Perrine Poupin
Sociologist, Associate Research Professor at CNRS (French National Center for Scientific Research), in The Centre for research on sound space and urban environment (CRESSON) is the AAU Laboratory team in Grenoble. Environnemental issues, protest movements and war in Russia and Ukraine. Research project “The Net Resisters. Criticism and evasion of digital coercion in Russia” (ResisTIC - 2018-2022).
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Books by Perrine Poupin
Sommaire
1 :
→ 000
Grand entretien
Patrick Boucheron
La violence, l’engagement, l’écriture.
2 :
DOSSIER
→ 000
Kamel Boukir
« Nique sa mère la justice »
L’expérience du déni de justice en banlieue.
→ 000
Chowra Makaremi
Violence d’État et politiques du déni en Iran.
Les tracés du pouvoir.
→ 000
Michel Naepels
Violence et impunité à proximité du pouvoir.
Gédéon Kyungu Mutanga, un milicien en République démocratique du Congo.
→ 000
Perrine Poupin
De l’otage à la proie. Irina Dovgan, une femme civile dans la guerre
(Donbass, Ukraine).
3 :
→ 000
Si loin, si proche
Sanjay Barbora
Exhumer une beauté terrible. Violence et politique des choix en Assam (Inde du nord).
4 :
→ 000
Prises de parole
Mogniss Abdallah
Samir Baaloudj
Tarek Kawtari
Farid Taalba
(texte présenté par Perrine Poupin)
30 ans de luttes contre les violences policières dans les quartiers populaires.
L’exemple de Dammarie-les-Lys.
5 :
→ 000
Faire de l’anthropologie
Adèle Blazquez
Ethnographie d’un contexte violent (Sinaloa, Mexique).
L’immanence de l’enquête.
Papers by Perrine Poupin
Camera in hand: investigating political action through video. A pragmatist experiment in Moscow
Cinematic inquiry is an experimental method that can provide the basis for an inductive approach. In our case, it took the form of an ethnographic observation, conducted by camera, of activist activities in Moscow in the late 2000s. In order to explore the meaning of these experiments of protest in all their dimensions, the study also included an online ethnography of the narratives and images disseminated on the web by the activists. By making our own videos, we were able to share the reality of day-to-day activism, to experience the world of images within the communities of production and reception, and to discover their meaning from the perspective of the actors involved. This article therefore seeks to develop a pragmatist approach to cinematic inquiry, which combines observation mediated through the camera, the analysis of activist images, and the re-embedding of those images into contexts of collective action. This approach provided solid foundations for a continuous comparative method, which we seek to reframe in relation to the disciplinary discussions on the use of the camera in the social sciences.
Nowadays video cameras and other digital devices are widely used in Russia as it is elsewhere. Activists can shoot their actions and report the events on the Internet, although mainstream media don't provide any coverage or only a bad one. Analysing the production, the film grammar and the use of images produced by activists who campaigned against the project of a freeway passing through the nearby Khimki forest, in the Moscow outskirts, this article explores the advantages and limits of this digital visual voice for political action and protest groups in Russia.
Sommaire
1 :
→ 000
Grand entretien
Patrick Boucheron
La violence, l’engagement, l’écriture.
2 :
DOSSIER
→ 000
Kamel Boukir
« Nique sa mère la justice »
L’expérience du déni de justice en banlieue.
→ 000
Chowra Makaremi
Violence d’État et politiques du déni en Iran.
Les tracés du pouvoir.
→ 000
Michel Naepels
Violence et impunité à proximité du pouvoir.
Gédéon Kyungu Mutanga, un milicien en République démocratique du Congo.
→ 000
Perrine Poupin
De l’otage à la proie. Irina Dovgan, une femme civile dans la guerre
(Donbass, Ukraine).
3 :
→ 000
Si loin, si proche
Sanjay Barbora
Exhumer une beauté terrible. Violence et politique des choix en Assam (Inde du nord).
4 :
→ 000
Prises de parole
Mogniss Abdallah
Samir Baaloudj
Tarek Kawtari
Farid Taalba
(texte présenté par Perrine Poupin)
30 ans de luttes contre les violences policières dans les quartiers populaires.
L’exemple de Dammarie-les-Lys.
5 :
→ 000
Faire de l’anthropologie
Adèle Blazquez
Ethnographie d’un contexte violent (Sinaloa, Mexique).
L’immanence de l’enquête.
Camera in hand: investigating political action through video. A pragmatist experiment in Moscow
Cinematic inquiry is an experimental method that can provide the basis for an inductive approach. In our case, it took the form of an ethnographic observation, conducted by camera, of activist activities in Moscow in the late 2000s. In order to explore the meaning of these experiments of protest in all their dimensions, the study also included an online ethnography of the narratives and images disseminated on the web by the activists. By making our own videos, we were able to share the reality of day-to-day activism, to experience the world of images within the communities of production and reception, and to discover their meaning from the perspective of the actors involved. This article therefore seeks to develop a pragmatist approach to cinematic inquiry, which combines observation mediated through the camera, the analysis of activist images, and the re-embedding of those images into contexts of collective action. This approach provided solid foundations for a continuous comparative method, which we seek to reframe in relation to the disciplinary discussions on the use of the camera in the social sciences.
Nowadays video cameras and other digital devices are widely used in Russia as it is elsewhere. Activists can shoot their actions and report the events on the Internet, although mainstream media don't provide any coverage or only a bad one. Analysing the production, the film grammar and the use of images produced by activists who campaigned against the project of a freeway passing through the nearby Khimki forest, in the Moscow outskirts, this article explores the advantages and limits of this digital visual voice for political action and protest groups in Russia.
Attention, inscription obligatoire par mail: [email protected]
10-12h30: Interdisciplinarité, cas pratiques
Paul Lhoste & Yann-Philippe Tastevin (Laboratoire de Génie Chimique UMR5503 / Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires UMR 5193 / IRL ESS UMI 3189) – L’interdisciplinarité à l’œuvre : le cas du recyclage du plomb
Samuel Challéat (géographie de l’environnement, UMR GÉODE) & Kévin Barré (écologie de la conservation, UMR CESCO), pour le Collectif RENOIR – Construire et travailler un objet de recherche en interdisciplinarité : l’exemple de l’environnement nocturne
Germain Meulemans (Chargé de recherche CNRS, Centre Alexandre-Koyré) – Fabulations disciplinaires : se laisser affecter par les sols urbains entre anthropologie, écologie et art
14h30-17h: Les temps (trop?) longs de l’interdisciplinarité
Alix Levain (chargée de recherche au CNRS, UMR 6308 AMURE) – Tes problèmes seront les miens. Patience et longueur de temps dans l’engagement interdisciplinaire en études environnementales
Francis Chateauraynaud (Directeur d’Études à l’EHESS, GSPR) – Par-delà interdisciplinarité et querelle de méthode. La sociologie et les sciences de l’environnement, une quête sans fin de prises communes révélant des tensions épistémiques irréductibles
Elise Demeulenaere (Chargée de recherche CNRS, Centre Alexandre-Koyré) – L’anthropologie et l’environnement, (re)positionnements disciplinaires, et interdisciplinaires
* Zone Rouge, histoire d’une désinformation toxique (2016, 52 min), un film d’Olivier Dubuquoy et Laetitia Moreau. Le film aborde la question des boues rouges toxiques issues de la transformation de la bauxite en alumine déversées par millions de tonnes en mer Méditerranée.
En présence des réalisateurs, Olivier Dubuquoy (géographe, Centre Norbert Elias, EHESS et Laetitia Moreau (vice-pdte SCAM – Société civile des auteurs multimédia). Discussion ouverte par Francis Chateauraynaud (Directeur d’études EHESS). Teaser: https://vimeo.com/181455551
Jeudi 15 mars 2018 15h00-19h00
* Mouton 2.0. La puce à l’oreille (2012, 77 min), un film d’Antoine Costa et Florian Pourchi. Ce film traite de l'obligation pour les éleveurs ovins à puçer électroniquement leurs bêtes à la place de l’habituel boucle d’oreille ou du tatouage et retrace le parcours d'éleveurs qui se battent contre cette obligation.
En présence du co-réalisateur Antoine Costa. Teaser : https://www.dailymotion.com/video/xqe77j.
Vendredi 16 mars 2018 10h00-13h00
* Histoires d'A. de Charles Belmont et Marielle Issartel (1973, 105 min). Ce film, tourné en clandestinité à l'époque où l'avortement était interdit, milite pour la libéralisation de l'avortement et de la contraception et témoigne du mouvement qui a conduit à la loi relative à l’IVG, de dépénalisation de l'avortement en janvier 1975.
En présence de Marielle Issartel. Discussion ouverte par Hélène Fleckinger (MCF Université Paris 8).
Vendredi 16 mars 2018 15h00-19h00
Lieu : EHESS, Salle Lombard, 96 bd Raspail 75006 Paris (M° St Placide, Rennes ou Notre-Dame des Champs)
EHESS, 96 boulevard Raspail, salle Lombard. 29/03 16-19h
Introduction de la séance par Ricardo Matos Cabo. Cette conférence s'inscrit dans le cadre de la rétrospective des films réalisés par Shinsuke Ogawa (1936-1992) de 1966 jusqu’en 1986 avec les cinéastes et activistes réunis autour du collectif Ogawa Productions (Ogawa Pro), fondé en 1968. La programmation des films assurée par Ricardo Matos Cabo se déroule au Ciné du Réel et au Jeu de Paume en mars et avril 2018.
Ayant échappé au joug des puissances coloniales occidentales, le Japon fut l’un des rares pays d’Asie à développer une culture cinématographique suffisamment solide et diverse pour produire des documentaires indépendants, au ton anti-autoritaire. Les premiers films importants ont été créés par un collectif ouvrier, l’un des premiers au monde, à la fin des années 1920. Après une interruption à la fin des années 1930, en raison de la désastreuse aventure impériale japonaise et de l’occupation américaine qui a suivi, la gauche reprit la lutte, au début des années 1950, là où elle était restée. Dans un contexte marqué par une forte répréhension de la liberté d'expression et une économie bourgeonnante, les cinéastes militants ont été capables d’établir une conversation étroite entre la fiction, le documentaire et les avant-gardes tout au long des années 1960 et 1970. Lors de l’implosion du mouvement étudiant au milieu des années 1970, les cinéastes militants ont fait face à des incertitudes à propos de leur devenir. Aujourd’hui encore, ces interrogations et ces doutes demeurent. Cette conférence présentera cette longue histoire du film militant au Japon, de 1920 à aujourd’hui, s’appuyant sur de nombreux extraits de films méconnus ou inédits en France.
Markus Nornes est professeur de cinéma asiatique à l'Université du Michigan. Pendant de nombreuses années, il fut le coordinateur du Festival international du film de Yamagata. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur les cinémas japonais, chinois et coréen. Son livre Forest of Pressure est une biographie critique du collectif d'Ogawa Shinsuke.
Les propositions doivent présenter comment les candidats mobilisent l’ethnographie et ce qu’ils souhaitent discuter par leur thème en 2 500 signes maximum. Elles sont à envoyer à l’adresse suivante avant le 30 janvier 2016 : [email protected]
Calendrier :
- limite de réception des propositions d’ateliers : 30 janvier 2016
- sélection des propositions d’ateliers et réponse aux candidats : fin février 2016
- première réunion du nouveau comité d’organisation : mars 2016
- dates à fixer des Rencontres Annuelles d’Ethnographie de l’EHESS – troisième édition : octobre ou novembre 2016
Bien cordialement,
Le comité d'organisation 2015
Par cet appel, nous recherchons à la fois des interventions, correspondant au format académique d’une communication de 20 minutes, et des formes expérimentales, présentées ou envoyées par l’intervenant (performance, lettre filmée, enregistrement sonore) ou bien dirigées à distance, comme ce serait le cas pour un dialogue lu et interprété par le corps et la voix des organisateurs et/ou des participants. Les propositions de présentations académiques et de formes expérimentales devront clairement s’inscrire dans le cadre de l’une de ces journées. Les interventions comme les rencontres avec les cinéastes se dérouleront en anglais.
Veuillez trouver ci-joint l'appel à panel pour la 3e édition des Rencontres Ethnographiques de l'EHESS.
Nous invitons les doctorants pratiquant l’ethnographie – sociologues, anthropologues, politistes, géographes, ethnologues… - à proposer des thèmes d’ateliers. La seule condition est d’être inscrit en doctorat, ou d’avoir soutenu sa thèse il y a moins de deux ans sans être en poste permanent. Les équipes doivent comprendre au moins une personne affiliée à l’EHESS. Les candidats sont appelés à questionner la démarche ethnographique. Les textes retenus manifesteront une pratique ethnographique rigoureuse qui ne se fonde pas uniquement sur l’analyse d’entretiens ou de documents.
Les propositions doivent présenter comment les candidats mobilisent l’ethnographie et ce qu’ils souhaitent discuter par leur thème en 2 500 signes maximum. Elles sont à envoyer à l’adresse suivante avant le 15 février 2016 : [email protected]
Calendrier :
- limite de réception des propositions d’ateliers : 15 février 2016
- sélection des propositions d’ateliers et réponse aux candidats : fin février 2016
- première réunion du nouveau comité d’organisation : mars 2016
- dates à fixer des Rencontres Annuelles d’Ethnographie de l’EHESS – troisième édition : octobre ou novembre 2016
Bien cordialement,
Le comité d'organisation 2015
ATELIER : La relation documentaire : une ethnographie par l’image
7 novembre 2014, EHESS, Bât. France, 190 avenue de France, Paris
November 17–20 2011
«Местное сообщество: исследовать извне и изнутри» (27 августа – 2 сентября 2010 г., о.Ольхон)
Institut National d’Histoire des arts, 2, rue Vivienne, 75002 Paris. 11 décembre 2010
Cet effort d’enquête coopérative avec des spécialistes des sciences sociales et des études cinématographiques se fera à partir des témoignages et des descriptions des cinéastes, d’une part, et de l’analyse filmique, d’autre part, replaçant ainsi au centre de cette recherche collective « la capacité de l’œuvre d’art à interroger les conditions de sa propre possibilité » et la réflexion des cinéastes sur la pratique filmique, l’histoire du cinéma, les technologie de l’image, les médiacultures, etc. Nous nous demanderons quel type d’ « enquête sociale » la caméra permet de mener et quelles sont les modalités d’enquête qui se déploient dans la projection et la distribution des films.
Marie Ghis Malfilatre, doctorante à l'EHESS ( IMM-CEMS )
Télémaque Masson, doctorant à l'EHESS ( Centre Georg-Simmel )
Joana Sisternas, doctorante à l'EHESS ( IMM-CEMS )
Céline Véniat, doctorante à l'EHESS ( IMM-CEMS )
Mardi de 17 h à 20 h (salle 1, 105 bd Raspail 75006 Paris), les 12 février, 13 mars, 10 avril, 15 mai et 12 juin 2018.
Guillaume Alberto (doctorant à l'Université Paris 1-Panthéon Sorbonne), Olivier Gaudin (docteur de l'EHESS) et Perrine Poupin (docteure de l'EHESS) participent à l'animation de cet atelier.
Selon la maxime pragmatiste formulée par Charles S. Peirce (1878-1879), le caractère opératoire d’un concept se mesure aux effets pratiques que son usage peut produire dans le réel. Tandis que John Dewey proposait d'étendre la méthode expérimentale et le modèle de l'enquête scientifique à « l'enquête sociale », nous souhaitons dans ce séminaire comprendre si la maxime pragmatiste peut être érigée en méthode, et s'appliquer à des expériences de recherche et d'enquête concrètes. Notre enquête sera historique et critique. Historique, elle portera de la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours et sur ceux qui ont fait sienne la maxime pragmatiste (en philosophie, sciences sociales, art, éducation, thérapie, etc.). Critique, elle cherchera à mettre en évidence la diversité des lectures politiques contradictoires des auteurs pragmatistes et de leurs traductions pratiques, passées et actuelles, et donc à restituer un pan d’histoire sociale du concept du pragmatisme, sans le réduire. Dans cette perspective, l'atelier permettra d'articuler le pragmatisme à des enjeux moraux et politiques, des conduites et des engagements en science et dans la vie sociale. Autrement dit, on abordera frontalement la question des communautés et des publics créés par ou avec des chercheurs. Comment s'engage-t-on par, pour et dans la recherche quand on est pragmatiste (ethnographie, enquête collective, recherche-action, communautés d’enquête, syndicalisme enseignant, engagement politique et associatif) ? À quelles communautés démocratiques, pratiques, académiques et extra-académiques participe-t-on et comment s'y engage-t-on pratiquement ? Quelle partition joue-t-on avec des acteurs qui se mobilisent, se constituent en publics, voire en experts ? Quels effets produisent de telles associations éducatives (si chères à Dewey) sur l'expérience du chercheur ? Au vu de ces engagements, nous interrogerons enfin le sort de l’ethos de la neutralité sociologique et politique, supposée prémunir l’activité scientifique du poids des considérations morales et politiques. Les chercheurs constituent-ils eux-mêmes des publics, avec des intérêts à défendre, des méthodes à promouvoir ? En quoi cette façon d'assumer d'enquêter par et avec des publics se distingue-t-elle d'autres façons, plus traditionnelles, de penser collectivement et de faire de la science et de la politique ?
Programme :
Lundi 12 février : Chercher, enquêter, s’engager : à quoi peut (nous) servir le pragmatisme aujourd’hui ?
Mardi 13 mars : Du travail social à la théorie de l’enquête : le pragmatisme en action
Mardi 10 avril : Les enjeux politiques et sociaux de l'appropriation de l’enquête par le public
Mardi 15 mai : L’éducation comme la sage-femme de la démocratie
Mardi 12 juin : Pragmatisme et critique sociale : L'enquête comme expérience émancipatrice
https://enseignements-2017.ehess.fr/2017/ue/2440/