloque international organisé par l’Institut national d’histoire de l’art (Paris) et le Dipartimento di Beni Culturali - Università del Salento (Lecce),
This paper will discuss recent research, concerning an important golden artifact, which will be reexamined with new arguments. The originality of the object will be questioned, and the eventual forgery will be connected with the milieu, the historical environment and the artistic activity of an important artist, probably a notorious forger of ancient antiquities.
The so called “Ninnion tablet” [National Museum of Athens 11036] is a votive red-figured attic clay plaque, found in the Sanctuary of Eleusis in 1895, and dated to ca. 370 BC. The complex iconography has been extensively discussed in classical scholarship. The main scene is crowned by a frieze depicting a series of lunar discs and crescents, in a variety of positions, which has not been given much attention yet. In the present paper we will examine whether these moons might have an astronomical significance. We conclude that they cannot give us specific astronomical information for the creation of the drawing, or for dating the scene that it depicts.
The annual research residency at the EFA in 2021-22 is funded by CollEx-Persée and is accompanied by an IST specialist in view of the digital valorization of the archive; it offers a transition between two research periods (2017-2021 and 2022-2026) which aim towards a multidisciplinary treatment of the documents and artefacts, as well as the production of new knowledge for research
Biographische Einleitung und Diskussion zu Émile Gilliérons Erfahrung mit der großen Malerei der Antike. Erste Resultate aus dem Archiv der Künstlerfamilie Gilliéron, erhalten von der École française d'Athènes (EFA, Französische Archäologische Schule Athen).
Es werden Aquarellkopien aus Pompes, Herculaneum, Demetrius in Thessalien, wie aus Knossos besprochen
Η προσέγγιση της μελέτης των αγγείων επιχειρείται μέσω ερευνών στα ποικίλα πεδία της Αρχαιογνωσίας: ξεκινά από τη συμβατική μελέτη της τυπολογίας, της αγγειογραφίας και των νομισμάτων, των κειμένων και των επιγραφών, και εκτείνεται έως τη χρήση εργαστηριακών επιστημονικών μεθόδων, όπως οι χημικές αναλύσεις και η πετρογραφία.
Η προσπάθεια ερμηνείας των αγγείων, εκτός από τα συμπεράσματα που εμπίπτουν καθαρά στο στενό πλαίσιο της αρχαίας κεραμικής (τυπολογία, χρονολογία, ονοματολογία, χρήση, τεχνολογία), οδηγεί σταδιακώς και σε ευρύτερες παρατηρήσεις επί της λατρείας, καταδεικνύοντας την ολότητα και συγγένεια των προβληματισμών της Αρχαιολογίας και της Θρησκειολογίας. Τα πορίσματα κρίνονται σημαντικά, καθώς αφορούν εποχή σύγχρονη με την ακμή του ιερού, τόσο φειδωλή σε μαρτυρίες λόγω της παλαιόθεν επιβεβλημένης σιωπής.
Une forme spéciale de vase rituel s’est développée à partir du 5ème siècle, destinée à un usage central lors des rites préparatifs, comme ceux de clôture de l’initiation proprement dite. Récipient de forme humble mais étrange, produit en argile, argile dorée, marbre, ou bronze, en taille miniature votive, fonctionnelle, ou gigantesque monumentale, son image fut vite propagée comme symbole par excellence des mystères per se. Comme un autre vase eucharistique, il servait autant à la consommation, comme à l’arrosage rituel des fruits de la terre, c.à.d. des dons de Déméter à l’humanité. Une observation minutieuse de ce matériel, chargé de symbolismes, se prouve fort révélatrice.
Grâce à la découverte d’archives inédites – issues du fonds de l’artiste Émile Gilliéron – et au réexamen d’œuvres emblématiques, cet ouvrage revient sur le contexte politique et sur les enjeux de la création de l’olympisme moderne.
Il permet ainsi d’analyser la fabrique de la première iconographie olympique. Le lecteur comprendra alors comment cette réinvention repose sur une combinaison orientée des sources antiques (textes, images et vestiges), faisant de l’olympisme moderne une illusion collective mais efficace.
L’ouvrage rappelle également que Paris, trois fois capitale olympique (1900, 1924, 2024), a été le berceau où est née en 1894 l’idée de l’olympisme moderne.
Cette réinvention, qui s’appuie elle aussi sur une manipulation des sources, a entraîné des dérives nationales ou internationales, des exclusions ou des stéréotypes dont les études classiques ont été d’une certaine manière les victimes.
L’ensemble des textes qui composent ce volume fournissent ainsi les clés pour comprendre l’histoire méconnue de l’olympisme moderne. Par sa matière inédite et son angle d’approche original, ce catalogue s’adresse à tous et permet d’explorer les jeux Olympiques modernes, leur genèse et leur signification.
Cet ouvrage est une coédition Musée du Louvre/Éditions Hazan
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Traduction du résumé en anglais
(For more than six decades, a family of Swiss origin has linked its name to the archaeological destiny of Greece: the painters, designers and restorers Louis Émile Emmanuel Gilliéron (1850-1924, known as Émile père) and his son Édouard Émile Gilliéron ( 1885-1939, known as Émile fils). Father and son were in fact involved in most of the archaeological projects undertaken in Greece between 1877 and 1939. They gave archaeologists and researchers from other disciplines the benefit of their rich experience and their great artistic skills; they carried out an incalculable number of drawings, studies, reconstructions intended for scientific publications and proceeded to the restoration of ancient works, while endeavoring to found the discipline of the restoration of antiques and Byzantine works of art in Greece. Likewise, it was they who in a way invented the notion of heritage and national memory in Greece, by launching the official production of quality copies, namely replicas of works from recent excavations and facsimiles of paintings. antiques. For forty-five years, the family business of the Gilliérons in Athens has thus supplied the world market with reproductions of Greek antiques, meeting the needs of academia and museums as well as the requests of the interested public).
Με την έναρξη της κριτικής μελετητικής μου εμπλοκής το 2008, τέθηκε εξαρχής η αναγκαιότητα πληρέστερης ανάλυσης και κατανόησης των λεπτομερειών της παράστασης. Η νευραλγικότητα της παρεχόμενης πληροφορίας, σε συνδυασμό με την έλλειψη ασφαλών δεδομένων για το αντικείμενο, οδήγησε σταδιακά στην ευρύτερη συνεξέταση όσων άλλων τεκμηρίων μπορούσαν να ελεγχθούν. Ο συμβατικός τίτλος της συλλογής («Θησαυρός της Δημητριάδας») λειτούργησε ως έναυσμα για μια ευρύτερη συνεξέταση της ιστορίας των ανασκαφών και ερευνών της αρχαίας Δημητριάδας, όπως και των θεσσαλικών «θησαυρών» γενικότερα.
Η μελέτη αποτέλεσε αφορμή διερεύνησης της ιστορίας της ελληνικής -και δη θεσσαλικής- αρχαιολογίας κατά τη μετάβαση από τον 19ο προς τον 20ό αιώνα. Η ιστορία σύστασης της περιώνυμης συλλογής εξελίσσεται παράλληλα με τη σταδιακή εδραίωση της θεσσαλικής Αρχαιολογίας. Στην υπόθεση ανιχνεύτηκε ένα από τα καίρια κλειδιά ενός ελάχιστα ερευνημένου φαινομένου, που εδραιώθηκε με την ανάπτυξη της αρχαιολογικής επιστήμης και εξακολουθεί να την επηρεάζει έως σήμερα: της πλαστογραφίας Αρχαιοτήτων.
in collaboration with University of Thessaly (Greece) and Aarhus University (Denmark)
Scientific Direction: Prof. Monica Salvadori
Co-Direction: Dr. Monica Baggio
Scientific Board:
Vinnie Nørskov (Aarhus University),
Christina Mitsopoulou (University of Thessaly),
Luca Zamparo (University of Padova)
Organized by the MemO Project together with Aarhus Universitet and the University of Thessaly, our third edition will be completely online and free!
The selected candidates will have the opportunity to follow a multidisciplinary video-course on ceramic productions thanks to our Moodle platform, to interact with the speakers and freely discuss these topics. Participants will receive a certificate of participation valid for 4 CFU / ECTS.
Registration by April 28 through the form: https://forms.gle/SP9SRr4DUp1dXZvr7