Transports dans l'Aube
Autoroutes | 152 km[1] | A5 A26 |
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Routes nationales | 33 km[1] | N 77 |
R.D. et V.C. | 7 004 km[1] | |
Autocars interurbains | Fluo Grand Est |
Principales gares de voyageurs | Troyes |
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Services voyageurs | TER Fluo (TER Grand Est) |
Principaux ports | Nogent-sur-Seine |
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Aéroports |
Troyes en Champagne (Troyes-Barberey) |
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Réseaux de transport en commun | TCAT (Troyes) |
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Les transports dans le département français de l'Aube sont principalement organisé autour de l'agglomération de Troyes, préfecture et principale ville du département. Carrefour autoroutier, Troyes est la seule agglomération du département dotée d'un réseau de transport urbain. En-dehors de Troyes, le département, rural et en déclin démographique, est largement délaissé par les grandes infrastructures de transport : l'Aube ne compte plus qu'une seule ligne ferroviaire et cinq gares ouvertes aux voyageurs — ce qui en fait l'un des départements les moins bien desservis par le réseau SNCF — et ses 152 kilomètres d'autoroutes ne comptent que sept échangeurs — dont quatre dans l'agglomération de Troyes.
Transport routier
[modifier | modifier le code]Infrastructures routières
[modifier | modifier le code]L'agglomération de Troyes est située au carrefour de deux autoroutes concédées et payantes : l'autoroute A5, qui relie Paris à Chaumont et Langres, et l'autoroute A26, qui relie Troyes à Reims et aux Hauts-de-France. Le prolongement de ce second axe vers Auxerre et Nevers, sous forme autoroutière ou d'aménagement à 2x2 voies de la route nationale 77, n'est qu'à l'état de projet.
L'agglomération de Troyes est entourée par une ceinture périphérique en partie aménagée à 2x2 voies, la route départementale 610 (ex-route nationale 210).
De nombreuses anciennes routes nationales aujourd'hui déclassées assuraient le maillage du territoire. Ces dernières, dont le trafic est resté modéré, ne sont que rarement équipées de déviations des agglomérations ou de voies de dépassement.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A5 | Francilienne à Carré Sénart | Troyes, Bar-sur-Aube (à 15 km) | Autoroute A31 près de Langres | Autoroute concédée et payante à 2x2 voies. |
Autoroute A26 | Autoroute A16 près de Calais | Arcis-sur-Aube, Troyes | Autoroute A5 près de Troyes | Autoroute concédée et payante à 2x2 voies. |
Route nationale 5 | Paris-Porte de Charenton | Frontière suisse vers Martigny | Déclassée en 2006 dans le département, en RD 905. | |
Route nationale 19 | Paris-Quai d'Ivry | Nogent-sur-Seine, Romilly-sur-Seine, Troyes, Vendeuvre-sur-Barse, Bar-sur-Aube | Frontière suisse vers Delémont | Déclassée en 1972 dans le département, en RD 619. |
Route nationale 51 | Orléans | Nogent-sur-Seine, Villenauxe-la-Grande | Frontière belge vers Dinant | Déclassée en 1978 dans le département, en RD 951. |
Route nationale 60 | Châteauneuf-sur-Loire (avant 1972) ou Orléans (après 1972) | Estissac, Troyes, Piney, Brienne-le-Château, Soulaines-Dhuys | Toul | Déclassée en 1972 à l'est de Troyes, en RD 960 ; déclassée en 2006 à l'ouest de Troyes, en RD 660. |
Route nationale 71 | Troyes | Troyes, Bar-sur-Seine | Dijon | Déclassée en 2006 en RD 671. |
Route nationale 77 | Auxerre (avant 1972 : Nevers) |
Bouilly, Troyes (avant 2006 : Arcis-sur-Aube) |
Troyes (avant 1972 : frontière belge vers Bouillon, et de 1972 à 2005 : Châlons-en-Champagne) |
La section d'Auxerre à Troyes est conservée dans le réseau routier national en tant que partie du grand contournement de Paris ; elle pourrait à terme être aménagée à 2x2 voies ou doublée par une autoroute. Déclassée en 2006 au nord de Troyes, en RD 677. |
Route nationale 210 | Troyes | Troyes | Troyes | Rocade périphérique de Troyes, en partie aménagée à 2x2 voies, déclassée vers 2006-2007 en RD 610. |
Route nationale 319 | Route nationale 19 à La Chapelle-Saint-Luc | Troyes | Troyes | Ancien tracé de la RN 19 avant sa déviation par la rocade de Troyes, déclassé en 2006 en RD 319. |
Route nationale 373 | Compiègne | Méry-sur-Seine | Route nationale 19 à La Belle-Étoile (commune de Mesgrigny) | Déclassée en 1972 en RD 373. |
Route nationale 374 | Nogent-sur-Seine | Nogent-sur-Seine, Aix-en-Othe, Ervy-le-Châtel | Route nationale 5 à Charrey (commune de Marolles-sous-Lignières) | Déclassée en 1972 en RD 375. |
Route nationale 374A | Villemaur-sur-Vanne | Villemaur-sur-Vanne | Route nationale 374 vers Nogent-sur-Seine | Court embranchement de la RN 374, déclassé en 1972 en RD 374A. |
Route nationale 374B | Route nationale 374 à Paisy | Route nationale 60 à Cosdon | Court embranchement de la RN 374, déclassé en 1972 en RD 374B. | |
Route nationale 384 | Saint-Dizier | Soulaines-Dhuys, Bar-sur-Aube | Bar-sur-Aube | Déclassée en 1972 en RD 384. |
Route nationale 400 | Brienne-le-Château | Brienne-le-Château | Route nationale 384 à Ceffonds | Déclassée en 1972 en RD 400. |
Route nationale 439 | Sens | Traînel | Route nationale 51 à La Motte-Tilly | Déclassée en 1972 en RD 439. |
Route nationale 440 | Anglure | Romilly-sur-Seine | Route nationale 374 à Marcilly-le-Hayer | Déclassée en 1972 en RD 440. |
Route nationale 441 | Méry-sur-Seine | Méry-sur-Seine, Arcis-sur-Aube, Nogent-sur-Aube | Route nationale 60 à Lesmont | Déclassée en 1972 en RD 441. |
Route nationale 442 | Nogent-sur-Seine | Nogent-sur-Seine, Marigny-le-Châtel | Route nationale 19 à La Malmaison (commune de Payns) | Déclassée en 1972 en RD 442. |
Route nationale 443 | Montargis | Chaource, Bar-sur-Seine, Vendeuvre-sur-Barse, Brienne-le-Château | Brienne-le-Château | Déclassée en 1972 en RD 443. |
Route nationale 444 | Troyes | Troyes, Chaource | Château-Chinon | Déclassée en 1972 en RD 444. |
Route nationale 452 | Tonnerre | Les Riceys | Route nationale 71 à Celles-sur-Ource | Déclassée en 1972 en RD 452. |
Route nationale 453 | Nuits | Les Riceys | Route nationale 452 aux Riceys | Déclassée en 1972 en RD 453. |
Transport collectif de voyageurs
[modifier | modifier le code]L'Aube est desservie par le réseau régional de transport routier Fluo Grand Est. Aucune ligne régulière exclusivement commerciale n'existe, à l'exception de la ligne rapide C140 reliant Troyes à Reims, mais certaines lignes sont à vocation mixte scolaire et commerciale[2].
Covoiturage et autopartage
[modifier | modifier le code]Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]Troyes est reliée dès 1848 à Paris par chemin de fer (d'abord depuis la gare de Lyon, puis la gare de l'Est à partir de 1857). Le réseau d’intérêt général a principalement été développé par la Compagnie des chemins de fer de l'Est au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle. En 1900, Troyes est au cœur d'une étoile ferroviaire à sept branches, dont six à double voie, reliées par plusieurs raccordements permettant d'éviter des rebroussements dans la gare de la ville. Le chemin de fer d’intérêt général atteignait alors la plupart des villes et bourgs du département, dont Arcis-sur-Aube, Bar-sur-Aube, Bar-sur-Seine, Brienne-le-Château, Chavanges, Ervy-le-Châtel, Estissac, Nogent-sur-Seine, Piney, Romilly-sur-Seine et Vendeuvre-sur-Barse.
L'Aube a également été desservie à partir de 1901 par les Chemins de fer départementaux de l'Aube (chemin de fer d’intérêt local), dont le réseau est resté limité à deux petites lignes autour de Polisot. À partir de 1901, Nogent-sur-Seine est par ailleurs atteinte par une ligne des Chemins de fer départementaux de l'Yonne.
Ce réseau, dont la densité s'expliquait en partie par des considérations militaires, commencera à se réduire fortement dès les années 1930 et surtout après-guerre. Depuis 1996, la ligne de Paris-Est à Mulhouse est la seule ligne ferroviaire voyageurs du département, et jusqu'en 2022, le département ne possédait aucune ligne électrifiée.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Situation actuelle
[modifier | modifier le code]La principale gare de département est celle de Troyes, avec plus d'un million de voyageurs en 2019 ; les autres gares, Romilly-sur-Seine, Nogent-sur-Seine, Bar-sur-Aube et Vendeuvre-sur-Barse ont une fréquentation annuelle entre 44 000 et 327 000 voyageurs en 2019[3].
L'Aube n'est traversée que par une seule ligne ouverte aux voyageurs, la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville. Cette ligne est parcourue par des trains TER Grand Est (ou TER Fluo). Depuis 2022, la ligne est électrifiée de Paris à Nogent-sur-Seine, et cette électrification doit être prolongée jusqu'à Troyes vers 2027-2028[4].
Des trains de fret continuent de parcourir plusieurs lignes fermées aux voyageurs.
Ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville | Double voie, électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz depuis 2022 jusqu'à Nogent-sur-Seine, non-électrifiée au-delà (électrification en projet jusqu'à Troyes). |
Ligne de Coolus à Sens | Voie unique ouverte au seul trafic de fret de la limite de la Marne jusqu'à Luyères (à une quinzaine de kilomètres au nord de Troyes) ; non-exploitée au-delà. |
Ligne de Troyes à Brienne-le-Château | Voie unique ouverte au seul trafic de fret (partie de l'itinéraire Troyes - Vitry-le-François). |
Ligne de Jessains à Sorcy | Voie unique ouverte au seul trafic de fret entre Brienne-le-Château et Vallentigny-Maizières (partie de l'itinéraire Troyes - Vitry-le-François) ; fermée à tout trafic et en grande partie déclassée ailleurs. |
Ligne de Vallentigny à Vitry-le-François | Voie unique ouverte au seul trafic de fret (partie de l'itinéraire Troyes - Vitry-le-François). |
Ligne de Saint-Julien (Troyes) à Gray | Voie unique ouverte au seul trafic de fret jusqu'aux environs de Polisot ; non-exploitée au-delà. |
Ligne de Saint-Julien (Troyes) à Saint-Florentin - Vergigny | Ligne fermée à tout trafic. |
Ligne de Oiry - Mareuil à Romilly-sur-Seine | Ligne entièrement déclassée dans le département. |
Ligne de Fère-Champenoise à Vitry-le-François | Ligne entièrement déclassée. |
Transport fluvial
[modifier | modifier le code]La Seine est navigable à gabarit moyen (classe III CEMT) jusqu'à Nogent-sur-Seine, dont le port fluvial a traité 500 000 tonnes de marchandises en 2019[5] ; en amont, la Seine est au gabarit Freycinet (classe I) jusqu'à Marcilly-sur-Seine[6].
Transport aérien
[modifier | modifier le code]L'aéroport de Troyes - Barberey (ou Troyes en Champagne) n'accueille plus de vols commerciaux réguliers, mais reste le principal aérodrome du département pour l'aviation d'affaires, de tourisme, de loisirs ou de services publics.
Les autres aérodromes du département sont ceux de Bar-sur-Seine, Brienne-le-Château et Juvancourt ; l'aérodrome de Romilly-sur-Seine a fermé en 2011.
Transports en commun urbains et périurbains
[modifier | modifier le code]Troyes Champagne Métropole et la communauté de communes des Portes de Romilly-sur-Seine sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire[7] ; seule la première semble toutefois organiser des services de transport dans son ressort territorial. Le réseau de bus TCAT comprend notamment 11 lignes régulières en semaine et 14 lignes de transport à la demande desservant l'agglomération de Troyes[8].
Troyes a également été desservie par un réseau de tramway de 1899 à 1950.
Modes doux
[modifier | modifier le code]Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Fluo Grand Est 10 : Lignes régulières », sur fluo.eu (consulté le )
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- « Électrification Ligne 4 Nogent-Troyes », sur sncf-reseau.com, (consulté le ).
- [PDF] .
- [PDF] « Les voies navigables du bassin de la Seine », sur VNF.fr, (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2021 », sur cerema.fr, (consulté le ).
- « Le réseau bus », sur TCAT.fr (consulté le ).