GCI515 Ch1 Hydrosphà Re (E2024)

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Chapitre 1

Hydrosphère
GCI515- GÉNIE DE L’ENVIRONNEMENT
ÉTÉ 2024

Robert Toupin, ing.

1
Dans ce
chapitre…

• H2O… Une molécule étonnante!


• Les eaux naturelles
• Les paramètres physiques
• Les paramètres chimiques

2
L’EAU DANS
L’UNIVERS

L’eau (H2O) n’est pas une denrée rare dans l’univers,


loin de là! Après tout, l’hydrogène et l’oxygène sont
le premier et le troisième élément les plus présents
de notre galaxie, la voie lactée.

L’eau est donc l’une des molécules les plus


abondantes: Il y a de la vapeur d’eau un peu partout
dans l’univers et on trouve de la glace à plusieurs
endroits. Par exemple, les comètes sont des blocs
de glace et de poussières venus des confins de
notre système solaire.

Toutefois, ce qui est beaucoup plus rare, c’est de


l’eau qui est présente sous forme liquide dans un
environnement stable, surtout de l’eau à la surface
d’un corps céleste… Il y a bien des indications de
présence antérieure d’eau liquide à la surface de
Mars ou de Vénus ainsi que sur certaines lunes de
Jupiter et de Saturne, mais la Terre demeure pour
l’instant le seul endroit connu de l’univers où de
l’eau en phase liquide est présente avec certitude.
3
LA « PLANÈTE BLEUE » EST RECOUVERTE À 71% D’EAU.
On estime qu’il y a 1 400 000 000 km3 d’eau sur la terre, dont plus de
97% est de l’eau salée et seulement 2,5-3,0% est de l’eau douce…

1 km3 = 1 000 000 000 m3 = 1 000 000 000 000 litres

4
Cycle
hydrologique

5
Ø≈1400 km Toute l’eau de la Terre

Ø≈430 km
L’eau douce de la Terre
L’eau douce des
lacs et des rivières

6
Distribution de l’eau douce dans le monde
Différence entre la disponibilité de l’eau douce et la demande en eau

New York Times, 2016

NOMBRE DE MOIS DANS


L’ANNÉE OÙ L’EAU MANQUE

7
8
LE RAYONNEMENT SOLAIRE ET LA FORCE GRAVITATIONNELLE SONT LES
DEUX PRINCIPALES FORCES MOTRICES QUI ANIMENT LE CYCLE DE L’EAU
9
H2O… Une petite molécule tout
simplement extraordinaire !
10
Géométrie de la molécule d’eau

Tétraèdre
DEUX DOUBLETS
D’ÉLECTRONS LIBRES

DEUX LIENS COVALENTS ENTRE


OXYGÈNE ET HYDROGÈNE

11
Géométrie de la molécule d’eau
La géométrie particulière de la molécule d’eau engendre la
présence d’un moment dipolaire permanent, qui est à son
tour responsable des diverses propriétés physico-chimiques
vraiment extraordinaires de la molécule d’eau

Les électrons qui forment le


nuage électronique qui entoure
la molécule d’eau sont en
quelque sorte « plus souvent »
δ+ dans la région de l’atome
d’oxygène qu’à proximité des
Pôle positif
permanent deux atomes hydrogène: C’est
pour cette raison qu’il se forme
un pôle négatif (δ-) partiel et un
pôle positif (δ+) partiel dans la
molécule. Cette différence de la
δ+ δ- Pôle négatif charge dans la molécule est le
permanent moment dipolaire permanent

12
La liaison hydrogène
• La liaison hydrogène se forme lorsqu’un
atome d’hydrogène déjà lié par covalence à
un atome électronégatif tel que l’oxygène
(dans le cas de H2O) subit l’attraction d’un
autre atome électronégatif. C’est une liaison
intermoléculaire, qui est environ 20 fois
plus faible (et donc plus facile à briser) que
la liaison covalente. Malgré cette apparente
faiblesse, les liaisons hydrogène joue un rôle
de première importance.

Cette structure liquide n’est pas statique!


Les molécules d’eau glissent constamment
les unes par rapport aux autres et les liens
hydrogènes se font, se défont et se refont
sans cesse entre elles

13
L’eau à l’état solide: Une anomalie!
• Dans l’immense majorité des cas, l’état solide d’un
corps, où les molécules sont plus ordonnées,
occupe moins de place que l’état liquide. Le solide
est donc plus dense que le liquide et ne flotte pas
sur lui-même.
• Pour l’eau, c’est la situation inverse : La glace
occupe davantage d’espace et sa masse
volumique est moindre (0,91 g/cm3) que celle de
l’eau liquide (≈1 g/cm3 )
• Lorsque la glace se forme, les molécules se
rapprochent mais les liaisons hydrogènes font
qu’elles s’agencent en un réseau 3D d’hexagones,
ce qui laisse beaucoup de « vide » dans la
structure et donc une masse volumique < 1 g/cm3

14
Masse volumique de l’eau

Masse volumique (kg/m3)


• De 100° à 4°C., l’eau suit la règle générale imposée par l’énergie cinétique: Les molécules ont de moins en moins
d’énergie, elles diminuent l’amplitude de leurs vibrations et se rapprochent les unes des autres. La masse
volumique maximale de l’eau est atteinte à 4°C.
• De 4° à 0°C., le réarrangement des molécules d’eau provoque leur éloignement les unes des autres par la création
d’un réseau plus stable, tridimensionnel, fait de plusieurs hexagones (6 molécules d’eau par hexagone).
• La masse volumique apparente diminue ainsi rapidement à partir de 4°C. et s’effondre à 0°C. : Le solide flotte
désormais sur le liquide. Ce phénomène est assez rare (L’ammoniac NH3 se comporte aussi de cette façon).

15
Deux « mystères » résolus!
Pourquoi les castors construisent-ils des barrages? Ces barrages mettent à profit le fait que la glace
a une masse volumique inférieure à celle de l’eau… En élevant le niveau de l’eau, le castor s’aménage
ainsi un espace suffisant pour circuler sous la glace et atteindre ses réserves de nourriture en hiver!

Pourquoi tous les flocons de neige ont systématiquement six pointes?


La formation de structures hexagonales entre les molécules d’eau qui se
rapprochent et s’organisent lorsque la glace se forme est responsable
de ce phénomène. Sinon, est-ce vrai qu’il n’y a pas deux flocons
identiques? Ça, c’est loin d’être certain! Certains scientifiques ont
démontré que cette assertion relève davantage de la légende!

16
Stratification thermique:
Estuaire et golfe du Fleuve
St-Laurent

17
Un tour : 2000-3000 ans

A l’échelle planétaire, les différences de densité des eaux océaniques induisent les grands
courants marins. Ces différences de densité sont provoquées par les différences de salinité
et de température des eaux. L’étoile indique l’emplacement du « grand trou », un endroit
où les eaux sont froides et salées et s’enfoncent rapidement dans les profondeurs de ce
puits de densité. Avec le changement climatique, les océans se réchauffent rapidement…
Quels seront les impacts de cette hausse de température sur les courants marins?

18
Diagramme de phase de l’eau

POINT CRITIQUE
22 300 kPa et T=374°C

CHANGEMENT DE PHASES
Sublimation: (s) → (g)
101,3 kPa
Déposition: (g) → (s)
Fusion: (s) → (l)
Congélation: (l) → (s)
Vaporisation: (l) → (g)
Condensation: (g) → (l)
POINT TRIPLE
600 Pa et T=0,01°C

19
Élévation de température et changements d’état

Liée au
changement
d’état

Combien d’énergie faut-il fournir pour faire évaporer 1 litre


(1 kg) d’eau qui serait initialement à 20°C ?

(4,18 kJ/kg·°C (100°C – 20°C)·1 kg) + (2260 kJ/kg · 1 kg)


334,4 kJ + 2260 kJ
12,9% de l’énergie 87,1% de l’énergie sert à
sert à chauffer l’eau faire passer le liquide à
de 20°C à 100°C 2594,4 kJ l’état vapeur

Observation : Le changement d’état (l→g) est très énergivore!


20
Pression de vapeur saturante de l’eau
(syn. Tension de vapeur de l’eau)

P
Système clos

équilibre La tension de vapeur est dépendante


Certaines molécules d’eau en
surface ont suffisamment d’énergie
de la température du liquide
pour s’affranchir des interactions
intermoléculaires et passer à la
phase vapeur. Dans un système clos,
l’équilibre s’établit entre molécules
qui quittent le liquide et celles qui y
retournent. La pression mesurée
au-dessus du liquide lorsque
l’équilibre est atteint est la pression
de vapeur saturante.

Plus un liquide s’évapore facilement, plus sa pression de vapeur saturante est élevée…

L’eau, une petite molécule (18 g/mol) devrait s’évaporer très facilement, mais…
21
Tension de vapeur de l’eau: Une autre anomalie!
• En extrapolant à partir de petits
composés semblables (ex. H2S), on
s’attendrait à trouver que le point
d’ébullition de l’eau est de -80°C.
3 exceptions notables Pourtant, il est à +100°C. !
Température d’ébullition

• La valeur élevée du point


d’ébullition (et par conséquent la
des composés (°C)

faible valeur de la pression de


vapeur saturante de l’eau) est une
« anomalie » causée, vous l’aurez
deviné, par les ponts hydrogènes
intermoléculaires qui retiennent
davantage les molécules d’eau dans
leur état condensé, liquide.
• Bref, sans la capacité de H2O de
former des liaisons hydrogènes
intermoléculaires, ce serait une
véritable catastrophe et on ne serait
pas là pour en parler! L’eau se serait
tout évaporée en vapeur et la vie
sur Terre serait improbable!

22
Les propriétés colligatives

Certaines propriétés de l’eau sont


modifiées lorsqu’on y ajoute une autre
substance de n’importe quelle nature.
Par exemple, si on ajoute une
substance tel que du sel de table à de
l’eau pure, on observera:
• ↓ Pression de vapeur saturante
• ↓ Température de fusion de la glace
• ↑ Température d’ébullition
• ↑ Pression osmotique

Comme la présence d’eau très pure est


rarissime dans l’environnement, il sera
utile de se souvenir que la présence de
substances dans l’eau change certaines
propriétés de l’eau.

23
Solubilité des gaz dans l’eau

• Tous les gaz sont solubles dans l’eau, mais en proportions variables selon
la nature du gaz, la température de l’eau, la salinité de l’eau et
l’altitude.

• Nature du gaz: Certains gaz tel que l’hydrogène (H2) sont très peu
solubles dans l’eau tandis que d’autres, comme le gaz carbonique
(CO2) le sont au contraire beaucoup…

• Température de l’eau: La règle générale est que la concentration à


l’équilibre d’un gaz dans l’eau diminue lorsque la température de
l’eau s’élève…

• Salinité de l’eau: Lorsque la salinité augmente, la concentration à


l’équilibre du gaz dans l’eau diminue…

• Altitude : Si l’altitude augmente, la pression de l’air (et des gaz)


diminue et la solubilité du gaz diminue également…
24
Solubilité des gaz dans l’eau : Loi de Henry

• La dissolution d’un gaz dans l’eau est un phénomène dynamique:


Un équilibre s’établit après un certain temps et la quantité de gaz
qui se dissout dans l’eau devient égale à la quantité de gaz qui sort
simultanément de l’eau et retourne à l’atmosphère.
• Pour déterminer la concentration du gaz dans l’eau à l’équilibre, on
utilise la Loi de Henry :

X g  K H Pg
Xg = fraction molaire du gaz dans l'eau
Pg = pression partielle du gaz dans l’air
Molécules de gaz
qui se dissolvent Molécules de gaz KH = constante d’Henry
dans l’eau qui repassent
dans l’air

25
Solubilité des gaz dans l’eau

26
Solubilité des gaz dans l’eau
• Certains gaz (CO2, Cl2 et SO2) sont très solubles dans l’eau parce
qu’ils ne font pas que se solubiliser dans l’eau… Ils réagissent
également avec l’eau et forment de nouvelles molécules:

Principe de Le Chatelier
«Si on tend à modifier les conditions d'un système en équilibre, il réagit de façon à
s'opposer partiellement aux changements qu'on lui impose jusqu'à l'établissement
d'un nouvel état d'équilibre»… Bref, lorsqu’un réactif (ex. CO2) se solubilise puis
réagit pour se transformer en un produit (H2CO3), il disparaît et laisse ainsi de la
place pour que d’autres molécules de CO2 se solubilisent dans l’eau…
27
L’eau… Solvant universel?

• L’eau est un solvant quasi-universel, capable de dissoudre plusieurs gaz, liquides et


solides…
• Gaz (ex. CO2, le gaz carbonique)
• Solides ioniques (ex. NaCl, le sel de table)
• Solides moléculaires avec moment dipolaire (ex. C11H22O11, le sucre)
• Molécules organiques acides (ex. CH3CO2H, le vinaigre)
• Molécules organiques basiques (ex. C5H9N3 C, l’histamine)

• Toutefois, l’eau n’est pas un bon solvant pour certains produits…


• Liquides/solides moléculaires sans moment dipolaire (ex. Huiles et hydrocarbures)
• Solides covalents (ex. Sable et diamant)
• Métaux purs (ex. Pépite d’or et barre de fer)… Mais si le métal s’oxyde comme ce
sera le cas pour le fer, celui-ci s’ionise, devient un cation métallique plus soluble

28
Électrolytes et conductivité électrique
• Conductivité: Mesure de la facilité avec laquelle l’électricité peut circuler dans un
matériau ou un fluide…
• Cuivre (métal) à 20°C : Conductivité de 59 600 000 000 000 μS/cm
• Eau ultrapure à 20°C : Conductivité de 0,055 μS/cm
• Eau potable à 20°C : Conductivité typique de 200 à 1000 μS/cm
• Eau de mer à 20°C : Conductivité typique de 50 000 μS/cm
• Quelles conclusions peut-on tirer de ces informations?
1. Le cuivre est un excellent conducteur de courant électrique…
2. L’eau parfaitement pure est a contrario un très mauvais conducteur! Un « cylindre
d’eau parfaitement pure » d’une longueur totale de 3,5 mm offre approximativement
la même résistance au passage de l’électricité qu’un fil de cuivre de même diamètre et
d’une longueur de 384 400 kms, soit la distance qui sépare la Terre et la Lune!
3. Dès qu’on ajoute « un petit quelque chose » dans l’eau pure, l’eau devient bien plus
conductrice! Avec un soluté qui s’ionise (ex. sel), l’eau devient rapidement un
électrolyte, une solution qui conduit bien l’électricité!
4. L’eau ultrapure n’existe pas dans la nature… Mais certaines industries en fabriquent!

29
Mesure de la conductivité électrique
• Le conductimètre est un appareil simple, rapide, robuste, léger et économique
permettant de quantifier la présence d’espèces conductrices (ions) dans l’eau
• Quand on mesure la conductivité de l’eau, c’est la quantité globale des
électrolytes dans le fluide qui est en fait mesurée. Les unités sont typiquement
les µS/cm et les mS/cm (S = Siemens), exprimé à une température donnée.
• Certains appareils indiquent le résultat en solides totaux dissous (TDS, exprimé
en mg/l) mais, dans les faits, c’est le même paramètre qui est mesuré
(conductivité électrique) sur une échelle plus « parlante » pour les opérateurs.

30
Les eaux naturelles
• Les eaux naturelles incluent
• les eaux de pluie
• les eaux de fonte des neiges
• les eaux de mer
• les eaux continentales de surface
• les eaux souterraines
• les eaux thermales
•…

Contrairement à l’eau pure, les eaux naturelles


contiennent d’autres matériaux et d’autres
substances, ce qui vient notamment modifier
leurs propriétés organoleptiques

31
Eau de pluie, eau pure?

32
Propriétés organoleptiques des eaux naturelles

Montréal, le 14 juin 2018 – La Ville de


Sherbrooke, membre du Programme
d’excellence en eau potable – Traitement
(PEXEP-T) de Réseau Environnement, a
remporté la 2 place parmi 25 municipalités
e

du Canada et des États-Unis, dans le cadre


de la prestigieuse compétition « Best of the Best
Taste Test », organisée par l’American Water
Works Association (AWWA), qui tient
présentement son congrès annuel à Las Vegas.

Rappelons que la Ville de Sherbrooke avait


remporté en octobre dernier le titre de la
meilleure eau municipale au Québec, lors du
concours annuel organisé par Réseau
Environnement. Sherbrooke s’avérait être Eau artésienne des Îles Fiji
automatiquement la représentante désignée du 6 X 330 ml pour 8,49 $
Québec au concours organisé par l’AWWA. Disponible dans la plupart des
épiceries de Sherbrooke

33
Les Nations unies
estiment aujourd'hui que
91 % de la population
mondiale a accès à l'eau
potable

© 2019 34
Les Nations unies estiment aujourd'hui que
91 % de la population mondiale a accès à l'eau
potable

35
Propriétés organoleptiques des eaux naturelles

Propriétés organoleptiques
Ce sont les propriétés qui agissent sur les
différents organes des sens.
Dans le cas de l’eau, ce sont le goût,
l’odorat et la vue qui sont sollicités…

36
Couleur des eaux naturelles

• L’eau pure a-t-elle une couleur?


Des études sérieuses démontrent
que l’eau n’est pas incolore et
qu’elle a plutôt une teinte bleutée!
Le bleu des océans n’est pas le fruit
du reflet du ciel dans l’eau !
• L’eau est bleue parce que les
molécules d’eau absorbent la
portion supérieure du spectre de la
lumière visible du soleil mais
reflètent la partie bleue, ce que nos
yeux peuvent apercevoir.
• Cette teinte bleutée est subtile et
indétectable à l’échelle d’un verre
d’eau, mais facilement perceptible
à l’échelle d’un grand plan d’eau.
37
Couleur des eaux naturelles
• Toutefois, l’analyse de la couleur de l’eau réfère non pas à la couleur naturelle
de l’eau mais à la mesure de la couleur induite par divers contaminants:
• Métaux : Fer, manganèse, cuivre, etc.
• Matières en suspension dans l’eau : Algues, minéraux, etc.
• Composés organiques : Colorants, encres, boues, etc…
• Matières organiques naturelles : Acides humiques, acides fulviques, etc.
• Les matières en suspension (MES)
présentes dans l’eau causent une
certaine interférence de la
couleur apparente: L'échantillon
doit donc être filtré ou centrifugé
avant l’analyse qui permettra
d’obtenir la « couleur vraie» de
l’échantillon. Les unités de la
mesure sont d’ailleurs des UCV,
des unités de couleur vraie
38
Couleur des eaux naturelles
• On compare l’échantillon d’eau avec un
ensemble de références de valeurs connues
d’unité de couleur vraie (UCV) appelé
l'échelle de Hazen (syn. échelle APHA)
• Au Québec, la couleur des eaux de surface
varie typiquement entre 10 et 50 UCV.
• Certaines normes préconisent une limite
acceptable de ≤15 UCV, pour des raisons
historiques d'esthétique et de goût de l'eau
potable: Une eau ayant une teinte a souvent
des défauts de goût et/ou d’odeur .

39
Acides humiques et fulviques

Molécule d’acide humique Molécule d’acide fulvique

Soluble aux pH alcalins Soluble à tous les pH


molécules de taille moyenne Petites molécules
Couleur brunâtre Couleur jaune à orangé

Les acides humiques et fulviques sont des groupes de substances issues de l’humus.
L’humus est ce sol riche, produit de la décomposition de la matière organique. Ces
substances colorent les eaux naturelles dans des teintes allant du jaune au brun foncé…

40
Turbidité de l’eau
• La turbidité désigne la teneur d'un fluide en matières qui le troublent
• La turbidité est causée par les matières en suspension (MES) et les
particules colloïdales, mais aussi les micro-algues et les bactéries. Bref,
la turbidité prend en compte tous les solides qui absorbent, diffusent ou
réfléchissent la lumière.
• Attention: Turbidité ≠ Couleur

41
Colloïdes et solutions colloïdales

< 2µm
Note : Cheveu humain Ø 50-70 µm…
42
Effet Tyndall : Particules 1 – 1000 nm

43
Turbidimètre ( Néphélométrie)

Principe de la néphélométrie
(mesure de turbidité)

Unités de mesure
Unités de Turbidité Néphélométrique (UTN)

Note: Le terme anglais NTU est souvent utilisé…

44
45
Turbidité
5 < UTN : Eau claire (ex. lac clair, rivière à faible débit par temps sec)
5 < UTN < 30 : eau légèrement trouble (ex. rivière temps normal)
50 > UTN : Eau très trouble (ex. rivière en crue)

Norme pour l’eau potable (MELCC)


• Ne pas dépasser 0,5 UTN dans plus de 5 % des mesures inscrites durant 30
jours consécutifs à la sortie de chaque filtre précédé d’une coagulation
• Aucun échantillon ne doit dépasser 5 UTN
• Eau potable : Les turbidimètres sont omniprésents car obligatoires!
Quelle est la raison de cette exigence?

Il existe une forte corrélation positive entre les valeurs de turbidité et la


présence de microorganismes, pathogènes ou pas…

46
Transparence

• Transparence: Paramètre de qualité de l’eau


qui permet de juger de sa clarté, de sa
limpidité et dans une certaine mesure, de sa
couleur.
• Elle est mesurée sur un plan d’eau, avec un
équipement de terrain : Le disque de Secchi.
La transparence n’est donc pas un paramètre
utilisé en usine de traitement des eaux.
• La transparence est corrélée avec l’intensité
de la pénétration de la lumière solaire en
fonction de la profondeur dans l’eau

47
Transparence (Disque de Secchi)

Lacs québécois et ontariens: quelques mètres à plus de 10 mètres

Lac Tahoe (Nevada, Californie) : ±30 m dans années 1960, diminue depuis

Critère québécois pour les eaux de surface


(protection des activités récréatives et de l’esthétique)
 1.2 m
48
Transparence de l’eau

49
Matières solides (MS)
Échantillon

Cône Imhoff Filtre Évaporation


60 min 1 m 105oC

Matières Solides retenus


décantables + filtre
Filtrat MST

Évaporation Évaporation
105oC 105oC

MST = MES + MDT MES MDT


MES = MVS + MNVS
MDT = MVD + MNVD Calcination Calcination
MST = MVS + MNVS + MVD + MNVD 550oC 550oC

MST: Matières solides totales


MES: Matières en suspension MVS MVD
MDT: Matières dissoutes totales
MVS: Matières volatiles solides
MNVS: Matières non-volatiles solides
MVD: Matières volatiles dissoutes MNVS MNVD
MNVD: Matières non-volatiles dissoutes

51
Cône d’Imhoff
Les cônes d’Imhoff sont conçus pour mesurer la concentration de matières décantables
dans les eaux usées. Ils portent des graduations continues pour utilisation simplifiée.

52
Température de l’eau
La température de l’eau est un paramètre important car :

• La cinétique des réactions chimiques est fonction de la température, et ce


autant dans les eaux, que l’air ou les sols : La Loi d’Arrhenius édicte que pour
une élévation de 10°C, le coefficient de vitesse des réactions chimiques est
multiplié par un facteur de 2-3. Toutes les réactions chimiques se déroulent à
un rythme accéléré dans l’eau plus chaude

• Pour les eaux naturelles, les eaux plus chaudes favorisent la prolifération de
certains microorganismes qui peuvent à leur tour engendrer goût, odeur et
apparence désagréables des eaux et nuire à son utilisation normale.

• La solubilité des gaz diminue lorsque la température augmente, donc une eau
qui réchauffe signifie une eau moins oxygénée. Les conséquences peuvent
être multiples: Hausse de la mortalité de divers organismes vivants (poissons,
macroinvertébrés, etc.) et diminution du succès de reproduction

53
Déficit en oxygène dissout = OD sat - ODréel
Bilan thermique
• 2 rivières à Températures différentes convergent pour en former une seule plus grande :
La température à la sortie de la zone de mélange s’obtient avec un bilan thermique sur la
zone de mélange délimitée par des pointillés.

Q1, T1 Zone de
mélange

Q, T

Q2, T2

Q1 T1  Q2 T2
T
Q

54
pH de l’eau

• pH : Indicateur de la qualité de l’eau facile à suivre


• pH : Indique la concentration de H+ dans l’eau
• Eau de pluie ≈ pH 5,6

pH = - log H+

55
Cations majeurs/mineurs dans les eaux

Composition typique de l’eau de mer


• Près de 82% de la masse de la croûte
terrestre est constituée de silice (SiO2),
d’oxyde d’aluminium (Al2O3) et d’oxyde
de fer (FeO + Fe2O3).
• Pourtant, les diverses eaux naturelles
contiennent relativement peu de
silicium, de fer et d’aluminium… En
fait, tout est question de solubilité des
espèces dans l’eau!
• Les cations présents en abondance et
qui sont parmi les plus solubles sont
aussi ceux qu’on retrouve dans les
eaux naturelles du globe :
Ca++, Mg++, Na+ et K+

56
Calcaire et dolomite
Une grande proportion des cations Ca++ et Mg++ qu’on retrouve dans les eaux
naturelles provient de la dissolution des sols riches en calcium ou magnésium:
sols calcaires CaCO3 , sols dolomitiques CaMg(CO3)2 et sols gypseux CaSO4 sont
des exemples de l’origine de ces cations…

57
Calcaire, dolomite, gypse, …

• En Europe, le calcaire est la roche Cap Blanc-Nez, France

la plus courante, formant des


plaines et des plateaux, des
montagnes, des bassins et de
magnifiques grottes…
• Au Québec, les sols calcaires sont
plus rares et se situent pour
l’essentiel dans le corridor de la
Vallée du St-Laurent, entre la
région de Montréal et les Îles de Archipel des Iles Mingan, Québec
Mingan et d’Anticosti.
• Les cations Ca++ et Mg++ affectent
la dureté de l’eau et interagissent
également avec l’alcalinité et le
pH de l’eau

58
Grotte de Clamouse, Hérault (FRANCE) Mammoth Hot Springs, Yellowstone National Park (USA)

Grand Canyon National Park (USA) 59


Dureté de l’eau
Dureté de l’eau : Indicateur de la [Ca++] et de [Mg++] dans une eau naturelle
Les autres cations polychargés (Fe 3+, Mn2+, Sr2+, Ba2+, …) contribuent à une certaine
« dureté » de l’eau, mais dans une moindre mesure. Dans les faits, le terme « dureté »
réfère aux cations divalents Ca++ et Mg++ du groupe des métaux alcalino-terreux.

Dureté totale = Dureté calcique ( Ca++ ) + Dureté magnésienne ( Mg++ )

Dureté totale = Dureté carbonatée + Dureté non-carbonatée

• La dureté carbonatée (temporaire) est celle qui est éliminée par l’ébullition de l’eau. La présence
de carbonate (CO32-) et/ou de bicarbonate (HCO3-) provoque la précipitation de calcaire (CaCO3)

• La dureté non-carbonatée (permanente) n’est pas affectée par l’ébullition de l’eau. Le calcium
associé à des anions tels que sulfates (SO 42-), chlorures (Cl-) et nitrates (NO3-) qui ne forment pas
de calcaire. Le calcium et le magnésium demeurent dissous dans l’eau sous forme Ca ++ et Mg++

60
Dureté de l’eau
• La dureté de l’eau est sans conséquence néfaste
sur la santé humaine.
• À domicile, la dureté cause des inconvénients
d’ordre domestique : La précipitation du calcaire
contribue à la formation de cernes, entartre le
chauffe-eau et la robinetterie, réduit l’efficacité des
détergents et des savons, …
• La dureté peut engendrer divers problèmes
industriels significatifs dont l’entartrage de la
tuyauterie, des chaudières, des échangeurs de
chaleur et des évaporateurs en plus de perturber
certains procédés ou de causer des défauts de
produits… D’où la nécessité d’adoucir l’eau

61
62
Dureté de l’eau
(Canada)

63
Dureté de l’eau: Unités
CANADA
Au Canada, nous utilisons les « mg/L CaCO3»
(syn.: ppm) tandis qu’aux États-Unis, on parle
plutôt de « grains par gallon »…

[Ca++] = 40 mg/L = 100 mg/L CaCO3

[Mg++] = 24,3 mg/L = 100 mg/L CaCO3

Dureté
Description
méq/L mg/L de CaCO3

Douce <1 <50


Modérée 1-3 50-150
Dure 3-6 150-300
Très dure >6 >300
64
Dureté de l’eau (France)
FRANCE

1 degré français (°f) = 4 mg/L Ca++ = 2,4 mg/L Mg++

L’eau minérale Badoit est-elle dure?


Que dire de l’eau minérale Volvic?
Comment expliquer cette différence?

65
Adoucissement d’eau : Principe

66
67
Eaux agressives et Eaux incrustantes
• Les eaux faiblement chargées en sels disposent d’un bon potentiel de dissolution des matériaux
avec lesquels elles sont en contact (ex. tuyauterie, réservoirs,…).
• À l’inverse, les eaux riches en sels et surtout en sels alcalino-terreux (Ca++ et Mg++) ont la
possibilité de laisser au contraire se déposer les sels les moins solubles et ainsi produire des
dépôts solides sur les surfaces mouillées.
• Le bicarbonate de calcium Ca(HCO 3)2 n’existe qu’à l’état dissous tandis que le carbonate de
calcium CaCO3 est très peu soluble. S’il y a une précipitation, ce sera donc nécessairement sous
forme de CaCO3 et la présence de bicarbonate de calcium dans l’eau ne peut être maintenue que
si elle est équilibrée par du CO2 libre :

Ca(HCO3)2 ↔ CaCO3 + CO2 + H2O

• La teneur en CO2 influe sur le pH et il existe donc une valeur du pH qui correspond à l’équilibre
entre l’eau et le carbonate de calcium (CaCO3) : Cette valeur est le pH de saturation (pHS).
• Deux cas peuvent survenir:
• Si pH > pHS : L’eau a tendance à déposer du CaCO3, elle est entartrante;
• Si pH < pHS : L’eau a tendance à dissoudre du CaCO3, elle est agressive.

68
Eaux agressives et eaux incrustantes
• Une eau est agressive lorsqu’elle attaque et dissout les matériaux calcaires et autres.
Dans ces cas-là, on observe souvent de la corrosion en plus… L’eau est agressive à cause
du CO2 libre

• Une eau est incrustante lorsqu’elle dépose des matériaux calcaires solides (entartrage).
L’eau est incrustante à cause de la faible quantité de CO2 libre, éliminé par exemple en
chauffant l’eau (ce qui diminue la solubilité du gaz!)

agressive

incrustante

69
Stabilité de l’eau envers CaCO3
Index de saturation de Langelier (LSI)

• L’index de saturation de Langelier (LSI) est un nombre calculé qui permet de


prédire le comportement de l’eau (incrustante, équilibrée ou agressive?)…

LSI = pH (mesuré) - pHs


où pHs est le pH de l’eau saturée de CaCO3

Si LSI > 0, l’eau est sursaturée de CaCO3 et elle est incrustante


Si LSI = 0, l’eau est saturée de CaCO3 et elle est à l’équilibre
Si LSI < 0, l’eau n’est pas saturée de CaCO3 et elle est agressive

En pratique, une eau ayant un LSI de ±0.5 est relativement stable

Le LSI est dépendant de la température: LSI augmente si T° augmente

70
Stabilité de l’eau envers CaCO3
Index de saturation de Ryznar (RSI)

• L’Index de saturation de Ryznar est un nombre calculé qui permet de prédire


le comportement de l’eau tout comme le LSI …

RSI = 2 pHs – pH (mesuré)


où pHs est le pH de l’eau saturée de CaCO3

Si RSI < 5.5 , l’eau est très incrustante


Si 5.5 ≤ RSI ≤ 6.2 , l’eau est incrustante
Si 6.2 ≤ RSI ≤ 6.8 , l’eau est stable
Si 6.8 ≤ RSI ≤ 8.5 , l’eau est agressive
Si RSI ≥ 8.5 , l’eau est très agressive

En pratique, une eau ayant un RSI de 6-7 est relativement stable

Le RSI est dépendant de la température: RSI augmente si T° augmente


71
Anions majeurs/mineurs dans les eaux

Composition typique de l’eau de mer


• Anions majeurs: HCO3-, Cl- et SO42-
• HCO3- : Les bicarbonates sont
l’espèce dominante dans toutes les
eaux naturelles
• Cl- : Les chlorures sont également
une espèce très présente, pouvant
provenir de sources naturelles ou
anthropiques
• SO42- : Les sulfates sont parfois
d’origine minérale mais ils peuvent
aussi être de source anthropique.
• Anions mineurs:
• CO3-, SiO32-, NO3-, PO43-, F-, HS-, Br-…

72
Équilibre carbonique

73
Alcalinité de l’eau
• Alcalinité de l’eau: Capacité de l’eau de résister à un
changement acide du pH, de neutraliser les acides…
C’est le pouvoir tampon de l’eau
• Cette capacité d’agir comme tampon repose sur la
présence des anions OH- , HCO3- et CO32-
• Alcalinité ≠ Basicité
• L’alcalinité est un paramètre important pour la faune et
la flore. La vie aquatique se déroule normalement à un
pH de 6 à 9. L’alcalinité facilite le maintien du pH des
eaux naturelles dans cet intervalle en contrant les
précipitations acides, un déversement accidentel
d’acide, etc

74
Alcalinité de l’eau

Alcalinité : quantité d’acide requise pour


obtenir pH 4,5
• Alcalinité de l’eau: Quantité
d’un acide fort, l’acide nitrique
(HNO3), requise pour amener le
pH de l’eau jusqu’à pH 4,5.

• Alcalin ≠ basique

Zone tampon H2CO3/HCO3-

75
Acidité de l’eau

• L’Acidité de l’eau provient de la dissolution du gaz carbonique CO2 de


l’atmosphère et sa transformation en acide carbonique H2CO3

76
Acidité de l’eau

Acidité : quantité de base requise pour


obtenir pH 8,3
• Acidité de l’eau: Quantité de
base (NaOH) requise pour
augmenter le pH de l’eau
jusqu’à une valeur de pH 8,3

• Acidité ≠ pH

Zone tampon H2CO3/HCO3-

77
Acidification des océans

78
Le Principe de Le Chatelier dans l’environnement:
L’exemple de l’acidification des océans

79
Lignes pleines : Salinité 3,5%, T=25°C
Lignes pointillées : Salinité 3,5%, T=0°C

80
L’AN 1890 PROJECTION 2100

Faible concentration de Forte concentration de


CO2 dans l’atmosphère CO2 dans l’atmosphère

gaz carbonique

moins Acide carbonique


Acide carbonique
Ions carbonates d’ions carbonates

Protons
Protons

Coraux, mollusques et autres organismes marins


abondants et en santé
Diminution du nombre d’organismes marins

81
Autres contaminants des eaux naturelles

• Plusieurs contaminants des eaux naturelles, souvent


d’origine industrielle, doivent d’être surveillés. Par exemple:
• Hydrocarbures pétroliers C10 - C50
• Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
• Hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM, BTEX)
• Hydrocarbures aliphatiques chlorés (HAC)
• Huiles et graisses minérales et totales
• Phénol et composés phénoliques
• Métaux lourds (Cd, Cr, Cu, Hg, Mn, Pb, Sn, Zn, …)
• Anions toxiques (cyanures, sulfures, fluorures, …)
• Pesticides, micropolluants divers, microplastiques, …

82
Dynamique aquatique

Les cours d’eau et les étendues d’eau ont la capacité


de mettre en œuvre plusieurs processus chimiques,
physiques et biologiques permettant de transformer
ou d’éliminer des substances polluantes qui leurs sont
apportées: C’estle processus d’autoépuration.

Autoépuration AÉROBIE catalysée par


les microorganismes en milieu oxygéné.
La matière organique s’oxyde en
matières minéralisées et en matières
non-biodégradables

Autoépuration ANAÉROBIE catalysée


par les microorganismes en milieu
dépourvu d’oxygène. La matière
organique est réduite en matières
minéralisées et en matières non-
biodégradables

83
Oxygène dissous dans les eaux naturelles

• Sources d’oxygène dans l’eau:


• Dissolution d’oxygène atmosphérique
• Source principale de l’oxygène dissous
• Loi de Henry : Solubilité = f(pO )
2
• Solubilité varie selon T° et salinité de l’eau
• La saturation de l’eau en O2 requiert un bon
interface air-eau (des bulles, de l’agitation!)
• Photosynthèse des plantes aquatiques
La présence d’oxygène dissout dans
l’eau favorise l’autoépuration en mode
aérobie. La matière s’oxyde.

85
Réactions d’oxydoréduction dans les eaux naturelles

Pas toujours besoin d’aller dans les profondeurs


pour trouver des conditions anaérobies (milieu
réducteur): Ces conditions existent à une faible
profondeur, en particulier aux endroits où il y
une accumulation significative de matières
organiques en décomposition.

86
Passage d’un mode septique
temporaire des eaux naturelles

Mode septique signifie en absence d’organismes fonctionnant en conditions aérobies


87
88
L’élévation de température de l’eau doublée du déversement continu d’une charge importante de
matière organique d’origine anthropique crée des conditions propices à la formation de plusieurs
« zones mortes » dans les océans, généralement près des estuaires, des deltas. Les points rouges
indiquent les zones mortes (en mode septique chronique), les jaunes sont des zones de préoccupation.
89
Caractérisation de
l’eau

Dans ce chapitre, nous avons


discuté de plusieurs paramètres
de caractérisation physique et/ou
chimique des eaux naturelles
Le chapitre suivant présentera
quelques paramètres de plus, qui
sont de la plus haute importance:
Ce sont des paramètres qui sont
liés à la présence des matières
organiques (carbone) et aussi des
nutriments (azote et phosphore)
dans les eaux naturelles…

90

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