Transports dans la Nièvre
Autoroutes | 78 km[1] | |
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Routes nationales | 94 km[1] | |
R.D. et V.C. | 9 867 km[1] | |
Autocars interurbains | Mobigo |
Principales gares de voyageurs | Nevers |
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Services voyageurs | TER Bourgogne-Franche-Comté (Mobigo), TER Centre-Val de Loire (Rémi), Intercités |
Principaux ports |
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Aéroports | Nevers-Fourchambault |
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Réseaux de transport en commun | Taneo (Nevers) |
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Peu peuplé et éloigné des métropoles, le département français de la Nièvre ne bénéficie pas d'un réseau de transport très étoffé. Si l'axe formé dans l'ouest du département par la Loire et l'Allier est relativement structurant au niveau régional — autoroute A77 prolongée par la route nationale 7, ligne ferroviaire Paris - Clermont-Ferrand — l'Est du département est laissé à l'écart par les grandes infrastructures de transport, et cet isolement contribue à son déclin économique et son dépeuplement.
Transport routier
[modifier | modifier le code]Infrastructures routières
[modifier | modifier le code]Si la Nièvre est à l'intersection de plusieurs routes nationales dès la première liste de 1824, sa faiblesse démographique a incité les pouvoirs publics à ne pas la doter d'autoroutes jusque récemment. Entre les deux axes reliant Paris à Lyon, la route nationale 6 passant par la vallée de la Saône et la route nationale 7 longeant la Loire dans la Nièvre, c'est la première qui a été doublée par une autoroute dans les années 1960. Lorsqu'une autoroute est ensuite construite dans les années 1980 entre Paris et Clermont-Ferrand, c'est par Bourges qu'elle passe, bien que le tracé par Nevers eût été plus court. C'est seulement dans les années 2000 que l'autoroute A77 reliant Nevers à la capitale sera ouverte progressivement, principalement par mise aux normes autoroutières de la route nationale 7.
L'achèvement du Grand contournement de Paris entre Bourges et Troyes permettrait d'améliorer la desserte du nord du département et de faciliter les échanges avec des départements voisins, mais ne semble plus d'actualité.
Faute d'infrastructure performantes mais aussi en raison du relief, les temps de parcours sont élevés entre Nevers et l'est du département : la préfecture du département est ainsi à plus d'1 h 0 de Château-Chinon et près d'1 h 30 de Montsauche-les-Settons par la route[2].
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A77 | Autoroute A6 à Poligny, vers Paris | Cosne-Cours-sur-Loire, Pouilly-sur-Loire, La Charité-sur-Loire, Pougues-les-Eaux, Nevers | Route nationale 7 à Sermoise-sur-Loire près de Nevers | Autoroute à 2x2 voies, concédée et payante jusqu'à la sortie 22 (Cosne-Cours-sur-Loire), non-concédée et gratuite au-delà. |
Route nationale 7 | Autoroute A77 à Sermoise-sur-Loire près de Nevers (avant 2006 : Paris-Porte d'Italie) |
Saint-Pierre-le-Moûtier | Route nationale 82 à L'Hôpital-sur-Rhins (commune de Saint-Cyr-de-Favières, au sud de Roanne) (avant 2006 : frontière italienne vers Vintimille) |
L'une des plus importantes routes nationales de France, déclassée en 2006 en RD 907 au nord de Nevers (où elle doublée par l'A77). En partie aménagée à 2x2 voies au-delà de Nevers, elle a vocation à être un jour absorbée par l'A77 au moins jusqu'à Moulins. |
Route nationale 73 | Moulins | Luzy | Route nationale 19 à Hésingue (vers Bâle) (après un passage par la Suisse au niveau de Porrentruy) |
Déclassée dans les années 1970 à l'ouest de Luzy en RD 973, tandis que le tronçon à l'est de Luzy prenait le nom de RN 81 ; cette dernière a été à son tour déclassée en 2006 en RD 981. |
Route nationale 76 | Nevers (jusqu'aux années 1970) / Route nationale 7 à Saint-Pierre-le-Moûtier (des années 1970 à 2006) |
Tours | Dans les années 1970, le tronçon Bourges - Nevers est déclassé en RD 976, et la RN 76 récupère un nouveau tronçon Bourges - Saint-Pierre-le-Moûtier, repris pour sa partie nivernaise à la RN 151BIS. Ce dernier tronçon est à son tour déclassé en 2006 en RD 2076. | |
Route nationale 77 | Nevers | Guérigny, Prémery, Varzy | Frontière belge vers Bouillon | Déclassée dans les années 1970 dans le département en RD 977, sauf le tronçon au-delà de Clamecy qui a été conservé sous le nom de RN 151. |
Route nationale 77BIS | Route nationale 77 à Doudoye (commune de Prémery) | Corbigny, Montsauche-les-Settons | Route nationale 5 à Sombernon, vers Dijon | Déclassée dans les années 1970 en RD 977BIS. |
Route nationale 78 | Nevers | Châtillon-en-Bazois, Château-Chinon | Route nationale 5 à Saint-Laurent-en-Grandvaux, vers la Suisse | Déclassée dans les années 1970 en RD 978. |
Route nationale 79 | Nevers | Imphy, Decize | Route nationale 84 à Montréal-la-Cluse, vers Genève | Déclassée dans les années 1970 en RD 979 sur son tronçon nivernais, sauf de Nevers à Decize où elle est conservée sous le nom de RN 81, à son tour déclassée en 2006 en RD 981. La RN 79 existe toujours mais selon un itinéraire modifié qui ne passe plus par la Nièvre. |
Route nationale 81 | Nevers | Imphy, Decize, Luzy | Autoroute A38 à Pouilly-en-Auxois, vers Dijon | Créée sur cet itinéraire dans les années 1970, à partir de tronçons des anciennes RN 73, 78, 79 et 478 dans le département. Déclassée en 2006 en RD 981. |
Route nationale 151 | Châteauroux (avant 2006 : Poitiers) |
La Charité-sur-Loire, Varzy, Clamecy | Auxerre (jusqu'aux années 1970 : route nationale 6 à Givry, vers Avallon) |
Déclassée dans les années 1970 en RD 951 à l'est de Clamecy. La RN 151 reprend alors le tronçon Clamecy - Auxerre de la RN 77. Elle reste classée jusqu'à ce jour dans le réseau routier national suivant cet itinéraire. |
Route nationale 151BIS | Route nationale 7 à Saint-Pierre-le-Moûtier | Route nationale 141 à Chasseneuil-sur-Bonnieure | Le tronçon nivernais de cette route a été repris par la RN 76 dans les années 1970 puis finalement déclassé en 2006 en RD 2076. | |
Route nationale 444 | Troyes | Lormes | Château-Chinon | Déclassée dans les années 1970 en RD 944. |
Route nationale 445 | Lormes | Châtillon-en-Bazois | Déclassée dans les années 1970 en RD 945. | |
Route nationale 455 | Joigny | Saint-Amand-en-Puisaye, Cosne-Cours-sur-Loire | Bourges | Déclassée dans les années 1970 en RD 955. |
Route nationale 457 | Route nationale 7 à Neuvy-sur-Loire | Saint-Amand-en-Puisaye, Clamecy | Route nationale 456 à Aisy-sur-Armançon, vers la RN 5 et Montbard | Déclassée dans les années 1970 en RD . |
Route nationale 458 | Route nationale 151 à Vézelay | Corbigny, Saint-Saulge | Route nationale 78 à Sauvigny-les-Bois près de Nevers | Déclassée dans les années 1970 en RD 958. |
Route nationale 478 | Route nationale 144 à Urçay, au sud de Saint-Amand-Montrond | Saint-Pierre-le-Moûtier, Decize | Route nationale 73 à Luzy | Déclassée dans les années 1970 en RD 978A à l'ouest de Decize, tandis que le tronçon Decize - Luzy était repris par la RN 81, à son tour déclassée en 2006 en RD 981. |
Route nationale 479 | Route nationale 478 à Saint-Germain-Chassenay près de Decize | Moulins | Déclassée dans les années 1970 en RD 979A. | |
Route nationale 485 | Route nationale 151 à Dornecy près de Clamecy | Corbigny, Moulins-Engilbert, Luzy | Route nationale 6 à Limonest près de Lyon | Déclassée dans les années 1970 en RD 985. |
Transport collectif de voyageurs
[modifier | modifier le code]La Nièvre est desservie par le réseau régional de transport routier Mobigo, qui compte 8 lignes régulières dans le département.
Covoiturage et autopartage
[modifier | modifier le code]Sport automobile
[modifier | modifier le code]La Nièvre est célèbre dans le domaine du sport automobile pour accueillir le circuit de Nevers Magny-Cours, qui a accueilli de 1991 à 2008 le Grand Prix de France de Formule 1.
Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]La première ligne de chemin de fer du département est la ligne de Vierzon à Nevers, ouverte en 1850, onze ans avant la ligne directe venant de Paris. Le réseau d’intérêt général n'a jamais été très étendu dans le département, même s'il l'a été davantage qu'aujourd'hui : il a principalement été développé dans la deuxième moitié du XIXe siècle par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). À la fin du XIXe siècle, le chemin de fer d’intérêt général atteignait de nombreuses villes et bourgs du département, dont Cercy-la-Tour, La Charité-sur-Loire, Château-Chinon, Clamecy, Corbigny, Cosne-sur-Loire, Decize, Donzy, Guérigny, Imphy, Luzy, Nevers, Prémery, Saint-Pierre-le-Moûtier et Varzy.
La Nièvre a également été desservie par quelques lignes de chemins de fer d’intérêt local, dont la construction est engagée par l'éphémère Compagnie des chemins de fer de la Nièvre puis achevée par la Société générale des chemins de fer économiques (SE). Le réseau de la Nièvre, ouvert entre 1901 et 1910 et à écartement métrique, comprend une grande ligne de Nevers à Corbigny et Saulieu, des embranchements de celle-ci vers Brinon-sur-Beuvron d'une part, Châtillon-en-Bazois et Moulins-Engilbert d'autre part, et une ligne isolée entre Cosne-Cours-sur-Loire et Saint-Amand-en-Puisaye. Ce réseau a totalement disparu dans les années 1930. Château-Chinon a également été desservie pendant une trentaine d'années par une ligne des chemins de fer d'intérêt local de Saône-et-Loire provenant d'Autun.
N'étant pas située sur un des grands axes de déplacements du pays, la Nièvre ne connaîtra que tardivement une modernisation de son réseau. La ligne Paris - Clermont-Ferrand est électrifiée en 1988-1989, et plusieurs programmes de relèvements de vitesse se succèdent des années 1970 aux années 2010 pour mettre Clermont-Ferrand à trois heures de Paris. La ligne de Vierzon à Saincaize est à son tour mise sous tension en 2011, et le prolongement de cet axe électrifié vers l'est est projeté.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Situation actuelle
[modifier | modifier le code]La principale gare de voyageurs est la gare de Nevers, avec une fréquentation annuelle de 877 000 voyageurs en 2019[3].
Nevers est à l'intersection de deux axes importants du réseau ferroviaire français : la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, utilisée notamment par les Intercités reliant Paris-Bercy à Clermont-Ferrand, et l'axe formé par la ligne de Vierzon à Saincaize à l'ouest et la ligne de Nevers à Chagny à l'est, qui unit la basse vallée de la Loire à la Bourgogne et à la vallée du Rhône. Ces lignes sont toutes à double voie et toutes sauf la dernière électrifiées. Grâce à sa situation au centre du réseau ferroviaire français, Nevers est le site d'implantation d'un des plus importants technicentres SNCF.
Dans le nord-est du département, Clamecy et Corbigny sont desservis par une petite ligne à voie unique provenant d'Auxerre et Paris, au trafic très faible — Corbigny n'est desservie en semaine que par un aller-retour ferroviaire par jour.
Ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Vierzon à Saincaize | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Nevers à Chagny | Double voie non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Laroche-Migennes à Cosne |
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Ligne de Clamecy à Gilly-sur-Loire |
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Ligne de Clamecy à Nevers |
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Ligne de Tamnay-Châtillon à Château-Chinon | Voie unique non-électrifiée fermée au trafic de voyageurs : maintien d'une activité fret résiduelle ou également fermée au fret ? |
Ligne de Saint-Germain-du-Puy à Cosne-Cours-sur-Loire | Ligne non-exploitée dans le département. |
Ligne de Triguères à Surgy | Ligne déclassée dans le département. |
Transport fluvial
[modifier | modifier le code]La Nièvre est parcourue par le canal latéral à la Loire et le canal du Nivernais. Au gabarit Freycinet (classe I), et même en-dessous de ce gabarit pour le tronçon du canal du Nivernais situé entre La Collancelle et Cercy-la-Tour (classe 0)[4], ces canaux sont aujourd'hui principalement dédiés à la navigation de plaisance.
Transport aérien
[modifier | modifier le code]Le petit aéroport de Nevers-Fourchambault (également nommé aéroport du Grand Nevers et de la Nièvre) n'accueille plus aucune ligne régulière mais connaît un trafic significatif lié à l'aviation d'affaires, de tourisme et de loisirs.
Deux autres aérodromes sont destinés à l'aviation légère de tourisme et de loisirs : Clamecy et Cosne-sur-Loire.
Transports en commun urbains et périurbains
[modifier | modifier le code]Nevers Agglomération et Moulins Communauté[5] sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[6].
Le réseau Taneo (Nevers) compte une dizaine de lignes régulières d'autobus et du transport à la demande.
Modes actifs
[modifier | modifier le code]Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Nevers Agglomération propose la location de vélo longue durée sous le nom de « Cycl'Agglo ».
Notes et références
[modifier | modifier le code]- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- Selon le calculateur d'itinéraires de Google Maps au 30 décembre 2022.
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- [PDF] « Les voies navigables du bassin Centre-Bourgogne », sur VNF.fr, (consulté le ).
- Cette dernière, dont le siège se trouve dans l'Allier, compte deux communes dans la Nièvre : Dornes et Saint-Parize-en-Viry.
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).