Olivier Gaudin
PhD in Philosophy of social sciences (School for Advanced Studies in Social Sciences, Paris, France)
Docteur en philosophie des sciences sociales (École des hautes études en sciences sociales de Paris)
Associate Professor (MCF) at the School for Nature and Landscape (Insa-Cvl) at Blois, France
Maître de conférences à l'École de la nature et du paysage de Blois (Insa-Cvl)
Researcher at the UMR 1563 AAU_Cresson (ENSA Grenoble)
Chercheur rattaché à l'équipe Cresson (ENSA Grenoble) de l'UMR 1563 Architectures, Ambiances, Urbanités (AAU)
Associate Researcher at the Center for Study of Social Movements (Ehess, Paris)
Chercheur associé au Centre d'études des mouvements sociaux (Cems, Ehess)
Editor of the journal Les Cahiers de l'Ecole de Blois
Responsable éditorial de la revue Les Cahiers de l'École de Blois - http://www.cahiers-ecole-de-blois.fr/
Co-editor in chief of the online journal Métropolitiques
Co-rédacteur en chef de la revue en ligne Métropolitiques - https://metropolitiques.eu/
Co-editor of the online journal Pragmata
Rédacteur de la revue en ligne Pragmata - https://revuepragmata.wordpress.com/
Also see: www.editions-creaphis.com/
& https://cause-commune.fm/shows/ainsi-va-la-ville/
Address: École de la nature et du paysage - Insa Cvl
3, rue de la Chocolaterie
41034 Blois cedex
France
Docteur en philosophie des sciences sociales (École des hautes études en sciences sociales de Paris)
Associate Professor (MCF) at the School for Nature and Landscape (Insa-Cvl) at Blois, France
Maître de conférences à l'École de la nature et du paysage de Blois (Insa-Cvl)
Researcher at the UMR 1563 AAU_Cresson (ENSA Grenoble)
Chercheur rattaché à l'équipe Cresson (ENSA Grenoble) de l'UMR 1563 Architectures, Ambiances, Urbanités (AAU)
Associate Researcher at the Center for Study of Social Movements (Ehess, Paris)
Chercheur associé au Centre d'études des mouvements sociaux (Cems, Ehess)
Editor of the journal Les Cahiers de l'Ecole de Blois
Responsable éditorial de la revue Les Cahiers de l'École de Blois - http://www.cahiers-ecole-de-blois.fr/
Co-editor in chief of the online journal Métropolitiques
Co-rédacteur en chef de la revue en ligne Métropolitiques - https://metropolitiques.eu/
Co-editor of the online journal Pragmata
Rédacteur de la revue en ligne Pragmata - https://revuepragmata.wordpress.com/
Also see: www.editions-creaphis.com/
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Co-edited books / Co-direction d'ouvrages by Olivier Gaudin
Cet ouvrage contient en outre des articles inédits en français de Robert E. Park, Kevin Lynch, Andrew Abbott et Jack Katz, ainsi que la traduction de l’ethnographie pionnière de la « ville que vit l'enfant » par Martha Muchow. Ses présentations intermédiaires en font un utile manuel de synthèse sur différents épisodes de la sociologie de Chicago et de l’histoire de l’écologie humaine.
–
"Écologie humaine, Une science sociale des milieux de vie"
sous la direction de : Mathieu Berger, Louise Carlier, Daniel Cefaï, Olivier Gaudin
Avec les contributions de : Andrew Abbott, Kamel Boukir, Jack Katz, Kevin Lynch, Martha Muchow, Hans H. Muchow, Robert E. Park, Stéphane Tonnelat
–
CRÉAPHIS ÉDITIONS
768 pages
ISBN 9782354282103
Photographie de couverture : Rajak Ohanian
–
en librairie le 28 novembre 2024
Diff. et distr. : INTERFORUM
–
plus d'informations et dossier de presse à télécharger : https://www.editions-creaphis.com/fr/catalogue/view/1292/ecologie-humaine/?of=0
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"Unheard Landscapes": this metaphor leaves room for imagination, the unthought, the unknown, the future and the past, unexplored soundscapes, placing itself in the domain of auditory perception, in the domain of the acoustic. The act of listening exceeds the passive meaning commonly attributed to it, as it contains an unexpressed potential connoted by "project," "pro-action" and "active decision" on the part of the individual. What will be the sounds of the future and the soundscapes in which we will live or would like to live? How might listening practices evolve? How will or can we listen differently tomorrow to the world around us? Inhabiting the world simultaneously asks questions about how we are in it. How do we want to sonically inhabit the world? How do sound and listening affect the way we live? Have we lost some ability to resonate with the world? What is left to listen to? Where might listening and tuning practices take us? In its tenth symposium, the Forum Klanglandschaft (Forum for the Soundscape), together with the Blois School of Nature and Landscape and the AAU Cresson in Grenoble, invites researchers, musicians, and artists to suggest answers to these questions. This volume collects some of the talks and presentations of artistic works related to the theme that the symposium hosted.
–
“Paesaggi inuditi”: questa metafora lascia spazio all’immaginazione, all’impensato, all’ignoto, al futuro e al passato, a scenari sonori inesplorati, collocandosi nel campo della percezione uditiva, nel dominio dell’acustico. L’atto dell’ascolto supera il significato passivo comunemente attribuitogli, in quanto contiene un potenziale inespresso connotato di “progetto”, “pro-azione” e “decisione attiva” da parte dell’individuo. Quali saranno i suoni del futuro e i paesaggi sonori in cui vivremo o vorremmo vivere? Come potranno evolversi le pratiche di ascolto? Come ascolteremo o potremo ascoltare in modo diverso, domani, il mondo che ci circonda? Abitare il mondo pone al contempo domande sul nostro modo di stare in esso. Come vogliamo abitare sonicamente il mondo? In che modo il suono e l’ascolto influenzano il nostro modo di vivere? Abbiamo forse perso alcune capacità di risuonare con il mondo? Cosa rimane da ascoltare? Dove potrebbero portarci le pratiche di ascolto e sintonizzazione? Nel suo decimo simposio il Forum Klanglandschaft (Forum per il paesaggio sonoro), insieme alla Scuola della Natura e del Paesaggio di Blois e all’AAU Cresson di Grenoble, invita ricercatori, musicisti, artisti a suggerire risposte a queste domande. Il volume raccoglie alcuni interventi e le presentazioni dei lavori artistici inerenti al tema che il simposio ha ospitato.
–
Contributors:
Rodolphe Alexis, Pascal Amphoux, Emiliano Battistini, Caroline Boë, Thomas Bonnenfant, Marc Breviglieri, Raphaël Bruni, Alessandra Calanchi, Mechi Cena, Anastasia Chernigina, Joanne Clavel, Sébastien De Pertat, Nicola Di Croce, Fanny Dujardin, Noha Gamal Saïd, Olivier Gaudin, Giuseppe Gavazza, David Goeury, Csaba Hajnóczy, Olivier Labussière, Charlotte Laffont, Myriam Lambert, Ari Koivumäki, Federico Martusciello, Francesco Michi, Martino Mocchi, Marco Monari, Thierry Mouillé, Clara Poirier, Anton Roca, Lorena Rocca, Claude Schryer, Diane Schuh, Nadine Schütz, Carlotta Sillano, Makis Solomos, Silvia Stocco, Jean-Paul Thibaud, Nicolas Tixier, Lolita Voisin, Chris A. Wright, Lucile Wittersheim, Stefano Zorzanello.
– Soundscapes Vol. IX – 402 p., 14 x 21 cm – 19 €
ISBN - 9791280737205
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http://www.galaadedizioni.com/unheard-landscapes/
Ce numéro associe des analyses réflexives ou critiques de ces notions avec des contributions issues d’enquêtes de sciences sociales, qui mettent à l’épreuve la pertinence et la fécondité heuristique de la notion d’ambiance pour la description ethnographique.
https://www.cairn.info/revue-communications-2018-1.htm
Des entretiens vidéo avec cinq auteurs du numéro sont disponibles ici : https://www.canal-u.tv/producteurs/ehess/laboratoire_d_anthropologie_des_institutions_et_des_organisations_sociales_laios/exercices_d_ambiances
Sommaire
Olivier Gaudin et Maxime Le Calvé
La traversée des ambiances
Gernot Böhme
L’atmosphère, fondement d’une nouvelle esthétique ?
Hermann Schmitz
Les sentiments comme atmosphères
Jean-Paul Thibaud
Les puissances d’imprégnation de l’ambiance
Bruce Bégout
L’ambiance comme aura
Éric Chauvier
Le concept d’« ambiance » à l’épreuve de la vie ordinaire
Claire Bodelet
Embarquer avec les clowns à l’hôpital
Laure Carbonnel
Intrusions bouffonnes au Mali dans le quotidien et dans les cérémonies
Rémi Adjiman
Les usages des ambiances sonores dans les films de fiction
Maxime Le Calvé
Invocations antagonistes : les atmosphères condensées de l’artiste Jonathan Meese
Kamel Boukir
Les ambiances de la mort
Fabienne Martin
The Mall. Les nouvelles tonalités du libéralisme en Inde
Thierry Pillon
Les couleurs d’ambiance
Arlette Farge
Couleurs, sons ; espoirs et chagrins
Olivier Gaudin
Les scènes urbaines de la peur
Véronique Nahoum-Grappe
L’épaisseur du présent
Avec les contributions de :
Romuald Bodin
Etienne Douat
Franck Fischbach
Roberto Frega
Claude Gautier
Bernard Lahire
Simon Lanher
Albert Ogien
Laurent Perreau
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4349
MàJ – 30 juin 2017 : Voir aussi la recension en ligne suivante : http://lectures.revues.org/23156
Book chapters / Chapitres d'ouvrages collectifs by Olivier Gaudin
Ouvrage bilingue français/anglais.
Bilingual edition FR/ENG.
Présentation de l'ouvrage par l'éditeur
La ville industrielle à l’écran
Objet cinématographique à identifier
Anne-Lise Marin-Lamellet, Georges-Henry Laffont
28€ | Villes et Territoires | 238 pages
Si la ville au cinéma a déjà fait l’objet de plusieurs ouvrages, la ville industrielle semble, à première vue, souffrir d’un déficit d’image(s). Pourtant, depuis sa sortie de l’usine originelle, le cinéma a filmé la ville en tant que lieu de la machine, de la technologie et du travail, en portant toujours sur elle un regard qui mêle dimensions esthétique, sociale et politique. Par une diversité d’approches et de représentations, il permet de retracer une sorte d’histoire de la ville industrielle et d’en aborder sa spatialité.
Convoquant des genres variés et des réalisateurs de toutes nationalités, ce livre propose un parcours jalonné d’usines, de mines ou de ports, qui conduit de Clairton au Havre, de Kiruna à Marseille. Il rappelle que bien des villes aujourd’hui synonymes de métropoles mondialisées (Berlin, Los Angeles, New-York, Rome, Paris, Londres) ont fondé leur développement sur le fait industriel, même si cette mémoire tend parfois à s’effacer avec les démolitions et la gentrification des quartiers populaires et industrieux. De ce mélange de relectures de films connus, voire de classiques, et de films à découvrir, qui croise les perspectives entre architecture, urbanisme, philosophie, sociologie et arts, émerge alors cet objet cinématographique parfois trop invisibilisé qu’est la ville industrielle à l’écran.
Avec les contributions de :
Katharina Bellan, Estelle Brandon, Hélène Brandon, Amélie Bussy, Anne-Céline Callens, Olivier Gaudin, Guillaume Gomot, Ingrid Junillon, Thierry Paquot & Justin S. Wadlow.
Disponible en librairie
https://editions-b42.com/produit/abecedaire-de-la-beaute/
B42-173
septembre 2022
designer deValence
156 x 240mm
248 p.
ISBN 9782490077731
in M. Bouchet, N. Cochoy, I. Keller-Privat & M. Rogez (eds.), The Suburbs: New Literary Perspectives, Rowman & Littlefield, 2022, p. 163-182.
Between the 1880s and the 1900s, Chicago’s spectacular expansion was orchestrated by landowners, real-estate speculators and great industrial magnates, rather than by public authorities. In this context, what did architects, investors and promoters, along with public and private planning officials, think of the new-built forms of suburbia? To what extent did suburban growth attest to a lack of institutional ownership of urban organization, to which the Burnham Plan would have the ambition to respond? To answer these questions, this chapter investigates the issues identified by selected contemporary sources (individuals or institutions, through the work of historians, writers and sociologists) about the metropolis’s suburban growth. First, it examines the reasons for calling the fringes of 1900 Chicago a “hell,” as many contemporaries did. They insisted on the ambivalent impact of privately controlled development and land speculation, and denounced the lack of community organizing and basic public services; they emphasized the threatening effects of such “wild” growth on human well-being. The second section shows that this very statement led to hopeful counter-visions of planned suburbia as an ideal, in tune with pastoral myths; though this idealized picture was often distorted, it also fostered interesting achievements. However, in the third part, we will see that both the World Fair’s “White City” (1893) and the first attempt at planning on a regional scale, Burnham’s Plan of Chicago (1906–1909), remained markedly elusive and inadequate on the topic of suburban development.
More information about the book:
https://rowman.com/ISBN/9781683933021/The-Suburbs-New-Literary-Perspectives
One possible way is to emphasize the necessary improvement of environmental conditions, as the defining context of any individual or collective experience – including pedagogy itself. Along this line, I will sketch a possible connection between the Bauhaus Dessau’s teaching programs and pragmatist views of education. Dewey elaborated an inspiring, experience-based conception of education, in the widest social meaning of the term, in the exact same years of the Bauhaus experiments. Just as Gropius and Meyer, the American philosopher argued for a close consideration on context or environmental conditions, as a constant of human experience. At an immediate scale, this implied a close attention to the space of schools and classrooms themselves. At the largest, renewing pedagogy involved addressing the context of industrialization, urbanization and working conditions at the age of corporate capitalism. The orientations taken at Dessau toward an integrated education of vision (Moholy-Nagy) but also social concerns, environmental design and landscape (Meyer) suggest a possible convergence of views with pragmatist perspectives. They may inspire our own syllabi for training designers, architects and landscape architects. Focusing on that convergence, I will reconsider the issue of creativity in pedagogy through the concern for environmental conditions of shared experience. Designing built space as open-ended places, able to articulate scales and accommodate multiple experiences, seems the first and foremost task, both within and outside our schools.
[German:]
Lehrende und Lernende der Designdisziplinen können von den pädagogischen Experimenten des Bauhauses nach wie vor viel für die eigene Praxis lernen. Die Schule versuchte, disziplinäre Grenzen zu überwinden, indem sie gemeinsame Kurse über Materialien, Klassen für Techniken wie Zeichnen, Weben und Schnitzen usw. sowie praktische Übungen zu Komposition und Form einführte. Die Pädagogik stellte auf
Handarbeit, gemeinsame Aufgaben und Kreativität ab. Dennoch wurde sie im Laufe der Schulgeschichte unterschiedlich interpretiert, konzentrierte sich etwa auf kooperative, soziale und reformistische Anliegen und intensivierte die Beziehungen zur Industrie. Ende der zwanziger Jahre wurden neue Formen der pädagogischen Zusammenarbeit zwischen Kunst, Handwerk und Wissenschaft entwickelt. Aus Sicht der heutigen Welt, die von technischen Objekten, Infrastrukturen und komplexen Prozessen durchdrungen ist, können wir uns von Hannes Meyers Bauhaus inspirieren lassen, um insbesondere die pädagogischen Ansätze der Designdisziplinen zu erneuern: Wie steht es um kollektive Kreativität und interdisziplinäre Ansätze? Wie kann man diese Kreativität durch Unterricht und Übungen fördern, um den Herausforderungen der Zukunft zu begegnen? Eine Möglichkeit besteht darin, die notwendige Verbesserung der Umweltbedingungen als bestimmenden Kontext jeder individuellen oder kollektiven Erfahrung – einschließlich der Pädagogik selbst – hervorzuheben. In diesem Zusammenhang diskutiere ich die Parallelen zwischen den Lehrkonzepten am Bauhaus Dessau und pragmatischen Bildungsvorstellungen im ersten Drittel des 20. Jahrhunderts, wie sie etwa von John Dewey vertreten wurden. Dewey entwickelte eine erfahrungsbasierte Konzeption von Bildung, im weitesten sozialen Sinne des Begriffs, in genau den gleichen Jahren der Bauhaus-Experimente. Wie Gropius und Meyer plädierte der amerikanische Philosoph für eine genaue Betrachtung des Kontexts (genauer: der ›Umweltbedingungen‹) als Konstante menschlicher Erfahrung. Konkret bedeutete dies, dass man sich intensiv mit dem Raum der Schulen und Klassenzimmer selbst beschäftigte. Im größeren Zusammenhang der Bauhaus-Pädagogik wiederum ging es um den Kontext von Industrialisierung, Urbanisierung und den Arbeitsbedingungen im Zeitalter des Unternehmenrkapitalismus. Die in Dessau eingeschlagene Richtung einer integrierten Seherziehung (Moholy-Nagy) unter Berücksichtigung sozialer Belange, Umweltgestaltung und Landschaft (Meyer) deuten auf eine mögliche Konvergenz von Ansichten mit pragmatischen Perspektiven hin. Sie können unsere eigenen Lehrpläne für die Ausbildung von Designern, Architekten und Landschaftsarchitekten inspirieren. Mit Blick auf diese Konvergenz gilt es, die Frage der Kreativität in der Pädagogik unter Berücksichtigung der Umweltbedingungen und der gestalteten Umwelt als vielschichtigem Erfahrungsraum zu überdenken.
http://pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4784
Voir la présentation détaillée de l'ouvrage collectif ici : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4423
Référence :
Olivier Gaudin, « Un autre sens de l’esthétique urbaine. L’élaboration artistique de la perception des espaces urbains »
in Emilio F. Orihuela et Geneviève Vilnet (dir.), Cultures et urbanités, Paris, L’Harmattan, 2015, 256 pages [contribution : p. 31-52]
Que peut apporter l'approche meadienne de la perception aux études urbaines, et plus spécifiquement aux enquêtes sur les expériences sensorielles dans les espaces urbains ?
What can the meadian approach to sensory perception bring to urban studies, and more specifically to the inquiries bearing on sensorial experiences in urban spaces?
Présentation générale de l'ouvrage :
Alexandrie, Athènes, Barcelone, Berlin, Beyrouth, Buenos Aires, Casablanca, Ciudad Juárez, Dublin, Édimbourg, Istanbul, Kaboul, Le Caire, Londres, Los Angeles, Madrid, Naples, New York, Nice, Paris, Prague, Tanger, Tokyo. Cet ouvrage est un tour du monde inédit en vingt-trois villes, un parcours littéraire et urbain à travers la lecture d’une sélection d’écrits, romanesques pour la plupart, empruntés à un corpus de textes d’écrivains contemporains. Inscrite dans le champ des études urbaines, la compilation proposée donne à lire un panorama de villes de tous horizons, appréhendées de manière plurielle. La ville, devenue mécanique à habiter, à vivre et à dire le monde, est un objet romanesque universel qui ouvre maintes perspectives à l’imaginaire littéraire. La littérature offre aux sciences sociales une source de récits multiples, pertinents et originaux ainsi que des modalités renouvelées de décryptage du monde actuel, imaginé et saisi en ses cités. C’est à cette expérience que les auteurs de l’ouvrage se sont livrés, en croisant des villes, des romans, des disciplines, et leurs propres interprétations.
Deux brèves recensions en ligne de l'ouvrage :
- https://journals.openedition.org/lectures/10707
- https://journals.openedition.org/remmm/8553
Papers / Articles by Olivier Gaudin
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Présentation générale du numéro :
Comment la pensée des atmosphères élaborée par Böhme renouvelle-t-elle la compréhension philosophique de l’expérience esthétique et des objets pouvant la susciter? Comprenant la traduction inédite d’un essai du philosophe allemand et sept contributions originales, ce numéro se propose d’examiner la notion d’atmosphère à partir de ses usages possibles. À son épreuve, l’analyse d’oeuvres allant de l’architecture ou d’installations architecturales (Tadao Ando, Naitō : Hiroshi, Gregor Schneider) au cinéma (Michelangelo Antonioni), en passant par la musique (Murray Schafer), la peinture (Yves Klein, Caspar David Friedrich) et la photographie (Chrystel Lebas), permet non seulement de cerner l’union entre la spatialité et l’affectivité en jeu dans leur expérience, y compris là où on ne l’attendait pas, mais aussi de montrer comment la philosophie de Böhme entre en dialogue avec d’autres courants de la pensée contemporaine, que ce soit l’histoire écologique des sensibilités ou les humanités environnementales. Elle constitue, à ce titre, une entrée féconde pour se positionner dans un certain nombre de débats actuels qui traversent l’esthétique.
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182 pages - 13,5 × 21,5 × 0,9 cm
ISBN 978-2-7116-8428-1 - avril 2024
Vrin - Pistes
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Bilingual FR//ENG
O. Gaudin, "Reassign", Le Visiteur. Revue critique d'architecture, n° 28, "Wearing out the World. Politics, Architecture and Sustainable Development", SFA/Infolio, p. 257-264. (Translated from the French by Susan Pickford)
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https://levisiteur.com/produit/n28-lusure-du-monde/
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Abstract
Le paysage instable et désolé qui ouvre Le Désert rouge d’Antonioni condense les symptômes de la violente dévastation des milieux de vie par la mécanisation et l’industrialisation. Mais l’effacement des pinèdes des abords de Ravenne figure-t-il une perte sans retour du paysage, ou l’exacerbation délibérée d’une tendance encore résistible ? La vision du Désert rouge dépasse cette alternative. Le film tranche doublement avec une nostalgie romantique. D’une part, ses personnages semblent frappés d’une forme d’anesthésie et d’inadaptation qui ne relève pas d’une psychologie des sentiments, mais de perceptions ; l’altération du paysage les affecte encore. D’autre part, ils s’efforcent d’explorer le monde tel qu’il est : abîmé, sali, malade de son système productif, mais tenu par le désir de vivre et de voir. Antonioni observait – non sans analogie avec Rohmer, Godard ou Pasolini – les points de bascule que recèle le monde industrialisé : les chantiers deviennent des brèches à infiltrer (Godard), les failles de la ville en expansion engendrent des franges investies par des marginaux réticents (Pasolini). C’est à même les formes visibles que l’on peut envisager le devenir incertain et menaçant des systèmes productifs. Ces cinéastes suggèrent de quitter les logiques de maîtrise, de croissance et de projet pour accompagner la métamorphose inquiète des lieux habités, à partir d’une attention inédite à leurs interstices négligés ou désaffectés. Cette écologie concrète du regard, sans promesse de renversement, nous met aux prises avec le monde usé dont nous héritons.
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[]ENG]
Reassign
The unstable, desolate landscape in the opening scene of Antonioni’s Il Deserto rosso distils the symptoms of the violent devastation of ecosystems by mechanisation and industrialisation. Does the destruction of pine groves around Ravenna represent an irrevocable loss of landscape or the deliberate exacerbation of a trend that can still be resisted? Il Deserto rosso‘s vision goes beyond this binary. The film makes a twofold break from romantic nostalgia. On the one hand, the characters seem struck with a kind of anaesthesia and maladjustment that is not about a psychology of sentiments, but of perceptions: they are still affected by degradations to the landscape. On the other hand, they strive to explore the world as it is, spoiled, dirty, diseased by its own system of production, but driven by the urge to live and to see. Like Rohmer, Godard and Pasolini, Antonioni studied the tipping points inherent in the industrialised world. Building sites becomes breaches to be infiltrated for Godard, while for Pasolini interstices in the expanding city generate marginal zones that draw in unwilling individuals living on the margins of society. These visible forms offer the means for envisaging the uncertain, threatening future of systems of production. These film-makers suggest leaving behind logics of control, growth and project to accompany the uncanny metamorphosis of inhabited sites, starting from turning a fresh gaze on their neglected, unseen or abandoned interstices. This concrete ecology of the gaze makes no promise of a complete reversal but makes us grapple with the worn-out world we are inheriting.
Abstract:
[ FR ] Cet article examine l’intégration de pratiques d’enquête sonore in situ (enregistrement, montage et radiodiffusion) dans la formation d’une école de paysage. Un groupe d’élèves a recueilli les propos de travailleurs dont l’activité tend à transformer des espaces donnés, directement sur leurs lieux de travail. À partir de cette écoute, ils ont monté et diffusé des pièces sonores caractérisées par une mise en récit qui croise les voix des personnes interrogées, afin d’imaginer et d’anticiper l’avenir des lieux visités. La manipulation de ces matériaux sonores leur a permis de mener un exercice d’imagination, mais aussi de développer une attention critique à l’égard des manières dominantes d’aménager les territoires et les lieux habités. Nous réfléchissons ici à la portée sociale et politique de ces ateliers sonores.
[ EN ] This paper examines the integration of site-specific sound investigations (recording, editing and broadcasting) into the formation of a school for landscape design. Students collected the comments of workers involved in the transformation of spaces, directly in their workplaces. From this listening, they edited and broadcasted sound pieces characterized by a narrative that crosses the voices of the people they interviewed, in order to imagine and anticipate the future of the places they visited. Manipulating these sound materials allowed them to carry out an exercise in imagination, but also to develop a critical attention to the dominant ways of planning territories and inhabited places. We discuss here the social and political significance of these sound workshops.
https://www.cairn.info/revue-ecorev-2022-1-page-111.htm?contenu=article
Cet ouvrage contient en outre des articles inédits en français de Robert E. Park, Kevin Lynch, Andrew Abbott et Jack Katz, ainsi que la traduction de l’ethnographie pionnière de la « ville que vit l'enfant » par Martha Muchow. Ses présentations intermédiaires en font un utile manuel de synthèse sur différents épisodes de la sociologie de Chicago et de l’histoire de l’écologie humaine.
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"Écologie humaine, Une science sociale des milieux de vie"
sous la direction de : Mathieu Berger, Louise Carlier, Daniel Cefaï, Olivier Gaudin
Avec les contributions de : Andrew Abbott, Kamel Boukir, Jack Katz, Kevin Lynch, Martha Muchow, Hans H. Muchow, Robert E. Park, Stéphane Tonnelat
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CRÉAPHIS ÉDITIONS
768 pages
ISBN 9782354282103
Photographie de couverture : Rajak Ohanian
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en librairie le 28 novembre 2024
Diff. et distr. : INTERFORUM
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plus d'informations et dossier de presse à télécharger : https://www.editions-creaphis.com/fr/catalogue/view/1292/ecologie-humaine/?of=0
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"Unheard Landscapes": this metaphor leaves room for imagination, the unthought, the unknown, the future and the past, unexplored soundscapes, placing itself in the domain of auditory perception, in the domain of the acoustic. The act of listening exceeds the passive meaning commonly attributed to it, as it contains an unexpressed potential connoted by "project," "pro-action" and "active decision" on the part of the individual. What will be the sounds of the future and the soundscapes in which we will live or would like to live? How might listening practices evolve? How will or can we listen differently tomorrow to the world around us? Inhabiting the world simultaneously asks questions about how we are in it. How do we want to sonically inhabit the world? How do sound and listening affect the way we live? Have we lost some ability to resonate with the world? What is left to listen to? Where might listening and tuning practices take us? In its tenth symposium, the Forum Klanglandschaft (Forum for the Soundscape), together with the Blois School of Nature and Landscape and the AAU Cresson in Grenoble, invites researchers, musicians, and artists to suggest answers to these questions. This volume collects some of the talks and presentations of artistic works related to the theme that the symposium hosted.
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“Paesaggi inuditi”: questa metafora lascia spazio all’immaginazione, all’impensato, all’ignoto, al futuro e al passato, a scenari sonori inesplorati, collocandosi nel campo della percezione uditiva, nel dominio dell’acustico. L’atto dell’ascolto supera il significato passivo comunemente attribuitogli, in quanto contiene un potenziale inespresso connotato di “progetto”, “pro-azione” e “decisione attiva” da parte dell’individuo. Quali saranno i suoni del futuro e i paesaggi sonori in cui vivremo o vorremmo vivere? Come potranno evolversi le pratiche di ascolto? Come ascolteremo o potremo ascoltare in modo diverso, domani, il mondo che ci circonda? Abitare il mondo pone al contempo domande sul nostro modo di stare in esso. Come vogliamo abitare sonicamente il mondo? In che modo il suono e l’ascolto influenzano il nostro modo di vivere? Abbiamo forse perso alcune capacità di risuonare con il mondo? Cosa rimane da ascoltare? Dove potrebbero portarci le pratiche di ascolto e sintonizzazione? Nel suo decimo simposio il Forum Klanglandschaft (Forum per il paesaggio sonoro), insieme alla Scuola della Natura e del Paesaggio di Blois e all’AAU Cresson di Grenoble, invita ricercatori, musicisti, artisti a suggerire risposte a queste domande. Il volume raccoglie alcuni interventi e le presentazioni dei lavori artistici inerenti al tema che il simposio ha ospitato.
–
Contributors:
Rodolphe Alexis, Pascal Amphoux, Emiliano Battistini, Caroline Boë, Thomas Bonnenfant, Marc Breviglieri, Raphaël Bruni, Alessandra Calanchi, Mechi Cena, Anastasia Chernigina, Joanne Clavel, Sébastien De Pertat, Nicola Di Croce, Fanny Dujardin, Noha Gamal Saïd, Olivier Gaudin, Giuseppe Gavazza, David Goeury, Csaba Hajnóczy, Olivier Labussière, Charlotte Laffont, Myriam Lambert, Ari Koivumäki, Federico Martusciello, Francesco Michi, Martino Mocchi, Marco Monari, Thierry Mouillé, Clara Poirier, Anton Roca, Lorena Rocca, Claude Schryer, Diane Schuh, Nadine Schütz, Carlotta Sillano, Makis Solomos, Silvia Stocco, Jean-Paul Thibaud, Nicolas Tixier, Lolita Voisin, Chris A. Wright, Lucile Wittersheim, Stefano Zorzanello.
– Soundscapes Vol. IX – 402 p., 14 x 21 cm – 19 €
ISBN - 9791280737205
–
http://www.galaadedizioni.com/unheard-landscapes/
Ce numéro associe des analyses réflexives ou critiques de ces notions avec des contributions issues d’enquêtes de sciences sociales, qui mettent à l’épreuve la pertinence et la fécondité heuristique de la notion d’ambiance pour la description ethnographique.
https://www.cairn.info/revue-communications-2018-1.htm
Des entretiens vidéo avec cinq auteurs du numéro sont disponibles ici : https://www.canal-u.tv/producteurs/ehess/laboratoire_d_anthropologie_des_institutions_et_des_organisations_sociales_laios/exercices_d_ambiances
Sommaire
Olivier Gaudin et Maxime Le Calvé
La traversée des ambiances
Gernot Böhme
L’atmosphère, fondement d’une nouvelle esthétique ?
Hermann Schmitz
Les sentiments comme atmosphères
Jean-Paul Thibaud
Les puissances d’imprégnation de l’ambiance
Bruce Bégout
L’ambiance comme aura
Éric Chauvier
Le concept d’« ambiance » à l’épreuve de la vie ordinaire
Claire Bodelet
Embarquer avec les clowns à l’hôpital
Laure Carbonnel
Intrusions bouffonnes au Mali dans le quotidien et dans les cérémonies
Rémi Adjiman
Les usages des ambiances sonores dans les films de fiction
Maxime Le Calvé
Invocations antagonistes : les atmosphères condensées de l’artiste Jonathan Meese
Kamel Boukir
Les ambiances de la mort
Fabienne Martin
The Mall. Les nouvelles tonalités du libéralisme en Inde
Thierry Pillon
Les couleurs d’ambiance
Arlette Farge
Couleurs, sons ; espoirs et chagrins
Olivier Gaudin
Les scènes urbaines de la peur
Véronique Nahoum-Grappe
L’épaisseur du présent
Avec les contributions de :
Romuald Bodin
Etienne Douat
Franck Fischbach
Roberto Frega
Claude Gautier
Bernard Lahire
Simon Lanher
Albert Ogien
Laurent Perreau
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4349
MàJ – 30 juin 2017 : Voir aussi la recension en ligne suivante : http://lectures.revues.org/23156
Ouvrage bilingue français/anglais.
Bilingual edition FR/ENG.
Présentation de l'ouvrage par l'éditeur
La ville industrielle à l’écran
Objet cinématographique à identifier
Anne-Lise Marin-Lamellet, Georges-Henry Laffont
28€ | Villes et Territoires | 238 pages
Si la ville au cinéma a déjà fait l’objet de plusieurs ouvrages, la ville industrielle semble, à première vue, souffrir d’un déficit d’image(s). Pourtant, depuis sa sortie de l’usine originelle, le cinéma a filmé la ville en tant que lieu de la machine, de la technologie et du travail, en portant toujours sur elle un regard qui mêle dimensions esthétique, sociale et politique. Par une diversité d’approches et de représentations, il permet de retracer une sorte d’histoire de la ville industrielle et d’en aborder sa spatialité.
Convoquant des genres variés et des réalisateurs de toutes nationalités, ce livre propose un parcours jalonné d’usines, de mines ou de ports, qui conduit de Clairton au Havre, de Kiruna à Marseille. Il rappelle que bien des villes aujourd’hui synonymes de métropoles mondialisées (Berlin, Los Angeles, New-York, Rome, Paris, Londres) ont fondé leur développement sur le fait industriel, même si cette mémoire tend parfois à s’effacer avec les démolitions et la gentrification des quartiers populaires et industrieux. De ce mélange de relectures de films connus, voire de classiques, et de films à découvrir, qui croise les perspectives entre architecture, urbanisme, philosophie, sociologie et arts, émerge alors cet objet cinématographique parfois trop invisibilisé qu’est la ville industrielle à l’écran.
Avec les contributions de :
Katharina Bellan, Estelle Brandon, Hélène Brandon, Amélie Bussy, Anne-Céline Callens, Olivier Gaudin, Guillaume Gomot, Ingrid Junillon, Thierry Paquot & Justin S. Wadlow.
Disponible en librairie
https://editions-b42.com/produit/abecedaire-de-la-beaute/
B42-173
septembre 2022
designer deValence
156 x 240mm
248 p.
ISBN 9782490077731
in M. Bouchet, N. Cochoy, I. Keller-Privat & M. Rogez (eds.), The Suburbs: New Literary Perspectives, Rowman & Littlefield, 2022, p. 163-182.
Between the 1880s and the 1900s, Chicago’s spectacular expansion was orchestrated by landowners, real-estate speculators and great industrial magnates, rather than by public authorities. In this context, what did architects, investors and promoters, along with public and private planning officials, think of the new-built forms of suburbia? To what extent did suburban growth attest to a lack of institutional ownership of urban organization, to which the Burnham Plan would have the ambition to respond? To answer these questions, this chapter investigates the issues identified by selected contemporary sources (individuals or institutions, through the work of historians, writers and sociologists) about the metropolis’s suburban growth. First, it examines the reasons for calling the fringes of 1900 Chicago a “hell,” as many contemporaries did. They insisted on the ambivalent impact of privately controlled development and land speculation, and denounced the lack of community organizing and basic public services; they emphasized the threatening effects of such “wild” growth on human well-being. The second section shows that this very statement led to hopeful counter-visions of planned suburbia as an ideal, in tune with pastoral myths; though this idealized picture was often distorted, it also fostered interesting achievements. However, in the third part, we will see that both the World Fair’s “White City” (1893) and the first attempt at planning on a regional scale, Burnham’s Plan of Chicago (1906–1909), remained markedly elusive and inadequate on the topic of suburban development.
More information about the book:
https://rowman.com/ISBN/9781683933021/The-Suburbs-New-Literary-Perspectives
One possible way is to emphasize the necessary improvement of environmental conditions, as the defining context of any individual or collective experience – including pedagogy itself. Along this line, I will sketch a possible connection between the Bauhaus Dessau’s teaching programs and pragmatist views of education. Dewey elaborated an inspiring, experience-based conception of education, in the widest social meaning of the term, in the exact same years of the Bauhaus experiments. Just as Gropius and Meyer, the American philosopher argued for a close consideration on context or environmental conditions, as a constant of human experience. At an immediate scale, this implied a close attention to the space of schools and classrooms themselves. At the largest, renewing pedagogy involved addressing the context of industrialization, urbanization and working conditions at the age of corporate capitalism. The orientations taken at Dessau toward an integrated education of vision (Moholy-Nagy) but also social concerns, environmental design and landscape (Meyer) suggest a possible convergence of views with pragmatist perspectives. They may inspire our own syllabi for training designers, architects and landscape architects. Focusing on that convergence, I will reconsider the issue of creativity in pedagogy through the concern for environmental conditions of shared experience. Designing built space as open-ended places, able to articulate scales and accommodate multiple experiences, seems the first and foremost task, both within and outside our schools.
[German:]
Lehrende und Lernende der Designdisziplinen können von den pädagogischen Experimenten des Bauhauses nach wie vor viel für die eigene Praxis lernen. Die Schule versuchte, disziplinäre Grenzen zu überwinden, indem sie gemeinsame Kurse über Materialien, Klassen für Techniken wie Zeichnen, Weben und Schnitzen usw. sowie praktische Übungen zu Komposition und Form einführte. Die Pädagogik stellte auf
Handarbeit, gemeinsame Aufgaben und Kreativität ab. Dennoch wurde sie im Laufe der Schulgeschichte unterschiedlich interpretiert, konzentrierte sich etwa auf kooperative, soziale und reformistische Anliegen und intensivierte die Beziehungen zur Industrie. Ende der zwanziger Jahre wurden neue Formen der pädagogischen Zusammenarbeit zwischen Kunst, Handwerk und Wissenschaft entwickelt. Aus Sicht der heutigen Welt, die von technischen Objekten, Infrastrukturen und komplexen Prozessen durchdrungen ist, können wir uns von Hannes Meyers Bauhaus inspirieren lassen, um insbesondere die pädagogischen Ansätze der Designdisziplinen zu erneuern: Wie steht es um kollektive Kreativität und interdisziplinäre Ansätze? Wie kann man diese Kreativität durch Unterricht und Übungen fördern, um den Herausforderungen der Zukunft zu begegnen? Eine Möglichkeit besteht darin, die notwendige Verbesserung der Umweltbedingungen als bestimmenden Kontext jeder individuellen oder kollektiven Erfahrung – einschließlich der Pädagogik selbst – hervorzuheben. In diesem Zusammenhang diskutiere ich die Parallelen zwischen den Lehrkonzepten am Bauhaus Dessau und pragmatischen Bildungsvorstellungen im ersten Drittel des 20. Jahrhunderts, wie sie etwa von John Dewey vertreten wurden. Dewey entwickelte eine erfahrungsbasierte Konzeption von Bildung, im weitesten sozialen Sinne des Begriffs, in genau den gleichen Jahren der Bauhaus-Experimente. Wie Gropius und Meyer plädierte der amerikanische Philosoph für eine genaue Betrachtung des Kontexts (genauer: der ›Umweltbedingungen‹) als Konstante menschlicher Erfahrung. Konkret bedeutete dies, dass man sich intensiv mit dem Raum der Schulen und Klassenzimmer selbst beschäftigte. Im größeren Zusammenhang der Bauhaus-Pädagogik wiederum ging es um den Kontext von Industrialisierung, Urbanisierung und den Arbeitsbedingungen im Zeitalter des Unternehmenrkapitalismus. Die in Dessau eingeschlagene Richtung einer integrierten Seherziehung (Moholy-Nagy) unter Berücksichtigung sozialer Belange, Umweltgestaltung und Landschaft (Meyer) deuten auf eine mögliche Konvergenz von Ansichten mit pragmatischen Perspektiven hin. Sie können unsere eigenen Lehrpläne für die Ausbildung von Designern, Architekten und Landschaftsarchitekten inspirieren. Mit Blick auf diese Konvergenz gilt es, die Frage der Kreativität in der Pädagogik unter Berücksichtigung der Umweltbedingungen und der gestalteten Umwelt als vielschichtigem Erfahrungsraum zu überdenken.
http://pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4784
Voir la présentation détaillée de l'ouvrage collectif ici : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4423
Référence :
Olivier Gaudin, « Un autre sens de l’esthétique urbaine. L’élaboration artistique de la perception des espaces urbains »
in Emilio F. Orihuela et Geneviève Vilnet (dir.), Cultures et urbanités, Paris, L’Harmattan, 2015, 256 pages [contribution : p. 31-52]
Que peut apporter l'approche meadienne de la perception aux études urbaines, et plus spécifiquement aux enquêtes sur les expériences sensorielles dans les espaces urbains ?
What can the meadian approach to sensory perception bring to urban studies, and more specifically to the inquiries bearing on sensorial experiences in urban spaces?
Présentation générale de l'ouvrage :
Alexandrie, Athènes, Barcelone, Berlin, Beyrouth, Buenos Aires, Casablanca, Ciudad Juárez, Dublin, Édimbourg, Istanbul, Kaboul, Le Caire, Londres, Los Angeles, Madrid, Naples, New York, Nice, Paris, Prague, Tanger, Tokyo. Cet ouvrage est un tour du monde inédit en vingt-trois villes, un parcours littéraire et urbain à travers la lecture d’une sélection d’écrits, romanesques pour la plupart, empruntés à un corpus de textes d’écrivains contemporains. Inscrite dans le champ des études urbaines, la compilation proposée donne à lire un panorama de villes de tous horizons, appréhendées de manière plurielle. La ville, devenue mécanique à habiter, à vivre et à dire le monde, est un objet romanesque universel qui ouvre maintes perspectives à l’imaginaire littéraire. La littérature offre aux sciences sociales une source de récits multiples, pertinents et originaux ainsi que des modalités renouvelées de décryptage du monde actuel, imaginé et saisi en ses cités. C’est à cette expérience que les auteurs de l’ouvrage se sont livrés, en croisant des villes, des romans, des disciplines, et leurs propres interprétations.
Deux brèves recensions en ligne de l'ouvrage :
- https://journals.openedition.org/lectures/10707
- https://journals.openedition.org/remmm/8553
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Présentation générale du numéro :
Comment la pensée des atmosphères élaborée par Böhme renouvelle-t-elle la compréhension philosophique de l’expérience esthétique et des objets pouvant la susciter? Comprenant la traduction inédite d’un essai du philosophe allemand et sept contributions originales, ce numéro se propose d’examiner la notion d’atmosphère à partir de ses usages possibles. À son épreuve, l’analyse d’oeuvres allant de l’architecture ou d’installations architecturales (Tadao Ando, Naitō : Hiroshi, Gregor Schneider) au cinéma (Michelangelo Antonioni), en passant par la musique (Murray Schafer), la peinture (Yves Klein, Caspar David Friedrich) et la photographie (Chrystel Lebas), permet non seulement de cerner l’union entre la spatialité et l’affectivité en jeu dans leur expérience, y compris là où on ne l’attendait pas, mais aussi de montrer comment la philosophie de Böhme entre en dialogue avec d’autres courants de la pensée contemporaine, que ce soit l’histoire écologique des sensibilités ou les humanités environnementales. Elle constitue, à ce titre, une entrée féconde pour se positionner dans un certain nombre de débats actuels qui traversent l’esthétique.
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182 pages - 13,5 × 21,5 × 0,9 cm
ISBN 978-2-7116-8428-1 - avril 2024
Vrin - Pistes
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Bilingual FR//ENG
O. Gaudin, "Reassign", Le Visiteur. Revue critique d'architecture, n° 28, "Wearing out the World. Politics, Architecture and Sustainable Development", SFA/Infolio, p. 257-264. (Translated from the French by Susan Pickford)
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https://levisiteur.com/produit/n28-lusure-du-monde/
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Abstract
Le paysage instable et désolé qui ouvre Le Désert rouge d’Antonioni condense les symptômes de la violente dévastation des milieux de vie par la mécanisation et l’industrialisation. Mais l’effacement des pinèdes des abords de Ravenne figure-t-il une perte sans retour du paysage, ou l’exacerbation délibérée d’une tendance encore résistible ? La vision du Désert rouge dépasse cette alternative. Le film tranche doublement avec une nostalgie romantique. D’une part, ses personnages semblent frappés d’une forme d’anesthésie et d’inadaptation qui ne relève pas d’une psychologie des sentiments, mais de perceptions ; l’altération du paysage les affecte encore. D’autre part, ils s’efforcent d’explorer le monde tel qu’il est : abîmé, sali, malade de son système productif, mais tenu par le désir de vivre et de voir. Antonioni observait – non sans analogie avec Rohmer, Godard ou Pasolini – les points de bascule que recèle le monde industrialisé : les chantiers deviennent des brèches à infiltrer (Godard), les failles de la ville en expansion engendrent des franges investies par des marginaux réticents (Pasolini). C’est à même les formes visibles que l’on peut envisager le devenir incertain et menaçant des systèmes productifs. Ces cinéastes suggèrent de quitter les logiques de maîtrise, de croissance et de projet pour accompagner la métamorphose inquiète des lieux habités, à partir d’une attention inédite à leurs interstices négligés ou désaffectés. Cette écologie concrète du regard, sans promesse de renversement, nous met aux prises avec le monde usé dont nous héritons.
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[]ENG]
Reassign
The unstable, desolate landscape in the opening scene of Antonioni’s Il Deserto rosso distils the symptoms of the violent devastation of ecosystems by mechanisation and industrialisation. Does the destruction of pine groves around Ravenna represent an irrevocable loss of landscape or the deliberate exacerbation of a trend that can still be resisted? Il Deserto rosso‘s vision goes beyond this binary. The film makes a twofold break from romantic nostalgia. On the one hand, the characters seem struck with a kind of anaesthesia and maladjustment that is not about a psychology of sentiments, but of perceptions: they are still affected by degradations to the landscape. On the other hand, they strive to explore the world as it is, spoiled, dirty, diseased by its own system of production, but driven by the urge to live and to see. Like Rohmer, Godard and Pasolini, Antonioni studied the tipping points inherent in the industrialised world. Building sites becomes breaches to be infiltrated for Godard, while for Pasolini interstices in the expanding city generate marginal zones that draw in unwilling individuals living on the margins of society. These visible forms offer the means for envisaging the uncertain, threatening future of systems of production. These film-makers suggest leaving behind logics of control, growth and project to accompany the uncanny metamorphosis of inhabited sites, starting from turning a fresh gaze on their neglected, unseen or abandoned interstices. This concrete ecology of the gaze makes no promise of a complete reversal but makes us grapple with the worn-out world we are inheriting.
Abstract:
[ FR ] Cet article examine l’intégration de pratiques d’enquête sonore in situ (enregistrement, montage et radiodiffusion) dans la formation d’une école de paysage. Un groupe d’élèves a recueilli les propos de travailleurs dont l’activité tend à transformer des espaces donnés, directement sur leurs lieux de travail. À partir de cette écoute, ils ont monté et diffusé des pièces sonores caractérisées par une mise en récit qui croise les voix des personnes interrogées, afin d’imaginer et d’anticiper l’avenir des lieux visités. La manipulation de ces matériaux sonores leur a permis de mener un exercice d’imagination, mais aussi de développer une attention critique à l’égard des manières dominantes d’aménager les territoires et les lieux habités. Nous réfléchissons ici à la portée sociale et politique de ces ateliers sonores.
[ EN ] This paper examines the integration of site-specific sound investigations (recording, editing and broadcasting) into the formation of a school for landscape design. Students collected the comments of workers involved in the transformation of spaces, directly in their workplaces. From this listening, they edited and broadcasted sound pieces characterized by a narrative that crosses the voices of the people they interviewed, in order to imagine and anticipate the future of the places they visited. Manipulating these sound materials allowed them to carry out an exercise in imagination, but also to develop a critical attention to the dominant ways of planning territories and inhabited places. We discuss here the social and political significance of these sound workshops.
https://www.cairn.info/revue-ecorev-2022-1-page-111.htm?contenu=article
Que pouvons-nous apprendre des expérimentations pédagogiques menées à l’école allemande du Bauhaus (1919-1933), puis au Black Mountain College en Caroline du Nord, à partir de 1933 ? Les positions de John Dewey sur l’éducation et l’enseignement apportent un éclairage sur les affinités de ces établissements, à la fois entre eux et avec une conception pragmatiste de la pédagogie, centrée sur l’expérience. En mettant en parallèle ces approches distinctes, cet article insiste sur leur attention commune aux contextes sociaux et aux conditions écologiques de l’apprentissage, à différentes échelles. Cette attention met en évidence le lieu physique de l'enseignement, c'est-à-dire les bâtiments de l’école, mais aussi la transformation profonde des expériences individuelles et collectives dans le contexte élargi de l'industrialisation et de l'urbanisation (Gropius, Rice). L’intérêt pour une éducation intégrée de la vision et pour l’articulation subtile des échelles (Moholy-Nagy, Albers) nourrit l’apprentissage de la conception architecturale, de la ville et du paysage (Meyer). Forme, composition et mouvement sont abordés sous l’angle de la manipulation active et de la créativité, au fil conducteur de l’expérience saisie comme processus.
Ces tentatives offrent un écho direct aux perspectives pragmatistes. Elles peuvent inspirer nos programmes de formation contemporains en faveur d’une pédagogie décloisonnée et appliquée, traversant les frontières disciplinaires aussi bien que les distinctions dualistes héritées des académies.
https://revuepragmata.wordpress.com/les-numeros/4-2021/
[EN]
"Learning to Learn: Toward a Pedagogy of Creativity? John Dewey, the Bauhaus and the Black Mountain College"
What can we learn from the pedagogical experiments undertaken at the Bauhaus in Germany (1919-1933), then at Black Mountain College in North Carolina, from 1933 onwards? John Dewey's positions on education and teaching shed light on the affinities of these institutions, both with each other and with a pragmatist view of pedagogy, centered on experience. By drawing a parallel between these distinctive approaches, this paper emphasizes their common attention to the social contexts and ecological conditions of learning at different scales. Beyond the physical setting of the school itself, this awareness highlights the profound transformation of individual and collective experiences within the broader context of industrialization and urbanization (Gropius, Rice). The interest for an integrated education of vision and for the subtle articulation of ladders (Moholy-Nagy, Albers) nourishes the learning of architectural, urban and landscape design (Meyer). Form, composition and movement are approached from the perspective of active manipulation and creativity, based on the experience understood as a continuous process. These attempts offer a direct echo to pragmatist views. They can inspire our contemporary training programs in favor of a departitioned and applied pedagogy, crossing both disciplinary boundaries and dualistic distinctions inherited from academic institutions.
KEYWORDS: PRAGMATISM; EDUCATION; PEDAGOGY; CREATIVITY; BAUHAUS; BLACK MOUNTAIN COLLEGE
[ES]
"Aprender a aprender: ¿hacia una pedagogía de la creatividad? John Dewey, el Bauhaus y el Black Mountain College"
¿Qué podemos aprender de los experimentos pedagógicos llevados a cabo en la escuela alemana Bauhaus (1919-1933), y luego en el Black Mountain College de Carolina del Norte, a partir de 1933? Las posiciones de John Dewey sobre la educación y la enseñanza nos informan sobre las afinidades de estas instituciones, tanto entre sí como con una concepción pragmatista centrada en la experiencia de la pedagogía. Al establecer un paralelismo entre estos distintos enfoques, este artículo subraya la atención común puesta en los contextos sociales y las condiciones ecológicas del aprendizaje a diferentes escalas. Además de la ubicación física de la escuela, esta atención pone de manifiesto la profunda transformación de las experiencias individuales y colectivas en el contexto más amplio de la industrialización y la urbanización (Gropius, Rice). El interés por una educación integrada de la visión y la articulación sutil de las escalas (Moholy-Nagy, Albers) alimenta el aprendizaje del diseño arquitectónico, urbano y paisajístico (Meyer). La forma, la composición y el movimiento se abordan desde la perspectiva de la manipulación activa y la creatividad, centrándose en la experiencia como proceso. Estas tentativas ofrecen un eco directo a las perspectivas pragmatistas. Pueden inspirar planes de formación contemporáneos para una pedagogía descompartimentada y aplicada, superando las fronteras de las disciplinas.
PALABRAS CLAVE: PRAGMATISMO; EDUCACIÓN; PEDAGOGÍA; CREATIVIDAD; BAUHAUS; BLACK MOUNTAIN COLLEGE
https://revuepragmata.wordpress.com/les-numeros/4-2021/
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Lire en ligne :
https://www.lafuriaumana.com/emietter-rome-leclipse-une-anti-symphonie/
The Floating University is a summer school organised by the “Raumlabor” collective of scenic architects in Berlin. The proposal is to connect a neighbourhood, the city’s infrastructure and a hybrid ecosystem through the exploration of a specific place. They experiment with new formats of collective research, pedagogy “on site” and political activism. In 2019, the summer school temporary facilities consisted of six light structures built over a body of water – a rainwater reservoir that has become a swamp over time.
What critical scope may an architectural activist serve by developing hybrid practices? By proposing an outdoor school of bodily sensations and specific perceptive situations, the gesture of the architect or designer gives, indeed, a palpable presence to events that are beyond comprehension, such as climate change. Destabilizing established balances and ordinary routines of bypassing the living environment around us encourages the “students” to work on their own gaze and responses. The difficulty of translating and discussing an atmosphere like that of the Floating University opens up the hope of a broader shift in the practices of academic research on our environments, habitats, ecosystems; a shift that would not be reduced to the agreed, opacifying discourses on “nature” or “landscape”. These reflections lead us to consider the artistic, economic and social context of this performative event, as well as the current development of ecological and environmental humanities. In order to critically cross-examine the political significance of such an experiment, we must take the attempts of the artists seriously, without exaggerating or minimizing the reach of small-scale interventions such as the education of the gaze, movement and exercises of attention and care.
Full article and journal issue available online: http://journal.urbantranscripts.org/article/both-feet-in-murky-waters-fieldnotes-from-the-floating-university-in-berlin-maxime-le-calve-and-olivier-gaudin/
« L'idée de ruine. Images, usages, paysages », revue Mémoires en jeu, n° 11, dossier « Paysages de mémoire », 2020, p. 19-22.
Revue disponible sur commande via le site http://www.memoires-en-jeu.com
Cet article, en combinant l’écriture et le dessin, s’intéresse aux atmosphères contemporaines de la ville de Berlin. Sans prétendre les saisir toutes, nous décrivons une sélection de situations sous l’angle de l’expérience sensorielle en les contextualisant avec des éléments sociologiques, géographiques et historiques. Aborder des atmosphères caractéristiques d’une ville à une certaine période de son histoire, ce n’est pas essayer d’en saisir les modes de vie : notre approche n’est donc ni sociologique ni géographique à proprement parler. À partir de quatre exemples concrets et limités, nous examinons plutôt l’hypothèse d’une fragmentation des atmosphères berlinoises, en explorant les significations ambivalentes d’une telle évaluation. La méthode est ethnographique : nos descriptions sont fondées sur l’observation directe et la confrontation de nos expériences respectives dans des lieux physiquement circonscrits par l’architecture et les formes urbaines, entrecoupés de multiples présences et interactions au cours des séquences observées. L’objectif est aussi coopératif et interdisciplinaire : le partage de nos points de vue et de nos perceptions, sans effacer les différences de perspective, enrichit mutuellement nos regards sur cette ville. Avec cette sélection très partielle d’atmosphères représentatives au cours d’un été berlinois, nous esquissons un portrait nuancé de la ville, qui n’exclut pas la critique.
https://journals.openedition.org/ambiances/2667
Maxime Le Calvé et Olivier Gaudin, « Depicting Berlin’s Atmospheres: Phenomenographic Sketches », Ambiances [En ligne], 5 | 2019, mis en ligne le 20 décembre 2019.
http://journals.openedition.org/articulo/3947
Keywords: Senses, City, Pragmatism, Philosophy, John Dewey, George Herbert Mead, Kevin Lynch, Social Sciences, Action, Situation, Habit.
L’agoraphobie, notion médicale apparue au XIXe siècle pour désigner la peur névrotique des espaces publics, peut intéresser l’étude historique des ambiances urbaines. Une approche atmosphérique montre que l’appréciation des conditions de l’expérience sensorielle des citadins de l’époque a tenu un rôle décisif dans l’effort d’interprétation des médecins qui ont inventé cette catégorie clinique. L’article interroge le contexte historique de la « peur des places » dans la perspective indissociablement sociale, spatiale et politique que requièrent les phénomènes d’ambiance.
The urban scenes of fear: the invention of agoraphobia and the history of ambiances
Agoraphobia, the medical notion that appeared in the 19th century to name the neurotic fear of public spaces, is likely to be of interest to the historical study of urban ambiances. An atmospheric approach shows that the description of the city-dwellers’ sensorial experience held a decisive role in the interpretative effort of the psychiatrists who constituted that clinical category. This article addresses the historical context of the “fear of squares” from the social, spatial and political perspectives required necessarily by atmospheric phenomena.
Various historical and literary sources contribute to assessing the importance of atmospheres and ambiances. Social sciences help shed light on the creating of both these notions in order to make of ambiance a reliable concept for actual descriptions and an operative one for research, distinct from atmosphere, at least in French. The anthropological approach evidences that conducting fieldwork on ambiances requires to experience them in one's flesh. Thus, this introduction opens up questionings necessarily oriented toward plurality of perspectives, which the diversity of contributions illustrates in this issue.
12 Registi per 12 città (1989) est un film de commande promotionnel composé de douze portraits de villes, réalisés par douze cinéastes italiens de renom avant la 14e Coupe du monde de football (Italia '90). Il offre un corpus exemplaire pour étudier le rapport entre la représentation du paysage urbain et l'imagerie publicitaire. Comment sont représentées les villes ? Que montrent ces mises en scène qui suivent une logique commerciale, touristique et patrimoniale ? L'article examine les places respectives que les films accordent aux vues paysagères et aériennes, aux monuments historiques ou aux caractéristiques des sites (le relief, l'eau) ; mais aussi l'attention variable que les différents cinéastes accordent aux lieux publics, aux environnements sonores, aux activités ordinaires et aux habitants de ces villes. Ces films publicitaires d'une grande maîtrise technique procèdent de choix esthétiques qui les distinguent parfois de la logique spectaculaire et marchande du tourisme de masse, alors même qu'ils y participent. Leur analyse permet d'affiner notre appréciation de la production d'images des paysages urbains et, au-delà, de l'expérience touristique.
Between the Advertising Campaign and the Authored Film: Twelve Italian Urban Landscapes in Cinema
12 Registi per 12 città (1989) is a commissioned promotional film comprising twelve portraits of cities, produced by twelve famous Italian filmmakers before the 14th World Cup (Italia'90). It is an exemplary body of works which can be used to study the relationship between the representation of the urban landscape and the advertising image. How are cities represented in these films? What do these portrayals, which follow a logic based on the market, tourism and the heritage, demonstrate? The article examines the respective roles given in these films to landscapes, aerial views, historical monuments, and specific elements within the sites (relief, water); it also takes a look at variations in the attention focused by the filmmakers on the public places, the sonic environments, the inhabitants and the day-to-day activities in these cities. These technically sophisticated commercial films are the result of aesthetic choices that sometimes distinguish them from the spectacular and commercial rationale of mass tourism which they nevertheless are a part of. Analysing them makes it possible to fully appreciate the production of urban images and the tourist experience.
Revue scientifique sur la conception et l'aménagement de l'espace
« Berlin sous le ciel. Paysage urbain, mémoire et politique », revue Mémoires en jeu, n° 7, dossier “La mémoire se fond-elle dans le paysage ?”, dirigé par Luba Jurgenson, éd. Kimé, 2018, p. 101-105.
"Le Géant" (1982), film de Michael Klier, est un montage d’images de vidéosurveillance et policières, enregistrées dans de grandes villes d’Allemagne de l’Ouest (RFA). Au-delà d’une simple critique dénonciatrice, ce détournement artistique interroge de manière spéculative nos regards de spectateur sur les espaces urbains. En dépassant l’association convenue entre mise en visibilité et capacité de contrôle, il ouvre de nouvelles pistes de réflexion sur les expériences urbaines.
Urban Autopsy. On Michael Klier’s The Giant
Michael Klier’s film "The Giant" (1982) edits images of video-surveillance taken by the police and recorded in West Germany’s larger cities. Beyond a mere critique denouncing police surveillance, this artistic détournement questions in a speculative way our gaze as viewers of urban spaces. By overcoming the clichés associating visibility and control, it breaks new reflexive grounds about urban experiences.
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Avec les contributions de :
Sébastien Berlendis • Matéo Bouchaud • Éric Chauvier • Colin Fayard • Céline Flécheux • Olivier Gaudin • Luba Jurgenson • Mikael Levin • Kurt Lewin • Fred Maillard • Hugo Martin • Lucie Peigneux • Félix Robin • Anne Sgard • Lucie Taïeb • Anaëlle Vanel • Benoît Vincent • Lolita Voisin
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Format : 180 × 240 mm // 144 pages // 20 €
ISBN : 978-2-37556-055-6 // ISSN : 1639-4933
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PRÉSENTATION PUBLIQUE À LA LIBRAIRIE VOLUME (75003) LE 19 JUIN 2024 À 19H30 –
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AU SOMMAIRE DU N° 22 :
LIGNES DE FRONT
Olivier Gaudin
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GUERRE ET PAIX : ENQUÊTE SUR LA ZONE DE FRONT
Céline Flécheux et Olivier Gaudin
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PAYSAGE DE GUERRE
Kurt Lewin
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POINT AVEUGLE
Luba Jurgenson
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TENIR
Le paysage au service de l’espace public à Beyrouth
Matéo Bouchaud
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UNE DESTINATION INSOUPÇONNÉE
Les franges orientales de l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle
Lucie Peigneux
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SOIGNER LES HORIZONS DE LA NARSE DE NOUVIALLE
La maintenance d’un paysage menacé
Colin Fayard
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PAYSAGE DE L’ACCUEIL
Itinérance et partage des espaces publics de la Confluence à Lyon
Félix Robin
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CHERCHER LES LIGNES DE FRONT DU PAYSAGE
Entretien avec Anne Sgard, par Lolita Voisin
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ANTHROPOMNÉSIE DE LA D6089
Éric Chauvier
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SURVIVANCE COLONIALE ET GESTES DE RÉSISTANCE EN MARTINIQUE
Autour d’un film de Florence Lazar
Hugo Martin
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LIEUX CRITIQUES
Sites de révoltes d’esclaves américains
Mikael Levin
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FEU LA POUDRE
Lucie Taïeb, Anaëlle Vanel et Benoît Vincent
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LES ÉCHAFAUDS DE DÉLOS
Fred Maillard
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GRAND-CROIX
Sébastien Berlendis
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Éditions de la Villette // Insa Centre Val de Loire
DISPONIBLE EN LIBRAIRIE
(Diffusion / distribution : interforum)
Les Cahiers de l’École de Blois, édités par l'École de la nature et du paysage de Blois (Insa Centre Val de Loire), paraissent une fois l’an. En associant des travaux de fin d’études de nos élèves aux contributions de praticiens, d’enseignants et d’artistes, chaque numéro de la revue propose une orientation de recherche – une piste à suivre et des idées à reprendre, plutôt qu’un état des lieux. Une école au travail, donc, et non pas des « travaux d’école » ; des propositions, des idées, des réalisations, des notations, des essais : le cœur actif de cette revue, nous l’avons voulu tel, avec ce que cela peut comporter de brouillon, de provisoire, d’imparfait. Autour de ce noyau, des visiteurs : des paysagistes, des scientifiques, des auteurs de divers horizons et des écrivains, dessinateurs ou photographes.
Site internet dédié, avec plusieurs extraits de la publication en accès libre et une présentation de la collection :
www.cahiers-ecole-de-blois.fr
Site de l'École de la nature et du paysage :
www.ecole-nature-paysage.fr
– Avec les contributions de :
Malou Allagnat • Olivier Gaudin • Clara Loukkal • Francesca Mazzino • Simon Metz • Camille Michel • Céline Orsingher • Antoine Picard • Juliette Pinto • Julie-Amadéa Pluriel • Jeanne Pyskir • Emmanuel Ruben • Clara Thillaye • Lolita Voisin
Format : 180 × 240 mm // 128 pages // 20 €
ISBN : 978-2-37556-048-8 // ISSN : 1639-4933
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PRÉSENTATION PUBLIQUE À LA LIBRAIRIE VOLUME (75003) LE 28 JUIN 2023 À 19H30
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AU SOMMAIRE DU N° 21
Paysages futurs
Olivier Gaudin
Paysages de Gênes. Ordre et désordre, instabilité et résistance
Francesca Mazzino
Chronos, kairos et aiôn : une valse à trois temps. Le projet du campus de la Bouloie à Besançon
Clara Loukkal
Auf dem Weg. Viticulteurs et habitants alsaciens face à l’abandon
Simon Metz
Soigner le(s) vivant(s) ? À Bobigny, de nouvelles ambiances autour de l’hôpital Avicenne
Jeanne Pyskir
Entre deux eaux. À Berre-l’Étang, une nouvelle campagne lagunaire
Clara Thillaye
Fessenheim après Fessenheim
Juliette Pinto
L’école du futur. Ce qui prend fin et qui recommence
Lolita Voisin
Habiter avec la chaleur à Saint-Priest
Malou Allagnat
Dérive. Chinagora, histoires d’une confluence
Julie-Amadéa Pluriel
100,74 m2
Fragments d’une liturgie suburbaine
Camille Michel
La vieille rivière
Antoine Picard
Courir le paysage, en dessiner la mémoire
Céline Orsingher
Malville
Emmanuel Ruben
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Éditions de la Villette // Insa Centre Val de Loire
DISPONIBLE EN LIBRAIRIE
(Diffusion / distribution : interforum)
Les Cahiers de l’École de Blois, édités par l'École de la nature et du paysage de Blois (Insa Centre Val de Loire), paraissent une fois l’an. En associant des travaux de fin d’études de nos élèves aux contributions de praticiens, d’enseignants et d’artistes, chaque numéro de la revue propose une orientation de recherche – une piste à suivre et des idées à reprendre, plutôt qu’un état des lieux. Une école au travail, donc, et non pas des « travaux d’école » ; des propositions, des idées, des réalisations, des notations, des essais : le cœur actif de cette revue, nous l’avons voulu tel, avec ce que cela peut comporter de brouillon, de provisoire, d’imparfait. Autour de ce noyau, des visiteurs : des paysagistes, des scientifiques, des auteurs de divers horizons et des écrivains, dessinateurs ou photographes.
Site internet dédié, avec plusieurs extraits de la publication en accès libre et une présentation de la collection :
www.cahiers-ecole-de-blois.fr
Site de l'École de la nature et du paysage :
www.ecole-nature-paysage.fr
Avec les contributions de :
Jordi Ballesta - Augustin Berque - Thierry Cardon - Beatrix von Conta - Pauline Crévillers - Olivier Gaudin - Hélène Gaudy - Pierre Godest - Léa Hommage - Esteban Lena - Maki Fumihiko - Alexis Metzger - Coline Pacton - Antoine Petitjean - Bruno Taut - Juliette Volcler
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144 pages, 180 x 240 mm, 20 € • ISBN : 978-2-37556-042-6
Éditions de la Villette // Insa Centre Val de Loire
DISPONIBLE EN LIBRAIRIE (Diffusion / distribution : interforum)
PRÉSENTATION PUBLIQUE À LA LIBRAIRIE VOLUME (75003) LE 24 JUIN À 19H30
–
AU SOMMAIRE DU N° 20
De près comme de loin
Olivier Gaudin
À portée de main et à partir des hauteurs. Les logiques domestiques du paysage athénien
Jordi Ballesta
Des sécheresses en pointillé. Une géographie par l’image
Alexis Metzger
In aliore loco : Aperçus d’un projet de paysage, en-quête d’ailleurs
Léa Hommage
La prochaine fois, le feu ? En Ardèche, l’héritage paysan comme source d’anticipation
Coline Pacton
Espaces latents
Les pentes de la Croix-Rousse ou la redécouverte du quotidien
Esteban Lena
Du pupitre au parc : Inventer l’école buissonnière dans le quartier Kennedy à Blois
Pierre Godest
Et si c’était la mer ? Du mouvement sur le littoral de Montpellier
Pauline Crévillers
Le sonore, dimension performative de l’espace. Quatre fragments d’écoutes sur le proche et le lointain
Juliette Volcler
Penser l’oku
Maki Fumihiko
Présentation d’Augustin Berque
À la recherche de la beauté d’une forme de vie humaine
Le journal de voyage au Japon – mai 1935 (extraits)
Bruno Taut
Présentation d’Antoine Petitjean
Un verger abandonné
Thierry Cardon
Le présent du passé
La Meuse
Beatrix von Conta
Sans permis
Hélène Gaudy
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Éditions de la Villette // Insa Centre Val de Loire
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Les Cahiers de l’École de Blois, édités par l'École de la nature et du paysage de Blois (Insa Centre Val de Loire), paraissent une fois l’an. En associant des travaux de fin d’études de nos élèves aux contributions de praticiens, d’enseignants et d’artistes, chaque numéro de la revue propose une orientation de recherche – une piste à suivre et des idées à reprendre, plutôt qu’un état des lieux. Une école au travail, donc, et non pas des « travaux d’école » ; des propositions, des idées, des réalisations, des notations, des essais : le cœur actif de cette revue, nous l’avons voulu tel, avec ce que cela peut comporter de brouillon, de provisoire, d’imparfait. Autour de ce noyau, des visiteurs : des paysagistes, des scientifiques, des auteurs de divers horizons et des écrivains, dessinateurs ou photographes.
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https://revuepragmata.wordpress.com/les-numeros/
PRAGMATA. Revue d’études pragmatistes, 2021-4
« Figures du public : enquêter, expérimenter, éduquer »
Présentation, 8-12
ARTICLES
♦ Cédric Terzi
Comment peut-on établir des faits par l’image ? Pour une critique pragmatiste de l’attestation visuelle, 16-102
♦ Olivier Gaudin
Apprendre à apprendre : vers une pédagogie de la créativité ? John Dewey, le Bauhaus et le Black Mountain College, 104-154
♦ Gérôme Truc
Les victimes du terrorisme comme public de citoyens affectés. Sur la mobilisation des victimes des attentats du 11 mars 2004 à Madrid, 156-190
♦ Jean Samuel Bordreuil
La Nouvelle Orléans après Katrina. Les relèves des publics de la reconstruction et leurs portées politiques, 192-278
ENTRETIEN
♦ Carole Gayet-Viaud, entretien avec Sandra Laugier et Albert Ogien
Du langage ordinaire et du savoir pratique à la démocratie : cheminements intellectuels croisés. (Addendum : retour sur quelques connexions au pragmatisme), 282-338
TRADUCTIONS
Dossier « Social settlements : le pragmatisme en action »
♦ Daniel Cefaï
Politique pragmatiste et social settlements. De nouveaux publics aux États-Unis à l’ère progressiste, 342-518
♦ Jane Addams
Une fonction du social settlement (1899), 520-553
♦ Mary Kingsbury Simkhovitch
De l’impressionnisme social à l’action institutionnelle : trajectoire des settlements (1906), 554-563
♦ George Herbert Mead
Le social settlement : son fondement et sa fonction (1907), 564-571
♦ George Herbert Mead
Les social settlements et l’anarchie (1908), 572-578
♦ George Herbert Mead
Sur le rôle des social settlements : pouvoir de l'enquête et esprit de voisinage (1910), 580-597
♦ John & Evelyn Dewey
L’école comme social settlement (1915), 598-620
ATELIER
♦ Carolina Andion
L'Observatoire d'innovation sociale de Florianopolis, Santa Catarina, Brésil. Enquêter et expérimenter au cœur de la vie civique, 624-667
RECENSIONS
♦ François Debruyne
Cédric Terzi & Smaïn Laacher, 2020, Persepolis ou la guerre des libertés. Sacrés, sacrilèges et démocratie en Tunisie, Genève, Labor & Fides, 670-687
♦ Pierre-Nicolas Oberhauser
Jane Addams, 1902/2019, Démocratie et éthique sociale, Dijon, Éditions Raison et Passions, 688-704
♦ Brice Laurent
Louise Carlier, 2016, Le cosmopolitisme, de la ville au politique. Enquête sur les mobilisations urbaines à Bruxelles, Bruxelles, PIE Lang, 706-717
♦ Daniel Cefaï & Joan Stavo-Debauge
Alexander Livingston, 2016, Damn Great Empires ! William James and the Politics of Pragmatism, New York, Oxford University Press, 718-787
RÉSUMÉS ET LISTE DES AUTEURS
Résumés, 790-803
Liste des auteurs, 804-807
* * *
https://metropolitiques.eu/L-urbanisme-ecologique-un-nouvel-imperatif.html
Au sommaire de ce dossier :
Savoirs scientifiques, connaissance historique
« L’émergence de la pensée écologique en ville », Charles-François Mathis
« Et si on pensait aux sols urbains ? Le fonctionnement écologique des villes », Sophie Joimel et al.
« Rendre la ville accueillante pour les abeilles », Benoît Geslin
De la recherche à l’opérationnel
« Pourquoi et comment favoriser la spontanéité écologique en ville ? », Sébastien Bonthoux et Simon Chollet
« Vers une nouvelle place du vivant dans les projets architecturaux et urbains », Léa Mosconi
« À quelle demande répond l’intégration de biodiversité chez les opérateurs urbains ? », Tanguy Louis-Lucas
Regards politiques sur la place du vivant dans la ville
« Chute de la biodiversité en Île-de-France : encore la faute de Le Corbusier ? », Luc Laurent
« Les Zoocities et le voisinage multispéciste : des barrières à la bonne distance ? », Julie Beauté
« Qui jardine la ville ? Pour une écologie urbaine politique », Olivier Gaudin
https://metropolitiques.eu/L-urbanisme-ecologique-un-nouvel-imperatif.html
Qui a droit au paysage ? Qui peut y recourir et au nom de qui ? Comment les paysagistes peuvent-ils amplifier le libre usage des lieux publics ?
Restrictions, confinements et états d’urgence accroissent le besoin d’exercer nos droits de regard, de visite et de passage. Sous le poids des menaces, émergent de nouveaux paysages peuplés d’interdépendances, de coopérations et d’alternatives.
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Site internet dédié, avec plusieurs extraits de la publication en accès libre :
http://www.cahiers-ecole-de-blois.fr/
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AU SOMMAIRE DU NUMÉRO 19
LE DROIT AU PAYSAGE
Olivier Gaudin
—
DU DROIT DE DÉAMBULER
Le paysage comme lieu de passages
Sarah Vanuxem
—
LA LOIRE EXISTE-T-ELLE ?
Tentatives d’identification d’un fleuve par ses luttes entremêlées
Bruno Marmiroli et Lolita Voisin
—
LE PAYSAGE, DE QUEL DROIT ?
Arnaud de Lajartre
—
CAUSSE MÉJEAN
Lou Mèjio et les artisans du commun
Maxime Bardou
—
PARLER D’AGRICULTURE EN ALLANT VOIR LA MER
Habitants et agriculteurs bretons face aux algues vertes
Amélie Cénet
—
DÉCENTREMENTS
La place des pratiques artistiques dans les villes moyennes
Marguerite Charles
—
RUNGIS, INVESTIR UN PAYSAGE ÉCONOMIQUE
Alice Riegert
—
DES JARDINS EXTRAORDINAIRES
Les jardins ouvriers de Leipzig – et d’ailleurs
Stephan Weitzel
—
BERLIN : L’EMPREINTE DU MUR COMME LIBRE PARCOURS
Marion Guichard
—
L’INTÉRÊT DU PLUS GRAND NOMBRE DOIT PRIMER
Frederick Law Olmsted
Présentation de Catherine Maumi
—
SORTIR DU BOIS
Olivier Cornil
—
IMPATIENCES
Claire Combeau
—
ET POUR LA BEAUTÉ
Charles Robinson
—
Format : 180 x 240 mm // 144 pages
20 €
ISBN : 978-2-37556-036-5
ISSN : 1639-4933
Éditions de la Villette // INSA Centre Val de Loire
DISPONIBLE EN LIBRAIRIE
(Diffusion / distribution : interforum)
Les Cahiers de l’École de Blois, édités par l'École de la nature et du paysage de Blois (INSA Centre-Val de Loire), paraissent une fois l’an. En associant des travaux de fin d’études de nos élèves aux contributions de praticiens, d’enseignants et d’artistes, chaque numéro de la revue propose une orientation de recherche – une piste à suivre et des idées à reprendre, plutôt qu’un état des lieux. Une école au travail, donc, et non pas des « travaux d’école » ; des propositions, des idées, des réalisations, des notations, des essais : le cœur actif de cette revue, nous l’avons voulu tel, avec ce que cela peut comporter de brouillon, de provisoire, d’imparfait. Autour de ce noyau, des visiteurs : des paysagistes, des scientifiques, des auteurs de divers horizons et des écrivains, dessinateurs ou photographes.
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« Éthique et politique selon John Dewey »
https://revuepragmata.wordpress.com/les-numeros/3-2020/
Présentation, 8-12
ARTICLES
♦ Gregory F. Pappas
La démocratie comme communauté morale idéale,
Traduit et présenté par Alexandra Bidet et Carole Gayet-Viaud, Faire de l’expérience le cœur du projet démocratique, 16-86
♦ Mathias Girel
L’Éthique de 1932 de John Dewey. Revendications, conflits et apathie morale, 88-132
♦ Bénédicte Zimmermann
Capabilités et développement de l’individualité. De Dewey à Sen, la voie d’un pragmatisme critique, 134-175
♦ Emmanuel Renault
Dewey et la démocratie industrielle, 176-215
SYMPOSIUM
♦ Autour de la publication de John Dewey, Écrits politiques (Paris, Gallimard, 2018), 218-266
Joëlle Zask, Roberto Frega, Emmanuel Renault, Louis Quéré, Alexandra Bidet et Carole Gayet-Viaud
TRADUCTIONS
Dossier « Expérimenter en démocratie à l’ère progressiste »
♦ Daniel Cefaï
La naissance de l’expérimentation démocratique. Quelques hypothèses de travail du pragmatisme, 270-355
♦ George Herbert Mead
L’Hypothèse de travail dans la réforme sociale (1899), 356-362
♦ John Dewey
Logique de l’expérimentation en éducation
1. Logique de l’expérimentation (1911) / 2. Problème (1913) / 3. Hypothèse (1912) / 4. Expérimentation en éducation (1911), 364-375
♦ John Dewey
L’école laboratoire de l’Université (1896), 376-383
♦ Robert Archer Woods
Reconstruction sociale : la place du quartier (1914)
Présenté par Daniel Cefaï, Robert A. Woods et le projet de « reconstruction sociale » des quartiers de Boston, 384-427
ATELIER
♦ Mathieu Berger
Écologie des savoirs urbains. Épreuves de la recherche-action au Metrolab Brussels, 430-488
COMPTE RENDU
♦ L’École d’été de Porquerolles. « Pragmatisme et enquêtes empiriques en sciences sociales. Sur le terrain du politique », 492-544
RECENSIONS
♦ Camille Ferey
Alice Le Goff, 2019, Pragmatisme et démocratie radicale, Paris, Éditions du CNRS, 548-568
♦ Nikolaos Maroupas
John Narayan, 2016, John Dewey : The Global Public and its Problems, Manchester, Manchester University Press, 570-579
♦ Julie Arnaud
John Dewey, 2019, Écrits sur les religions et le naturalisme, traduction et présentation par J. Stavo-Debauge, Genève, Éditions IES, 580-591
♦ Pierre Gégout
Joris Thievenaz, Enquêter et apprendre au travail. Approcher l’expérience avec John Dewey, Dijon, Éditions Raison et Passions, 592-605
RESUMES ET LISTE DES AUTEURS
♦ Résumés, 608-623
♦ Liste des auteurs, 624
* * *
Attentifs aux limites et à la partialité des perspectives humaines, les savoirs de l’écologie et le projet de paysage peuvent cependant orienter la pensée et l’action. Dans ce numéro, l’observation patiente des formes vivantes et la découverte de leurs rythmes suscitent des réponses imaginatives, tandis que le dessin des paysagistes se nourrit de démarches expérimentales. L’étude écologique des développements spontanés offre ainsi des prises concrètes au pouvoir d’agir et à la créativité, à différents horizons de temps.
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AU SOMMAIRE DU NUMÉRO 18
LA MESURE DU VIVANT
Olivier Gaudin
—
LA CIRCULATION DES PAYSAGES ENTRE LE MONDIAL,
LE LOCAL ET LE PRIVÉ
Étude de cartes postales américaines (1900-1950)
François Brunet, présentation d’Yves Figueiredo
—
COHABITATIONS
L’écologie dans le paysage
Sébastien Bonthoux
DE L’EXPÉRIMENTATION AU PROJET DE PAYSAGE
Lectures, concepts, contextes
Lydie Chauvac et Sylvain Morin
—
QUAND LA MER MONTE
De nouveaux horizons pour la plaine de Narbonne
Perrine Malautier
—
VERS LE MAINTIEN ÉCOLOGIQUE
D’UN SYSTÈME MICRORURAL
Le cas de l’ex-ZAD de Notre-Dame-des-Landes
Coline Fortin
—
L’ÉPAISSEUR D’UN PAYSAGE INSULAIRE
Comment redonner vie au quartier
du Front de Seine ?
Ken Spangberg
VERS UNE STRATÉGIE PAYSAGÈRE
DES MICROCLIMATS URBAINS
Le centre-ville de Clermont-Ferrand
Lisa Rue
—
REPRENDRE LA CLEF DES CHAMPS
Entretien avec Sébastien Marot, par Olivier Gaudin
—
LE BRUIT DU CIEL
Les rythmes du vivant
Entretien avec Bernard Fort, par Lolita Voisin
—
TERRES NATALES
Paul de Pignol
—
MURMURATIONS
Jean-Christophe Bailly
—
VOYAGE EN PAYS DU CLERMONTOIS
Israel Ariño et Clara Gassull
—
FOULÉES
Francis Tabouret
—
Format : 180 x 240 mm // 144 pages
20 €
ISBN : 978-2-37556-031-0
ISSN : 1639-4933
Éditions de la Villette // INSA Centre Val de Loire
DISPONIBLE EN LIBRAIRIE
Diffusion / distribution : interforum)
Les Cahiers de l’École de Blois, édités par le Département École de la nature et du paysage de Blois (INSA Centre-Val de Loire), paraissent une fois l’an. En associant des travaux de fin d’études de nos élèves aux contributions de praticiens, d’enseignants et d’artistes, chaque numéro de la revue propose une orientation de recherche – une piste à suivre et des idées à reprendre, plutôt qu’un état des lieux. Une école au travail, donc, et non pas des « travaux d’école » ; des propositions, des idées, des réalisations, des notations, des essais : le cœur actif de cette revue, nous l’avons voulu tel, avec ce que cela peut comporter de brouillon, de provisoire, d’imparfait. Autour de ce noyau, des visiteurs : des paysagistes, des scientifiques, des auteurs de divers horizons et des écrivains, dessinateurs ou photographes.
Site internet dédié, avec plusieurs extraits de la publication en accès libre :
http://www.cahiers-ecole-de-blois.fr/
Dossier de Marnes, documents d’architecture, vol. 5, Building Books/Éav&t, 2020.
En savoir plus : https://paris-est.archi.fr/publications/revue-marnes/marnes-documents-d-architecture-vol-5
Avec les contributions de :
Jean-Christophe Bailly, Ninon Bonzom, Marc Claramunt, Hélène Copin, Claire Duthil, Léna Faury, Olivier Gaudin, Dino Genovese, Samuel Hoppe, Claude Jaccoux, Franck Léonard, Colette Mazabrard, Éric Poitevin, Susanne Stacher et Lolita Voisin
Éditions de la Villette / INSA Centre Val de Loire
DISPONIBLE EN LIBRAIRIE (diffusion et distribution : interforum)
Sommaire :
- « Pentes, reliefs, versants » (éditorial)
- Susanne Stacher, « "Architecture alpine" de Bruno Taut : visions cristallines et engagement social »
- Lolita Voisin, « Des projets dans les vallées : de l'imagination à l'action collective » - suivi d’un entretien avec Gentiane Désveaux
- Ninon Bonzom, « Habiter les versants de Faux-la-Montagne : écosystèmes forestiers et humains sur le plateau de Gentioux »
- Claire Duthil, « La ligne ferroviaire Bedous-Canfranc : dessiner l’avenir de la vallée de l’Aspe »
- Léna Faury, « La vallée de l’Ondaine : réécriture urbaine d’un héritage industriel »
- Hélène Copin, « Un massif en commun(s) ? Les hautes vallées de la Roya et de la Vermagnana, entre France et Italie »
- Dino Genovese, « De l’autre côté des Alpes »
- « Guider : la montagne pour métier », entretien avec Claude Jaccoux
- Franck Léonard, « Plongée »
- Colette Mazabrard, « Cabanes sauvages »
- Samuel Hoppe (photographies) et O. Gaudin (texte), « L’énergie des pentes »
- Éric Poitevin (photographies) et Jean-Christophe Bailly (texte), « En Écosse »
- Olivier Gaudin, « Comme une montagne »
- Marc Claramunt, « L’image et la silhouette » - avec un dessin de Jalil Amor
Les Cahiers de l’École de Blois, édités par le Département École de la nature et du paysage de Blois (INSA Centre-Val de Loire), paraissent une fois l’an. En associant des travaux de fin d’études de nos élèves aux contributions de praticiens, d’enseignants et d’artistes, chaque numéro de la revue propose une orientation de recherche – une piste à suivre et des idées à reprendre, plutôt qu’un état des lieux. Une école au travail, donc, et non pas des « travaux d’école » ; des propositions, des idées, des réalisations, des notations, des essais : le cœur actif de cette revue, nous l’avons voulu tel, avec ce que cela peut comporter de brouillon, de provisoire, d’imparfait. Autour de ce noyau, des visiteurs : des paysagistes, des scientifiques, des auteurs de divers horizons et des écrivains, dessinateurs ou photographes.
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http://www.cahiers-ecole-de-blois.fr/
Avec les contributions de : Malou Allagnat, Jean-Christophe Bailly, Adèle Beaufils, Lou Besançon, Louise Checa, Bertrand Folléa, Olivier Gaudin, Nicolas Giraud, Alban Lefranc, Kevin Lynch, Grégory Morisseau, Jean-Luc Nancy, Pierre Sepulchre, Bertrand Stofleth, Anaëlle Vanel.
DISPONIBLE EN LIBRAIRIE
Sommaire :
- Olivier Gaudin, "Le paysage qui vient"
- Jean-Luc Nancy, "Au pays mutant"
- Pierre Sepulchre, "La conjugaison du climat"
- Grégory Morisseau, "De gré ou de force. Du Vimeu à la vallée de la Saâne"
- Louise Checa, "Mémoire, effacement et transgression : traverser la frontière entre Strasbourg et Kehl"
- Adèle Beaufils, "L’eau, élément de médiation et de découverte. Paysages de la presqu’île d’Ambès"
- Lou Besançon, "Perspectives en pente forte. Entre exceptionnel et quotidien en Ubaye"
- Malou Allagnat, "Vers une nouvelle gestion des îlots de chaleur urbains. Le centre-ville grenoblois"
- Bertrand Folléa et Olivier Gaudin, "L’indiscipline du paysage" (entretien)
- Kevin Lynch, "Rendre visible le changement"
- Jean-Christophe Bailly, "Une lisibilité à venir ?"
- Bertrand Stofleth et Nicolas Giraud, "La vallée"
- Alban Lefranc et Anaëlle Vanel, "Il ne se passera plus jamais rien ici…"
Site internet dédié, avec plusieurs extraits de la publication en accès libre :
http://www.cahiers-ecole-de-blois.fr/
"Le Droit à la ville", ouvrage publié par Henri Lefebvre en 1968, défendait une approche inclusive et radicale de la production urbaine ; 50 ans après, ce dossier en interroge les usages contemporains à travers des situations précises. Aux enjeux de la réception des idées de Lefebvre, s’ajoutent les questions que posent leurs nombreuses transpositions et appropriations, dans des contextes géographiques d’une grande diversité et sous des formes d’action collective très variées.
-
Texte en ligne : https://metropolitiques.eu/Les-meditations-spatiales-de-Michel-Vernes-ecrivain-d-architecture.html
–
Ouvrage recensé : Danièle Méaux, Photographie contemporaine & anthropocène, Landebaëron, Filigranes Éditions, 2022, 288 p.
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https://metropolitiques.eu/Documenter-l-anthropocene.html
-
Recension de : John Brinckerhoff Jackson, Le Paysage accessible et autres textes, trad. coll., Marseille, Parenthèses, « La nécessité du paysage », 2023, 192 p.
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https://metropolitiques.eu/De-la-necessite-des-paysages-publics.html
https://revuepragmata.wordpress.com/les-numeros/6-2023/
Recensé : Éric Tabuchi et Nelly Monnier, ARN : Atlas des régions naturelles, vol. 1 et 2, Arles/Guingamp, Poursuite/GwinZegal, 2021 et 2022, 384 p. chaque volume.
–
https://metropolitiques.eu/Un-Americain-a-Marseille.html
–
ALSO READ IN ENGLISH :
In his latest work, "Marseille, Port to Port", the New York-based ethnographer William Kornblum paints a rich and vibrant sociological portrait of France’s second city.
https://metropolitics.org/An-American-in-Marseille.html
Reviewed: William Kornblum, Marseille, Port to Port, New York, Columbia University Press, 2022, 200 pp.
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Pragmata, revue d'études pragmatistes, n° 5, 2022.
https://revuepragmata.wordpress.com/les-numeros/5-2022/
URL : http://journals.openedition.org/ambiances/4234
Loin de se résumer à une image fixe, le paysage désigne une multiplicité d'expériences hétérogènes, complémentaires et toujours situées. Gilles A. Tiberghien en restitue quelques-unes, entre philosophie esthétique, histoire de l'art et sciences de l'espace.
https://metropolitiques.eu/Un-atlas-du-dehors.html
Recension de : Marion Ernwein, Les Natures de la ville néolibérale. Une écologie politique du végétal urbain, Grenoble, UGA Éditions, 2019, 240 p.
https://metropolitiques.eu/Qui-jardine-la-ville-Pour-une-ecologie-urbaine-politique.html
L’anthropologue Sophie Brones publie les résultats d’une recherche sur le patrimoine à Beyrouth. S’appuyant sur des récits d’habitants et une observation attentive des lieux, elle mène une réflexion sur les usages du passé et les transformations urbaines.
https://metropolitiques.eu/Beyrouth-pour-memoires.html
À distance de toute perspective nostalgique ou sensationnaliste, Thibaut Cuisset a patiemment photographié les campagnes françaises pendant plus de trente ans. Un ouvrage posthume rassemble ces photographies qui montrent le façonnement des paysages par l'homme, mais aussi sa lenteur.
https://www.metropolitiques.eu/Revoir-la-campagne.html
Référence : Olivier Gaudin, « Quand la route devient objet d’architecture », Articulo - Journal of Urban Research [Online], Book Reviews, 2019, online since 26 September 2019,
http://journals.openedition.org/articulo/4268
Malgré leur rôle structurant dans l'organisation de l'espace, les réseaux d'électricité demeurent largement invisibles. En proposant un regard historique sur l'aménagement de ces réseaux et sur les enjeux relatifs au contrôle de la ressource en électricité à l'échelle locale, l'ouvrage de Fanny Lopez rend visible l'« ordre électrique » et invite à une prise de conscience collective.
https://www.metropolitiques.eu/L-energie-electrique-entre-architecture-paysage-et-politique.html
« Penser le paysage par le milieu. Recension de : Jean-Marc Besse, 2018, La nécessité du paysage. Marseille : Parenthèses », Ambiances [En ligne], Comptes-rendus, mis en ligne le 29 mars 2019.
Recension de : Thomas Bouchet, De colère et d’ennui. Paris, chronique de 1832, Paris, Anamosa, 2018, 192 p.
Recension de : Christine Breton et Sylvain Maestraggi, Mais de quoi ont-ils eu si peur ? Walter Benjamin, Ernst Bloch et Siegfried Kracauer à Marseille le 8 septembre 1926, Marseille, Éditions Commune, 2016, 253 p.
Ambiances [En ligne], Comptes-rendus, mis en ligne le 14 avril 2016.
Propos recueillis par Olivier Gaudin .
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Lire en ligne : https://metropolitiques.eu/Vers-une-societe-de-reparation-L-exposition-The-Great-Repair.html
https://www.metropolitiques.eu/What-Has-Happened-in-Berlin-Since-1989.html
Thibaut de Ruyter & Olivier Gaudin, « Qu’est-il arrivé à Berlin depuis 1989 ? Entretien avec Thibaut de Ruyter », Métropolitiques, 9 décembre 2019. URL : https://www.metropolitiques.eu/Qu-est-il-arrive-a-Berlin-depuis-1989.html
L’édition comme expérience : La collection « Tiré à part » des Éditions de l’Éclat.
Entretien avec Olivier Gaudin et Thibaud Trochu
Michel Valensi et Patricia Farazzi ont fondé les Éditions de l’Éclat en 1985. Avec la cinquantaine de titres de la collection « Tiré à part » (1989-2009), dirigée par Jean- Pierre Cometti (disparu en 2016), cette maison a contribué à introduire de nouveaux auteurs nord-américains dans le paysage francophone. L’idée directrice de l’entretien est que l’activité éditoriale, qui passe souvent au second plan de l’histoire de la philosophie et des sciences humaines, en est une condition décisive. Michel Valensi a accepté de nous répondre en tant que promoteur – et témoin direct – de ces circulations transnationales de nouvelles idées. Il nous fournit quelques clefs pour mieux comprendre les conditions de diffusion en français du pragmatisme classique et du néo-pragmatisme. Comment ces auteurs ont-ils pu trouver leur public ? Autour de quels textes ? Dans quelles circonstances ? Grâce à quelles conditions de coopération et de financement ? Moyennant quels soutiens institutionnels ou privés ? Les réponses de Michel Valensi nous montrent combien le travail d’édition se nourrit de rencontres fécondes et de bonnes surprises, de hasards et d’imprévus, de coups de foudre et, parfois, d’occasions manquées.
Publishing as an experience: the publishing house Les Éditions de l’Éclat’s collection “Tiré à part”.
An interview with Olivier Gaudin and Thibaud Trochu
Michel Valensi and Patricia Farazzi founded Les Éditions de l’Éclat in 1985. With some 50 titles in the “Tiré à part” collection (1989-2009), edited by Jean-Pierre Cometti (who died in 2016), this publisher has helped to introduce new North American authors onto the French-speaking philosophical scene. The guiding thread of the interview is that the activity of publishing, which is often neglected in the history of philosophy and the social sciences, is a crucial condition of their development. Michel Valensi agreed to be interviewed as a promoter – and direct witness – of these transnational ows of new ideas. He gi- ves us a few keys to understanding the conditions under which classical pragmatism and neo-pragmatism spread into French. How did these authors nd a readership? Through which key texts? Under what circumstances? Under what conditions of cooperation and funding? With what sources of support? Michel Valensi’s answers show us the extent to which the work of publishing is characterised by fruitful encounters and happy surprises, by the unexpected and the unforeseen, by instant attraction and, sometimes, by missed opportunities.
« Comment devient-on un pragmatiste allemand ? »
Entretien avec Daniel Cefaï, Olivier Gaudin et Thibaud Trochu
Hans Joas est Professeur Ernst Troeltsch de sociologie religieuse à l’Université Humboldt à Berlin et Professeur au département de sociologie et au Committee on Social Thought de l’Université de Chicago. Dans cet entretien, accordé en janvier 2018, l’accent est mis sur la réception du pragmatisme en Allemagne, et dans ce contexte, sur le parcours intellectuel et universitaire de Hans Joas. L’entretien donne ainsi à comprendre ce que Joas appelle les « mécompréhensions » (Missverständnis) de la réception du pragmatisme, et les usages variés qui en ont été faits sur la scène allemande et internationale. Au-delà de son interprétation de l’œuvre de George Herbert Mead (2007), Hans Joas a développé une perspective originale en « théorie sociale », à laquelle le public francophone a eu accès grâce à la traduction de La créativité de l’agir (1999), et récemment, de Comment la personne est devenue sacrée (2016). Il a également œuvré à de nombreux programmes de recherche interdisciplinaires, au Max-Weber-Kolleg d’Erfurt. En renouvelant l’analyse de problèmes et de concepts classiques – les valeurs, la guerre, la personne, les droits de l’homme, la religion et le sacré… –, il a mis en évidence la fécondité d’une démarche pragmatiste, distincte des approches critiques développées à Francfort comme des approches analytiques qui ont gagné les départements de philosophie.
“How does one become a German pragmatist?”
An interview with Daniel Cefaï, Olivier Gaudin and Thibaud Trochu
Hans Joas is Ernst Troeltsch Professor of sociology of religions at the Humboldt University at Berlin and Professor at the Department of Sociology and the Committee on Social Thought, University of Chicago. In this interview, conducted in January 2018, the emphasis lays on the reception of pragmatism in Germany and, against this background, on Hans Joas’s intellectual and academic trajectory. The interview thus explains what Joas calls the “misunderstandings” (Missverständnis) in the reception of pragmatism, and the different uses to which it has been put on the German and international stage. In addition to his interpretation of the works of George Herbert Mead (2007), Joas has developed an original perspective in “social theory”, which the translation of The Creativity of Action (1996) and recently of The Sacredness of the Person (2013) made accessible to French-speaking readers. He has also worked on numerous interdisciplinary research programmes, at the Max-Weber-Kolleg in Erfurt. By renewing the analysis of classical problems and concepts – values, war, the person, human rights, religion and the sacred – he has demonstrated the fecundity of a pragmatist approach, distinct both from the critical approaches developed in Frankfurt and from the analytical approaches that have come to dominate philosophy departments.
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Texte bilingue fr/en, accompagnant la série photographique « Les pleins et les vides » de B. von Conta.
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Aran, à l’ouest de l’Irlande : un archipel « fait main », strié de murs de pierre sèche assemblés à la seule force des bras. Beatrix von Conta y poursuit son œuvre photographique sur des « paysages contradictoires », scrutant les traces matérielles du travail humain. Olivier Gaudin interroge dans son texte la lente formation de ce man’s land précaire, à jamais provisoire. Ces trois îles prêtent autant à l’étude scientifique qu’à la méditation philosophique, à la rêverie poétique et visuelle.
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DISPONIBLE EN LIBRAIRIE [interforum]
ISBN : 978-2-35428-193-9
Format : 280 x 242 mm
Livre relié et cartonné Deux papiers de création
160 pages
90 photographies en quadrichromie
Textes français/anglais
Collection Foto
Prix de vente : 39 €
Parution : janvier 2023
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http://www.editions-creaphis.com/fr/catalogue/view/1269/oileain-arann/?of=0
27-30 OCT 2021
École de la nature et du paysage / INSA CVL
3, rue de la Chocolaterie • 41000 Blois
Conservatoire de Blois / Agglopolys
14, rue de la Paix • 41000 Blois
http://www.paesaggiosonoro.it/unheard_landscapes/index.php
Program of UNHEARD LANDSCAPES
10th Symposium FKL / Higher School for Nature and Landscape / AAU_CRESSON / international Ambiances Network
Dates: October 27-30, 2021
Location: Higher School for Nature and Landscape, Blois, France
More about the symposium at this site
http://www.paesaggiosonoro.it/unheard_landscapes/index.php
FKL | École de la Nature et du Paysage | AAU CRESSON
unheard landscapes
listening | resonating | inhabiting
X FKL International Symposium on aspects of the soundscape
École de la nature et du paysage / INSA CVL
3, rue de la Chocolaterie • 41000 Blois
Conservatoire de Blois / Agglopolys
14, rue de la Paix • 41000 Blois
Wednesday October 27th
. 4.30 pm
école du paysage
[hall]
Welcome
. 5.00 pm
[outside]
Soundwalk
Gilles Malatray | FR | Les choses étant ce qu’est le son !
. 6.00 pm
Tributes to R. Murray Schafer (1933-2021) and Jean-Luc Nancy (1940-2021).
[outside]
Stefano Zorzanello | IT | R. M. Schafer, Nocturne (solo flute).
[conference room]
Lecture: R. Murray Schafer, On Acoustic Design (1973)
Alfonso Cariolato, philosopher | IT | Hommage à J. L. Nancy.
Lecture: Jean-Luc Nancy, À l’écoute (2002).
Thursday October 28th
. 9.30 am
école du paysage
[hall]
Welcome
. 10.00 am
[conference room]
Opening
A. Sarfati (INSA CVL), A. Goulesque (F. du Doute)
. 10.30 am – 11.30 am
Papers
[conference room]
Jean-Paul Thibaud | FR | An atmospheric attunement to lifeworlds.
Caroline Boë | FR | Listen to the sounds that invade us.
[atelier 2]
M. Cottet, V.Bogdanov, C. Marquis-Favre, F. Perrin, D.Dumortier, W. Ellermeier | FR | When Nature in the City Renews the Urban Experience: Physiological and Behavioural Implications of Renaturation.
Artur Matamoro Vidal | UK | Artificial Canyons.
BREAK
. 12.00 am – 12.30 am
Papers
[conference room]
Sébastien De Pertat | FR | Listening to our living environments in the era of the Anthropocene.
[atelier 2]
Michel Risse | FR | The Sound that comes from Sky, an attempt at acoustic gardening of the soundscape.
BREAK
. 2.30 pm – 3.30 pm
Papers
[conference room]
Csaba Hajnòczy | HU | Soundscape composition in Hungary.
Federico Martusciello | IT | Silence as listening opportunity: a communicative approach in soundscape composition.
[atelier 2]
Nicola di Croce | IT | Forms of future coexistence. Attuning to an uncomfortable and inclusive sonic environment.
Clara Poirier | FR | Otherness and resonance.
BREAK
. 4.00 pm – 6.00 pm
Papers
[conference room]
A. Chernigina, R. Bruni | FR | Soundwalk and sound creation in Siberia as an emancipatory eco-training practice.
. 6.00 pm
[conference room]
Présentation des installations sonores
workshop
Soundcamp | GB | Barking Box
BREAK
. 6.30 pm – 7.00 pm
[city hall]
Reception at the City Hall of Blois
.8.45 pm
[Conservatory Auditorium]
Listening session #1
Isabelle de Mullenheim | FR | Ville murmurée [outside]
Andrea Taroppi |IT| The Unheard answer
Moumita Roy | IN | Tales from Home
Federico Martusciello | IT | Studio II: sui silenzi sonori d’Abruzzo
Daniel Blinkhorn | AU | valiha
Sherry Ostapovitch | CA | In a Queer Time and Space
Friday October 29th
. 10.00 am – 11.00 am
école du paysage
Papers
[conference room]
Makis Solomos | FR | (Re)politicizing musical listening.
Justyna Anders-Morawska | PL | Complementary stories, participatory site specific radio art as a narrative of the postindustrial soundscape, and antecedents of cocreative approach to urban sound design.
[atelier 2]
M. Breviglieri, N. Gamal Saïd, D. Goeury | FR | Oasis Resonances: sensitive approaches to the urban in the Sahara.
Alessandra Calanchi | IT | Listening to unexplored landscapes: how auditory perception changed during the Italian lock-down (2020).
. 11.00 am
[hall]
Game
Stefano Zorzanello | IT | Sound Chocolates.
BREAK
. 11.30 am – 12.30 am
Papers
[conference room]
Ari Koivumäki | FI | How to study the feeling of safety?
[atelier 2]
Diane Schuh | FR | Listening to the singularity of the sound environments of the Third Landscape and the Garden in Movement, research-creation proposals through the lens of Gilles Clément’s thought.
BREAK
. 2.30 pm – 3.30 pm
Papers
[conference room]
M. Mocchi, L. Rocca, C. Sillano, S. Stocco | IT | Sensorial safety: control tools and perceived serenity.
J. Clavel, L. Wittersheim | FR | The sound gesture, from the vegetable to the market gardener, ethnographic investigation at the heart of the harvest.
[atelier 2]
Thierry Mouillé | FR | Charkwalk.
Marco Monari | IT | A Smart Soundscape? New environmental sounds.
BREAK
. 4.00 pm – 5.00 pm
Papers
[conference room]
Fanny Dujardin | FR | Sounds as ‘signs of life’: widening listening in radio language, with Questionnaire for Lesconil by Y. Paranthoën.
Claude Schryer | CA | Radical Listening as Climate Action.
[atelier 2]
Chris A. Wright | G B | U n-Place.
Nadine Schütz (((Echora))) | CH/FR | Echotecture, Echosophy, considerations on the relationship between ephemeral and permanent elements of spatial presence based on the timeless fascination of an acoustic landscape phenomenon.
BREAK
. 06.00 pm
Conservatory Auditorium
Listening session #2
Isabelle de Mullenheim | FR | Ville murmurée, 2e partie [outside]
Nadine Schütz (((Echora))) | CH/FR | Plage de la Défense #1-2
A. Castelino, S. Ostapovitch | CA | A Walk-in-Progress featuring: E.-L. Jagoe, J. Conn, I. Szeman, Ch. Alton, Mining Injustice Solidarity Network, V. Gray, J. Magnusson, M. Haiven and Ch. Smith
David Kamp | DE | Mimicry
BREAK
. 8.45 pm
[conference room]
Concert
Bernard Fort | FR | The Great Orchestra of Nature
Saturday October 30th
. 10.00 am – 11.00 am
école du paysage
Papers
[conference room]
Pauline Nadrigny | FR | Listening ‘like an iceberg’.
Charlotte Laffont | FR | Designing tomorrow’s housing through the experience of sound.
[atelier 2]
Catherine Szantó | FR | Sounds of the garden: Spatial experiments in listening. The example of Murin-An (Kyoto).
F. Michi, M. Cena | IT | Scattered thoughts for a ‘sentimental’ listening.
BREAK
. 11.30 am – 12.00 am
Papers
[conference room]
Anton Roca | IT | Lucciole / Lucioles.
[atelier 2]
Marianne Villière | FR | Alouette, gentille alouette.
. 12.00 am
[conference room]
Video
Daniele Grasso | IT | The sounds (we are) missing.
. 12.15 am – 12.45 am
[conference room]
Workshop
Soundcamp | GB | Barking Box.
BREAK
. 2.30 pm – 3.30 pm
Papers
[conference room]
S. De Pertat, T. Bonnenfant, O. Labussière, N. Tixier | FR | Losonnante Rediscovering soundscapes through listening by bone conduction.
Pierre Prouteau | FR | The Potential of Sound Systems: Processional Shunt from Thailand to France.
[atelier 2]
Anne Sourdril | FR | SONATAS : Listening to the changing environment, or how sound perceptions build local and scientific ecological knowledge.
Stefano Zorzanello | IT | A different (idea of) rhythm. Towards a grammar and a spectro-morphological solfege of static soundscapes.
BREAK
. 4.00 pm – 4.30 pm
Papers
[conference room]
Rodolphe Alexis | FR | Audiography of the Multitude, I - Listening dialogues.
[atelier 2]
Emiliano Battistini | IT | ‘Different Waves’: listening to the unheard soundscape of Northern Adriatic Sea.
. 4.30 pm
[hall]
performance
Joshua Groffman | US | Dialogue-Duet-Monologue
BREAK
. 6.00 pm
Conservatory Auditorium
Listening session #3
Rodolphe Alexis | FR | Audiographie Sensible de la Multitude, I - Dialogues d’Ecoutes
Marinos Koutsomichalis | CY | Audio excerpts from Sāk vitt ok vītt of verǫld hverja
Panayiotis Kokoras | US | Qualia
Juan Carlos Vasquez | US | Mono no Aware
Charlie Fox | CA | Entophony
. 7.15 pm
Conservatory Auditorium
Game
Giuseppe Gavazza | IT | Human Loudspeakers: Living Radios [outside]
BREAK
. 9.00 pm
Conservatory Auditorium
Concert
Hubert Gendron-Blais, DEVENIR-ENSEMBLE | CA | Résonances manifestes
I N S T A L L A T I O N S
Thursday 28th – Saturday 30th | 10.00 am – 8.00 pm
[école du paysage]
R. Barthélémy, M. Ghezzi | FR | Trajectories
Denis Chartier | FR | The Assembly
Jimmy G. Gelli | IT | RADIOS APPEAR
F. Michi, M. Cena, M. Montini | IT | Orizzonti/Horizons
Willy Van Buggenhout | BE | Horror vacui
V. Voillat, T. Trémeau | FR | Le vent tourne
Stefano Zorzanello | IT | Crossing the forest that crosses me
[Conservatory]
Giuseppe Gavazza | IT | The Garden of Hidden Voices (only Thursday and Saturday)
Jacek Smolicki | SE | Intertidal Room: a Soundwalk through Timescapes of Vancouver Coastline (only Saturday)
E X H I B I T I O N
[école du paysage]
Frédéric Fradet and ENP students | FR | The landscape heard from the window
CALL FOR PAPERS // ENG FR & IT VERSIONS ON PDF // NOV. 30th 2020
Unheard landscapes: this metaphor leaves space to imagination, to the un-thought, to the un-known, to past and future, as well as unexplored sound scenarios. It also reaches the field of the auditory perception, the acoustic domain. Sound, through auditive qualities, acoustic phenomena, design practices, artistic creations, and listening experiences, offers an inspiring transversal entry onto landscapes and ambiances. Beyond the discussions on “soundscape”, approaching ordinary environments through sounds increases the awareness of our own capacities to feel, while we inhabit and move across different worlds. In an ecological perspective, resonance appears a key word, too. It puts sound and space together. It implies the idea of a plurality of bodies, things and living beings vibrating all together, sharing common contexts of time and space.
The act of listening bypasses the passive meaning it usually receives. It contains in itself a completely unexpressed potential, connoted with «project», «pro-action» and «active decision» by individuals. What will be the sounds of the future and the soundscapes in which we will live, or would like to? How can listening practices evolve, how will we listen or how differently could we listen to the world around us, tomorrow?
Inhabiting the world brings to us questions about how we want to manage our being in it. How do we want to inhabit the world sonically? How sound and listening do actually affect our way to inhabit it? Have we lost some of our abilities to resonate with the world? What remains to be heard? Where could the practices of listening and attuning take us to?
FKL - Forum Klanglandschaft, as an international association interested in promoting sound-activist culture, awareness and responsive management of the soundscape in which we all live, crosses the road of the Blois School for nature and landscape (INSA Centre Val de Loire), which trains landscape designers by working on different scales of spatial transformation through the exercise of the landscape project, and of AAU Cresson, a research team from the National School of Architecture of Grenoble and based on an interdisciplinary, sensitive and situated approach. All three share their different backgrounds and approaches in this field of interest. Scientific, artistic research, social action and empowerment of citizenship, they dialogue together, connected by a common interest in sound, listening and ecological perspective.
The attention paid to listening and the sounds that surrounds us, as well as to the relationships that living beings have with them, involves many disciplines in the fields of science, technology and techniques, philosophy, social and human sciences and artistic expressions and disciplines. In the course of its short history, interest in themes related to the soundscape has also, and sometimes predominantly, developed responses that have been expressed through artistic creations, musical experimentation, sound art, singular listening situations, poetry and narration.
«Unheard landscapes» suggests such transversal proposals from different disciplines as well as possible crossovers between different fields of study.
TOPICS
1. In what soundscapes would we like to live?
Everyone of us has preferences and in some cases specific needs regarding the quality of the soundscape in which s/he lives. Beyond the conditions that guarantee the non-harmfulness of the sound environment, how is it possible for each of us, to be able to turn it into a soundscape that conforms to our tastes and our inclinations, expectations, desires? How do noise or dissonance make sense in a socially shared and designed soundscape? What instruments, what strategies can we use and put in practice individually? How much and what social and aesthetic changes are we willing to accept from this point of view?
2. What can we learn from listening to the coming world?
An attentive listening has the capacity to reveal and anticipate some major trends of the world to come expressed sonically. How to make audible some socio-ecological challenges of our era? What kind of listening could give us access to the transformations of contemporary living environments? What can we learn of the intwine between human and non-human living forms when we attune to it? We could expect contributions which emphasize the heuristic power of sound and listening and their capacity to highlight the issues, the damages as well as the promises of everyday environments.
3. Utopian / dystopian / heterotopian
Listening strongly convenes both reality and imagination. It can either anchor us within a place and a time or transport us elsewhere, at another time. It can also make different places and times coexist, as well as separate and even inhibit them. In our everyday lives, we go through sound worlds, often for the best, sometimes for the worst. What does listening to these different “present times” tell us? And does it tell us about the sound worlds we are going to cross tomorrow? Can we also consider that utopia is not a missing or absent place, but designates the totality of what is lacking in existing places?
4. Different sounds different listenings through forms and rhythms of life
Listening to the world means entering a myriad of spatial and temporal differences. Our auditive perceptions are attuned to our sense of time, while many sound qualities depend on the way spaces are built and organized, and how fast or slow we move across them. Thus, different times and spaces resonate within our experiences of listening. It takes a constant effort to make oneself available, through renewed adjustments, accomodations and attitudes, to the diversity of living beings and environments. How could we become more attentive and careful to other rhythms than ours – and perhaps detect infra-audible phenomena? The possibilities of getting closer to other forms of life remains open. What would our listening be like if we perceived space and time differently? How does sound allow us to build new relationships to space and time? In a perspective of attention to ecological environments, how could we make ourselves sensible to hetereogeneous rhythms and other forms of life?
5. Which ways for collective actions?
Listening connects a listener to an environment and encourages sensory and infra-political expressions. Attention to the other, to others and to their expressions becomes central. The attitude of listening is strongly affected by a society of visual entertainment, and of the permanent bludgeoning of images and information. The attitude of listening is important to build new relationships, more local, more attentive, more ambitious. The composition and diversity of relationships between individuals and between species has become a major issue in the face of the ecological, economic and social challenges that characterise our societies. We can expect contributions that highlight the collective power of sound and its ability to renew our collective ways of acting, as facts or as hypotheses. Would listening be a path towards more collective action? How can we claim collectively for a better sound world? Does a better soundscape necessarily lead or contribute to an equally balanced and just society?
SUBMISSIONS
Authors, musicians, scientists, artists, students, may send scientific proposals or Sound Compositions, which may be either audio recordings, written instrumental compositions, sound installations or video proposals. Among the creative proposals there is also the possibility of inventing and proposing games which include, in the way they are played or as an object itself, a reference to sound and listening.
Photos, maps, recordings of the designed places for installations will be available online from September 30th at this address www.paesaggiosonoro.it/unheard_landscapes/spaces.html
The deadline for submissions is November 30th, 2020.
The scientific and artistic committee will select the papers, musical works, videos, games and installations to be presented at the symposium.
The list of selected works will be published on 01.15.2021
The registration fee for the symposium is 50 €. It includes registration with the FKL association, free access to the buffet during the coffee breaks for the duration of the congress, and home delivery of the symposium proceedings as soon as they are published.
For more information and details:
[email protected]
All information on how to submit proposals is detailed on this website:
http://www.paesaggiosonoro.it/unheard_landscapes/call.htm
From Interactions to Institutions: Pragmatism and Collective Experience
Keynote speakers:
Rosa Maria Calcaterra (University of Roma-III)
Hans Joas (Humboldt-Universität zu Berlin / University of Chicago)
PROGRAM
*Thursday, January 18th*
9.15 – 9.45 Welcome (coffee/tea and light fare)
9.45 – 10.00 Introductory Remarks
10.00 – 11.30
*Keynote Session*Chair: Olivier Gaudin (Centre d'études des mouvements
sociaux, EHESS)
Rosa Maria Calcaterra (Roma Tre University)
*The Ambiguity of Norms. Steps Towards a New Pragmatic Anthropology*
*Respondant*: Pierre Steiner (Université de Technologie de Compiègne)
11.30 – 12.15
*Session A Social Communication*
Chair: Camille Casale (ACTE/IDHES, Paris 1)
Raffael Joggi (University of Fribourg)
*A Pragmatist Take on the Puzzle of Verbal Disagreements*
12.15 – 13.45
Lunch on site (buffet)
13.45 – 16.00
*Session B Social Cognition and Social Ontology*Chair: Matteo
Santarelli (Università del Molise)
Duygu Uygun Tunc (Universität Heidelberg/Helsingin Yliopisto)
*Symbolic Interaction and Perspective-Taking*Francesco Consiglio
(Universidad de Granada)
*Bridging the Divide Between Human and Animal Collective Cognition Through
Stigmergy and Peircean Semiotics*Ulysse Gadiou (Université de Lille, UMR
STL 8163)
*Whitehead’s Philosophy as a Pragmatic Social Cosmology*16.00 – 16.30
Coffee/Tea break
16.30 – 18.45
*Session C Political and Ethical Deliberation*Chair: Olivier Gaudin (Centre
d'études des mouvements sociaux, EHESS)
Michael Ivo Räber (University of Zurich)
*Political Judgments as Interpretive Judgments: Dewey and Kant on the
Cognitive Dimension of Politics*Belén Pueyo-Ibáñez (Emory University)
*Motives for Consensus: Habermas and Kitcher on Ethical Deliberation*Nicolas
Bernier (University of Sherbrooke)
*John Dewey and the Ethical Forms of Power*
20.30 onwards Dinner at restaurant
*Friday, January 19th*
9.00 – 9.30 Coffee/tea and light fare
9.30 – 11.45
*Session D Social Inquiry and the Constitution of the Public*Chair: Just
Serrano (Ludwig-Maximilians-Universität München)
Martin Ejsing Christensen (Aalborg University)
*Social Inquiry and Collective Experience: Dewey vs Deleuze*
Marie Kerveillant (ESCP Europe)
*Does the public exist? Opening the Black Box of its Construction
Process*
Christophe Point (Université de Lorraine/Laval University)
*How to Think of the Role of the Conflict in the Formation of the Public?*
11.45
– 13.30 Lunch on site (buffet)
13.30 – 15.00
*Session E Social habits and Social Belief*Chair: Céline Henne (Ecole
Normale Supérieure de Paris)
Matthias Kramm (University of Utrecht)
*Tradition and Progress – A Pragmatist Proposal*
Inni Youh (Cornell University)
*Politics in a New Key: The political Vision of William James’s
Pragmatism*
15.00 – 15.15 Break
15.15 – 16.00
*Session F Democratic Experimentalism*
Nicolas Bernier (University of Sherbrooke)
Ed Quish (Cornell University)
*Towards an Experimental State?: John Dewey on the Institutionalization of
Social Cooperation*
16.00 – 16.30 Coffee/Tea break
16.30 – 18.00
*Keynote Session*
Chair: Camille Pascal (Chaire Hoover, UCL)
Hans Joas (Humboldt University/University of Chicago)
*Pragmatism and the Formation of Ideals*
Respondant: Roberto Frega (CNRS/CMB
Berlin)
18.00-18.15 Concluding Remarks
19.30 onwards Dinner at restaurant
TOPIC
The first Pragmatist Graduate Conference will be held in Paris on 18-19 January 2018. The conference’s aim is to give early-career philosophers and social scientists working on pragmatism an opportunity to meet and discuss their work.
Pragmatism, understood as an intellectual movement in the history of ideas, a philosophical method, and a specific approach in contemporary social and political theory, covers a rich variety of ideas and thinkers across different fields of research. For all its diversity, one can nonetheless identify a number of common ideas shared by most pragmatists:
1) a commitment to experience and actual practices as both the starting point and purpose of philosophical, scientific, social or political inquiries. This commitment entails an inclination towards renovated versions of empiricism and experimental method, such as fallibilism;
2) a rejection of traditional metaphysics and its dualistic oppositions, such as the individual and the social, body and mind, thought and world, logic and psychology, theory and practice. This intellectual stance is associated with a defense of various types of naturalism;
3) a marked interest, at least for Dewey, Mead and their followers, in social and political issues. Such an attitude often favors practical involvement at different levels of collective action, be they local or more at large, through concrete public activities.
This graduate conference, “From interactions to institutions: pragmatism and collective experience”, will deal with key ideas in both classical and contemporary pragmatism. The emphasis on collective experience refers to the pragmatists’ committed attention to shared experience, as well as the interactional dimensions of all our concrete activities. It contrasts with the understanding of experience as merely subjective or reducible to “sense data”. The study of interactions from a pragmatist perspective covers a wide range of topics, spanning across metaphysical to social, ethical and political matters.
Organizing and scientific committee:
- Olivier Gaudin (EHESS)
- Céline Henne (EHESS)
- Camille Pascal (UCL)
Extended scientific committee:
- Nicolas Bernier (Sherbrooke University, Canada)
- Matteo Santarelli (Università del Molise, Italy)
- Just Serrano (Goethe Universität, Germany)
Paysages photographiés
N° 175 – hors-série
Avril 2023 – 256 pages
ISBN : 979-10-93572-87-1
28.00 €
Le paysage occupe une place de choix dans la pratique photographique : s’il est impossible à saisir dans son entier et instable par nature, depuis le milieu du XIXe siècle nombre de photographes cherchent à le rendre lisible.
Cet ouvrage est un album de photographies célébrant le paysage. La formule est simple : des historiens, écrivains et chercheurs ont été invités à traiter du travail d’artistes photographes qui se sont intéressés au paysage en mêlant vision esthétique et visée documentaire.
Urbain ou naturel, le paysage constitue une expérience quotidienne que le regard du photographe explore. Les images présentées dans ce numéro spécial oscillent délibérément entre deux pôles : la stricte représentation de nos espaces de vie et la projection de nos imaginaires.
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https://www.editions303.com/le-catalogue/paysages-photographies/
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« Rapprochements », portfolio d'É. Tabuchi et N. Monnier, revue 303, hors-série n° 175, « Paysages photographiés », p. 62-73
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« De toutes les apparences, et quelle que soit leur genèse – accident, croissance, projet ou empreinte –, les unes sont estimées belles, d'autres laides ou hideuses, tandis que la plupart demeurent indifférentes, du moins tant qu'une décision capricieuse n'a pas attiré sur elles l'attention. »
Roger Caillois, Esthétique généralisée, 1962
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Fiables ou trompeuses ? Dans un contexte soumis à l’urgence, les critères d’appréciation de ce qui est vrai, authentique ou fiable semblent se brouiller. Comment faire confiance aux usages contemporains du langage et des images ? Fake news, greenwashing, marketing urbain et territorial, injonctions à peine voilées de marchandisation et de rentabilité dans les services publics, affichage abstrait de bonnes intentions ou instrumentalisation des bonnes volontés sur fond d’inaction climatique… en même temps que nos données personnelles et nos institutions démocratiques, ce sont nos lieux de vie – villes et campagnes – et leurs représentations qui deviennent des cibles de l’insatiable recherche de profit, au prix d’une dépossession et d’une perte de sens.
Non seulement les ripostes sont possibles, mais elles sont déjà à l’oeuvre. Les ressources existent pour objectiver et qualifier les situations, afin dans entrer dans l’épaisseur des choses et la longue durée. Apprendre à observer des lieux en détail, suivre les trajectoires de celles et ceux qui les habitent et les maintiennent, c’est déjà se rendre disponible aux logiques plus ou moins visibles qui les animent, commencer à entendre leurs paroles plus ou moins silencieuses, éprouver la nécessité des transformations. Une telle attitude suppose de se rendre sensible aux nuances, aux distinctions fines et à la résistance des contextes. Entre attention aux lieux, imagination et immersion, les paysagistes se confrontent à ces enjeux par l’exploration concrète, au creux des gestes ordinaires. Faisant preuve d’esprit critique, ils et elles enquêtent sur le monde tel qu’il nous apparaît au quotidien – et apprennent souvent à aller au-delà ou en deçà des apparences.
Le travail patient des agriculteurs, tout comme le projet de paysage et d’espace public, peuvent inspirer cette exigence ; mais aussi les savoir-faire de photographes, de dessinateurs ou de cinéastes. D’autres méthodes sont à inventer, toujours de manière située et contextuelle, comme l’écoute critique de nos milieux de vie. Le partage des expériences est crucial à cet égard : nous avons voulu inviter des témoignages venus d’horizons géographiques et de pratiques très variés, qui, chacun, contribuent à éveiller notre attention dans la forêt des apparences.
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La Chocolaterie ouvre ses portes pour accueillir des discussions publiques accessibles à toutes et à tous, pour une nouvelle saison. Ces conversations, gratuites et libres d’accès, ont lieu une fois par mois à 18h30 dans la salle de conférence de la Chocolaterie. Elles sont organisées par l’École de la nature et du paysage (département de l’INSA Centre Val de Loire) en partenariat avec le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement 41, La Mission Val de Loire Patrimoine mondial, Ciné Fil et Studio Zef. Elles sont disponibles en podcast sur le site de Studio Zef.
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https://www.studiozef.fr/emissions/discussions-de-la-chocolaterie
« Nos existences sont par elles-mêmes, fût-ce de manière imperceptible, des troubles, des marges, des fissures dans le fonctionnement global. Par ces interstices, ces écarts se glissent continûment des possibilités de dérangement. »
–Jean-Luc Nancy, Que faire ?, 2016
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Loin de s’éteindre, les marges affleurent partout entre les lignes de l’obsession sécuritaire et de la recherche effrénée du profit. Tout système d’exclusion ne cesse d’ouvrir des failles, de nourrir des résistances critiques, de susciter des désirs d’autonomie et de création. L’activité féconde des marges se poursuit hors des canaux médiatiques, sans troubler les écrans de la société du spectacle. Les marges sont soustraites au regard, à la visibilité. Elles n’en perdurent pas moins.
Lieux anonymes, abords délaissés des villes et des campagnes, interstices périurbains que les cartes laissent en blanc, franges d’infrastructures à l’abandon, mémoires en friche : toutes ces marges font tenir le centre. Elles sont les coulisses de la réinvention, du renouvellement et de la durée. Regarder de côté, frayer des voies obliques, transmettre et favoriser la pensée critique pour mieux saisir ce qui nous arrive, à nous comme aux autres. Dans une société normative qui tend à éradiquer tout ce et ceux qui voudraient faire un pas de côté, le besoin s’affirme d’ouvrir des brèches dans l’épaisseur automatisée du présent.
Ce nouveau cycle des discussions de la Chocolaterie se tourne vers des expériences singulières et situées, à l’écoute de celles et ceux qui soignent et cultivent des marges réparatrices et inspirantes.
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La Chocolaterie ouvre ses portes pour accueillir des discussions publiques accessibles à toutes et à tous, pour une nouvelle saison. Ces discussions, gratuites et libres d’accès, ont lieu une fois par mois à 18h30 dans la salle de conférence de la Chocolaterie. Elles sont organisées par l’École de la nature et du paysage (INSA Centre Val de Loire) en partenariat avec le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement 41, la Mission Val de Loire Patrimoine mondial, et Ciné Fil. Les discussions seront disponibles en podcasts audio en ligne sur la page des discussions.
RALENTISSEMENTS
Ralentir, telle est l’idée portée par ce nouveau cycle des Discussions de la Chocolaterie. Confortés par le contexte sanitaire et social actuel qui oblige d’ores et déjà à repenser notre vie collective, ses institutions et ses modèles, nous avions pourtant envisagé ce thème avant le confinement.
Notre société – c’est-à-dire nos manières de vivre, d’habiter, de travailler – s’emballe. L’heure n’est plus aux discours triomphalistes du « progrès » ; les déclarations d’urgence s’accumulent, se multiplient dans tous les domaines, s’accélèrent. Ce qui était de l’ordre de l’alerte rencontre aujourd’hui les preuves scientifiques, les démonstrations, les expériences vécues et les raisonnements individuels. Que refusons-nous ? A quoi tenons-nous ? Comme lors de tout emballement, le point de rupture semble proche. Le plus urgent n’est-il pas d’organiser les ralentissements, afin de reconsidérer les principes et les fins de nos actes, ceux à partir desquels nous pourrions imaginer notre futur commun ?
Faut-il décroitre, réduire la vitesse, décélérer, freiner, doucement, brutalement, réclamer un arrêt d’urgence – ou sauter du train ? Qu’est-ce que chacune de ces attitudes pourrait donner à voir, à fabriquer ? Cette année, laissons-nous surprendre par les ralentissements pour voir apparaître, dans les creux du temps, ce que nous ne voyons plus. Des gestes, des postures, des arts, des relations, des pistes… Ces déplacements semblent nécessaires pour soigner nos capacités collectives, nos imaginations et la force de nos corps politiques, incluant chacune et chacun, tendant l’oreille à ceux que nous n’écoutons pas, considérant la vie de ceux avec qui nous cohabitons, dans ce temps que nous traversons ensemble, apprenant d’autres rythmes que celui, effréné, de nos affaires humaines.
La Chocolaterie ouvre ses portes pour accueillir des discussions publiques accessibles à toutes et à tous, pour une nouvelle saison. Ces conversations, gratuites et libres d’accès, ont lieu une fois par mois à 18h30 dans la salle de conférence de la Chocolaterie. Elles sont organisées par l’École de la nature et du paysage (département de l’INSA Centre Val de Loire) en partenariat avec le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement 41, La Mission Val de Loire Patrimoine mondial, Ciné Fil et Studio Zef.
Vous pouvez retrouver toutes les Discussions en podcast sur le site de Studio Zef.
la carte blanche des rendez-vous de l’histoire
produire pour durer
8 octobre 2020 – 18H00 dans le cadre des Rendez-vous de l’Histoire de Blois
La crise en cours remet à l’ordre du jour la volonté de transformer notre système productif de façon à le rendre plus protecteur et plus durable. Les bonnes volontés ne manquent pas, mais disposons-nous des outils et en particulier des outils intellectuels nécessaires ? Il s’agit de prendre au sérieux la notion de développement durable : non seulement un développement qui se déploie à travers le temps, ce qui est une tautologie, mais qui construit de la durée et dont les principes mêmes – le capital, le travail, la technique – sont commandés par le sens de la durée. La question économique s’en trouve profondément renouvelée.
Une conférence de Pierre Caye, Philosophe et directeur de recherche au CNRS, auteur de Critique de la destruction créatrice (Belles Lettres, 2015) et spécialiste d’histoire et théorie de l’architecture..
la discussion de novembre de la mobilité en temps de crise, autopsie d’un territoire post-industriel
4 novembre 2020 – 18h30
Un travail photographique autour des difficultés de mobilité auxquelles sont confrontées des familles populaires de Denain, l’une des villes les plus pauvres de France, dans le Nord. Les déplacements des habitants sont à la fois contraints et insuffisants pour résoudre les contradictions du marché du travail. Autant de racines de la colère qui seront à l’origine du mouvement des Gilets jaunes.
Une discussion avec Vincent Jarousseau, photographe documentaire.
la projection de novembre podworka (Sharon Lockhart – 2009), rond-point de la porte maillot (Florent Tillon – 2008)
23 novembre 2020 – 20H00 aux cinémas Les Lobis, séance en partenariat avec Cinéfil
« Podworka », à travers six saynètes dans les cours d’immeubles collectifs à Lodz, en Pologne, propose d’observer comment l’imagination des enfant leur permet de s’approprier ces espaces communs pour en faire leurs terrains de jeux. « Rond-Point de la Porte Maillot » est une parenthèse urbaine au cœur du flot de voitures des parisiens, à laquelle on accède par un souterrain, comme pour pénétrer un monde nouveau, encore inconnu. On y croise des mendiants, des punks, des gens du voyage de passage, des touristes égarés, des ouvriers qui entretiennent les espaces verts, mais surtout, une incroyable population de lapins. Dans ces deux courts métrages, les cinéastes trouvent, avec justesse, leur place pour laisser les lieux se révéler à nous. La projection sera suivie d’une discussion avec des enseignants de l’école.
la discussion de décembre le temps long des choses en cours
12 décembre 2020 – 18H30
Le projet Marbre d’ici transforme des gravats en matière première locale pour la production d’espaces publics. Ce processus nous confronte au temps long de la mutation urbaine et de l’aménagement du territoire, aux durées incommensurables de la géologie et du monde minéral, au temps, toujours plus long que prévu, de notre rencontre avec le réel.
Une discussion avec Stefan Shankland, artiste, maître de conférences et chercheur à l’école d’architecture (ENSA) de Nantes.
la discussion de janvier attendre de cueillir l’arbre
12 janvier 2021 – 18H30
Un appel à s’engager dans le temps long des forêts. Bien que l’importance de l’écosystème forêt n’est plus à démontrer, la création d’alternatives à l’exploitation forestière contemporaine, trop souvent soumise à des logiques industrielles et financières, reste un terrain très peu exploré. Pourtant, entre le respect d’un milieu naturel et l’utilisation d’une ressource précieuse, de nouveaux liens se tissent.
Une discussion avec Hélène Copin, ingénieur paysagiste et illustratrice, membre d’un groupement forestier en Ariège et du Réseau pour les Alternatives Forestières et Léa Muller, ingénieur paysagiste et urbaniste, propriétaire-gestionnaire de parcelles forestières en Ille-et-Vilaine, membre du Réseau pour les Alternatives Forestières.
la discussion de février inventer des usages au rythme des ruissellements
18 février 2021 – 18H30
Comment les processus de désimperméabilation à l’œuvre dans certains territoires constituent des opportunités pour réinventer les pratiques et usages des espaces ? Au travers différents projets : réaménagement de cours d’école, d’espaces publics urbains et ruraux, Jérémy Huet explore la valorisation des eaux pluviales dans les aménagements. Le bureau d’étude déploie également des processus de conception au long cours, notamment avec le public scolaire, et fait l’expérience du temps nécessaire à l’appropriation des espaces.
Une discussion proposée par le CAUE 41 avec Jéremy Huet, paysagiste concepteur et fondateur de l’Atelier des Cairns à Chambery.
la discussion de mars le temps jardiné
A partir de l’expérience acquise dans son jardin de la ferme du Lansau à Marchiennes (59) crée en 1995, Frédéric Delesalle nous parle de cette échelle temporelle troublante que peut représenter le jardin qui nous offre une manière magnifique de ressentir mais aussi de nous extraire du temps.
Une discussion avec Frédéric Delesalle. Autodidacte, il est paysagiste jardinier photographe et enseigne à l’ENSAPL.
La chocolaterie ouvre ses portes pour accueillir des discussions publiques accessibles à toutes et à tous, pour une nouvelle saison. Ces discussions ont lieu à 18h30 dans la salle de conférences de la chocolaterie. Elles sont organisées par l’école de la nature et du paysage (insa centre val de loire) en partenariat avec le conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement 41, la mission val de loire patrimoine mondial, cinéfil et la radio studio zef.
école de la nature et du paysage - 9 rue de la Chocolaterie - 41000 Blois
Tél. : 02 54 55 84 00 - [email protected]
En 2019, l’école du Bauhaus a cent ans. Fondé à Weimar (Allemagne) par l’architecte Walter Gropius, transféré à Dessau puis à Berlin jusqu’à sa fermeture en 1933, cet établissement d’enseignement n’a cessé de renaître depuis sous diverses formes transversales, au sein d’instituts d’arts appliqués, d’écoles de design, de départements d’architecture. Son esprit d’expérimentation pédagogique rayonne bien au-delà de son époque et du continent européen – jusqu’à Chicago, Tel-Aviv, Le Cap, Tokyo. Il inspire aussi l’École de la nature et du paysage de Blois depuis sa création il y a vingt-cinq ans. L’interdisciplinarité exigeante et les coopérations entre enseignants, l’intelligence collective associant les étudiants aussi bien que les industriels à travers l’interrogation constante des formes construites et du design, mais aussi le goût de la fête et de la créativité, ont révolutionné les pratiques d’enseignement ; tout comme la réflexion sur les besoins sociaux, sur l’articulation de toutes les échelles de la conception spatiale ou la priorité donnée aux manipulations concrètes de matériaux. Le Bauhaus a placé l’expérience active, située et partagée au cœur de sa pédagogie.
En écho à ce centenaire célébré dans le monde entier, notre cycle de discussions explore cette année diverses manières d’apprendre. Comment et avec qui tire-t-on des enseignements du monde qui nous entoure en vue
de concevoir et transformer des lieux de vie ? Une école du paysage ne peut répondre qu’en se déplaçant et se décentrant, à l’écoute de multiples savoirs et savoir-faire : ceux des professionnels, praticiens ou institutions publics et privés, bien sûr, mais aussi ceux qui sont issus des milieux vivants, des choses mêmes.
Le décloisonnement, l’absence de segmentation et de hiérarchie a priori est le principe actif et fécond d’un telle ouverture. Apprendre des choses en vue de former des paysagistes, c’est apprendre à observer, connaître et accompagner, sans ordre préétabli : les métiers de l’agriculture, du jardinage ou du génie civil, les mondes et les projections imaginaires de l’enfance, les usages de l’énergie, différents vocabulaires techniques professionnels, les variations des cycles économiques et politiques, les associations végétales, les représentations photographiques d’un quartier ouvrier, les gestes des travailleurs du BTP, l’histoire d’un lieu habité, les conduites animales, les règlements d’urbanisme, les tâches domestiques, l’expression des désirs et des contraintes dans un cahier des charges, les usages ordinaires d’un système de transport, le dessin d’un banc public, les formes d’une ville… Sans spécialisation ni maître à penser, l’organisation d’un tel parcours exige une attention constante aux temps de l’organisation quotidienne et aux conditions concrètes de l’apprentissage. C’est à l’épreuve des choses vivantes – des lieux, des sols, des plantes, des humains – que l’usage intelligent des ressources matérielles et les habitudes de coopération se renforcent mutuellement.
Se rendre attentif à l’enseignement diffus de ces choses, entendre leurs leçons inachevées : l’école de la nature et du paysage, à son échelle modeste, participe à de telles transmissions. Ce cycle de discussions
propose quelques aperçus de l’étonnante diversité des manières d’apprendre en ouvrant les fenêtres des bibliothèques, des ateliers et des salles de cours sur les vastes horizons du dehors.
La chocolaterie ouvre ses portes pour accueillir des discussions publiques accessibles à toutes et à tous, pour une nouvelle saison. Ces discussions ont lieu le mardi à 18h30 dans la salle de conférences de la chocolaterie. Elles sont organisées par l’école de la nature et du paysage (insa centre val de loire) en partenariat avec le conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement 41, la mission val de loire patrimoine mondial, cinéfil et la radio studio zef.
école de la nature et du paysage - 9 rue de la Chocolaterie - 41000 Blois
Tél. : 02 54 55 84 00 - [email protected]
Rendre sensible ce qui ne l’est pas, grâce à un geste de production matérielle : représenter, c’est incarner, faire exister une chose absente ou abstraite. On parle de représentation visuelle, mais aussi d’image poétique, ou sonore. Tout acte de représenter présuppose la délimitation physique d’un cadre et le choix d’une technique de production tournée vers l’imagination d’un spectateur (auditeur, lecteur, etc.). Comme la mise en scène au théâtre, ce tracé ouvre l’espace concret d’une représentation, c’est-à-dire d’une distance au sein du réel. Une image est le résultat d’une telle opération, quel que soit son format, son motif ou sa finalité : document ou fiction, portrait ou paysage, composition abstraite. En s’éloignant du cours ordinaire des choses, l’acte de représenter le redouble ou le détourne au point d’en intensifier et d’en renouveler la présence, le temps d’une image.
À l’école de la nature et du paysage, l’enseignement s’appuie sur de nombreux exercices de représentation : graphique, analytique, narrative. Il développe la formation du regard. Le cycle de discussions de cette année interroge la fabrication des images dans des directions aussi variées que possible : du dessin d’architecte à la maquette de l’éditeur, de la carte postale au plan d’aménagement, de l’enquête photographique au schéma de pensée. Le paysage que l’on dessine et que l’on enseigne, mais aussi celui que l’on habite et que l’on traverse, se nourrit de ces opérations.
La chocolaterie ouvre ses portes pour accueillir des discussions publiques accessibles à toutes et à tous, pour une nouvelle saison. Ces discussions ont lieu le mardi à 18h30 dans la salle de conférences de la chocolaterie. Elles sont organisées par l’école de la nature et du paysage (insa centre val de loire) en partenariat avec le conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement 41, cinéfil et la radio studio zef.
école de la nature et du paysage - 9 rue de la Chocolaterie - 41000 Blois
Tél. : 02 54 55 84 00 - [email protected]
À mesure que les processus de civilisation humaine ont atteint le stade des regroupements et de vie sédentaire, les bêtes, les forêts et la nature autour d’eux sont devenus “sauvages”. Ce terme n’identifie pas une origine, il invente une altérité. En désignant les êtres vivants qui sont chez eux dans l’épaisseur des forêts, il offre une expression à des craintes aussi anciennes que fondatrices. Aristote distinguait les humains, animaux sociaux qui vivent en cités, des êtres solitaires capables d’habiter les déserts. Il ajoutait que notre sociabilité nous démarque aussi des dieux. Le sauvage, c’est l’inhumain que nous ne serions plus ; en domestiquant la nature vivante en nous et hors de nous, en domptant son énergie et ses ressources pour instaurer un monde conforme à nos désirs, nous l’aurions transformée sans retour.
Pourtant, le sauvage, ombre portée de nos rocades éclairées, de nos rues sécurisées et
de nos supermarchés climatisés, n’a pas disparu. Nous en avons besoin pour fabriquer,
exploiter ou admirer les espaces naturels et construits qui nous entourent. Sous d’innombrables variations culturelles, les fictions du bon ou mauvais sauvage, de l’état de nature au mythe des origines perdues, n’en finissent pas de peupler nos rêves ou nos angoisses. Outre la puissance imaginaire et poétique qu’il continue d’évoquer, de nombreux événements suggèrent la permanence, la hantise voire l’irruption du sauvage dans nos champs de vision et d’action. De quoi réveiller d’anciennes fascinations mais aussi susciter d’autres inquiétudes et éveiller de nouvelles dispositions à son égard.
La Chocolaterie ouvre ses portes pour accueillir des discussions publiques accessibles à toutes et à tous, pour une nouvelle saison. Ces discussions, gratuites et libres d’accès, ont lieu le mardi à 18h30 dans la salle de conférence de la Chocolaterie. Elles sont organisées par l’École de la nature et du paysage (INSA Centre Val de Loire) en partenariat avec le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement 41, Ciné Fil et Studio Zef.
École de la nature et du paysage - 9 rue de la Chocolaterie - 41000 Blois
Tél. : 02 54 78 37 00 - [email protected]
Marie Ghis Malfilatre, doctorante à l'EHESS ( IMM-CEMS )
Télémaque Masson, doctorant à l'EHESS ( Centre Georg-Simmel )
Joana Sisternas, doctorante à l'EHESS ( IMM-CEMS )
Céline Véniat, doctorante à l'EHESS ( IMM-CEMS )
Mardi de 17 h à 20 h (salle 1, 105 bd Raspail 75006 Paris), les 12 février, 13 mars, 10 avril, 15 mai et 12 juin 2018.
Guillaume Alberto (doctorant à l'Université Paris 1-Panthéon Sorbonne), Olivier Gaudin (docteur de l'EHESS) et Perrine Poupin (docteure de l'EHESS) participent à l'animation de cet atelier.
Selon la maxime pragmatiste formulée par Charles S. Peirce (1878-1879), le caractère opératoire d’un concept se mesure aux effets pratiques que son usage peut produire dans le réel. Tandis que John Dewey proposait d'étendre la méthode expérimentale et le modèle de l'enquête scientifique à « l'enquête sociale », nous souhaitons dans ce séminaire comprendre si la maxime pragmatiste peut être érigée en méthode, et s'appliquer à des expériences de recherche et d'enquête concrètes. Notre enquête sera historique et critique. Historique, elle portera de la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours et sur ceux qui ont fait sienne la maxime pragmatiste (en philosophie, sciences sociales, art, éducation, thérapie, etc.). Critique, elle cherchera à mettre en évidence la diversité des lectures politiques contradictoires des auteurs pragmatistes et de leurs traductions pratiques, passées et actuelles, et donc à restituer un pan d’histoire sociale du concept du pragmatisme, sans le réduire. Dans cette perspective, l'atelier permettra d'articuler le pragmatisme à des enjeux moraux et politiques, des conduites et des engagements en science et dans la vie sociale. Autrement dit, on abordera frontalement la question des communautés et des publics créés par ou avec des chercheurs. Comment s'engage-t-on par, pour et dans la recherche quand on est pragmatiste (ethnographie, enquête collective, recherche-action, communautés d’enquête, syndicalisme enseignant, engagement politique et associatif) ? À quelles communautés démocratiques, pratiques, académiques et extra-académiques participe-t-on et comment s'y engage-t-on pratiquement ? Quelle partition joue-t-on avec des acteurs qui se mobilisent, se constituent en publics, voire en experts ? Quels effets produisent de telles associations éducatives (si chères à Dewey) sur l'expérience du chercheur ? Au vu de ces engagements, nous interrogerons enfin le sort de l’ethos de la neutralité sociologique et politique, supposée prémunir l’activité scientifique du poids des considérations morales et politiques. Les chercheurs constituent-ils eux-mêmes des publics, avec des intérêts à défendre, des méthodes à promouvoir ? En quoi cette façon d'assumer d'enquêter par et avec des publics se distingue-t-elle d'autres façons, plus traditionnelles, de penser collectivement et de faire de la science et de la politique ?
Programme :
Lundi 12 février : Chercher, enquêter, s’engager : à quoi peut (nous) servir le pragmatisme aujourd’hui ?
Mardi 13 mars : Du travail social à la théorie de l’enquête : le pragmatisme en action
Mardi 10 avril : Les enjeux politiques et sociaux de l'appropriation de l’enquête par le public
Mardi 15 mai : L’éducation comme la sage-femme de la démocratie
Mardi 12 juin : Pragmatisme et critique sociale : L'enquête comme expérience émancipatrice
https://enseignements-2017.ehess.fr/2017/ue/2440/
Auteur: Réseau Thématique 9 de l’Association Française de Sociologie - Sociologie de l’urbain et des territoires
Cette journée est ouverte à tou-te-s les doctorant-e-s – et les docteur.e.s – intéressé-e-s par les dimensions territoriales et urbaines des études sociologiques, quel que soit leur objet de recherche et l’état d’avancement de leur thèse. Elle est organisée par le bureau des doctorants et docteurs du Réseau Thématique « Sociologie de l’urbain et des territoires » (RT9) de l’Association Française de Sociologie.
Ce réseau se consacre à la critique appliquée des projets d’espaces publics, quels que soient leur échelle et leur statut foncier. Cette critique est descriptive, historique, et réflexive.
La reconnaissance de la singularité des lieux et de la pluralité des regards sont ses conditions.
L’évaluation et le partage des perspectives, en vue de faire évoluer les pratiques, est son ambition. En cherchant les conditions épistémologiques d’une telle critique, ce réseau interroge la dimension politique du projet d’espace public.
Ces États généraux s’adressent à toutes les personnes intéressées, qu’elles soient professionnelles, praticiennes, chercheuses, étudiantes, enseignantes, élues, habitantes. L’événement interroge la visée de la critique, aussi bien pour la démarche de projet que pour son enseignement et sa diffusion élargie.
PROGRAMME DÉTAILLÉ : https://calenda.org/1100755
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* Ce collectif est constitué à ce jour de Rémy Bercovitz, Alexandra Biehler, Bernadette Blanchon, Hervé Davodeau, Denis Delbaere, Sabine Ehrmann, Olivier Gaudin, Élise Geisler, Philippe Hilaire, Sonia Keravel, Jean-Baptiste Lestra, Audrey Marco, Aurélien Ramos, Lolita Voisin.
Pour vous inscrire gratuitement en tant que participants, nous vous demandons d’écrire à [email protected] en précisant votre nom, statut, organisme de rattachement, afin de constituer une liste des participants - inscription demandée avant le 20 octobre 2023.
Cette inscription comprend la participation aux présentations et aux échanges, les deux déjeuners. Le dîner du 21 novembre et les frais de déplacement et d’hébergement sont à la charge du participant.
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PROGRAMME DÉTAILLÉ : https://calenda.org/1100755